Pour cette vingtième revue du web, peu de photos pour présenter les articles car il y a beaucoup de choses qui sont à visionner ou écouter…
Voilà une éternité que je n’ai pas fait de rouleaux de printemps et cet article me donne très envie de m’y remettre ! Je n’ai pas eu l’occasion d’en faire avec des agrumes, c’est l’occasion d’essayer !
Je suis arrivée sur cet article via Creature Comforts et j’aime beaucoup l’idée de faire une liste pour l’été(de toute façon j’aime beaucoup faire des listes de manière générale !). Que mettriez vous sur la vôtre ?
Je vous en avais brièvement parlé puisque j’étais en train de le lire lors de mon premier craft day et j’étais déjà enthousiaste à son propos, alors aujourd’hui je vous propose une petite revue du livre Making art a practice de Cat Bennett.
Déjà, je tiens à dire que des livres sur la pratique artistique, j’en ai lu beaucoup et si certes j’aimais bien le côté pas à pas, je trouvais qu’il manquait quelque chose à chaque fois : c’était très pragmatique (la perspective, les couleurs, préparer son dessin, tout ça), mais finalement il n’y avait pas tant de développement que cela sur comment entretenir sa créativité et trouver son style, son expression, ce qui nous parle.
Si ce livre est sous titré « 30 ways to paint a pipe » (30 façons de peindre une pipe), finalement c’est la phrase juste en dessous qui résume le mieux le livre « How to be the artist you are » (comment être/devenir l’artiste que vous êtes).
Car véritablement il s’agit de cela : trouver sa voie, sa manière de pratiquer, ses medium, etc.
Le livre est franchement très bien fait : après une petite introduction sur le voyage au cœur de soi même que représente la pratique artistique, l’auteure (elle-même artiste), vient exposer 11 réflexions à propos de la pratique artistique en tant que processus perpétuel, depuis l’acceptation de là où nous en sommes (que l’on soit débutant, confirmé, que l’on se lance dans quelque chose de nouveau) jusqu’au point final consistant à être l’artiste que nous sommes, en passant par les petits rituels pour se mettre dans la pratique, l’acceptation que la pratique artistique est un processus sans fin (il y a toujours des perspectives d’amélioration, d’enrichissement), et aussi propose 30 exercices-réflexions pour progresser.
Les annexes sont aussi très intéressantes, notamment celles qui proposent des exercices (exercices pour le sketchbook, le journal créatif ou de dessin rapide).
Ce qui m’a particulièrement plu dans ce livre, c’est qu’il y a un fort parallèle entre la pratique artistique et celle du yoga : l’idée ce n’est pas d’atteindre la perfection ou de devenir un artiste qui gagne des millions grâce à ses œuvres, mais plutôt d’apprécier les étapes, de les travailler, d’ouvrir son esprit, de décaler sa pratique pour savoir qui nous sommes vraiment, et surtout, surtout, de renouer avec l’enfant artiste que nous étions.
C’est un manuel de créativité qui propose des pistes de jeu, que l’on peut picorer selon ce qui nous intéresse ou bien lire d’un bloc. Je l’ai d’abord lu d’une traite, puis je suis revenue sur certains points dans le désordre, au fur et à mesure de ma réflexion. Il y a beaucoup de choses intéressantes, vraiment, et notamment la première pratique (« Letter of Commitment ») qui permet de poser sur le papier le sujet, le problème sur lequel on va travailler dans les jours, semaines, mois ou années à venir : au fur et à mesure de la pratique on peut en réécrire une autre ou bien la garder au choix.
Ce n’est pas, à mon sens, un livre qu’on lit une fois et qu’on range dans sa bibliothèque, mais bel et bien un compagnon pendant ce très agréable voyage dans la pratique artistique, que l’on feuillette et redécouvre au fur et à mesure.
Le livre n’est pas traduit en français, c’est bien dommage. Pour ceux comprenant l’anglais qui cherchent un bon livre, à la fois pragmatique, déculpabilisant et qui propose des pistes pour développer sa pratique artistique, n’allez pas plus loin, celui-là devrait vous plaire.
De mon côté, je pense que je vais me procurer le premier livre de l’auteure, The confident creative(traduit en français celui là, traduit sous le nom Créativité – le dessin pour libérer la main et l’esprit), tant celui-ci m’a plu.
Après ma petite halte du côté de l’Aquatic Park, je suis repartie en direction de Ghirardelli Square pour prendre le cable car en direction de la fameuse Lombard St.
Enfin presque.
Ça, c’était la théorie. Parce que, en pratique, lorsque je suis arrivée à l’arrêt pour prendre le cable car, je me suis rendue compte que je n’étais pas la seule à avoir eu cette idée : il y avait une file énorme de personnes qui faisaient la queue pour monter dans les fameux engins, et l’attente était estimée à une bonne heure.
Comme je ne me voyais pas attendre de longues minutes juste pour prendre le cable car alors que je pourrais le prendre plus tard (ce que j’ai fait), je me suis décidée à y aller à pieds.
Et comment vous dire ?
La pente était un peu raide. Pour vous donner une idée, sur la photo ci-dessus, mon point de départ était au niveau de l’eau (ce que l’on voit c’est l’Aquatic Parc) et là j’étais presque arrivée. Je pense que j’ai mis 15 ou 20 minutes, à l’ombre fort heureusement et en faisant une ou deux pauses pour regarder la vue, pour atteindre Lombard St, et pourtant en distance ce n’était pas bien loin (peut être un demi kilomètre ?).
La portion sinueuse de Lombard St n’est pas bien grande (100m ?), les voitures roulent tout doucement (entre la pente et les virages, il vaut mieux !) mais qu’est-ce que c’est joli ! Toute cette verdure, bien entretenue, c’est très beau à admirer. Et puis la vue sur San Francisco depuis le haut de Lombard St est incroyable, c’est comme si la ville se laissait regarder.
Il n’y a pas de quoi rester des heures, et pourtant c’est un très bel endroit. J’ai pris le temps de descendre les marches tranquillement, de regarder les voitures passer, de rêvasser face aux appartements qui doivent jouir d’une vue somptueuse. Il paraît que le George Sterling park, juste en haut de la rue, est très chouette et que le point de vue est très beau, mais j’avoue que je n’y suis pas passée (j’y ai pensé sur le chemin du retour, en arrivant au croisement Lombard St/Colombus Ave. et même s’il n’y avait « que » 300 ou 400 m, je ne me voyais pas remonter la pente à 27%).
Et puis comme je n’avais ni spécialement envie de rentrer vite, ni prévu quoi que ce soit d’autre qui ne puisse pas être fait le lendemain, j’ai marché (pour changer), le nez au vent jusqu’à California St. J’ai pris le cable car mais pas dans le bon sens, alors je l’ai repris dans le bon pour rentrer, un petit coup de bus et il était déjà l’heure de dîner et de reposer les petits pieds qui avaient plutôt bien travaillé.
Pour le dernier épisode de cette longue série d’articles sur San Francisco, je vous emmènerai dans les quartiers de SOMA, Union Square et Chinatown.
Cette semaine, peu de choses ont retenu mon attention, mais que du bon, promis !
Pour commencer j’ai beaucoup aimé cet article d’Ophélie qui nous montre la composition des assiettes d’une végane dans une journée-type. Outre le fait que les photos font incroyablement saliver, ce qui me plait beaucoup c’est le rappel des éléments qui permettent d’équilibrer nos repas et d’apporter à notre petit corps tout ce dont il a besoin. De mon côté, je me suis rendue compte que je ne mangeais pas assez de légumineuses et de féculents et un petit rappel ne fait pas de mal ! Et depuis, je remets ces deux familles dans mon assiette : à moi les découvertes !
Complètement dans un autre registre, j’ai beaucoup aimé cette série sur l‘optimisation de son dressing, notamment l’article qui concerne le style. Je ne suis pas une grande consommatrice de vêtements, en revanche, si j’arrivais à me trouver un style dans lequel je me sente bien et ainsi arrêter de porter des choses qui ne me vont pas du tout, ce serait vraiment chouette !
De façon générale, les dessins et peintures d’Alisa Burke me plaisent beaucoup et je prends un plaisir tout particulier à admirer ses articles « A peek inside my sketchbook ». Celui ci ne fait pas exception : les détails sont tout simplement magnifiques, la finesse du trait, le sujet, tout est parfait à mes yeux, son travail est véritablement une source d’inspiration pour moi. Et si aujourd’hui, je suis plus dans la copie (non pas pour lui « voler » son art, mais plutôt parce que j’aime son approche artistique et que la copie permet d’améliorer la technique, de tester et d’approfondir de nouveaux sujets et/ou mediums) j’espère un jour arriver à retranscrire la réalité d’une fleur avec autant de poésie, de délicatesse et de dynamisme qu’elle !
Deux autres jolies choses qui ont retenu mon attention cette semaine…
Pour cette petite promenade depuis le Pier 39 jusqu’à l’Aquatic Park, je vais mixer des photos prises à des moments différents de la journée. En effet, si vous vous rappelez bien, pour aller à Alcatraz, j’ai pris le bus jusqu’au Pier 39 et ensuite j’ai marché jusqu’au Pier 33 où j’ai pris le bateau.
Même s’il n’y avait rien d’ouvert à cette heure là à Fisherman’s Wharf, l’avantage c’est qu’il y avait bien peu de touristes aussi. Du coup j’ai pu me promener tranquillement et aller admirer les lions de mer qui s’amusaient au Pier 39, j’étais toute seule !
C’est là qu’il y a la petite distorsion temporelle, puisque, ensuite, je suis allée visiter Alcatraz, changer de l’argent et ai gravi les marches pour accéder à la Coit Tower. Et du coup, à la descente, un brin fourbue, j’avais très faim et dans mon programme j’avais prévu d’arpenter Fisherman’s Wharf, donc je suis revenue vers les quais pour déjeuner.
Et là, impressionnant, du monde partout ! Fisherman’s Wharf est réellement une attraction touristique à lui tout seul : il y a plein de petites échoppes, des billetteries pour visiter, entre autres, l’aquarium de la baie ou faire un tour en bateau, et puis le carrousel aussi, tout joli. Alors à environ 13h, trouver une place pour manger (qui ne soit pas un attrape touriste non plus tant qu’à faire), risquait d’être un peu compliqué.
Et puis en fait non, finalement j’ai atterri au Eagle Café (Pier 39, 2ème étage, Suite 103), et comme j’avais envie d’un hamburger je me suis laissée tenter et c’était bon. Un peu copieux (je n’ai pas pu finir), mais mention spéciale (ça va vous faire rire) à la sauce salade, je ne sais pas ce que c’était, mais un peu piquant-crunchy, ça avait du punch c’était vraiment bon (ok, la fille elle prend un hamburger et s’extasie sur la sauce salade, tout va bien).
Après ce repas fort copieux (imaginez, je n’ai même pas pris de dessert !), je suis allée me promener en direction de Ghirardelli Square et l’Aquatic Park. La promenade est assez jolie malgré l’ambiance très touristique, comme je vous le disais il y a plein de petites échoppes, le front de mer est vraiment agréable et comme c’est grand et large, n’est pas oppressé par la foule (et pourtant il y avait beaucoup de monde).
Et puis en marchant, je suis arrivée au Musée mécanique (Pier 45, Shed A).
C’est un endroit assez particulier qui devrait faire retomber en enfance et libérer le joueur qui est dans chacun de nous. Dans ce musée, point de tableaux ou de sculptures, que des jeux ! Alors il y a un peu de tout, de vieux jeux de course de voitures (ci-dessus), des diseuses de bonne aventure automatisées, des photomatons 4 poses (5$), une table de jeu pac-man, etc.
Et puis il y a aussi des flippers et des jeux d’arcade. Moi qui adore ce genre de trucs, je me suis laissée tenter par une petite partie de Street Fighter (parce que c’est mon enfance, les souvenirs, la nostalgie, tout ça) (oui, petite, je jouais aux Barbies et à Street Fighter, et non il n’y a pas de logique, mais l’un défoule plus que l’autre) (pis mon frère il était pas trop Barbies), à 25 cents je n’allais pas m’en priver. Je me suis bien entendu bloquée le doigt tordu (rien de grave, ça m’arrive régulièrement), et c’était vraiment chouette de rejouer à ça (par contre Wolverine c’est pas un personnage facile à jouer !).
Et puis j’ai regardé les autres jouer aussi, il y avait une dame qui s’amusait à un jeu où il faut taper avec un maillet sur des têtes de taupes (je crois ?) quand elles sortent, elle devait avoir 65 ans par là, et elle était à fond dans son jeu, son mari la filmait en riant, c’était vraiment mignon.
Alors après quelques minutes passées en enfance j’ai repris ma route, j’ai trouvé le moyen d’acheter 2 Levi’s et 2 T-shirts Roxy, et puis je suis arrivée à Aquatic Park, je me suis assise sur les marches au bord de la plage et j’ai regardé devant moi, histoire de prendre des forces. Les jambes tiraient un peu et la journée était loin d’être finie, autant les ménager !
Quand je suis arrivée il y avait un papa qui prenait en photo ses deux grandes filles qui faisaient la roue dans le sable, ils étaient mignons tous les 3, le papa pleurait de rire, les filles faisaient bien la roue mais l’appareil ne déclenchait pas assez vite, bref ils ont fait moult tentatives c’était un joli moment à regarder.
Alors on a papoté un peu, finalement ils ont réussi à faire leur photo, j’ai regardé les mouettes et puis j’ai repris mon chemin. La prochaine étape, c’était la fameuse Lombard Street !
Samedi (et un peu dimanche) je me suis octroyée une journée sans ordinateur et dédié à m’occuper les mains, à créer. C’était donc le deuxième craft day.
J’ai principalement fait de la peinture et du dessin, un petit peu travaillé dans mon journal créatif (j’en suis à la leçon 12 du cours Art Journal All Year, il m’en reste 40 à faire) et un tout petit peu de broderie. Pas de photos à vous montrer pour les deux dernières activités, en revanche j’ai pris quelques dessins-peintures en photo pendant la journée.
Je teste encore de nouvelles choses avec le dessin au stylo feutre noir et à l’aquarelle, mettre la couleur après ou avant, remplir plus ou moins les pages, voir les différences selon les styles, etc. Du coup j’ai un bloc spécialement dédié à tous ces dessins-peintures, je ne me préoccupe pas trop de savoir si c’est joli ou pas, j’essaie et on verra bien ce que ça donne.
Je me sens très stressée en ce moment, surtout depuis mon retour de San Francisco, sans trop bien savoir pourquoi. J’ai quelques idées, mais c’est un peu confus, je ne sais plus trop où je veux aller, quelle orientation donner à ma vie, beaucoup de questions et bien peu de réponses. Des angoisses, ça m’énerve, alors il faut que j’évacue en espérant récupérer un état d’esprit plus serein qui me permette d’avoir les idées plus claires (bon pour l’instant les fruits ne sont pas encore là, mais je continue, parce que malgré tout j’aime bien).
Alors dès que j’ai un peu de temps, je me pose, j’attrape un peu de couleur parfois, surtout un stylo (souvent noir, mais j’ai essayé d’autres choses) et je dessine, frénétiquement, je m’absorbe là dedans et pendant ce temps là je suis bien. Ce week end, j’ai fait 9 pages de dessin-peinture + 1 peinture à l’acrylique qu’il me reste à peaufiner, il manque quelque chose, je le sens, mais je n’arrive pas à trouver quoi.
J’applique donc ce que j’ai lu dans le livre que je vous montrais la dernière fois, à savoir que pour être plus à l’aise, pour comprendre son style, il n’y a pas des dizaines de chemins, l’important c’est de pratiquer. Alors je remplis des pages, avec de la couleur, avec du monochrome, parfois j’ai ma colère qui sort d’un coup, parfois c’est l’espoir d’un mieux sous peu, parfois c’est quelque chose d’inconnu, mais c’est sans doute préférable que ça sorte.
Ce week-end, mes projets boulets n’ont pas bougé (en même temps avec cette chaleur qui aurait envie de tricoter, sérieusement ?!), mais ma créativité, elle, se porte bien.
Après ma visite d’Alcatraz, je suis allée un peu malgré moi faire un tour dans le Financial District, et au retour j’ai grimpé plein, plein, PLEIN de marches pour atteindre la Coit Tower.
A la base, lorsque j’avais préparé mon voyage avant de partir, j’avais prévu d’aller à la Coit Tower en début d’après midi. Et en fait, la veille, je me suis retrouvée avec 21$ en poche et je n’arrivais pas à retirer de l’argent avec ma carte bancaire. Comme je suis quelqu’un d’assez prévoyant, j’avais emmené avec moi quelques euros, au cas où. Je n’avais donc plus qu’à trouver un bureau de change.
Sauf que les bureaux de change ne courent pas les rues à San Francisco, et encore moins des établissements avec un taux pas trop désavantageux. La veille j’avais donc entrepris des recherches pour trouver l’endroit qui me convenait et j’y suis allée pour changer mes euros, le service a été impeccable, j’ai donc pu reprendre le cours de mon voyage l’esprit tranquille.
Sur le chemin du retour vers les quais, j’ai vu un panneau mentionnant les marches en direction de la Coit Tower. Je me suis dit que de toute façon je pouvais bien y aller (je pense que j’ai passé un bon 3/4 d’heure pour aller changer mon argent, je n’étais plus à 1h près), j’avais largement le temps de monter, redescendre et aller déjeuner.
C’est donc plein d’entrain et avec un rythme soutenu que j’ai commencé à monter les marches. C’était une journée très ensoleillée, sans nuages, vraiment belle pour se promener. Sur le chemin on croise plein de jolies maisons dont le cadre de vie donne très très envie, déjà pour la vue, mais en plus parce qu’il y a une atmosphère « vacances dans un hameau fleuri » très sympa (par contre, il en vaut mieux pas être enceinte ou très malade là bas, ça m’a l’air plutôt difficile d’accès quand même).
Je vous ferai grâce des nombreuses pensées qui ont traversé mon esprit pendant que je grimpais, par contre, je vous le dis, si vos cours de step vous manquent pendant votre voyage à San Francisco, allez à la Coit Tower, vous aurez votre compte. En résumé, il y a énormément de marches à monter, c’est assez raide comme pente, et de toute façon, quand il n’y a pas de marches ça monte quand même.
Et puis peu avant d’arriver, je croise un jeune homme, qui me dit « attention, il y a des travaux de ravalement ». Bon, je note dans ma tête de surtout bien faire attention là où je mets les pieds et voilà.
Sauf qu’en fait, il me parlait de la tour (oui, je le mets carrément en gras) (parce que c’était pas la première fois que je me retrouvais face à un truc fermé et en plus, mais à ce moment là je ne le savais pas, c’était pas la dernière).
Imaginez….
Pour faire large, on va dire que j’ai mis un bon 3/4 d’heure à monter jusque là, j’ai l’impression d’avoir des parpaings à la place des pieds, j’ai faim et je me retrouve avec la tour fermée, alors que je ne suis montée que pour accéder à la tour et à la vue panoramique.
Heureusement, la vue depuis le parking était pas si mal, ça compensait (et puis il y avait de l’ombre, j’ai pu manger les quelques amandes que j’avais pris avec moi et boire les 3/4 de ma bouteille d’eau).
Au retour, j’ai essayé de trouver les perroquets dont parlait Anne-So dans un de ses articles, mais je ne les ai pas trouvés, à la place j’ai fait un gros détour (j’ai donc eu l’immense plaisir d’avoir un rab’ de marches et de côtes), donc au bout d’un moment je suis rentrée par le chemin que j’avais pris à l’aller, je me suis rappelée qu’en fait les perroquets étaient au milieu du parcours, je ne les ai pas plus trouvés, alors j’ai continué à descendre et voilà.
Et comme je trouvais que je n’avais pas fait assez d’exercice, je suis repartie en direction des quais, et puis après j’ai encore marché, surtout dans les rues avec des grosses côtes, parce que c’est plus rigolo.
Mais tout ça, je vous le raconterai plus tard…
Bonne journée !
PS : Le fameux bureau de change intéressant à San Francisco est celui ci : Currency Exchange International, San Francisco Mechanics Bank, 343 Sansome St.
Avec ce beau temps et l’envie d’être loin des écrans, la revue du web est plus tardive que d’accoutumée… Mais elle regorge quand même de jolies choses ! Je vous montre ?
Pour commencer, allons chez la douce et poétique Cél qui nous propose une très chouette idée repas pour les soirs de match. Des gressins, du beurre de courgette et une belle salade… Dis Cél, je peux venir les soirs de foot chez toi ?
Ensuite je vous propose d’aller chez Mini pour trouver un bon shampoing bio, sans méchants ingrédients et surtout à prix doux ! J’aime beaucoup ce genre d’articles, bien documentés et tellement pratiques ! Ça tombe bien, mon shampoing est bientôt fini, maintenant je sais vers quoi me tourner.
Voilà très longtemps que je n’étais pas retournée sur le blog de Kinsey, alors j’ai rattrapé mon retard, j’ai redécouvert avec plaisir sa jolie plume et ses (si) belles photos. Mon choix s’est porté sur cet article avec le lien vers la vidéo de Shawn Achor (attention, il parle très très vite), sur les petites choses toutes simples qu’on peut faire pour (re)voir la vie avec un œil positif. J’aime (et accessoirement, je suis complètement folle des cheveux de la demoiselle) (et de ses tâches de rousseur, si jolies !).
Pour finir cette sélection en image, Gwyneth nous emmène à Newport et je partirais bien tout de suite en vacances. Je sais bien que je viens de rentrer de deux beaux voyages… Mais, ça y est, j’ai déjà envie de repartir. N’importe où il y a de l’eau pas loin, et là bas je crois que je serais bien. Summer holidays, anyone ?
Et pour les autres articles qui m’ont plu cette semaine :
Un post plein d’astuces pour enlever du papier peint, chez les mêmes que précédemment (on sait jamais, dès fois que ça me prenne de me débarrasser de celui de l’appartement…)
Et vous, quelles sont vos découvertes de la semaine ?
Voilà un peu plus d’un mois que je fais la planche tous les jours, en tentant de tenir les objectifs du 30 day plank challenge (pour plus d’informations, je vous renvoie chez KnitSpirit et chez Madame Patate qui précisent tous les détails).
Bon je le confesse, depuis le départ, il y a un jour où je n’ai pas fait la planche, d’accord. Néanmoins, tous les soirs depuis le 10 mai je déroule mon tapis et je m’y mets.
Déjà, posons (ou rappelons pour les anciens) le contexte : je ne suis pas une fille sportive à la base, loin de là. De temps en temps je vais à la salle de sport avec une collègue, à chaque fois je souffre bien (et pourtant à chaque fois je suis super euphorique), on va dire que la seule activité physique que je fais à peu près régulièrement c’est du yoga (et encore).
On peut donc raisonnablement dire que je suis loin d’être musclée ou endurante.
Pourtant je trouvais l’idée marrante, les paliers sont plutôt petits au début, allez hop, j’imprime le calendrier et je m’y mets, en me disant que ce n’était que 30 jours et que j’allais faire de mon mieux.
Et alors concrètement qu’est-ce que ça donne ?
Déjà, et c’est ce dont je suis le plus fière, c’est que je fais l’exercice avec plaisir tous les jours. Je ne dis pas que c’est facile, mais j’aime bien, ça me fait une petite parenthèse en rentrant du travail, ça ne prend pas de place, ça ne demande pas un équipement d’enfer, juste un tapis et un peu de musique.
Côté performance, sans surprise, je n’ai pas atteint l’objectif des 4 min 30. Mon score maximum est de 2 min 36 d’affilée(je tiens aux 36 secondes, merci) et franchement ce soir là j’ai donné tout ce que je pouvais. Je réalise néanmoins plus souvent des scores compris entre 1 min et 1 min 30. Alors du coup, comme j’aime avoir l’impression de progresser (si un jour on m’avait dit que je dirais ça pour un sport, franchement, j’aurai rigolé comme une baleine), je fais plusieurs fois l’exercice. Parfois j’arrive à faire 3 minutes en cumulé, souvent moins.
En tout cas je progresse, ça c’est sûr. Parce que les 20 secondes au départ me semblaient une éternité, là je commence à trouver ça dur après la première minute, voire, quand je suis vraiment en forme, après 1 min 30.
Pour les effets physiques, honnêtement, je n’ai rien remarqué. J’ai le sentiment que sous la couche de gras abdominale (au début j’avais écrit « abdominable », ça vous donne une idée…) les muscles commencent à comprendre que c’est à eux qu’on parle, c’est tout.
Et maintenant ?
Ce qui suit ne va peut être pas sembler cohérent à certains d’entre vous : je continue. Parce que comme je le disais, j’aime bien ce petit rendez-vous avec moi, parfois je fais une séance de yoga après, parfois j’y reviens dans la soirée parce que ça me plait.
Voilà c’est ça : ça me plait comme exercice. Tout simplement. Alors je continue, pour le plaisir, en cherchant à progresser un petit peu plus à chaque fois, même si c’est une seconde de plus. Et si je n’améliore pas mon score ce n’est pas grave, je ferai mieux une prochaine fois.
Je ne sais pas quand j’atteindrai les 4 min 30, je ne sais même pas si j’ai envie de les atteindre. La seule chose dont j’ai envie, c’est de continuer sur cette régularité. Et aussi d’écouter cette petite voix qui me parle de plus en plus souvent, qui m’étonne encore, et qui me dit « Hey, on fait du sport ? du yoga ? le défi squat ? un cours NTC ? un peu de footing ? Allez viens, on fait du sport, ça va être cool ! »
On sait jamais, des fois que je deviendrais sportive…
Ce matin là, je me suis levée à 6h00, je me suis préparée tranquillement, et puis j’ai pris les bus qui allaient me rapprocher du Pier 33, là où on prend le bateau pour aller à Alcatraz.
Le bateau partait à 8h45. Vu que ce n’est pas très facile d’aller jusqu’au Pier 33 directement en bus, je m’étais dit que j’allais arriver au Pier 39 et me faire une petite promenade. J’avais prévu suffisamment large pour ne pas avoir à courir.
J’avoue que j’ai un peu traîné au Pier 39 à regarder les lions de mer et à jouer avec les mouettes (en fait je m’amusais à marcher à côté d’une mouette) (on s’amuse comme on peut hein) (mais c’était très rigolo) et que la balade n’était pas aussi courte que je me l’imaginais, mais je suis arrivée à temps pour le bateau, il y avait déjà une foule incroyable qui faisait la queue pour les prochaines navettes, j’étais bien contente d’avoir réservé la première visite de la journée.
Le voyage en bateau n’est pas bien long, peut être un quart d’heure, et c’est vraiment une jolie traversée, surtout de bon matin, avec le soleil qui se reflète doucement sur l’eau, ça scintille, c’est très beau.
Et puis on accoste à Alcatraz, et c’est un peu particulier le sentiment qui m’a assaillie à se moment là, quelque part entre le plaisir d’être là et le recueillement pour ceux qui avaient été incarcérés ici. Ce n’est pas tant que l’île ait l’air si inhospitalière que ça, non, mais je ne sais pas, ça remue quand même.
A l’arrivée il y a quelqu’un qui nous explique comment on doit se comporter (où sont les toilettes, où on a le droit de manger, etc.), et puis il explique aussi où aller chercher les audioguides et à quelle heure sont les navettes pour le retour. J’avoue qu’au bout d’un moment je trouvais qu’il parlait vraiment beaucoup ce monsieur, même s’il était dynamique et drôle, j’avais eu les informations qui m’intéressaient, alors j’ai commencé à marcher sur l’île.
Et ce qui m’a étonnée, alors qu’il y avait des travaux de rénovation en cours, c’est que l’île est un peu laissée « dans son jus », surtout les premiers bâtiments qu’on voit. Le bâtiment principal qu’on visite est propre et en bon état, mais les premiers bâtiments que l’on croise sont plutôt décrépits, ça donne une impression d’île fantôme, et ça renforce l’idée que si les murs pouvaient parler, ceux d’ici ne raconteraient sans doute pas que des choses drôles.
J’ai vu beaucoup de gens aller directement au bâtiment principal, mais j’ai pris le temps d’arpenter tous les chemins (enfin ceux qui n’étaient pas fermés), parce que je crois que cette île-prison ne se limite pas, justement, qu’à ce seul bâtiment principal. La maison-dortoir pour les familles des gardiens, croisée juste avant le pénitencier, est vraiment impressionnante, la qualité de vie avait l’air vraiment réduite. Comment aurais-je vécu cette vie à leur place ?
Et puis quand je suis rentrée dans le bâtiment principal, ce n’était pas vraiment un choc parce que je me doutais bien que ce serait pas très drôle, mais quand même c’est impressionnant. Je n’ai toujours pas trouvé de réponse plausible à la question que je me suis posée en voyant ces escaliers, ces cellules minuscules complètement défraîchies et surtout, surtout, ce réfectoire qui m’a complètement prise à la gorge et fait pleurer comme une madeleine : comment survit-on dans un tel contexte ?
Moralement je veux dire.
Cela ne m’a pas semblé forcément plus terrible que l’idée que je me faisais d’une prison (même si je ne me remets pas de la taille de ces cellules et de leur « agencement ») (comment peut-on dormir là-dedans ?), mais c’est un peu comme si j’avais relégué dans un coin de ma tête des suppositions un peu dérangeantes et que là d’un coup, finalement, elles devenaient réalité. Une réalité somme toute réduite puisque la prison n’est plus en activité, mais quand même bien plus palpable que les idées que je m’en faisais.
Bien sûr que je me suis posée des questions, que j’ai été étonnée, touchée, émue.
Et puis quand je suis sortie sur cette terrasse, que j’ai vu la skyline de San Francisco, j’ai trouvé ça joli, j’ai remis un peu plus calmement dans l’ordre ce que j’avais vu et appris pendant ma visite, j’ai pris le temps d’y réfléchir parce que ça remue quand même et que je ne pouvais pas rentrer comme si de rien était, et puis je suis repartie vers le bateau.
Là il y avait des gens qui débarquaient, bizarrement (parce que je n’ai pas l’impression d’avoir été vite), j’étais la première a reprendre le bateau, et j’ai beaucoup apprécié ce calme et cette solitude pour le voyage retour.
Et justement, au retour d’Alcatraz, ce matin là, le Golden Gate Bridge avait enlevé son manteau de brume (il n’était pas bien loin si vous regardez bien) et s’est laissé photographier, j’étais tellement contente du spectacle que j’en ai pris une dizaine.
Ce matin là, il y avait un grand ciel bleu, un beau soleil qui apportait une chaleur douce et tranquille, j’étais bien dans le bateau à regarder tout ça, à être contente d’être venue, comme si chaque jour me confortait dans ce choix fait sur un un coup de tête de venir à San Francisco.
Franchement, Alcatraz, c’était bien.
La prochaine fois, préparez vos jambes, on va à la Coit Tower, et ça ne va pas être de tout repos !
Bonne journée !
PS : Côté informations pratiques, pour aller à Alcatraz, vous devez passer par Alcatraz cruises. Il est conseillé de s’y prendre à l’avance pour réserver, surtout pour le Night Tour et en période touristique (là par exemple, il n’y a pas de ticket disponible avant mi août pour le Night Tour). De mon côté, je vous conseille franchement d’opter pour la première visite (Early Bird), parce qu’il y aura moins de monde et que ça vous laissera une belle partie de la journée pour visiter les alentours.