J’ai récemment pris quelques jours de congés, et, pour une fois je ne suis pas partie à l’étranger, préférant rester un peu à l’appartement pour ralentir et marcher dans le coin.
C’est ainsi que je me suis rendue à Castanet pour aller me baladerle long du canal du midi, entre l’écluse et le pont de Deyme. J’en ai profité pour faire quelques photos de ce joli coin de nature, qui vous donneront peut être à vous aussi envie de vous promener par là bas…
J’ai mis environ 2 heures pour faire l’aller-retour, ce qui m’a permis de bien m’imprégner du lieu et de m’évader à deux pas de Toulouse. Je pense que j’y reviendrai, ce n’est pas très loin de chez moi et la promenade est très agréable. A vélo cela doit être sympathique aussi…
Et vous, quels sont vos coins de nature favoris pour vous promener ?
D’habitude, je suis plutôt une adepte du bain de fin de journée, trouvant que c’est un bon moyen de se détendre avant de rejoindre Morphée. Et pourtant, il y a quelques jours, pendant mes congés, j’ai eu envie de prendre un bain le matin, comme pour prolonger encore un petit peu le cocon douillet des draps et s’éveiller tranquillement.
Je ne voulais pas d’une bombe pour le bain qui soit trop « chargée » ou « agressive » de bon matin, alors je me suis tournée vers la ballistic Butterball qui m’avait l’air d’être la plus appropriée au moment et à l’envie du jour…
En général, quand je m’achète des ballistics chez Lush, j’aime bien chercher la nouveauté rigolote qui va apporter un petit plus à un bain et je me retrouve souvent avec des produits assez typés, avec beaucoup de caractères, reconnaissables entre mille.
Bien entendu que celle-ci a son propre caractère, mais il se rapproche de la douceur, du plaid bien moelleux et doux dans lequel on s’emmitoufle dans les moments de repos.
Déjà cette odeur de vanille, plutôt subtile (y compris sur la peau après être sortie du bain), pas chimique, un peu comme les gousses de vanille qu’on fait infuser dans le lait de la pâte à canelés, ou qu’on met dans le gâteau au yaourt, juste pour apporter un petit plus, un petit peu de rondeur.
Ensuite, c’est une ballistics « discrète » : il n’y a pas de surprise particulière par rapport à ce qui est annoncé sur l’étiquette, l’eau ne se colore pas, il n’y a pas de paillettes, de pétales de fleurs ou autre. Rien que de la vanille…
… Et des pépites de beurre de cacao, les petits points ocre/marron sur la photo ci-dessus, qui fondent avec la chaleur de l’eau et qui viennent se déposer sur la peau pendant le bain.
J’aime beaucoup le beurre de cacao, déjà parce qu’il a lui aussi cette odeur ronde et douillette, et aussi parce que c’est un produit doux. En avoir dans le bain est plutôt agréable parce qu’il se dépose sur la peau et on peut se masser sous l’eau, c’est vraiment une expérience sympathique.
Cela nécessite certes d’avoir pris le temps de se laver avant et de juste se tamponner la peau délicatement en sortant du bain, sinon cela réduit de beaucoup les bénéfices de la chose, mais c’est bien peu à avoir en tête pour le bénéfice.
Car en sortant, c’est bien simple, la peau est tellement douce, souple et nourrie et l’esprit si serein et détendu, que ce serait dommage de s’en passer.
Vous l’avez deviné, je vous la conseille, une bonne parenthèse de douceur et de calme à savourer.
Vous la connaissiez ? Si vous l’avez essayé, quel a été votre ressenti à son sujet ?
La dernière fois je vous donnais mon avis sur Vice Versa, continuons donc sur notre lancée des films d’animation avec Miss Hokusai…
Miss Hokusai, c’est l’histoire d’O-Ei, l’une des filles du maître Hokusai. Ils vivent à Edo, dans un atelier dont le père, le « fou du dessin » et la fille ne sortent qu’assez peu, réalisant à quatre mains des oeuvres magistrales.
C’est un film assez difficile à définir parce qu’il décrit à la fois les relations d’O-Ei avec sa famille (son père, bien entendu, mais aussi sa mère et surtout la touchante O-Nao, petite sœur aveugle), le processus créatif et artistique (inspiration pour la création d’une oeuvre, finition d’une peinture…), la personnalité forte de l’héroïne, tout en y ajoutant une touche de fantastique et en se basant sur les souvenirs d’O-Ei.
C’est un peu une fenêtre sur le temps, qui présente certains événements et traits des uns et des autres, comme une photographie sur un laps de temps de quelques années partagées entre la création artistique, la quête de soi et les échanges avec le monde extérieur.
Le film manque peut être un petit peu de structure (quel est le message au final ?), cependant le trait est très beau, on se croirait vraiment dans le Japon des années 1800, et les personnages sont très bien retranscrits, avec des traits dominants forts qui n’éclipsent pourtant pas la profondeur.
Résultat, j’ai passé un bon moment, je crois que c’est le principal !
Et vous, l’avez-vous vu ? Qu’en avez-vous pensé ? Vous tente-t-il ?
Mes albums photos sont à la fois semblables et pourtant très différents.
Tous ont le même format, la couverture noire, les pages blanches à l’intérieur, la police et la couleur du texte. C’est un fil conducteur et en même temps une détente visuelle.
L’intérieur pourtant est unique : chaque photo est traitée et placée avec soin et l’histoire correspondante, le souvenir qui lui est lié est travaillé spécifiquement. Il n’y a pas de standardisation de la mémoire.
Contenants assortis pour l’harmonie, contenus spécialisés à chaque situation.
Les albums se ressemblent et les histoires se distinguent.
Est-ce qu’il est déjà trop tard ?
Est-ce que toutes les cartouches ont été utilisées ?
Est-ce maintenant que commence l’ère des regrets ?
Est-ce le temps des idées noires ?
Il y a-t-il encore des pistes ?
Que faut-il essayer ?
Que faut-il réaliser ?
Il y a-t-il des items sur la liste ?
Quand la limite est-elle franchie ?
Quand faut-il que les rêveries cessent ?
Quand est-ce que la réalité blesse ?
Quand doit-on se dire que c’est fini ?
Ou bien persévérer ?
Ou bien continuer ?
Ou bien espérer ?
Il y a quelques temps, plusieurs de mes proches m’ont annoncé des naissances à venir. Pour ce genre d’occasion, j’aime bien offrir des petites choses et parmi mes cadeaux favoris se trouve la couverture pour bébé.
Même si pour cette vague-ci je suis un peu en retard, je me suis dit que le fruit de mes recherches sur Ravelry pourrait vous intéresser.
Je vais procéder en deux temps : aujourd’hui je vous propose les modèles à tricoter, une prochaine fois je vous montrerai mes trouvailles en termes de modèles au crochet.
Pour chacune des catégories, j’ai sélectionné 3 modèles gratuits et 3 modèles payants, en essayant de varier les difficultés pour pouvoir y trouver son compte quelque soit l’envie du moment.
Dans cette sélection, j’aime particulièrement la Tweed Baby Blanket de Jared Flood (payant) et la Leaf baby blanket (gratuit, suivie de très près par la sweetheart baby blanket). La première je pense que ce sont surtout les couleurs naturelles et la simplicité du patron qui me plaisent. La seconde, c’est l’originalité du dessin de feuille qui a retenu mon attention.
Et vous, quels sont vos modèles favoris de couverture bébé au tricot ?
Respirer. Peu d’objectifs de travail, se ménager, surtout prendre soin de soi.
Faire ce qui doit l’être, focaliser sur ce qui plait le plus.
Prendre le temps d’aller chez le coiffeur, aller au cinéma, éviter la foule de la braderie, se préparer un bon petit plat simple, boire une tisane réconfortante, se faire un masque.
Être simple, être réaliste, être doux.
Amicale compassion.
Ne pas allumer les écrans, écrire quelques mots, lire un peu, se coucher tôt.
Luxe du soin personnel.
Être tendre avec soi-même pour être mieux demain matin.
Cela faisait un petit moment que je n’étais pas allée au cinéma seule pour aller voir un film d’animation, alors mardi je suis allée voir Vice Versa sur les conseils d’une amie.
Vice Versa c’est le début de vie de Riley Anderson et surtout ce qu’il s’y passe dans le Quartier Général (son cerveau) où siègent les émotions : Joie, Tristesse, Colère, Dégoût et Peur. Chacune des émotions teinte les souvenirs de la petite fille, mais, globalement, Joie veille à ce qu’elle ait un maximum de souvenirs positifs de ses expériences. Et puis Riley a 11 ans, que pourrait-il bien se passer ?
C’est à cette période de sa vie que la famille déménage du Minnesota pour s’installer à San Francisco ( :love: ) du fait des impératifs professionnels du papa. A 11 ans, un tel changement de vie ne passe pas inapperçu, notamment du côté des émotions qui s’agitent. Et c’est à ce moment là qu’une dispute éclate au sein du Quartier Général entre Joie et Tristesse qui se retrouvent catapultées dans la mémoire à long terme de Riley. Colère, Dégoût et Peur vont devoir prendre le relais le temps que Joie et Tristesse parviennent à retrouver leurs pénates, ce qui ne va pas manquer d’occasionner quelques rebondissements…
Pour une passionnée du fonctionnement du cerveau et des émotions, voilà un film très bien mené ! J’ai particulièrement aimé le fait qu’on voie les différents Quartiers Généraux des personnages, voir comment ils réagissent en fonction du caractère, du sexe et de l’âge de la personne concernée.
C’est un film plutôt drôle, même s’il y a eu quelques passages pour lesquels j’ai versé quelques larmes, et dynamique, très positif, avec un fort message de tolérance et d’honnêteté je trouve.
Les personnages sont bien construits, les émotions fidèles et réalistes, comme en témoigne la scène du dîner.
Je ne voudrais pas trop en dévoiler, mais s’il est encore à l’affiche près de chez vous et que vous ne l’avez pas vu, foncez, je vous le conseille chaudement, j’ai adoré !