Je crois que je suis en train d’envisager sérieusement de lire l’ensemble de l’œuvre de Dumas, avec toute la mesure qui me caractérise, ainsi que la tempérance associée.
C’est que voyez-vous, j’ai fini il y a quelques temps les 6 tomes (oui oui, 6 TOMES) du Comte de Monte-Cristo.
Je ne vais pas vous mentir, après les aventures de D’Artagnan, le premier tome qui pose la situation d’Edmond Dantès ainsi que l’intrigue du roman, m’a semblé un peu mou.
Et puis je me suis rendue compte que j’étais, naïvement, en train d’espérer que les premiers chapitres d’une œuvre me soient aussi passionnants que ceux de la fin d’une autre, couplée à l’enthousiasme de l’ensemble de la lecture.
Ce qui n’était donc pas raisonnable.
Alors j’ai changé mon regard sur l’œuvre, et je l’ai laissée se dérouler sous mes yeux, avec une bienveillante curiosité : le mariage avorté d’Edmond, son emprisonnement, la rage, le désespoir, les limites de la folie et du suicide, etc.
Et puis le Comte de Monte-Cristo, à la fois fascinant et un brin dérangeant, juste sublime dans sa mainmise sur cet écosystème qui ne comprend pas bien d’où sort ce personnage exotique (mais il a de l’argent), ni ce qu’il veut (mais il a de l’argent) et qui se laisse prendre au jeu, l’invitant partout, prenant ses conseils, etc.
Je me suis laissée moi-même envoûter par ce personnage, par les relations tissées, par ce travail minutieux, d’orfèvre, qu’est celui de la vengeance pour apaiser un cœur et un ego meurtris.
L’ensemble est fluide, et finalement, au fur et à mesure des pages, on se rappelle de quelque chose lu les pages ou tomes précédents, et on réalise le génie : celui du personnage sans doute, mais peut être encore plus celui de l’auteur.
En résumé, fabuleux. Différent des 3 mousquetaires (bien qu’il y ait des thèmes communs aux deux œuvres), mais tout aussi prenant. Je ne saurais dire lequel je préfère des deux, en tout cas, comme pour le premier, je vous conseille chaleureusement le Comte de Monte-Cristo.
Et qu’on se le dise : 6 tomes, ça se lit trop vite.
Il y a ceux pour lesquels on a entassé des idées pendant des jours entiers dans un coin de notre tête (ou dans un carnet) et qu’on trépignait de réaliser.
Il y a ceux pour lesquels on arrive un peu les mains dans les poches, mais dès qu’on a touché un pinceau, un feutre ou une feuille, les idées viennent toutes seules et le passage à l’action se fait dans la foulée.
Et puis il y a ceux qui sont planifiés, qu’on avait un peu oubliés et lorsqu’on s’installe on ne sait pas vraiment quoi faire, il n’y a rien de vraiment tentant, la créativité est en berne. Soit on reste dans une zone de confort et on reprend une idée déjà exploitée qu’on réutilise, soit on trouve quelque chose à faire.
Dans ces cas-là, j’aime bien chercher un sujet qui m’inspire en fouinant dans des supports papiers, souvent des livres (recettes de cuisine, albums photos, livres de poche avec des couvertures intéressantes), des magazines, des jaquettes de CD, etc.
Cette fois-ci, c’était un Flow qui traînait sur la table du salon et qui attendait que je le lise. Finalement je n’en ai pas lu grand-chose puisque je me suis arrêtée tout au début, avec cette photo de manchots qui m’a inspirée.
Et donc j’ai reproduit des manchots, en cherchant à comprendre leur anatomie, à m’imaginer leur fourrure, etc.
J’envisage maintenant de me faire un stock de jolies images inspirantes pour les jours où la créativité serait en berne. Auriez-vous des pistes de ressources à me conseiller ?
Vous savez, quand j’ai pris la décision de reprendre mes études, je n’en menais quand même pas trop large.
En fait, je ne sais combien de fois je me suis demandée si j’allais pouvoir m’inscrire à mon école, si vraiment c’était raisonnable, parce que quand même 600h de cours en deux ans en plus des 40 heures de travail par semaine, avec les heures sup, les déplacements, les astreintes, les opérations de nuit, est-ce que réellement je m’en sentais capable ?
Et puis les négociations avec mon chef qui n’en finissaient pas, parce que je voulais un temps partiel et que lui ne voulait pas, par contre il voulait bien que je pose mes congés et mes RTT pour aller en formation, ce qui n’était pas envisageable de mon côté, parce que non, déjà j’ai pas beaucoup de congés, je vais pas les poser pour aller travailler, même si c’est du travail que je fais pour moi et pas pour la société qui m’emploie.
On a fini in extremis avant la fin du délai pour les inscriptions à se mettre d’accord sur le fait que j’allais poser des jours sans solde (les jours de semaine), alors du coup il a fallu que je me mette à refaire un budget pour cette configuration-là.
C’est étonnant, en Ecole de Commerce j’ai fait une spécialité compta et j’étais plutôt bonne en finance, mais alors si on me demande de faire un budget je me retrouve comme une poule face à un couteau, la tête en biais par rapport à la feuille qui est aussi en biais mais de l’autre côté (ne vous demandez pas comment j’arrive à écrire dans cette disposition-là, plein de gens se posent la question), à me faire des plans sur la comète de la situation la plus pire (?), quitte à faire un budget autant le faire effrayant au possible.
Alors j’étais arrivée à un truc complètement débile, en mode j’allais devoir m’endetter sur 10 ans pour faire une formation qui en durait deux, je me suis dit que j’avais sans doute un peu forcé le trait. J’ai recommencé mon budget, et en plein milieu j’ai eu la « révélation » de la simplicité de la chose et j’ai trouvé des solutions que j’ai plus ou moins appliquées par la suite (on va dire qu’il y a des mois où j’ai été plus connectée avec l’état de mon compte en banque que d’autres, mais ce n’est pas grave, ça s’est rééquilibré depuis).
Ensuite, en envoyant mon dossier je me suis demandée si vraiment d’un point de vue de la fatigue j’allais être capable, parce que 12 jours d’affilée à travailler « ça pique un peu » comme dit le fils d’un de mes collègues, quand est-ce que j’allais bien pouvoir trouver le temps d’aller faire mes courses quand je suis en cours le week-end, est-ce que ma vie sociale n’allait pas en pâtir, et plus j’y pensais plus les « est-ce que » s’accumulaient.
Et comme à chaque fois que cela se produit et que je mentalise à outrance, je me suis dit que je verrais bien ce qui allait se passer.
Cela ne m’a pas empêché de continuer à me poser des questions (si vous saviez…), mais cela m’a permis d’expérimenter, de voir ce que ça donnait en vrai et pas seulement dans mon cerveau, et de trouver des solutions, de faire marcher ma créativité.
Par exemple, pour la question des courses, j’en suis arrivée à les faire à l’arrache à la supérette du coin qui ferme à 22h quand il ne reste que 3 pois chiches, un demi oignon et une banane dans mon frigo, sauf si j’arrive à sortir tôt du travail en semaine, ce qui veut dire que je n’ai pas kiné, pas yoga, pas ciné, bref rien, et qu’en plus j’arrive à partir un bon 2h avant que la Biocoop ne ferme ce qui arrive seulement les jours où la conjonction astrale du joint de carbu des essuie-glaces est bonne et qu’elle est alignée avec la lune en verseau.
Ce n’est pas forcément quelque chose qui me satisfait à 100% (la supérette n’est pas une championne du bio et du local, si vous voyez ce que je veux dire) pourtant, sur le plan strictement basique cela remplit ses fonctions : cela me permet d’avoir de quoi manger.
Maintenant, je me dis qu’à force d’expérimenter, sans m’en rendre compte, j’en ai fait du chemin.
Parfois avec des systèmes un peu bancals, parfois avec des organisations qui finalement me stressaient plus qu’elles ne résolvaient de problèmes, parfois en m’étonnant des effets positifs d’un changement tout simple (le covoiturage !) et malgré tout en ayant des résultats, en m’adaptant petit à petit, en essayant des choses, en cherchant à faire mieux.
Aujourd’hui, je suis étonnée de cela.
Ces deux années sont passées vite, ce n’était pas aussi dur que l’idée que je m’en faisais, et puis surtout, je crois que je me suis trouvée une force que je n’imaginais pas.
J’ai lu vos petits commentaires sur mon précédent article sur le sujet, j’ai aussi écouté les avis de mon entourage lorsque j’évoque mon expérience de salarié qui étudie en plus pour se reconvertir.
Et en fait, ce que je voudrais vous dire, parce que même si je continue à me poser bien trop de questions j’en suis fermement convaincue, c’est que ce courage, cette envie, cette adaptation, nous l’avons tous en nous, qu’on est tous capables de faire ça.
Tous.
Croyez en vous et suivez vos rêves. Les interrogations et les peurs ne sont là que pour être mises au défi de la réalité.
La dernière fois, je vous disais que, de temps en temps, en marge de mes produits favoris que je rachète, j’aimais bien essayer de nouvelles choses et m’initier à de nouveaux produits au gré de mes passages au magasin Lush proche du travail.
J’avoue avoir une grande préférence pour les ballistics, mais cette fois-ci, comme je n’avais plus rien de nouveau à tester, je me suis laissée tenter par ce fondant pour le bain, qui me semblait plutôt approprié pour le bain du week-end.
Ce fondant ressemble à un gros chocolat, sauf qu’il est gras et vert.
Il sent bon les agrumes (j’ai cru sentir du yuzu ?), qui est une odeur que j’affectionne particulièrement pour le matin : je trouve que les agrumes sont vivifiants sans être agressifs pour le matin et bon nombre des produits que j’utilise à ce moment de la journée sentent les agrumes.
En revanche, je n’ai pas senti la mangue, sans doute que la référence à ce fruit concerne plus le beurre utilisé pour fabriquer le fondant, que son odeur ?
Côté utilisation, ce produit est facile à utiliser : il suffit de le jeter dans l’eau et il fond tranquillement, colorant légèrement l’eau en vert. Des « nappes » de beurre fondu se forment à la surface de l’eau et viennent nourrir la peau pendant le bain, ce qui en fait un produit parfait à utiliser après un gommage (humide ou sec, à votre convenance) !
Ce produit, assez différent de ce que j’utilise d’habitude m’a beaucoup séduite, de par le parfum des agrumes que j’affectionne énormément et aussi du fait que l’effet sur la peau est vraiment agréable.
Juste une petite mise en garde néanmoins, pensez à bien rincer votre baignoire après, le beurre accrochant bien la peau, certes, mais aussi aux parois qu’il rend glissantes !