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Month: avril 2020

Pourquoi je n’ai pas fini #MerMay en 2019

27 avril 202029 juin 2020

Le mois de mai n’est plus très loin maintenant et avec lui #MerMay. Comme j’ai tenté le challenge l’an dernier, sans réussir à finir, je me suis dit qu’un petit retour d’expérience serait peut être bienvenu si vous voulez vous lancer dans le challenge cette année…

#MerMay c’est quoi ?

#MerMay est un challenge artistique qui a lieu tous les ans en mai. Le principe est simple : à chaque jour du mois son dessin à réaliser de sirène ! Il y a une liste de sujets (en anglais), un par jour, qui est proposée sur le site officiel. La liste change tous les ans, sauf quelques jours qui semblent rester les mêmes d’une année sur l’autre (par exemple le 4 mai – May the fourth > may the force… – est Star Wars, comme c’était le cas l’an dernier).

Mermay 2019 jour 1 et 2

Pourquoi je me suis lancée dans ce challenge en 2019 ?

Je cherchais un challenge artistique un peu fun pour venir accompagner ma pratique artistique hebdomadaire dans les cadres des cours que je suivais (pour rappel : dessin modèle vivant le lundi soir, aquarelle le vendredi soir).

Je pense que j’ai aussi pas mal été influencée par les publications de Rin (Drawing wiff waffles – son site, sa chaîne YouTube, son Instagram) à ce sujet : j’aime beaucoup ce qu’elle fait, sa créativité et aussi son style !

J’avais déjà complété #Inktober en 2018, je me disais que #MerMay ne serait pas tellement plus compliqué (spoiler : j’ai eu tort !).

Mermay 2019 jour 3 et 4

Comment j’ai abordé ce challenge ?

En toute honnêteté, je pense que j’ai abordé #MerMay de manière un peu (trop) décontractée : je n’ai pas regardé la liste de sujets avant le premier jour du challenge par exemple.

En même temps, j’ai été d’une ambition assez démesurée au regard de paramètres que j’ai sous-estimés : je voulais faire chaque jour une scène complète mettant en scène une ou plusieurs sirènes, avec un fond détaillé… Ce que je n’avais jamais fait !

Et quitte à complexifier encore plus la chose, je me suis mise en tête de faire le challenge à l’aquarelle (que je maîtrisais – et maîtrise encore ! – très peu) avec un dessin à l’encre de Chine.

Pour le support, rien de bien particulier, j’ai pris mon carnet à dessin que j’utilisais à ce moment là, je n’ai pas été chercher plus loin (dois-je préciser que, bien entendu, le papier n’était pas adapté à l’aquarelle ?).

Mermay 2019 jour 5 et 6

Pourquoi je n’ai pas réussi à finir le challenge ?

Le manque de préparation

Déjà, soyons honnêtes, je n’étais pas du tout préparée pour le challenge. Comme je l’ai dit précédemment, je n’ai pas regardé la liste de sujets avant le premier jour du challenge.

Ce jour là, il était relativement tard dans la journée quand je me suis décidée à faire le dessin du jour, et en regardant le sujet… Je n’ai eu aucune inspiration.

Mais alors aucune. RIEN.

Je n’ai eu une idée de dessin que le lendemain, j’ai donc commencé en retard…

Ce processus s’est plus ou moins répété tout le long du mois de mai, jusqu’à ce que je me décide à arrêter le challenge, parce que tout simplement je n’y arrivais pas !

A cela j’ajouterai l’absence de test de mes fournitures pour vérifier qu’elles fonctionnaient bien ensemble : cela paraît sans doute basique, et pourtant cela ne m’a pas effleurée jusqu’à ce que je me rende compte que le Moleskine dans lequel je voulais faire mes dessins n’était pas adapté pour l’aquarelle.

J’ai quand même fait plusieurs dessins à l’aquarelle dans ce carnet, mais clairement il était très difficile de travailler l’aquarelle avec un papier qui n’est pas adapté pour !

Donc si j’avais un conseil pour remédier à cela, c’est de vous préparer : regardez les thèmes, essayez de réfléchir à ce que vous allez pouvoir faire à partir de la liste de sujets de #MerMay. Profitez-en pour tester votre matériel, vérifiez que vous en avez assez (ce n’est pas le moment d’être en rade de papier !).

Mermay 2019 jours 7 à 10

L’inadéquation entre mes contraintes personnelles et l’idée que je m’étais faite du challenge

L’autre point important qui ne m’a pas permis d’aborder chaque jour sereinement, c’est l’ambition que j’avais de faire un dessin détaillé et mes contraintes.

La réalité s’est imposée bien vite à moi : je n’en avais ni le temps, ni les capacités en termes de dessin ou de peinture.

Le challenge devenait donc progressivement :

  1. une source de stress pour trouver du temps pour faire le dessin du jour
  2. une source de frustration parce que j’ai rarement atteint mes objectifs personnels au cours du challenge.

Très vite j’ai réduit mes ambitions à mettre en scène un personnage, et si j’avais le temps, l’inspiration, etc. je faisais aussi un fond. Vers la fin du challenge, peu avant que je décide de l’abandonner, je m’étais fixée comme objectif de ne faire que des petits crayonnés rapide, et l’illustration complète seulement si j’en avais le temps.

Inutile de préciser que je n’ai pas eu le temps de faire une quelconque illustration complète passé le 15 du mois !

Donc là encore, si vous voulez vous lancer dans #MerMay, prenez bien en compte vos contraintes personnelles dès le début du challenge : combien de temps et d’énergie pouvez-vous y consacrer chaque jour ? En fonction de cela, fixez-vous un objectif raisonnable (j’insiste sur l’aspect raisonnable de la chose !), histoire d’apprécier le challenge tout de même !

Mermay 2019 stretch

L’inspiration défaillante face à un sujet

Ce point est tout à fait personnel : les sujets à dessiner ne m’inspirent pas du tout.

Voilà, ça c’est dit.

Pour certains les sujets les dynamisent, font pétiller leur créativité, mais ce n’est pas mon cas. Ou tout du moins, pas sans préparation.

C’est une difficulté que j’avais déjà entraperçue lors de #Inktober 2018 (je m’étais fixée un thème que j’ai eu les plus grandes difficultés à garder tout au long du mois d’octobre) mais qui s’est révélée à moi de manière assez ardue dès le départ de #MerMay : les sujets ne m’inspiraient pas.

Il y en avait certains que je ne comprenais d’ailleurs tout simplement pas !

Je me rappelle notamment d’un jour (jour 14) où le sujet était « #hootenanny » et je n’avais aucune idée de ce que cela pouvait bien signifier et j’ai donc passé un certain temps à faire des recherches pour comprendre et essayer d’avoir une idée !

Pour ce point là, à vrai dire, je n’ai pas vraiment de conseils. Peut être que vous ne savez pas encore comment vous allez réagir face à une liste de sujets et donc cela pourrait être intéressant d’essayer, pour voir. Peut être que vous avez déjà essayé une fois, comme moi, un peu sans filet et que cela vaudrait le coup de voir si avec de la préparation en amont cela serait plus facile pour vous.

Et puis peut être que vous avez déjà essayé tout cela et que, rien à faire, les sujets ce n’est pas pour vous… Dans ce cas là (si vous voulez participer au challenge bien sur !), pourquoi ne pas faire #MerMay à votre manière, sans sujet prédéfini ?

Mermay 2019 thumbnail jours 21 à 23

#MerMay 2020 ?

Je n’ai pas encore décidé si j’allais participer à #MerMay en 2020 et si je le fais, je ne sais pas non plus si je vais suivre la liste de sujets officielle.

Je ne viens de regarder (rapidement !) la liste des sujets que pour écrire cet article, alors si je veux la suivre il va falloir que je me retrousse un peu les manches en amont pour y réfléchir et ne pas me retrouver dépourvue comme l’an dernier.

Franchement, je ne sais pas encore. Une partie de moi a envie, l’autre a un peu peur… A voir.

Et vous, vous allez participer à #MerMay ? Est-ce que ce sera votre première participation ? Si vous avez des conseils aux participants, n’hésitez pas à laisser un commentaire, et si l’article vous a plu vous pouvez me soutenir en le partageant sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Adapter un modèle au crochet : l’exemple du shell stitch beanie

20 avril 202029 juin 2020

A Noël dernier j’étais prise d’une frénésie de cadeaux fait maison et donc je me suis mise en quête de préparer quelques petites choses faites avec mes 10 doigts pour ma famille. Parmi les cadeaux faits main, j’ai offert à ma belle-sœur une belle grosse écharpe au point zigzag.

Ma belle-sœur ayant manifesté de l’intérêt (à peine voilé) pour un bonnet assorti, j’ai cherché des modèles qui conviendraient. Pas facile de trouver quelque chose qui me plaisait, qui pourrait plaire à la destinataire et dont les matériaux correspondent à ce que j’avais.

J’ai pendant un moment considéré ce modèle de béret de Caroline Hegwer, mais n’étant pas sure que ma belle-sœur porterait un béret, j’ai encore cherché un modèle.

J’ai finalement jeté mon dévolu sur le shell stitch beanie, trouvant le point de coquillage particulièrement joli.

Shell stitch beanie bonnet point coquillage détails
N’est-ce pas qu’il est joli ce point ?

Deux difficultés pourtant :

  1. Le modèle est initialement prévu pour un enfant, alors que je voulais le faire pour un adulte.
  2. Le modèle demande une laine plus épaisse que celle que je prévoyais d’utiliser et donc un crochet plus gros.

Néanmoins, je me suis lancée dans l’aventure, et je suis plutôt contente du résultat ! Je vous explique comment j’ai fait ?

Le matériel

Commençons par le commencement : le matériel que j’ai utilisé. Comme j’avais fait l’écharpe en alternant deux fils de DMC Revelation (coloris 200 pour le dégradé de rose et coloris 209 pour le dégradé de gris), j’ai utilisé les mêmes fils pour réaliser le bonnet.

Et pour ce qui est du crochet, j’ai pris un 4mm / G qui est le numéro de crochet recommandé pour ce fil.

C’est ainsi que je me suis lancée dans le modèle, en adaptant au fur et à mesure.

Les modifications

Bien entendu, le modèle étant construit pour un enfant, je me devais de l’adapter pour qu’il puisse convenir à un adulte. Voici les modifications que j’ai faites, en tenant compte des conseils de l’auteur du patron pour le modifier.

Adapter le tour de tête

Le modèle pour taille enfant prévoit de faire 54 rangs de bords côtes, pour obtenir 9 coquillages par tour, ce qui est bien trop petit pour un adulte. Le modèle nécessite en plus d’avoir un nombre de rangs de bords côtes multiple de 6.

J’ai donc fait ma bande de bord côtes en vérifiant sur mon propre tour de tête que je pourrais l’enfiler sans difficultés.

Au final, j’ai 108 rangs de bords côtes (le double donc de la version enfant crocheté en 5 par son auteur), ce qui me donne 18 coquilles par rang pour la suite du modèle.

Adapter les couleurs

Pour adapter les couleurs, j’ai simplement crocheté un rang d’une couleur puis un rang de l’autre, etc. Je n’ai pas coupé les fils pendant les changements de rang pour éviter la déperdition de fil et cela n’a pas posé de problèmes.

A noter, le fil DMC Revelation change régulièrement de couleur au fur et à mesure de la pelote, d’où les camaïeux de couleurs différents en fonction du rang (on peut voir le fil 209 qui passe du blanc au gris en durant un coquillage dans la photo précédente).

shell stitch beanie bonnet point coquillage sans pompon
Avant que je n’y ajoute un pompon (le bonnet est replié en deux)

Adapter la hauteur de l’ouvrage

A la fin du modèle, l’auteur propose quelques modifications pour permettre d’ajuster les dimensions du bonnet. Ainsi, elle recommande de répéter les rangs 3 et 4 jusqu’à atteindre environ 8.5 inches de hauteur (soit 21,5 cm environ)…

Pour ma part, j’ai crocheté 15 fois le rang 3 et 14 fois le rang 4  (il faut finir sur un rang 3, ce qui n’est pas vraiment précisé dans le modèle), et j’ai atteint 20,5 cm de hauteur, ce qui est peut être un peu trop haut à mon goût. Peut être que 19 cm voire 20 cm sont suffisants, en fonction de la personne, à tester.

Adapter la fin de l’ouvrage

Pour la fin de l’ouvrage, l’auteur recommande de finir après le rang 16 en passant un fil par les plus hautes mailles des coquillages du dernier rang et de serrer le fil pour terminer le bonnet.

Alors certes cela peut fonctionner pour la version enfant qui a 9 coquillages par tour, mais je ne pensais pas que ça allait fonctionner pour une version adulte qui en a le double.

Donc après le rang 16, j’ai crocheté une maille serrée toutes les deux mailles pendant 1 rang, puis j’ai crocheté 2 mailles serrées ensemble sur 2 rangs. Cela n’a pas rajouté beaucoup de hauteur au bonnet et je trouvais que les finitions étaient plus propres ainsi.

Adapter le modèle à son goût

Ma belle-sœur aime que ses bonnets aient des pompons, aussi j’en ai rajouté un. J’ai choisi de le faire avec les deux fils utilisés pour faire le bonnet, histoire de rappeler l’alternance de couleurs, et j’ai essayé autant que possible de mélanger les fils du pompon.

L’ajout d’un pompon ou d’une fleur au crochet par exemple apporte une touche personnalisée au modèle qui le rend unique !

Shell stitch beanie bonnet point coquillage avec pompon

Au final…

Le bonnet est très joli, le modèle et le point de coquillage rend vraiment bien avec l’alternance de couleurs je trouve.

Par contre le modèle n’est pas très évident au début des rangs de point de coquillage, notamment le début du rang 4 que je trouvais un peu bizarre. Et puis une fois que j’ai eu compris c’est venu tout seul et cela rend bien, ce qui est le principal.

Enfin, pour celles et ceux d’entre vous qui n’ont jamais utilisé la laine Revelation de DMC, une petite précision : la laine n’est pas très régulière en termes d’épaisseur de fil. Cela ne me dérange pas, je trouve que ça rajoute une touche de fait maison à l’ensemble (et ce n’est pas trop voyant non plus), mais si vous cherchez un fil équilibré et bien calibré, cette laine n’est pas pour vous !

J’espère que cet article vous aura aidé si vous souhaitez vous lancer vous aussi dans l’adaptation d’un modèle de crochet ou de tricot à votre goût. Si vous avez des astuces à partager sur le sujet n’hésitez pas à laisser un commentaire, et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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5 activités que j’ai adoré à Chiang Mai, Thaïlande (+ le meilleur Tom Kha Gaï !)

13 avril 202029 juin 2020

Ah Chiang Mai ! Deuxième étape de mon voyage en Thaïlande, et sans doute la ville qui m’attirait le plus : son côté humain, la foison d’art et d’artisanat et ses sites pittoresques !

Je n’ai pas été déçue de mon séjour dans cette ville du nord de la Thaïlande, où je serais bien restée plus longtemps que les 3 jours que j’avais prévu.

Aussi aujourd’hui, je vous propose 5 activités que j’ai adoré à Chiang Mai, en plus de flâner le nez au vent dans la ville. Et à la fin de l’article, je vous partage l’adresse à Chiang Mai où j’ai mangé le meilleur Tom Kha Gaï de ma vie, rien que ça !

Rencontrer et méditer avec un moine bouddhiste

Sans doute une des expériences les plus fortes de mon séjour, je garde un souvenir ému de cette rencontre avec un moine bouddhiste. C’est l’une des premières choses que j’ai faites en arrivant à Chiang Mai.

Il n’est pas très difficile de les rencontrer, que ce soit dans le cadre de conversations ou de cours de méditation par exemple.

Rencontre avec un moine bouddhiste Chiang Mai
C’est ici que j’ai pu rencontrer un moine et méditer avec lui, expérience qui a eu un grand impact pour moi !

Pour ma part, j’ai pu converser avec le moine sur tout un tas de sujets, depuis sa vie au sein du temple jusqu’à mes préoccupations, en passant par l’enseignement bouddhiste. Ensuite nous avons médité ensemble, et même si j’avais affreusement mal aux jambes à rester assise par terre aussi longtemps, j’ai rarement été aussi apaisée de toute ma vie.

Si c’est quelque chose qui vous attire, n’hésitez pas une seule seconde, vous en sortirez changé(e) !

Visiter quelques temples

Bien entendu, même si j’ai quelque peu ralenti ma frénésie de visite de temples pendant mon séjour à Chiang Mai (il y avait tellement de choses que je voulais voir et expérimenter !), j’en ai visité quelques uns, et voici mes deux favoris !

Dans Chiang Mai : Wat Phra Singh

Ce n’est pas vraiment une adresse cachée que je vous propose là, bien au contraire puisque j’ai l’impression que c’est un incontournable de Chiang Mai, qui doit apparaître dans tous les guides touristiques de Thaïlande.

Néanmoins, ne vous laissez pas arrêter par le côté prisé par les touristes du site, il vaut réellement le détour !

Wat Phra Singh Chiang Mai

Vous y trouverez notamment le Bouddha Lion (Phra Singh), mais vous pourrez aussi y admirer l’architecture et une collection d’art classique lanna. Jetez particulièrement un œil aux fresques tant qu’elles sont encore visibles (certaines sont abîmées du fait du temps qui passe et des effets de la lumière), qui parlent de la culture et de l’histoire sociale lanna.

A l’extérieur de la ville : Wat Phra Tat Doi Kham

Si vous avez l’opportunité de vous éloigner un peu de la ville de Chiang Mai, je vous conseille chaleureusement de visiter le Wat Phra Tat Doi Kham.

Là encore le site est souvent bondé, mais cette fois-ci vous ne devriez pas y trouver une foule de touristes, le site étant principalement prisé des thaïlandais qui s’y rendent régulièrement.

Wat PhraTat Doi Kram Chiang Mai

Laissez vous porter et faites une offrande de couronnes de jasmin pour ce qui vous tient à cœur, repartez avec une clochette bénie par les moines et admirez le panorama sur Chiang Mai depuis l’esplanade !

Flâner dans les centres d’artisanat local

Si vous êtes amateurs d’artisanat, vous ne serez pas déçus à Chiang Mai qui fourmille de manufactures et d’ateliers.

Il y a bien entendu le marché de nuit, à l’est de la vieille ville de Chiang Mai et la Saturday Walking Street, mais vous trouverez aussi de l’art tribal et des céramiques à ramener chez vous à l’est de la vieille ville.

Site Sawasdee Craft Chiang Mai

Pour ma part j’ai adoré flâner à Baan Kang Wat (les maisons à côté du temple) qui est presque un petit village autonome à l’extérieur de la ville de Chiang Mai où les artisans proposent leurs produits. Il y a aussi des workshops auxquels on peut assister et un café très cosy au cœur de la nature.

Planning workshops sawasdee craft Chiang Mai

Une petite parenthèse bien appréciable (et comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessus, ce ne sont pas les workshops qui manquent si votre créativité vous démange !) !

Goûter les spécialités culinaires

Chiang Mai regorge d’adresses où manger un morceau, depuis les établissements raffinés jusqu’à des adresses populaires fréquentées par les habitués.

Pendant tout mon séjour en Thaïlande j’ai mis l’accent sur la cuisine locale, que je voulais découvrir un peu plus. J’ai ainsi goûté à une foultitude de choses délicieuses, et j’ai été ravie de voir que la cuisine variait en fonction de la partie de la Thaïlande où l’on se trouve (note : c’est pareil pour le massage thaïlandais, plus vous allez au nord et plus il est énergique, tandis qu’au sud il est plus doux).

Khao Soy nourriture Chiang Mai
Khao Soy soupe de poulet avec un mélange de nouilles et de nouilles frites, dé-li-cieux !

J’ai notamment été très surprise par cette pâtisserie traditionnelle, qui a priori est une adresse prisée de la famille royale, dont j’essaye de retrouver l’adresse que je n’ai malheureusement pas notée. En tout cas, si vous la retrouvez pendant l’une de vos promenades dans la ville, n’hésitez pas à goûter un assortiment, vous allez être ravis par les textures et les saveurs. Et avis aux amateurs de fleur d’oranger, la petite fleur sur la gauche et au jasmin dont le goût se rapproche de la fleur d’oranger, avec un petit je ne sais quoi en plus qui rend cette merveille complètement addictive !

Assortiment de pâtisseries Chiang Mai

Visiter quelques musées

Si vous me lisez depuis un moment, vous devez commencer à me connaître, moi et mon affection pour les musées. Et si vous êtes nouveau, bienvenue, vous allez entendre parler d’art, de création et de musées assez régulièrement sur ce blog.

Pour en revenir à nos moutons, je ne pouvais pas venir à Chiang Mai sans en visiter le musée d’art contemporain de la ville, le MAIIAM. A vrai dire, le MAIIAM est le seul musée d’art contemporain de Thaïlande, ce qui limite le choix.MAIIAM musée art contemporain Chiang Mai

Quand j’y suis allée une nouvelle collection était en train d’y être installée, j’ai donc pu profiter de l’exposition en cours et de celle à venir. Le MAIIAM expose les artistes contemporains thaïlandais uniquement, et j’ai été ravie d’appréhender une partie de leur art.

Oeuvre musée d'art contemporain Chiang Mai MAIIAM
Une de mes pièces favorites que j’ai pu admirer au MAIIAM

Si vous souhaitez admirer de l’art traditionnel plutôt que du contemporain, rendez-vous au centre culturel de Chiang Mai (qui est à deux pas du Wat Phra Singh) et au musée national, très complémentaires quant aux trésors lanna et à l’histoire de la Thaïlande, notamment de la Thaïlande du nord. A noter, le centre culturel dispose d’une cour intérieur particulièrement agréable !

Bonus : Où manger le meilleur Tom Kha Gaï à Chiang Mai ?

Le Tom Kha Gaï est mon plat favori de la cuisine thaïlandaise : c’est une soupe de poulet au lait de coco, citronnelle, gingembre et galanga, qui est à la fois crémeuse et fraîche, légère et punchy.

Pendant tout mon séjour en Thaïlande j’en ai consommé quelques uns et pourtant mon dévolu se jette sans conteste sur l’adresse ci-dessous : c’est une adresse plutôt haut de gamme, en tout cas tout ce que j’y ai consommé (depuis l’entrée présentée dans des pétales de fleurs, mélange de sucré salé très goûteux, jusqu’à la glace à la noix de coco, généreuse, fraîche et savoureuse à souhait) y était divin.

Tom Kha Gaï Baan Landaï Chiang Mai
Rien que de voir la photo je salive !

Le personnel y est très attentionné et de bon conseil, en revanche mieux vaut réserver, l’adresse jouit d’une bonne réputation et est donc vite bondée !

BAAN Landai Fine Thai Cuisine

Y aller : 252/13-14 Prapokklao Rd ถนน ศรีภูมิ Mueang Chiang Mai District, Chiang Mai 50200, Thaïlande
Réserver : +66 65 848 4464
Page Facebook

Avec cet article j’espère vous avoir donné l’envie de (re)découvrir Chiang Mai et d’en explorer ses différents recoins, en variant les expériences. De mon côté, je sais déjà que Chiang Mai sera une étape obligée quand je reviendrai en Thaïlande : il y a tellement à y voir et à y vivre que 3 jours sont bien maigres !

N’hésitez pas à partager vos bonnes adresses à propos de la ville en commentaires, et si vous avez aimé l’article, n’hésitez pas à le relayer sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Libérez votre créativité : 3 éléments qui ont changé ma pratique artistique

6 avril 202029 juin 2020

Pour être tout à fait honnête, je ne suis plus très sûre de la première fois que j’ai entendu parler de Libérez votre créativité de Julia Cameron. Il me semble que c’est via une vidéo de Lavendaire, mais je n’en suis plus bien certaine maintenant.

Toujours est-il que c’est lors d’un voyage à Montréal en 2017 que je l’ai acheté (à Indigo dans le centre Montréal Trust si vous voulez tout savoir) : c’était une journée un peu fraîche et grise, et avec la copine avec qui je voyageais on s’était dit que faire du shopping ce jour là c’était bien. Et puis dans Indigo, je suis tombée sur Libérez votre créativité, dont, ironie du sort peut être, un exemplaire se trouvait dans l’AirBnB que l’on louait, et je me suis dit que c’était une bonne chose que de l’acheter.

Je ne l’ai pas commencé tout de suite après l’achat puisque j’avais déjà d’autres livres en cours de lecture, mais je dois bien avouer que je ne lui ai pas résisté longtemps, reléguant mes livres de la pile à lire au second plan.

C’est un livre, vous vous en doutez, qui présente un programme en douze semaines (on y reviendra…) pour libérer sa créativité : à chaque semaine son thème, des lectures et des exercices y correspondant.

Dans cet article je vais évoquer les trois éléments qui on changé ma pratique artistique : ils n’ont pas agi tout de suite, ce n’était pas une révolution fracassante, mais avec le recul je peux définitivement dire qu’ils ont eu un impact significatif qui perdure !

Libérez votre créativité Julia Cameron couverture

3 points que je retiens de Libérez votre créativité et que j’applique encore

Les pages du matin

Si vous avez entendu parler de Libérez votre créativité de Julia Cameron, vous avez forcément entendu parler des pages du matin, exercice qui semble parfaitement anodin. Pourtant suivant les jours vous serez ravi(e)s de les faire, et d’autres vous les détesterez, tout simplement !

Les pages du matin : kézaco ?

Les pages du matin, c’est un exercice tout simple : chaque matin, limite avant même de faire quoi que ce soit d’autre, vous écrivez trois pages de tout ce qui vous passe par la tête.

C’est de l’écriture automatique où chaque pensée se retrouve sur le papier, depuis « je ne sais pas quoi écrire » répété 425 fois en trois pages jusqu’à une idée d’oeuvre à produire, en passant par les phrases assassines que l’on se rabâche à longueur de journée sans plus y faire attention, ou encore un descriptif de la lumière du matin sur la joue dodue de votre nièce.

Une fois les trois pages écrites, on ne les regarde plus, au moins pendant 8 semaines d’après Julia Cameron.

En quoi les pages du matin sont bénéfiques ?

Les pages du matin ont deux vertus principales je trouve :

  1. Faire de l’espace dans sa tête. C’est un peu le même principe que la liste de choses à faire pour un projet que l’on pose par écrit pour ne pas oublier, le post-it pour aller chercher le pain ou encore le gribouillis sur la main pour signifier le RDV chez le coiffeur le lendemain à 11h30. Plutôt que d’encombrer le cerveau, la pensée une fois écrite est en quelque sorte « sauvegardée » quelque part : sur un support quelconque, ce qui enlève le stress de l’oubli, mais aussi dans votre esprit puisque ce qui est écrit à la main est plus facilement mémorisé. En tout cas, écrire ses pensées de manière automatique permet de faire de la place pour d’autres plus novatrices, enlevant le brouhaha de l’esprit qui s’affole.
  2. Remarquer les pensées récurrentes et se mettre en mouvement. A force d’écrire, tous les jours, « j’en ai marre de ce mur blanc cassé », on prend conscience qu’effectivement, ce mur blanc cassé là, on en a assez. Au fur et à mesure, presque inconsciemment cette fois, l’esprit va chercher une solution au problème : d’abord suggérer une couleur, puis un artisan, etc. Et c’est ainsi, qu’au bout d’un moment, ce satané mur blanc cassé se sera paré de vert émeraude profond, pour faire ressortir vos meubles miel et le fauteuil jaune.Les pages du matin vont ainsi permettre de mobiliser le cerveau à autre chose qu’à rabâcher : trouver des solutions qui nous conviennent !

Comment je vis cet exercice ?

Déjà, il faut savoir que de base, je suis quelqu’un qui écrit beaucoup. Mais alors vraiment beaucoup (et pas que sur ce blog !). Avant de lire Libérez votre créativité, j’avais déjà noirci je ne sais combien de carnets de mes pensées les plus diverses, de mes souvenirs, de mes recherches sur ce qui m’intéresse.

La différence avec les pages du matin c’est que 1) j’écrivais le soir et 2) j’écrivais principalement des pensées « construites ».

Et donc j’ai du mal. Plus ou moins suivant les jours. Là par exemple, il est 18h23 au moment où j’écris cet article, et je ne les ai pas encore faites. A vrai dire, je me suis un peu « dégagée » de cette contrainte de les faire le matin, déjà parce que le matin je médite et je fais du renforcement musculaire, et si je ne fais pas ces deux choses dès le lever je sais très bien que j’ai peu de chances de les faire à un autre moment de la journée.

La vraie difficulté des pages du matin, c’est plutôt qu’elles nous renvoient comme un boomerang tout ce qu’on ne veut pas voir : les méchancetés qu’on se dit, les angoisses récurrentes, les émotions récurrentes sur des problématiques non traitées.

Pourtant, je vous l’assure, les pages du matin font du bien. Quand je ne les fais pas, le lendemain je me sens grognon. Je suis persuadée que c’est grâce aux pages du matin que j’ai pu cibler facilement mes intentions pour 2020 et que j’ai autant progressé d’un point de vue personnel en 2019. Et en 2018, elles ont été un soutien, que dis-je, un pilier pour ma santé mentale.

En bref, les pages du matin, c’est pas rigolo, mais c’est efficace et ça fait du bien.

Libérez votre créativité Julia Cameron exercices

Remplir le puits, les rendez-vous avec l’artiste.

Autre exercice phare de Libérez votre créativité, les rendez-vous avez l’artiste. Là encore c’est un exercice qui semble tout bête… mais qui est loin de l’être !

Le rendez-vous avec l’artiste : kézaco ?

L’idée que Julia Cameron expose dans son livre c’est, toutes les semaines, prendre du temps pour renouer avec son moi artiste. Attention, pas le moi sérieux que vous êtes aujourd’hui, non !

Prendre rendez-vous avec l’artiste que nous étions enfants. L’enfant qui s’éclatait à décorer une boite de camembert qui allait devenir une boite au trésor, l’enfant qui faisait des bracelets de pâquerettes, l’enfant qui préparait des potions magiques à base de terre, feuilles et plantes glanées çà et là.

C’est avec ce moi-là que l’auteure nous propose de prendre rendez-vous.

Et pendant ce rendez-vous, on fait ce que l’artiste a envie de faire : des cookies, de l’origami, aller au jardin botanique, acheter de la gouache parce qu’on n’a jamais essayé… Tout ce qui semble rigolo !

En quoi le rendez-vous avec l’artiste est bénéfique ?

Personnellement, je vois deux intérêts aux rendez-vous avec l’artiste :

  1. Réintégrer la notion de jeu dans la créativité. Que la personne qui n’a jamais pris son art au sérieux me jette la première pierre ! En grandissant, avec l’âge adulte, il semblerait que les paillettes de notre enfance sont bien loin, y compris dans la pratique artistique : il y a des techniques à apprendre, des règles à suivre et tout un tas d’autres barrières qu’on érige, pour se rassurer ou peut être pour se décourager inconsciemment. Le rendez-vous avec l’artiste, c’est justement reconnecter avec le jeu insouciant de l’enfance, l’émerveillement de la simplicité et le pétillement de la créativité, rien que ça !
  2. Explorer. J’en ai parlé un petit peu dans mon article sur #AbstractJanuary, le challenge artistique que je m’étais fixé en janvier de produire une peinture abstraite par jour, des bénéfices de l’exploration ou de la redécouverte : voir le médium avec un œil nouveau, chercher comment intégrer ce que l’on aime de la pâtisserie dans la pratique artistique, voir ce qu’il se passe quand les barrières d’adulte s’effacent au profit de la curiosité joyeuse de l’enfant. Les rendez-vous avec l’artiste apportent un vent de fraîcheur au processus de création !

Comment je vis cet exercice ?

Pour moi, c’est le plus dur de tous les exercices, toute sérieuse et contrôlante que j’ai tendance à être.

Au début je m’en faisais une montagne, parce que je voulais qu’il soit parfait, que ce soit quelque chose de sensationnel ce rendez-vous avec l’artiste. Alors qu’en fait, cela peut être, si on lâche du lest (vous aurez compris que j’ai du mal à ça, mais c’est pas grave, je persiste !) un exercice très simple.

D’ailleurs c’est comme cela que je l’apprécie : empreint de simplicité. Que ce soit regarder des photos, cueillir des fleurs sauvages, peindre sur des cailloux, prendre un cours de couture, reregarder un film que j’aimais enfant. L’idée c’est peut être de prendre au sérieux les suggestions de notre enfant intérieur qui nous paraissent fofolles, allez savoir…

Je ne suis pas la plus régulière pour les rendez-vous avec l’artiste (contrôle et perfectionnisme quand tu nous tiens…) pourtant j’en retire toujours beaucoup de bénéfices, notamment des bons moments remplis de joie !

Libérez votre créativité Julia Cameron quatrième de couverture

Le maternage

Ce n’est pas un exercice à proprement parler, néanmoins la notion de maternage revient très souvent dans Libérez votre créativité… Ne serait-ce que via l’exercice du rendez-vous avec l’artiste !

Le maternage kézaco ?

Le maternage est un concept assez répandu en psychologie, dont en psychologie positive. L’objet du maternage, c’est de se donner le soin qu’accorderait une mère aimante à son petit enfant.

Ce qui implique dans un premier temps d’identifier la source de l’inconfort (état physique, mental ? Froid, faim, peur, tristesse ?), puis de choisir une action maternante (se blottir dans un plaid, grignoter un bout de fromage, écrire dans son journal, appeler un proche…).

Le maternage n’est pas forcément lié à une situation inconfortable bien entendu, cependant je trouve que c’est le moyen le plus facile de l’expliquer !

En quoi le maternage est-il bénéfique ?

Il me semble que le principal objectif du maternage, c’est de réconcilier un individu avec sa personne, en se donnant des marques d’amour. En ce sens, le maternage me paraît être un moyen de répondre au manque d’estime de soi, ou tout du moins d’initier une dynamique de réparation du lien de soi à soi.

Comment je vis cet exercice ?

Le maternage, même s’il n’était pas forcément appelé ainsi, c’est quelque chose auquel je suis depuis très longtemps confrontée dans mon suivi thérapeutique : les différents thérapeutes qui m’ont suivie m’ont tous à un moment ou à un autre, incitée à mettre en place une démarche dans laquelle je me traiterais avec plus de compassion, plus de douceur, plus d’ouverture d’esprit et, ultimement, plus d’amour.

Pendant des années cela m’a semblé relever de l’hyperespace, je comprenais le concept mais je ne voyais pas du tout à quoi cela ressemblait dans la vraie vie. Le foisonnement d’articles et de solutions « self care » que l’on voit depuis quelques années ne me paraissait pas approprié pour ce qu’on me demandait.

Et puis, sans doute que le cheminement s’est fait dans ma tête (via les pages du matin ?) et j’ai commencé à instiller, petit à petit (mais alors vraiment petit à petit !) des petites choses pour me materner : faire la sieste quand je suis fatiguée, pendre un bain chaud avec un livre et trempouiller si cela me chante, aller chez le médecin quand je suis malade (cela paraîtra sans doute une évidence à certains, mais jusqu’il y a peu, je n’allais chez le médecin que quand vraiment je n’en pouvais plus), me mettre du rose aux joues juste parce que j’en ai envie…

D’un point de vue de la pratique artistique et de la créativité, le maternage va plus dans le sens de l’ouverture d’esprit (accueillir les idées d’expérimentations) et de l’absence de jugement : pas de critiques, pas d’attentes, laisser le perfectionnisme de côté (et ça, laissez moi vous dire que je trouve ça infiniment compliqué à faire !).

Je ne suis pas une pro du maternage, et pourtant j’ai tellement progressé la dedans depuis que j’ai commencé à lire Libérez votre créativité !

 

Voilà donc les 3 éléments principaux que je retire de Libérez votre créativité et que j’essaye d’utiliser dans mon quotidien, malgré les difficultés que je peux rencontrer. Je sais que ces pratiques me font du bien sur le long terme et m’aident à progresser, aussi bien d’un point de vue personnel qu’artistique : je m’autorise plus de choses, j’écoute plus mon intuition, j’expérimente plus, je joue plus, je ris plus (eh oui !).

A votre tour maintenant ! Racontez-moi en commentaire ce qui vous a fait évoluer d’un point de vue de la créativité et de la pratique artistique : est-ce un livre, un professeur, un conseil ? Et si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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