En fait, au départ, je n’étais pas à Malte. J’ai commencé mon séjour sur l’archipel en passant quelques jours à Gozo, histoire de vraiment couper avec le quotidien. Et je dois bien dire que ça a fichtrement bien fonctionné comme technique.
Sur l’île, je logeais au Kempinski à San Lawrenz. Un joli hôtel, avec plein de britanniques (je n’ai croisé qu’un petit groupe de français le jour où je partais), une ambiance très zen et un peu aristocratie anglaise, mais sans le côté coincé, c’était même plutôt détendu.
Après un déjeuner léger (à 15h, traversée par le ferry après avoir traversé tout Malte en voiture oblige) (chaotique la traversée, la mer était agitée, mais je m’en suis bien sortie), je suis allée me promener un peu, histoire de prendre la température de l’île. Il ne faisait pas forcément très beau (en fait j’ai eu le droit à quelques averses), mais il faisait bon, le vent n’était pas trop froid.
Cette petite promenade a été l’occasion pour moi de me confronter à l’architecture de l’archipel, ses spécificités, son mode de vie. Nous étions un samedi, certes il ne faisait pas très beau, mais j’ai été très surprise : je n’ai pratiquement croisé personne, j’ai donc pu crapahuter et prendre des photos tranquille. C’était sans compter les lubies que me réservait mon appareil photo pour ces vacances.
Malgré tout, j’ai pu prendre quelques clichés et ainsi m’assurer quelques souvenirs (ouf !).
Les balcons fermés, avais-je lu, sont la marque de fabrique de l’archipel. Et j’avoue que j’en ai croisé quelques uns, surtout dans les « vieilles villes ». Il y en a pour tous les goûts, des plus ou moins décorés, certains en pierre alors que d’autres sont en bois. C’est un peu ce qui fait le style de chaque maison.
Ici il y a beaucoup de pierre ocre et les maisons sont toutes collées les unes aux autres. Les rues sont étroites, ça fait un peu penser à un village médiéval parfois. Par contre les maisons sont bien souvent différentes de leurs voisines de par leurs façades bien sûr (et donc leur balcon) mais aussi parce que toutes ont un nom (Black pearl, Eden Court, etc.).
Par contre, j’en ai croisé très peu avec des numéros. Est-ce que les facteurs connaissent le nom de chaque maison ? Comment font-ils quand une personne déménage et que le nom de la maison change ?
San Lawrenz est une toute petite ville, mais je trouve que l’architecture vaut le coup d’œil. Ce silence, ce calme, m’ont permis d’amorcer mon périple tranquillement, sans stress, sans avoir envie de tout planifier (car oui, c’est un exploit, je n’avais pratiquement rien planifié !). Et puis à partir de là on peut aisément rejoindre Dwejra à pieds. Il suffit juste de prévoir une bonne promenade et un peu de temps (mais on y reviendra).
Une petite mise en bouche de l’archipel comme une douceur, qui présageait bien des choses pour la suite…
Bonne journée !