Dans une de ses rubriques à brac, Walinette avait mentionné les guides PS bloggers, et je me suis là aussi inscrite.
Et franchement, même si tout ne m’intéresse pas, je trouve qu’il y a des choses plutôt pertinentes (que je ferais bien d’appliquer, comme pour beaucoup de choses que j’ai lu jusque là…). Et comme cela pourrait intéresser certains d’entre vous, je me suis dit que je pouvais bien partager l’information. C’est en anglais, mais c’est vraiment agréable à lire.
Si vous êtes intéressé(e)s, vous pouvez vous inscrire sur le site de PS pour recevoir les petits guides.
La petite pieuvre a rencontré un franc succès auprès de mes collègues. J’avoue que je ne pensais pas que mes collègues masculins trouveraient un attrait pour une petite pieuvre en crochet. Le fait est qu’il en ont beaucoup parlé, voire même réclamé !
Et comme ce petit exercice me plait bien…
Je vous présente donc « Poulpinette », qui est donc noire avec des yeux bleus turquoise. Elle a été crochetée en 3.5 avec un fil plus rond que pour mon premier essai. Le petit poulpe a été baptisé par le collègue qui me l’a demandé (en précisant la couleur du corps et des yeux…).
Celui-ci m’a été demandé par un autre collègue. Il voulait un poulpe plus gros. Sauf que je ne dispose que de deux crochets ! Ce poulpe a été crocheté en 6, avec un fil chiné. Bizarrement, les tentacules « bouclent » plus facilement que pour les autres. Un caractère sauvage ?
Les deux poulpes l’un à côté de l’autre. On remarque bien que le chiné bleu est plus gros que le noir.
Pour l’instant, je n’ai donné que le chiné bleu au collègue qui me l’a demandé. Il est tout content, il s’amuse beaucoup avec son poulpe qu’il a déjà prévu de ramener chez lui, puis pour son année sabbatique en Nouvelle-Zélande. Je ne pensais pas que mon modeste poulpe aurait autant de succès !
Poulpinette retrouvera son propriétaire bientôt si tout va bien !
La photo est très floue mais je n’ai pas réussi à faire mieux avec mon téléphone chinois et son appareil photo capricieux. Mais elle permet d’avoir tous les petits poulpes ensemble !
Sur ce, il va falloir que je retrouve mon crochet… On m’a demandé un poulpe vert avec des yeux rouges, il est temps d’aller faire chauffer les crochets !
Un peu de simplicité réveillé par quelques détails c’est une de mes valeurs sûres. 10 minutes montre en main pour réaliser le paquet, c’est à la portée de tout le monde !
Lundi, en parcourant les blogs comme d’habitude, je suis tombée sur cet article chez 2 clics qui proposait un tutoriel pour faire une petite pieuvre au crochet.
Sauf que j’étais au travail. Et qu’un collègue (certes que j’aime bien mais bon) m’a vu m’extasier devant la petite pieuvre et déchiffrer les instructions (assez faciles, même pour moi qui suis une vraie débutante en crochet).
« Oh c’est mignon cette petite pieuvre ! »
J’étais bien d’accord avec lui, le soir même j’ai donc attrapé du fil bleu, un crochet, mon livre de crochet (acheté pendant les soldes) et je me suis lancée.
Et quelques heures plus tard…
Une petite pieuvre était prête !
Au moment où j’écris l’article (lundi soir), je n’ai pas encore montré ma petite pieuvre à mes collègues, mais je compte bien l’emporter au travail pour décorer mon bureau que je trouve bien trop triste. Un peu de fantaisie ne fera pas de mal !
Alors, elle est pas super mignonne cette petite pieuvre ?
En ce moment, je suis dans un état d’esprit proche de celui des vacances (et pourtant j’en suis loin !) : je lis beaucoup, je flemmarde au soleil quand je peux et je me repose dès que j’ai un instant de libre. Le week end, je fonctionne au ralenti, au gré de mes envies…
Je prends plus de temps pour moi, pour faire ce qui me fait plaisir et me détendre. Et je fais même des choses que je n’avais plus fait depuis longtemps : mettre du vernis !
J’aime bien avoir les ongles vernis. Je trouve que c’est joli. Du coup je me demande bien pourquoi je ne fais pas plus souvent… Peut être parce que j’ai du mal à choisir la couleur qui me fait le plus envie ?
Je vais peut être commencer à réfléchir aux prochaines combinaisons tiens…
Sur les mains : Mavala n°160, Lamé Gold Sur les pieds : Mavala n° 32, Bangkok Jean Levi’s 02570 Storm Down Tongs Giseh Birkenstock
Je ne me rappelle plus à partir de quand j’ai commencé à adorer les jeans. Une chose est sûre c’est que depuis, le jean a une place importante dans ma garde robe.
Adolescente, je ne jurais que par mon Levi’s 565. C’était un jean sans taille, taille basse, sans poches à l’arrière, de forme droite. Je l’ai usé jusqu’à la trame, jusqu’à ce qu’il craque et se troue tant je l’avais porté.
Ensuite, j’ai porté le Levi’s coutures tournantes (mais si, rappelez vous, le truc impossible à repasser !). Les coutures tournaient tellement bien que j’avais la couture qui passait sur mes genoux. Je ne connaissais personne à l’époque qui en portait. C’était un peu ma marque de fabrique.
Pendant un temps, j’ai laissé de côté les Levi’s qui me semblaient quand même assez chers. Je me suis tournée vers les Lee, et j’ai commencé à porter des formes bootcut.
Et puis, je suis allée chez ma copine Nad en Bretagne. Pour son anniversaire, elle a eu, entre autres, deux jeans. Deux Levi’s il me semble. Dont un me plaisait particulièrement, avec un zip sur le côté. Une forme droite sur la jambe mais qui emboîte bien les hanches.
A Toulouse, je l’ai trouvé dans la petite boutique à côté de chez moi. J’ai hésité. Je l’ai essayé plusieurs fois. J’étais persuadée qu’avec mes formes, il ne m’allait pas. Et puis je me suis dit que je m’en fichais, je l’aimais bien moi ce jean, donc je me le suis acheté.
Je ne l’ai plus quitté depuis. Tellement qu’il a fini comme mon 565 il y a peu. Déchiré car trop usé.
Sauf qu’avec les Curve ID, c’est maintenant assez difficile de le trouver. Il n’y en avait plus à la boutique. Sur les 3 Suisses, il n’y avait plus ma taille. Alors j’ai cherché. Un petit moment d’ailleurs.
Et puis, je l’ai retrouvé là (le site ne paye pas de mine, mais il y a pas mal de choix et la livraison est très rapide).
Mon Levi’s 02570, coloris Storm down, un bleu un peu jauni, très très joli. Et puis il y avait le même, dans un autre coloris. Et puis il y avait un 025702. C’était le dernier jour des soldes, j’ai pris les trois.
Voilà, j’ai de nouveau mon jean fétiche, tout beau, tout neuf. Je suis contente.
Comme quoi, un jean fétiche ça met beaucoup de sourire dans un bout de tissu ! En espérant que je n’aurais pas les mêmes déconvenues qu’avec mes baskets fétiches qui ont rendu l’âme en 6 mois…
A vous maintenant de me raconter votre pièce fétiche…
Roger, c’est un chat qui se balade dans ma résidence. Il ne s’appelle pas Roger. Je ne sais pas comment il s’appelle. Mais quand j’arrive vers lui et que je l’appelle Roger, il vient.
Alors pour moi, c’est Roger.
Roger, il aime ma voiture. Souvent il se couche sur le capot ou dessous. Quand il fait son tour de la résidence, il vient systématiquement faire le tour de ma voiture. C’est peut être parce qu’elle est rouge qu’il l’aime. Ou alors c’est un amateur d’italiennes.
Souvent quand je pars le matin, il sort de sous la voiture, il vient me voir, je lui dis bonjour et je lui souhaite une bonne journée. Alors il s’écarte, il va sur le talus et il me regarde partir.
Parfois quand je rentre le soir, il est au portail, il suit la voiture jusqu’à ce que je me gare et que je coupe le moteur et, quand je sors, il est là. Alors je demande à Roger s’il a passé une bonne journée et il me raccompagne jusqu’à la porte du bâtiment. Puis il retourne à ses occupations.
L’autre jour, j’étais au téléphone avec un collègue en arrêt maladie. Je me suis postée sur le balcon, j’ai vu Roger en train de jouer avec un autre chat, le Roux. Roger j’en parle souvent, mon père en a entendu parler, certains de mes amis aussi. D’ailleurs, ce jour là, j’en ai parlé à mon collègue quand il m’a demandé ce que je faisais. Je lui ai dit « je regarde Roger ». Car certains de mes collègues « connaissent » Roger.
Roger, ce n’est pas mon chat. Mais Roger fait singulièrement partie de ma vie, et il me rend souvent des journées parfois difficiles un peu plus douces.
Voilà quelque temps que je n’ai plus de chat, que je vis sans chat. Roger, ce n’est pas mon chat, mais un peu quand même. Il se passe rarement une semaine sans que je ne le voie.
Alors comme Roger est un compagnon discret mais présent, affectueux quand il le faut et rigolo aussi parfois, j’ai pris la liberté de le photographier et de faire les présentations.
Donc, lui, c’est Roger, mon chat à temps partiel, mais surtout quand il en a envie.
Il y a peu, il y avait un chou fleur dans ma cuisine.
J’aime bien le chou fleur. Déjà parce que je trouve que c’est joli ces petites fleurettes en bouquet serré. Ensuite parce que je trouve que c’est très bon, aussi bien cru que cuit.
L’inconvénient du chou fleur, c’est que c’est un peu gros. Et que du coup, quand j’en achète un, j’en mange pendant toute la semaine. Alors il faut que je trouve des façons différentes de l’assaisonner et de le cuisiner.
Bien sûr, il y a le fameux gratin de chou fleur, ou encore le chou fleur à la vapeur.
Mais j’aime bien le manger cru aussi, avec une petite trempette, une sauce un peu épaisse dans laquelle tremper les fleurettes. Cette façon de manger a toutes mes faveurs puisque je préfère picorer plutôt que de me mettre à table pour un classique « entrée-plat-dessert ».
Pas de yaourt ou quoi pour faire un dip au curry.
Et puis là, l’idée. Une mayonnaise.
« Nan mais tu rigoles, faire une mayonnaise à 21h, alors que tu n’as jamais réussi à en faire une ? » « J’essaie quand même » (oui, je me parle toute seule)
Je sors mes œufs, la moutarde, le batteur électrique. L’huile d’olive est déjà à portée de main.
« Je vais peut être pas en faire 25 tonnes quand même, il n’y a que moi pour en manger »
Je récupère un jaune d’œuf, j’y ajoute un peu de moutarde, je mélange (ça c’est l’astuce de mon papa) (et dans le Elle à Table, ils disent qu’il faut faire comme ça aussi) (alors j’écoute, parfois je suis docile).
J’attrape le batteur de la main gauche, l’huile dans la main droite, mais en fait non, ça va pas le faire. Je pose la bouteille d’huile avant de faire un carnage.
Le batteur dans la main droite, l’huile dans la main gauche.
J’appuie sur le bouton.
Le batteur n’est pas branché.
Je repose tout, je branche le batteur, batteur dans la main gauche, non la main droite, huile dans la main gauche.
J’appuie sur le bouton. J’ai bien cru que j’allais décorer ma cuisine avec des petits pois jaunes. Mais non. Le bol lui, ça le fait vibrer le batteur, mais le jaune d’œuf et la moutarde sont maintenant intimes.
C’est là que je dois verser l’huile en mince filet, non ? Oh, je mélange encore un peu. Et puis en fait si, je verse un peu.
Il y en a assez là ? Non c’est pas encore ça, encore un peu.
Au pire, ça me fera un masque pour mes cheveux.
Ah mais en fait, ça commence à ressembler à quelque chose. On dirait même que ça s’émulsionne comme il faut…
Parfois le bonheur tient à peu de choses : un petit rayon de soleil de bon matin, un petit thé sur le balcon, un peu de douceur arrivé là on ne sait trop comment…
Et une journée qui commence sous le signe des petits plaisirs accumulés comme autant de trésors…