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Tag Archives: Chine

Les débuts du juge Ti – Robert Van Gulik

26 juin 20223 juillet 2022

En préambule, un petit peu de contexte sur ce livre et comment il est arrivé entre mes mains. C’est un de mes collègues, fervent lecteur de Robert Van Gulik, qui me l’a offert parce qu’il pensait qu’il me plairait vu ma « passion » pour la littérature asiatique.

Le livre

Couverture Les débuts du juge Ti de Robert Van Gulik

Le livre recueille de manière chronologique les affaires qu’a eu a résoudre le juge Ti en début de carrière. Ainsi, on retrouve six histoires :

  • Traffic d’or sous les T’ang (roman)
  • Cinq nuages de félicité (nouvelle)
  • Une affaire de ruban rouge (nouvelle)
  • Le passager de la pluie (nouvelle)
  • Le paravent de laque (roman)
  • Meurtre sur un bateau de fleurs (roman)

A noter que, contrairement au système judiciaire que l’on connaît, le juge s’occupe de toute l’enquête et aussi du jugement des affaires, ce qui permet d’avoir une vue complète de ce qu’il se passe depuis le moment où l’affaire est portée à la connaissance du magistrat jusqu’à sa résolution et à la condamnation des fauteurs de troubles.

Et enfin, pour finir de situer un petit peu les histoires et la spécificité du récit, chaque roman et nouvelle du recueil se déroule en Chine, à l’époque de la dynastie T’ang et est écrite de manière traditionnelle pour les récits de l’époque. Sans rentrer dans des détails que je ne maîtrise pas bien, chaque histoire commence par une introduction des protagonistes avec une mise en situation (un peu comme au début des pièces de théâtre).

Mon avis

Quatrième de couverture du livre Les débuts du juge Ti de Robert Van Gulik

En toute honnêteté, je suis un peu partagée pour ce recueil.

J’ai eu un peu du mal à m’habituer au format traditionnel de présenter les histoires et au rythme très lent pour un roman policier (sauf, de façon mécanique, pour les nouvelles qui sont plus courtes).

Pour autant, les enquêtes sont plaisantes et les descriptions agréables. Les personnages, même ceux d’arrière plan, sont très bien décrits, ils sont fouillés et ont une belle consistance.

Malgré tout, je n’étais pas impatiente de retrouver le juge Ti et de poursuivre les récits de Robert Van Gulik, sauf pour les nouvelles auxquelles j’ai bien accroché.

Peut être que lire le recueil sans pause entre chaque enquête n’était pas une bonne idée ?

Au final, c’est une lecture agréable, mais pas transcendante à mes yeux, voire même avec un arrière goût de déception : peut être avais-je trop d’attentes ?

En résumé

Un recueil qui plaira aux amateurs de Chine antique, de rythmes lents , d’enquêtes à tiroirs et de longues descriptions !

Avez-vous un roman policier à conseiller ?

Bonne journée !

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Balzac et la petite tailleuse chinoise

15 janvier 2012

Synopsis :

Dans la Chine maoïste des années 70, en pleine révolution culturelle, Dai et Luo, deux lycéens, amis d’enfance et fils de médecins, sont arrachés à leurs familles respectives et envoyés dans un camp de rééducation dans les montagnes de la province de Sichuan. En se rendant dans le village voisin, les deux garçons font la rencontre d’une jeune couturière inculte. Luo ne va pas tarder à en tomber éperdument amoureux.

Balzac et la petite tailleuse chinoiseCe film a la fraîcheur et l’insouciance de l’adolescence dont il dépeint les tumultes, à commencer par les premiers émois amoureux.
Dai et Luo sont deux jeunes garçons intrépides et malins, dont l’amour pour la culture n’a d’égal que leur amitié.

Luo, en tombant amoureux de la petite tailleuse, démontrera une grande ingéniosité pour lui transmettre son amour pour les livres, avec la complicité de son ami Dai.
Le trio formé par les deux amis et la petite tailleuse, sera à l’origine de quelques mutations au sein du centre de rééducation qui leur feront peu à peu changer de statut au sein de la communauté.

C’est un film assez dynamique qui montre les mutations d’une société qui essaie de se prémunir de la révolution culturelle en cours. Pourtant, malgré les efforts mis en œuvre, celle-ci se propagera et entraînera des évolutions de mentalités et bien plus encore.
Balzac et la petite tailleuse chinoise n’est pas un film gai, ni un film triste d’ailleurs, mais il permet de s’interroger sur les effets de la révolution culturelle sur une communauté qui s’est déroulée à cette époque, sur fond d’amitié et d’amours adolescentes.

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La princesse du désert

1 décembre 201129 novembre 2011

Il faut que je vous avoue quelque chose : j’ai une culture cinématographique proche de ma culture musicale, à savoir le néant. Autant je suis très calée d’un point de vue philosophie (par exemple), autant je n’y connais rien en cinéma.

Enfin, rien c’est vite dit. Je ne connais pas les grands classiques (exemple : je n’ai jamais vu le grand bleu) mais j’ai vu tous les Hayao Miyazaki (ou presque). J’ai des références assez pourries (exemple : j’adore Bruce Willis) mais j’ai vu des films asiatiques que personne n’a vu… Ou presque. Si vous vous attendez à voir des revues de film à grosse production, j’annonce tout de suite que c’est pas ma spécialité…

Donc, le film du jour :

La princesse du DésertSynopsis :

En 1375, les seigneurs Ming renversent l’empereur mongol de la dynastie Yuan qui gouverne la Chine. Un nouvel empereur s’installe à Pékin. Vaincus, les cavaliers mongols s’enfuient à travers l’Empire, après avoir enlevé une princesse Ming. Une délégation de diplomates et de soldats du royaume de Corée traverse la Chine pour sceller la paix avec le nouvel empereur mais, à peine arrivés, ils sont accusés d’être des espions et arrêtés. Alors que la délégation est conduite dans le désert, des Mongols attaquent et tuent leurs gardes avant de repartir en les laissant libres. Les deux diplomates ayant succombés, Choi-Jung, un jeune général inexpérimenté, prend la tête de la délégation.

La Princesse du Désert
Source : http://martialconnection.blogspot.com/2010/12/musa-warrior-2001.html

Les Coréens croisent peu après la route des cavaliers ayant enlevé la princesse et leur tendent une embuscade au cours de laquelle Yeo-sol, ancien esclave du chef initial de la délégation et virtuose dans le maniement de la lance, blesse le général mongol mais lui laisse la vie sauve. Ébloui par la beauté et l’orgueil de la princesse, Choi-Jung décide de l’escorter jusqu’à Pékin et rivalise avec Yeo-sol pour obtenir ses faveurs. Les soldats coréens, poursuivis par les Mongols et obligés de livrer des combats sanglants, font de moins en moins confiance en leur général et sont finalement contraints de trouver refuge dans une forteresse abandonnée où ils vont devoir livrer un combat désespéré.

(Source du texte)

J’ai adoré ce film. L’histoire est belle et bien ficelé, les acteurs jouent très bien. Ce que j’apprécie en particulier dans les films asiatiques, c’est qu’il n’y a pas à proprement parler de « fin », elle est toujours plus ou moins ouverte pour laisser libre cours à notre imagination, à notre ressenti.J’aime aussi énormément la part belle qui est laissée aux valeurs, à l’expression des sentiments, aux caractères des personnages… Les costumes et les décors sont splendides, les combats sont certes un poil violents, mais très artistiques je trouve.

Et puis, comment vous dire ? Le Général Choi-Jung (joué par Ju Jin-Mo) je l’ai trouvé plutôt pas mal, ce qui ne gâche rien, mais alors rien au film (les hommes se consoleront avec Zhang Ziyi, qui joue la princesse et qui est éblouissante !).

Source : http://houlengjai.com/jujinmo-musa.html

Non ? Je vous sens pas convaincues, alors je suis allée fouiner un peu sur le net…

Ju Jin-Mo
Source : http://www.allkpop.com/tag/joo-jin-mo

Voilà, je crois que tout est dit. Je veux le même à la maison, avec les mêmes yeux noisettes et la même bouche charnue sexy associée*.

En résumé, et au delà du physique plus qu’agréable des acteurs, c’est un très chouette film, très beau, bien réalisé avec une histoire profonde, des belles valeurs et des combats assez époustouflants !

Bon film !

(* Oui, je sais, pour celles qui le « connaissent », mon ex lui ressemble énormément…)

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La grande île des tortues-cochons – Liu Sola

20 octobre 201120 octobre 2011

Résumé de la quatrième de couverture :

En l’an 4000, sur la Grande Île des tortues-cochons, apparaît l’ancêtre de la famille Ji. Contraint, pour l’amour d’une belle, à fuir pour un temps l’île mythique, Ji He découvre, sur la terre ferme, l’imaginaire chinois traditionnel, guerriers fabuleux et femme-panthère, la guerre civile, la Révolution et la poésie. A sa suite, quatre générations de Ji voguent entre île et continent, dans une saga où foisonnent légendes et miracles, où le récit se tord jusqu’à épouser l’Histoire. Laquelle n’a pas de fin. Les héros ne meurent point mais séjournent dans l’au-delà le temps de se refaire un moral ou une santé, réapparaissent enfin, dans une métempsycose méthodique et ironique. Et ce sont les femmes, reine des Enfers ou fille Personne, qui mènent la danse sacrée, jusqu’à celle qui a entrepris – la boucle est-elle bouclée ? – de retracer la saga familiale…

Liu Sola dédie ce roman des origines, entre annales fantastiques, space opera, ou manifeste féministe et romantique, à la mémoire de son père, dignitaire maoïste fidèle. Elle conjugue et subvertit avec brio les genres de la littérature chinoise classique.

La grande île des tortues-cochons
Crédit image : Fnac.com

Mon avis :

J’ai découvert ce roman un peu par hasard, en fouinant du côté des rayons de littérature asiatique à la médiathèque et j’ai été très intriguée par la quatrième de couverture. Je n’ai pas été déçue, j’ai trouvé cet ouvrage tout simplement excellent, le récit de l’épopée-saga est à la fois rythmé, cynique et drôle. Les touches fantastiques et fantaisies le rendent d’autant plus divertissant ! Je vous le conseille chaleureusement : plus d’un an après l’avoir lu, j’en garde un très bon souvenir. L’atmosphère poétique y est sans doute, aussi, pour quelque chose…

Extrait choisi :

Nous ne serons peut être jamais de vrais citadins, nous qui avons grandi à la campagne. Et eux ne deviendront jamais de vrais étrangers. Mais tout le monde essaye, on ne veut pas rester soi-même. Les habitudes sont comme des souvenirs congénitaux, impossibles à modifier.

La grande île des tortues-cochons, Liu Sola, page 91.

 

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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