Je vois déjà la stupéfaction dans vos yeux, mais non, vous ne rêvez pas, c’est bien un article, un dimanche et qui n’est pas une revue du web ! Comme je n’avais pas assez de matière pour faire un article « liens favoris », je me suis dit que j’allais vous parler d’autre chose, et pas des moindres.
Car un peu avant mes 31 ans, j’ai enfin terminé l’étole ajourée que j’avais commencé il y a bien longtemps, alias le projet boulet en tricot. Si vous avez raté les différents épisodes, les voici : 1er round, 2ème round, 3ème round, 4ème round, 5ème round et 6ème round.
Un peu plus de deux ans pour faire une étole au tricot donc… Mais le résultat en valait la peine, jugez plutôt !
Alors, le modèle vient de Petites pièces et accessoires signés : la droguerie, tome 2, il s’appelle l’étole au point ajouré Azay le Rideau et je l’ai tricoté en 3.5, en mélangeant 2 fils Holst Garn en qualité Coast, les couleurs sont « Jay » et « Sea Green ». J’ai utilisé 2 pelotes de chaque (un peu moins pour le coloris « Sea Green » dont il me reste une mini mini pelote).
J’ai mis mon temps pour la tricoter et qu’est-ce que je suis contente d’avoir persévéré ! Elle fait environ 1,40 m de long pour 50 cm de large, elle est bien enveloppante. Le fil est encore un petit peu rêche même après blocage, mais je pense qu’à l’utilisation elle va devenir bien doudou !
Depuis j’ai commencé un autre projet, en crochet celui-ci, j’en suis au dernier tiers puisque j’ai commencé la troisième pelote. J’ai hâte de vous le présenter, il est vraiment beau…
Voilà un petit moment que je voulais parler du fait de célébrer nos victoires, qu’elles soient petites ou grandes, futiles ou non, qu’on parle de compétition sportive ou de compétition avec nous même.
Ceux qui me connaissent bien savent à quel point je suis quelqu’un de nerveux et d’angoissé, que je suis capable de me rendre malade à cause du stress. Sans doute qu’il y a des séquelles de burn-out, de dépression, de trouble panique ou autre, peu importe en fait, toujours est-il que c’est assez difficile à vivre parfois. Et que envers et contre tout, je refuse de me soumettre à ça, je veux trouver des solutions.
Parce que si quelques fois (rarement en fait) j’arrive à comprendre le pourquoi ça fait 3 jours que je suis mal, notamment parce que les symptômes me semblent tellement disproportionnés par rapport à la situation, et que cela m’apaise un peu, je crois qu’il faut garder à l’esprit qu’une victoire, c’est une victoire.
Et que c’est bien pour nous de le célébrer.
Je vais prendre un exemple. Une de mes grosses peurs, c’est de parler en public. Je pense que ça date du collège, où mon professeur de Français m’avait demandé de présenter un exposé (il fallait faire une comparaison entre le Portrait de Dorian Gray et je ne sais plus quelle oeuvre) et j’étais tellement tétanisée que je tombais systématiquement malade quand je devais passer et parler devant la classe.
Au final je n’ai jamais présenté mon travail, alors que j’avais passé beaucoup de temps dessus (et que j’adorais Le portrait de Dorian Gray et que ça aurait été chouette de transmettre l’envie de le lire à d’autres).
Comme toutes les peurs qu’on laisse un peu traîner sans s’en occuper, ma crainte de parler en public a fait petit a petit son nid, prenant un peu plus d’ampleur lorsque je ne connais pas les gens, ce qui est un peu pénible étant donné mon travail où je passe beaucoup de temps en réunion ou à présenter mes travaux à des gens ou à donner des formations. Bref vous avez compris l’idée.
Cette semaine, grosse présentation, 3h, une cinquantaine de personnes conviées, un sujet que je maîtrise pas autant que je le voudrais.
J’ai mis du temps à comprendre que c’est parce que j’avais cette grosse présentation que j’avais des nausées depuis 2 ou 3 jours, mais une fois que je l’ai compris je me suis dit « des situations comme celles-ci, tu en a vécues plein depuis que tu fais ce boulot, et tu t’en es sortie ».
Ca m’a un peu détendue, sauf que c’était pas tout à fait vrai puisque je n’avais jamais présenté à autant de personnes, et que surtout je savais l’auditoire loin d’être acquis.
Donc j’étais quand même un peu stressée…
Finalement, le déroulement de « l’épreuve » importe peu. Parce qu’à la fin, vous savez, il y a cette tension qui retombe, le soulagement, et puis souvent on se dit « mais en fait ce n’était que ça ? », que l’épreuve ce soit bien passée ou non d’ailleurs (oui, c’est du vécu).
Et cela n’a beau avoir été « que ça » a posteriori, je crois sincèrement qu’il faut célébrer ces moments là. Parce que cette expérience on en a eu peur et on l’a surmontée. Et c’est ce qui compte, ce petit plus de confiance en soi dont on manque cruellement quand on fait face à des situations qui nous impressionnent et qu’il faut garder bien précieusement dans un coin de notre tête, de notre coeur, de notre être.
Alors voilà, ce jour là, quand je suis rentrée j’ai fait du yoga et pris un bain avec la ballistics Rose Bombshell, je l’ai écrit dans mon journal, j’ai chéri (et je chéris encore) cette leçon, ce petit pas en avant.
Célébrons les amis, célébrons. Rappelons nous à quel point nous sommes capables de bien des choses.
Bonne journée !
PS : Article écrit en écoutant Don’t Worry, Be happy de Bobby McFerrin et l’album Home de Nosaj Thing. Les photos représentent certains des cadeaux que je me suis faits pour célébrer mes petites et grandes victoires…
En me levant hier, je savais deux choses : la première c’est que la journée ne s’annonçait pas des plus faciles, la seconde c’est que quoi qu’il advienne, que je me rate ou pas, que la journée soit plus difficile que prévu ou non, qu’il fasse 12°C ou 25, en rentrant, c’était certain, j’allais prendre du temps pour moi, pour décompresser avec un peu de yoga et un bon bain.
Parce que, pour une fois, j’ai décidé que je le méritais.
Alors après avoir soupiré une énième fois contre la grève des transports qui s’éternise depuis deux mois et qui me fait systématiquement arriver en retard, vécu 3h de réunion d’affilée en étant plus ou moins sûre de moi et en ayant en face des personnes avec des réactions plus ou moins agréables, je suis partie faire un tour pendant ma pause déjeuner.
J’avais envie de prendre l’air, de marcher, de me remettre les idées au clair après cette matinée un peu mouvementée.
Et puis je me suis rappelée de ce que j’avais décidé le matin même, à savoir prendre un bain.
Je ne voulais pas prendre un bain pour prendre un bain, je voulais une parenthèse détente, quelque chose d’enveloppant où quand l’eau s’écoulerait par la bonde mes tensions auraient fui avec.
Alors je suis allée chez Lush me chercher une ballistics.
En fait j’en ai pris deux et un pain moussant parce qu’il y avait plein de choses que je ne connaissais pas. Et puis, on sait jamais, des fois que l’envie d’un bain me reprendrait.
L’après-midi a eu son lot de rebondissements aussi, et puis j’en ai eu marre, je ne me trouvais plus productive, j’étais fatiguée, je voulais autre chose que ce que j’étais en train de faire, alors je suis allée prendre mon bus (qui, miracle, était là) et je suis rentrée chez moi.
J’ai récupéré le colis qui m’attendait sagement dans la boite aux lettres, gravi les deux étages, et j’ai mis mes affaires de sport.
Dérouler le tapis, attacher les cheveux (car avec les cheveux longs on a vite fait de les avoir qui traînent là où il ne faut pas) (je veux dire, j’ai les cheveux qui m’arrivent pratiquement à la taille, donc forcément ça s’étale un peu partout ces petites choses…), lancer le podcast (Yogamazing – Weight loss flow).
Au bout de 5 minutes je transpire, 10 mes cheveux bouclent de plus belle, 15 j’ai les bras qui tremblent, 20 je suis rouge comme une tomate, 25 je savoure l’effort accompli.
Direction la salle de bains.
Préparer le tapis de bain, ouvrir les robinets pour avoir un bain chaud mais pas trop, sortir la ballistics, humer sa délicieuse odeur, se préparer mentalement à ce qui va suivre.
Quand il y a suffisamment d’eau, déposer la ballistics et regarder. Parce qu’avec les ballistics de Lush il y a souvent des surprises, alors il ne faut pas perdre une miette du spectacle.
Au début, il ne se passe pas grand chose. Et puis au bout de quelques temps, deux petites éruptions rosées font leur apparition, il y a quelque chose qui attend son heure mais quoi ?
L’odeur de rose commence à se répandre et là, comme par enchantement, des petites pétales de rose qui se dispersent.
Oh il n’y en a pas beaucoup, mais ce n’est pas grave, j’ai toujours rêvé de prendre un bain avec des pétales de rose, vous savez, comme ceux qu’on voit dans les publicités pour les spas ?
Alors bien sûr ce n’est pas tout à fait comme dans la réclame, mais on y est presque, un peu de musique d’ambiance, un bouquin positif, l’eau à bonne température.
Ne pas ouvrir le livre tout de suite, prendre juste le temps de savourer ce qui se passe, les petites pétales par-ci par là, prendre une grande inspiration, mettre un sourire encore plus grand sur son visage, fermer les yeux…
Je suis bien là. Alors je me délasse, j’en prends plein les narines, mais en douceur s’il vous plait, de cette odeur de rose si divine, je lis un peu.
A la fin du livre, je souris encore, je ramasse délicatement les pétales et les pose sur le bord de la baignoire et puis je sors, je me sèche sans frotter pour garder un peu de cette odeur, je passe des vêtements confortables pour le reste de la soirée et je vais voir comment se portent les plantes sur le balcon.
En rentrant dans l’appartement, je remarquerai que cette fragrance tant aimée a pris possession des lieux.
Finalement, elle est plutôt chouette cette journée…
Vous vous doutez bien que je vous la conseille, elle s’appelle donc Rose Bombshell, c’est une édition pour la fête des mères. Foncez donc, ne serait-ce que pour l’expérience des pétales ( :love: ), mais peut être surtout pour cette odeur absolument géniale et la peau qui est souple après.
Les amis, je suis tellement contente de vous retrouver ! Poser quelques mots ici m’a beaucoup manqué, et c’est avec un plaisir non feint que je reprends mon clavier.
Le petit soucis technique a été résolu, à mon petit rythme parce que je ne voulais pas faire de bêtises (vous savez, j’ai beau travailler avec les ordinateurs, quand il s’agit d’empoigner mon tournevis pour démonter un portable je me liquéfie quand même), et je suis bien contente d’y être arrivée et de retrouver le confort de mon grand écran et de mes outils.
C’est surprenant de voir à quel point on est attachés à nos habitudes et affaires, non ?
Quoi qu’il en soit, malgré ma longue (?) absence je reviens avec une petite revue du web : il m’en aura fallu du temps pour lire tous les articles en attente dans mon agrégateur de flux et sur Hellocoton, mais j’ai réussi. J’ai volontairement gardé peu de liens histoire de ne pas faire un article à rallonge, je vous invite donc à préciser vos coups de cœur en commentaires si ceux-ci ne se retrouvaient pas dans cette sélection.
Il y a du bébé dans l’air du côté de mes proches et du coup j’ai envie de tricoter pour eux. Deux petits garçons sont déjà arrivés, l’un un peu en avance d’ailleurs ce qui me met en retard dans mes projets de faire un châle pour la maman et un accessoire pour le bébé, et un autre bébé est à venir pour l’automne. J’avais réalisé une sélection de patrons au crochet et en tricot (que je posterai sans doute malgré tout, il est toujours bon d’avoir des idées sous la main !), mais le patron de la couverture bébé Courlon de Knitspirit n’était pas encore publié et comme je le trouve plutôt réussi ce modèle, je vous invite à y jeter un œil.
Il y a quelques temps je suis partie retrouver ma copine Books and Tea et nous avons parlé de voyages et notamment de la Bretagne que nous affectionnons toutes les deux, même si je la connais bien moins bien qu’elle. Elle publie depuis quelques temps des articles sur le roadtrip qu’elle a fait dans cette belle région en 2013, avec plein de jolies photos à la clé. L’article que je vous propose se concentre sur le Cap de la Chèvre et la pointe de Dinan, mais allez voir les autres, ils font tellement voyager !
Je suis toujours dans mes rêveries d’espace et de bureau, j’aime beaucoup certains détails du Bureau d’Elsie, comme la luminosité, les terrariums suspendus ou le meuble avec les fournitures triées par couleur.
Je ne suis pas une grande fan de chocolat blanc, mais je trouve que le résultat de cette recette de Chocolat blanc aux fleurs si joli ! Ne serait-ce pas une bonne idée de cadeau poétique et coloré ?
Les autres articles qui ont retenu mon attention :
Comme vous avez pu le remarquer, je suis assez discrète par ici ces derniers temps.
Outre le fait que j’ai délaissé les écrans pendant mes vacances, j’ai aussi depuis quelques temps un petit souci avec mon ordinateur qui pour l’instant ne me permet pas de m’en servir pour écrire sur le blog.
J’ai bien l’ordinateur du travail que je peux utiliser pour écrire quelques mots mais ne disposant pas de mes outils pour traiter les photos cela me frustre un peu compte tenu de ce que je voudrais montrer (entre autres, les photos de mes vacances chez copine Rock and Tea, le projet boulet terminé, etc.).
J’espère que le petit souci technique sera bientôt résolu et pouvoir pianoter sur le clavier pour vous raconter mes dernières aventures.
Et vous, ça va sinon ?
Bonne journée et à très vite !
PS : J’ai aussi un retard abyssal dans les commentaires des blogs que je lis d’habitude, je sais bien. Je vous ai lus les amis, mais je n’ai pas pris le temps de commenter, j’essaie de m’occuper de cela rapidement.
Je suis rentrée jeudi dernier de mon petit périple chez copine Rock and Tea, pourtant je n’ai pas encore pris le temps de lire tous les articles publiés par blogs que j’affectionne, ni de fureter sur le web pour chercher les pépites. J’ai un peu lâché mes écrans pour faire autre chose, et ma foi, ça m’a bien plu. Alors à la place d’une revue du web qui va se faire attendre encore un peu, je vous propose la revue du roman que j’ai lu pendant mes congés, La bibliothèque des cœurs cabossés de Katarina Bivald.
C’est l’histoire de Sara. Sara a 28 ans, elle vit en Suède. Elle aime tellement les livres qu’elle en a fait son métier, elle est donc libraire. Depuis deux ans, Sara correspond avec Amy, une américaine de 65 ans : entre discussions sur la vie, conseils et petits bonheurs du quotidien, les deux femmes échangent livres et conseils de lecture. Leur amour des livres les a tellement rapprochées, que les amies épistolaires décident de se rencontrer.
C’est ainsi que Sara prend l’avion direction Broken Wheel, une bourgade de l’Iowa, pour y passer deux mois chez son amie. Malheureusement, Amy est décédée subitement et Sara est désemparée : que va-t-elle bien pouvoir faire ici, seule, sans Amy, dans une petite ville isolée, entourée de kilomètres de champs de maïs ? Même les habitants d’ici ont l’air étrange !
Heureusement, Sara a emporté des livres, découvre bientôt ceux d’Amy, elle va donc avoir de quoi s’occuper, son refuge est à portée de main. D’ailleurs, avec tant de matière première et pour participer à la communauté, la jeune suédoise décide d’ouvrir une petite librairie. C’est ainsi qu’elle et sa librairie suscitent la curiosité des habitants de Broken Wheel, qui se prendront bien vite d’amitié pour Sara, et vice-versa. Mais comment rester une fois que le visa de deux mois pour tourisme expire ?
Entre deux classiques, j’aime bien lire des romans « faciles », qui mettent du baume au cœur. La bibliothèque des cœurs cabossés fait indéniablement partie de ceux-là : ce n’est pas le chef d’œuvre du siècle, mais ce sont 400 et quelques pages de douceur, une petite parenthèse au milieu des livres.
Sara, l’héroïne, est un peu caricaturale je trouve, elle qui préfère les livres à la vraie vie, et cela la rend sans doute un peu pataude, mais j’ai bien aimé le défi qu’elle décide de relever : donner aux habitants de cette ville l’envie de lire un livre, les amener à être des lecteurs.
Car, si les histoires d’amour tiennent une si grande place dans le livre qu’il arrive à la limite du gnan-gnan gimauve (à ce titre, la fin « happy end » est certes bonne pour le moral mais tellement cousue de fil blanc !), je crois que le défi que Sara se donne, c’est bien plus une question d’amitié : s’ouvrir à l’autre, apprendre à le connaître et lui faire découvrir nos passions.
Il y a beaucoup de références de livres tout au long du roman, qui donnent envie de découvrir certains auteurs (beaucoup de titres cités me sont inconnus, j’ai du travail !) tant il y en a pour tous les goûts. La découverte des plaisirs de la lecture par les habitants de Broken Wheel est parfois cocasse, mais je vous laisse découvrir cela par vous-même.
En résumé, c’est un livre qui se rapproche plus d’un Bridget Jones qu’un Gilles Legardinier, qui se lit vite, qui est plein de bon sentiments. Et si parfois les ficelles sont un peu (trop ?) grosses, j’ai passé un bon moment, ce qui est le principal.
Le petit extrait qui va bien (p 250) :
Mais le temps qu’elle avait passé à Broken Wheel l’avait poussée à réfléchir sur ce qu’elle avait fait en Suède. Ses soirées et ses week-ends n’étaient plus que des souvenirs flous à présent. Ils se confondaient sans qu’aucun ne se démarque. Cela l’effrayait et elle doutait à l’avenir d’être encore capable de se contenter de lire et de travailler. Mais comment devenait-on une personne qui avait des rêves et un but dans la vie ? Sara ne pouvait s’empêcher de pensait qu’elle n’était jamais montée dans le train de sa propre existence. Longtemps, elle n’avait fait que suivre les événements de loin. Tant que les autres n’étaient que des adolescents malheureux et plus ou moins ridicules, cela n’avait pas été un problème, mais soudain, ils s’étaient tous transformés en adultes tandis qu’elle, elle lisait toujours.
L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Et si vous ne l’avez pas lu, cet ouvrage vous tente-t-il ?