Mnêmosunê
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Month: janvier 2012

Un peu de créativité #1

31 janvier 201210 novembre 2012

Lors du swap de Noël organisé par Thé Citron, Beauty Mist m’avait offert un livre intitulé « Une année de créativité ». Celui-ci propose, par des exercices et des questionnaires, de développer ou de renouer avec sa créativité. Et je trouvais intéressant de partager ce cheminement avec vous…

Voici donc le premier questionnaire proposé pour le mois de Janvier.

Quand avez-vous eu pour la dernière fois un flash d’inspiration, une idée inattendue ou un pressentiment qui se sont révélés justes et vous ont amenés à une reconnaissance importante ?
J’ai souvent des flashs d’inspiration ou encore des idées, plus ou moins saugrenues d’ailleurs. Mais de là a obtenir de la reconnaissance, qui plus est importante…
Je crois que la dernière « bonne idée » que j’ai eu, c’est le tableau que j’ai réalisé à l’aquarelle. Je ne sais pas trop ce que peut bien revêtir une reconnaissance importante, mais les commentaires que j’en ai eus, sur le blog et ailleurs, m’ont énormément touchée. Et quand je le vois ce tableau, je suis heureuse, je le trouve positif, gai, doux…

Tableau accrochéEn fait, je crois que plus que l’idée en elle-même, c’est dans la réalisation de ce que je fais que je récolte le plus de reconnaissance. On loue souvent ma ténacité et mon courage. Et ‘avoue que j’aime beaucoup ces compliments là, parce qu’ils reflètent mes valeurs, mes lignes de conduite : ne jamais rien lâcher pour (se) créer un monde plus beau.

Quels sentiments, physiques ou émotionnels, avez-vous eus ?
Pour le tableau, beaucoup de choses se sont retrouvées entremêlées : le soulagement de retrouver le plaisir du pinceau, la fierté d’avoir réussi à faire ce que je voulais faire, de la joie à voir le tableau se réaliser petit à petit… Et puis, un peu de tristesse aussi, parce que l’arrêt du dessin et de la peinture est quelque chose de lié avec un événement de ma vie.
Sinon, de manière générale, quand j’ai une idée et que je la réalise, j’ai toujours peur de ne pas être à la hauteur. Je me sens souvent comme un imposteur, qui a peut d’être découvert. Et pourtant quand j’y réfléchis, l’imposture, n’est-ce pas, justement, de ne pas être soi-même ? Alors pourquoi rougir de ma créativité, de la réalisation que j’en fais ?

Qui vous inspire ?
Ceux qui créent m’inspirent, qu’ils soient auteurs, peintres, dessinateurs, musiciens, costumiers, cuisiniers, décorateurs, blogueurs en loisirs créatifs… Je suis souvent émue par la douceur et la sensibilité d’une œuvre, des gens, d’un paysage, d’une odeur. Dans mon inspiration, mes 5 sens jouent un rôle primordial. Et même si je n’ai pas la culture artistique que je souhaiterais, quand quelque chose me plaît, j’explore le sujet et ses satellites. Par exemple, j’ai été énormément touchée par le système de communauté qui existe à Bali. Du coup, je lis avec beaucoup d’avidité un livre qui parle des arts de là bas, de la signification des rituels, etc.

LotusSurtout, j’aime plus que tout les choses simples. Je crois fermement que créer ce n’est pas inventer l’extraordinaire, c’est réinventer l’ordinaire.

Quel est votre moment de la journée le plus créatif ?
Quand bien même j’ai des idées tout au long de la journée, il me semble que c’est dans l’après-midi ou en début de soirée que je me pose, que je conceptualise, que je rêvasse, que j’applique, que je gribouille, que j’esquisse… Moi qui ai longtemps cru être quelqu’un du matin, je crois que pour la création, je suis plutôt du soir. Le matin, je médite et je me recentre, ce qui doit sans doute poser les bases pour le reste de la journée !

Pouvez-vous nommer un endroit qui a été une source d’inspiration pour vous ?
Sans aucune hésitation, et cela n’étonnera pas ceux qui me connaissent depuis quelques années, le Jardin Botanique de Montréal, que j’ai arpenté en long, en large et en travers sans jamais me lasser, à me laisser happer par la diversité de formes, de couleurs, d’ambiances, de sons, d’odeurs. C’est un endroit magique, tellement beau, avec tant d’influences différentes, de choses à regarder, toucher, écouter ou encore sentir.
De manière générale, les lieux qui invitent à la contemplation, à l’introspection et au recueillement ont souvent ma préférence. C’est pour cela que j’aime beaucoup visiter les temples et autres lieux de cultes : ils ont une âme qui peut nous raconter de bien belles histoires si on les écoute et qu’on s’ouvre à eux.

Si vous êtes inspiré de faire quelque chose, quelle est votre première réaction ?
Ma première réaction, c’est toujours l’enthousiasme, l’engouement. La création, c’est une pulsion de vie. Quand j’ai une idée, je me sens dans le monde, pleine d’optimisme, dans le souffle de la vie. J’aime beaucoup ces moments là, que je chéris comme des joyaux. Avoir une inspiration créatrice, c’est un peu un moment de grâce, un moment où l’on est en phase avec soi-même.

Quand vous êtes animé par une idée, la poursuivez-vous jusqu’à sa réalisation ?
Je n’aime pas vraiment avoir plusieurs créations en cours. Plus jeune, j’avais assez tendance à m’éparpiller et à ne pas finir grand chose de ce que j’entamais, parce qu’un projet toujours plus intéressant m’accaparait plus que les précédents. Depuis, j’ai mûri et je privilégie le choix de projets qui m’élèvent et que je termine, plutôt que la quantité de choses inachevées.
Bien entendu, je suis un peu frustrée de ne pas pouvoir tout faire !

Voilà pour ce premier questionnaire. Peut être avez-vous appris quelques petites choses sur moi… Mais j’espère surtout, qu’avec moi, vous aurez envie d’explorer le chemin de la créativité !

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Soupe paysanne

30 janvier 201217 mai 2012

En hiver, le soir, j’aime bien manger une bonne soupe. Déjà, parce que j’aime le concept d’avoir tout ce qu’il faut et fait plaisir en un seul bol et ensuite parce qu’une marmite de soupe peut me tenir une semaine.

Pourtant, j’avoue qu’il y a encore quelques semaines, plutôt que de faire moi même ma soupe, j’avais tendance à l’acheter toute prête. J’aime beaucoup les veloutés, et, vu que je n’ai pas de mixeur, mes soupes me semblaient moins appétissantes. J’avoue aussi que je faisais souvent les mêmes soupes et je manquais d’idées.

Et puis un jour, j’ai eu envie de m’y remettre. J’avais une saucisse de Morteau que je prévoyais de me cuisiner avec des lentilles, mais j’avais envie d’une soupe. Et je suis tombée sur la recette de soupe paysanne d’Anne. J’ai filé chercher les ingrédients qui me manquaient, et quelques minutes plus tard…

Soupe paysannePour une grosse marmite (soit une petite semaine de dîners pour une personne seule et encore j’ai diminué les quantités par 2) :

  • 1/2 chou vert
  • 1 saucisse de Morteau
  • 2 carottes
  • 2 pommes de terre
  • 1 poireaux
  • 1 cube de bouillon de volaille
  • 1 cuillère à soupe de persil plat (facultatif, moi j’en avais pas)

Préparation :

  1. Émincer la moitié de chou. Éplucher Les carottes et les pommes de terre et les couper en gros cubes.
  2. Ôter le pied et les 1ères feuilles du poireau. Le fendre en deux, le laver et le couper en lamelles.
  3. Laver et ciseler le persil (facultatif).
  4. Couper la saucisses en tranches.
  5. Mettre tous les ingrédients dans une grande cocotte avec le cube de bouillon. Ajouter de l’eau jusqu’à couvrir les ingrédients. Couvrir la marmite et porter à ébullition. Quand le chou est « tombé », ajuster le niveau d’eau.
  6. Laisser « blobloter » à découvert 30 minutes.

Cette soupe, servie avec un peu de moutarde au fond de l’assiette/du bol, une tranche de pain et un peu de persil est tout simplement délicieuse ! Et réchauffée, elle est encore meilleure je trouve !

Bon appétit !

La recette originale de Papilles & Pupilles sur son blog.

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Le petit Magre

29 janvier 2012

Il est des rituels auxquels je ne dérogerais pour rien au monde, tant il m’apportent beaucoup. Et celui du salon de thé le samedi après midi avec des amis rentre dans cette catégorie.

Il est rare que l’on aille ailleurs que dans « notre » QG, mais parfois, nous y sommes contraints. Et samedi, il y avait vraiment beaucoup de monde, et vu le froid dehors, nous avions bien envie d’un bon thé chaud, d’atmosphère cosy et de fauteuils moelleux ! Nous avons passé en revue les différentes adresses que nous connaissions, et nous avons trié en fonction des exigences que nous avions ce jour là.

C’est comme cela que nous avons atterri Rue Baronie. Et d’un coup, me sont revenues en mémoire les paroles de Gazelle qui, le jour où l’on s’est rencontrées, voulait tester un « nouveau » (il est ouvert depuis mai 2011) salon de thé dans cette rue. J’en ai touché deux mots à mes compères du jour.

Et c’est ainsi que nous sommes rentrés dans le salon de thé Le petit Magre.

Le petit MagreLe petit Magre est un établissement assez petit mais très lumineux et décoré de manière cosy. En rentrant, se trouve sur la droite des comptoirs, l’un réfrigéré, l’autre non, où sont présentées les pâtisseries du jour. La salle doit pouvoir contenir une vingtaine de personnes assises. La décoration est plutôt connoté fille, mais de bon goût. Juste une petite remarque, nous étions pas loin de la porte d’entrée, et les courants d’air frais sont assez désagréables lorsqu’on est dos aux comptoirs.

La carte des boissons, bien que réduite, comporte les grands classiques. Une petite chose intéressante, les thés peuvent être commandés glacés, pour le même prix qu’un thé chaud. En ce qui concerne le volume, les chocolats sont assez conséquents (J. pourra le confirmer !), les thés un petit peu moins (ou bien avons-nous l’habitude d’en boire énormément ?). La vaisselle est jolie même si je trouve que le choix manque un peu de personnalité et de parti pris.

En ce qui concerne le sucré, les pâtisseries proposées sont loin des classiques cheesecakes ou moelleux au chocolat. Mon amie C. a opté pour un Paris-Brest qu’elle a visiblement beaucoup apprécié. J’ai quant à moi choisi une part du dessert du jour, un kouglof servi avec de la glace rhum raisin et de la chantilly. Honnêtement, je ne regrette pas mon choix. Le kouglof était bien moelleux, la glace parfumée, la chantilly aérienne. Les portions sont généreuses, mais avec un peu de gourmandise, il n’y a pas de problème pour finir son assiette.

Nous sommes arrivés alors qu’il y avait pas mal de monde, et le service s’est pourtant révélé efficace et rapide. Il manquait sans doute un peu de chaleur pour que je sois satisfaite à 100% mais je suis toutefois contente d’avoir passé un moment dans cet endroit. Il ne détrônera pas le QG, mais il pourra jouer le rôle d’alternative.
J’aimerais bien essayer leur formule salée du midi pour voir. Un autre week end peut être ?

Le Petit Magre
4, rue Baronie
31000 Toulouse
Téléphone : 05 61 22 55 48
Site web : http://www.lepetitmagre.com/

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Toucher et sentir

24 janvier 2012

Les sens jouent un grand rôle dans ma vie : j’aime sentir l’odeur d’une fleur ou de la peau de l’être aimé, j’aime goûter le fondant d’un moelleux au chocolat ou le croquant d’un croûton dans une soupe, j’aime écouter le chant des oiseaux dans l’arbre en face de mon balcon ou le bruissement du vent dans les feuilles, j’aime regarder le ciel et en appréhender les différentes teintes ou le reflet de la lune sur un sol mouillé, j’aime toucher un pull en cachemire ou le velouté des feuilles d’une orchidée.

Je crois que je pourrais faire une liste étonnamment longue de toutes les sensations que j’aime expérimenter avec mes 5 sens. Je m’entraîne d’ailleurs à les affûter autant que je le peux : retenir le sillage d’un parfum, deviner quel vêtement je touche dans le noir, décortiquer les ingrédients de la sauce que je goûte, m’émerveiller de nouvelles teintes dans le ciel le matin, chercher à savoir quel est l’artiste qui chante rien qu’avec le son de sa voix, etc.

Tous nos sens peuvent être le théâtre de nouveaux jeux. Et c’est encore plus drôle quand on fait des mélanges, comme par exemple admirer la lumière qui se pose sur une étoffe qui sèche dehors et en profiter pour écouter le chant du vent dans le tissu, changeant au gré des bourrasques.

Crème pour le corps - MonoprixCette crème pour le corps, c’est Gazelle qui me l’a fait découvrir lors de notre rencontre, au détour d’un rayon à Monoprix. Elle m’a vanté sa rapidité d’absorption, ses vertus hydratantes et son parfum sucré. Comment résister à un tel tableau ? Le prix étant des plus raisonnables, j’ai embarqué un pot, bien décidée à voir ce que cette crème me réserverait.

Après tout, comment savoir si quelque chose nous convient sans l’avoir essayé ?

De retour chez moi, j’ai donc ouvert le pot. Et la première chose qui m’a frappée, c’est l’odeur de la crème. Un parfum sucré, suffisamment subtil pour ne pas être entêtant, mais assez présent pour laisser un sillage sur les vêtements et se l’approprier.

La seconde chose que j’ai remarqué, c’est la couleur de la crème, légèrement orangée. Un peu comme une dragée ou une layette de bébé. Une couleur qui inspire la douceur, le réconfort, le plaisir aussi. Une teinte joyeuse, dynamique sans être énervante, toute en nuances.

Crème pour le corps - MonoprixAlors, j’ai plongé mes doigts dans le pot. La texture était fluide sans être trop liquide, avec de la tenue. Au toucher, la crème est douce et légère. A l’application aussi. Et le parfum se libère doucement au contact de la peau, comme les arômes d’un chocolat noir se révèlent lorsqu’on le fait fondre sur la langue.

Comme promis, ma peau a rapidement absorbé le produit, et a revêtu un aspect satiné, sans pour autant devenir collante ou poisseuse. Déjà, j’étais conquise. Ma peau a peu à peu retrouvé de l’éclat, de la douceur et de la souplesse.

C’est ainsi que j’ai maintenant pris l’habitude de m’enduire de cette merveille tous les matins et tous les soirs. Le matin pour le confort, le soir pour le plaisir de l’effluve, le côté cocon. Bien sûr, il n’en reste presque plus et j’attends avec impatience de retourner m’approvisionner à Monoprix.

Aujourd’hui, j’avoue que je ne m’imagine pas en changer, je crois que j’ai trouvé le soin que je cherchais : efficace, confortable, gourmand, une véritable parenthèse bienfaisante.

Ce ne serait pas raisonnable de renoncer à tant de bonnes choses alors qu’elles sont à portée de main…

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Aimer la pluie, aimer la vie – Dominique Loreau

23 janvier 2012

4ème de couverture :

Dominique Loreau a une véritable fascination pour la pluie. Aussi pendant quelque dix années, elle a répertorié textes littéraires, poèmes, haïkus et musiques qui ont accompagné les différentes pluies qu’elles a aimées à travers le monde. Avec Aimer la pluie, aimer la vie, elle se propose de vous faire partager ces moments fugaces et intenses qui ont enrichi sa vie.

Grâce à ce livre, vous allez apprendre comment la pluie peut changer votre perception du monde et vous ouvrir à un univers infini de sensations.

Aimer la vieCe livre n’est ni un roman, ni un essai, ni un livre de développement personnel à proprement parler je trouve. C’est un réceptacle de références et de réflexions sur la plue que Dominique Loreau nous propose.

C’est un livre savoureux, tellement poétique et beau ! Déjà, parce que les références que propose l’auteure sont fabuleuses… Par exemple, cet haïku de Takahashi Awajijo (page 64) :

Ondées brusques
Et presque à la fin
Ton parapluie à ma rencontre.

Ensuite, son analyse des instants pluvieux est abordable, sensée, profonde et argumentée. Et puis, tout simplement, j’aime la sensibilité de son écriture (page 135) :

C’est seulement lorsque le temps s’arrête que nous pouvons accéder à un état de pure intensité. Les Japonais ont un terme pour cela : Mujo.

Mujo c’est prendre conscience que tout est instable et rien n’est constant. Tout est transitoire, mais c’est justement ce côté éphémère des choses qui fait le charme de l’existence. Que serait la mer sans les vagues, une montagne sans brumes, une personne sans défauts ? C’est toute cette beauté flottante avec ses flux et ses reflux qui font que nous sommes semblables à la pluie. […]

Ce n’est pas un livre révolutionnaire, mais c’est un livre qui m’a fait du bien, qui m’a permis de relativiser certaines choses. Sa douceur et sa sensibilité m’ont beaucoup émue, et je ne regarde plus vraiment la pluie comme avant. Maintenant, je l’apprécie, je la regarde, je l’écoute, je la sens, je m’émerveille de son contact. Je me suis sans doute ouverte à quelque chose… Et, au final, 180 pages c’était un peu court, j’aurais bien vogué sur la poésie de la pluie encore quelques temps…

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Balzac et la petite tailleuse chinoise

15 janvier 2012

Synopsis :

Dans la Chine maoïste des années 70, en pleine révolution culturelle, Dai et Luo, deux lycéens, amis d’enfance et fils de médecins, sont arrachés à leurs familles respectives et envoyés dans un camp de rééducation dans les montagnes de la province de Sichuan. En se rendant dans le village voisin, les deux garçons font la rencontre d’une jeune couturière inculte. Luo ne va pas tarder à en tomber éperdument amoureux.

Balzac et la petite tailleuse chinoiseCe film a la fraîcheur et l’insouciance de l’adolescence dont il dépeint les tumultes, à commencer par les premiers émois amoureux.
Dai et Luo sont deux jeunes garçons intrépides et malins, dont l’amour pour la culture n’a d’égal que leur amitié.

Luo, en tombant amoureux de la petite tailleuse, démontrera une grande ingéniosité pour lui transmettre son amour pour les livres, avec la complicité de son ami Dai.
Le trio formé par les deux amis et la petite tailleuse, sera à l’origine de quelques mutations au sein du centre de rééducation qui leur feront peu à peu changer de statut au sein de la communauté.

C’est un film assez dynamique qui montre les mutations d’une société qui essaie de se prémunir de la révolution culturelle en cours. Pourtant, malgré les efforts mis en œuvre, celle-ci se propagera et entraînera des évolutions de mentalités et bien plus encore.
Balzac et la petite tailleuse chinoise n’est pas un film gai, ni un film triste d’ailleurs, mais il permet de s’interroger sur les effets de la révolution culturelle sur une communauté qui s’est déroulée à cette époque, sur fond d’amitié et d’amours adolescentes.

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A la verticale de l’été

9 janvier 201215 janvier 2012

Synopsis :

Hanoï, de nos jours. Lien travaille comme serveuse dans le café qui appartient à sa sœur aînée. Elle partage un appartement avec son grand frère Hai qui est acteur. A l’occasion de l’anniversaire de la mort de leur mère, toute la famille se retrouve réunie chez leur sœur aînée pour célébrer ce moment. Tout au long de cette journée, on voit entre eux une grande complicité. Ils semblent tout se dire et se consulter sur tout.
Pourtant, chacun d’eux à son secret…

à la verticale de l'étéCe film vietnamien m’intéressait parce qu’il fait écho à une partie de ma vie. On entre très rapidement dans son atmosphère à la fois très gaie et très sereine : le travail de mémoire et de célébration y est abordé de manière très positive, très joyeuse, comme une occasion pour cette famille de se retrouver réunie autour de rituels.

La famille, justement, y est dépeinte très unie, très soucieuse du bien être et de la vie de l’autre (sans être intrusif), en dépit des secret, parfois très lourds, que chaque membre porte. Chaque protagoniste a son caractère et ses propres aspirations, pourtant chacun a sa place et une « légitimité ».

Chaque scène de ce film propose une atmosphère feutrée, sensible et pourtant terriblement zen : à regarder les personnages se mouvoir avant autant de délicatesse, d’absorption dans leurs tâches, de lenteur et de sérénité, il nous semblerait presque que la vie est résolument douce.

L’histoire se déroule tranquillement, sans heurts, et met en valeur les protagonistes dans leur lieu de vie. Et vu les cadres présentés, on ne peut qu’avoir envie de visiter le Vietnam !

Au final, ce film m’a beaucoup plu et touche. Son positivisme et la sérénité qui s’en dégagent en sont presque contagieux. Je vous le conseille chaleureusement, c’est un bon moment !

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Le vieux jardin

8 janvier 2012

Synopsis :

Mai 1980, fuyant une manifestation réprimée par l’armée Coréenne, Hyun-woo, jeune militant socialiste, trouve refuge dans la montagne auprès de Yoon-hee. Ils vivent 6 mois d’amour fusionnel, mais Hyun-woo retourne à ses activités politiques et est incarcéré. A sa sortie de prison, 17 ans plus tard, il découvre son pays transformé et part à la recherche de Yoon-hee…

Le vieux jardinLe film commence par la sortie de prison de Hyun-woo qui découvre son pays, ses évolutions depuis son incarcération. Au fur et à mesure de ses recherches, on en apprend plus sur son passé, son histoire avec Yoon-hee.

Les différents flashbacks au fil des découvertes, permettent de comprendre ce qu’il s’est passé pendant l’incarcération de Hyun-woo : les manifestations politiques, la répression ou encore les différents combats de Yoon-hee (la scène de la visite à la prison est assez emblématique…).

Cette histoire d’amour qui unit deux êtres que rien ne prédestinait à se rencontrer est très belle, très profonde et le côté tragique de la situation du pays amplifie le drame des épreuves des protagonistes.

C’est un film magnifique, pas forcément gai en dépit de la fin porteuse d’espoir, qui permet de s’interroger sur nous, nos engagements, notre rapport à l’amour, nos priorités dans la vie.

Ce film émeut, bouleverse presque. Un grand film, finalement.

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Naïf et coloré

2 janvier 20121 janvier 2012

Dans ma liste des choses à faire avant 2012, il y avait, en position n°4 « Peindre un tableau ».  Si je n’ai pas réussi à faire tout ce que je voulais (c’est pas grave, je le ferai en 2012 !), ça, je l’ai fait.

Tableau naïf et coloré

Et pour réaliser ce petit tableau, je me suis inspirée de ceci et de cela.

Si cela vous intéresse de faire le vôtre, voici la marche à suivre…

Tout d’abord, choisissez un bloc à dessin et quadrillez-le. Le mien fait un format A3. Mon quadrillage est composé de carrés de 3cm de côté.

Bloc à dessin - Feuille quadrilléeChoisissez ce que vous allez utiliser pour colorer vos carrés. Personnellement j’ai choisi de l’aquarelle, mais vous pouvez choisir un autre type de peinture, des pastels, ce que vous voulez quoi !

AquarelleMaintenant, vous pouvez colorer vos petits carrés, selon votre envie et votre imagination…

Tableau aquarelleEnsuite j’ai un peu gommé le crayon pour qu’il soit un peu moins présent (je ne pouvais pas tout enlever, une fois la peinture appliquée dessus le crayon ne part pas, mais d’un côté j’aime bien comme cela) et j’ai ajouté quelques mots en argenté…

Trouvez un joli cadre, recoupez un peu votre œuvre si nécessaire (ce fut mon cas, pas possible de trouver un cadre blanc en format A3) et accrochez le tout là où vous le souhaitez (moi il est au dessus de mon canapé, c’est coloré, c’est joli).

Tableau accrochéJ’ai pris beaucoup de plaisir à réaliser cette petite chose, la sensation du pinceau et des crayons dans la main et sur le papier ça me donne encore des frissons quand j’y pense.

Et je compte bien recommencer très vite !

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Bonne année 2012 !

1 janvier 2012

Un petit message pour vous souhaiter à tous une excellente année 2012 !

Je vous souhaite qu’elle vous apporte du bonheur, de l’amour, de la réussite dans vos projets, de beaux voyages, de chouettes amis avec qui parler de bons moments, de grands fous rires, de bons petits plats, une santé à toute épreuve… Que vos souhaits se réalisent !

Et surtout, profitez bien des petits bonheurs du quotidien !

Comme par exemple quelques douceurs à savourer avec un bon thé…

Muffin à la banane
Le grand retour des muffins à la banane, avec un plat de présentation offert par mon amie C.

Comme un peu de couleur sur les mains, un bon projet en tricot…

Ongles et tricot
Vernis Mavala Saint Germain – Projet tricot tout doux et tout sympa à faire devant un bon film !

Encore une fois bonne année 2012 à tous !

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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