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Tag Archives: rencontre

[San Francisco] Mission

27 mai 201428 mai 2014

Pour mon troisième jour à San Francisco, j’avais prévu de faire le plein de couleurs en me rendant dans le quartier de Mission. De bon matin, sous un beau soleil, je m’en vais donc prendre le bus qui va bien.

Nous sommes Samedi, il y a du monde, je papote avec des Hollandais en vacances qui font un roadtrip en Californie et puis il y a de plus en plus de monde qui rentre dans le bus, notamment des personnes âgées, handicapées, ou très chargées, alors je leur laisse ma place assise.

SF-Mission-Dolores-1Dans ce flot de personnes qui montent dans le bus se trouve une dame plutôt âgée, avec un vrai grand sourire qui illumine son visage. Je lui rends donc son sourire, et nous commençons à parler un peu : d’où je viens, où je vais, et elle que fait-elle, etc.

SF-Mission-Dolores-2Et justement, elle va à Mission aujourd’hui, et notamment à mon premier stop sur ma liste, Mission Dolorès la (belle, si belle !) basilique du quartier. C’est que la dame avec qui je papote depuis 5 grosses minutes n’est pas comme tout le monde.

C’est une sœur (dont j’ai complètement oublié de demander le nom, tant elle m’a émue).

SF-Mission-Dolores-3Alors à la descente du bus elle m’a prise par le bras, toute contente. C’est ainsi qu’elle m’a parlé de la basilique, de sa foi (j’aime beaucoup quand les gens me parlent de leur foi avec beaucoup d’amour dans la voix, c’est si beau), de l’histoire de la ville, du cimetière, de là où il faut aller, poser ses yeux.

SF-Mission-Dolores-4Le tout avec ce grand sourire tellement plein d’amour et de bonté, en me montrant chaque détail, les petits passages qu’elle connaît bien et qui regorgent de mille secrets.

Et puis cette embrassade si surprenante et pourtant si naturelle, ça m’a mouillé les yeux je crois, cette religieuse a touché sans le savoir une part de moi par sa gentillesse et a illuminé ma journée.

SF-Mission-District-1Alors j’ai assisté à un petit bout de la procession, j’ai visité tous les endroits qu’elle m’a montré et puis je suis allée en direction du Parc Mission Dolorès à quelques blocs de là mais il était fermé (pour rénovation ! Vous avez déjà vu un parc en rénovation vous ? Moi oui, c’est un parc avec plein de pelleteuses qui refont le terrassement, en fait) (on a pas idée de rénover un parc quand même).

SF-Mission-District-2Du coup, je suis allée là où mes pieds et les cartes du San Francisco City Walk me portaient, il y avait comme une grande fête sur Valencia St, ça sentait les saucisses grillées, il y avait de la musique latine, les gens dansaient dans la rue et avec ces jolies couleurs c’était très festif.

SF-Mission-District-3Tellement festif que je me suis pris au jeu, j’ai regardé les gens, la vie qui bouillonnait autour de moi comme jamais elle n’avait bouillonné je crois, les petits jouaient au foot dans la rue ou apprenaient à faire du roller, les policiers ont blagué avec moi, et puis comme j’avais faim j’ai acheté un genre de brioche avec une sorte crème au beurre dessus absolument délicieuse à la Reyna (3114 24th St, la devanture ne paye pas de mine, ils n’acceptent que le liquide, mais ça vaut vraiment le coup).

SF-Mission-District-4Avec tout ça l’après midi était plus que bien entamée, alors j’ai repris le bus 22 pour aller chercher à manger et pique niquer à Alamo Square.
Mais comme cet article est déjà interminable, je vous montrerai les Painted Ladies une autre fois…

Bonne journée !

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L’appart (ou Léopard quand on est myope)

7 janvier 20146 janvier 2014

Dimanche, l’amie June est venue me faire un petit coucou. A chaque fois qu’elle me fait le coup cela me parait complètement fou qu’elle fasse autant de route pour venir me voir, et pourtant à chaque fois je trépigne comme une gamine. Et à chaque fois c’est un moment de pur bonheur sans nom.

Voilà 5 ans bientôt que j’habite dans la Ville Rose et en 5 ans j’ai bien eu du mal à rencontrer des gens avec qui nouer de vraies amitiés. En fait, il n’y a pas grand monde avec qui je me sente en confiance ici. J’ai bien des amis, mais ils sont le reflet de ma vie : éparpillés un peu partout en France, voire même plus loin. Alors forcément on ne se voit pas souvent, c’est dommage, moi j’aimerais bien pouvoir me téléporter quelques minutes pour leur faire un câlin ou partager une bonne conversation autour d’une boisson réconfortante. Parce qu’il y a des moments dans la vie où tu n’as pas envie de parler de bêtises avec quelqu’un qui a bien voulu t’accorder quelques heures, mais où tu as besoin d’aborder des choses concrètes, de sentir une épaule, d’aller en profondeur. Moi la superficialité parfois ça me tue, je veux autre chose, du vrai partage, du vrai échange, de la vraie relation où tu mets les mains dans le cambouis, où tu t’investis et que tu n’as pas honte de mettre tes tripes sur la table même si parfois c’est pas très ragoûtant, parce que finalement c’est ça qu’on te demande : de l’engagement. Non, je ne parle pas de mariage.

lappart-2Du coup quand je vois ces êtres chers à mon cœur, je m’active, je me pose 3 milliards de questions, je fais le ménage de fond en comble (mais ça c’est bien pour l’appartement, il est content), je mets 20 plombes pour choisir comment je vais me maquiller (alors qu’au final je vais juste faire un halo de fard à paupières avec une lichette de mascara, mais ça valait le coup de se poser la question pendant 15 minutes au moins), je change 3 fois de paires de chaussures, je me recoiffe frénétiquement. C’est presque comme un rendez-vous galant sans la galanterie et le jeu de séduction, mais toujours cette envie de passer le meilleur moment qui existe et de graver ça dans ma petite tête et mon gros cœur qui déborde (plutôt que les trucs énervants habituels, c’est mieux). En fait moi je trouve ça 1000 fois mieux que les rendez-vous galants, mais c’est peut être parce que ça fait un bail que j’ai pas pratiqué aussi.

Dimanche on s’est retrouvées à 12h45, et puis on a commencé à se balader un peu, en se demandant où on allait bien pouvoir déjeuner, elle se reposant sur mes bonnes adresses, moi ayant comme par hasard aucune idée fulgurante. Le seul truc auquel j’ai pensé, c’était qu’on pouvait bien se balader et qu’on entrerait là où ça nous tenterait. De là vous pouvez imaginer le niveau de confiance que je peux avoir en June pour ne pas prévoir une semaine à l’avance où je vais manger en ville, et à quel point elle m’apaise cette fille (je sais, je le dis à chaque fois, mais c’est vrai). Bon bien sûr j’ai fait 125 fois dans ma tête la liste de tous les établissements que je connaissais pour être sûre de ne rien avoir de transcendant à proposer, mais non, vraiment, j’avais rien.

Damned.

lappart-3Ainsi on a arpenté plusieurs rues, c’était marrant de ne voir personne d’ailleurs, Toulouse a un côté assez ville vide le dimanche (surtout après les fêtes et quand il fait moyen chaud à l’ombre), mais c’était bien et pratique, et ça nous a permis d’attaquer la conversation par des banalités, comme un petit échauffement avant les vraies conversations, certaines profondes et d’autres plus superficielles, qui allaient suivre. Vous avez remarqué comme on commence toujours par des trucs du genre « et alors toi la reprise du boulot ça a été ? Vous avez beau temps là bas ? Oh nous ici, on a eu un vendredi pourri, que de la flotte c’était insupportable », etc. ? C’est un peu comme si il fallait s’assurer qu’on était bien avec la bonne personne, ou qu’on ait trouvé le bon endroit pour parler et ouvrir un peu cette carapace plus ou moins épaisse qu’on a tous. Moi je vous le dis d’emblée, c’est un château fort que j’ai, mais quand je suis disposée j’abaisse le bon pont-levis (oui parce qu’il y en a qui mènent à rien, c’est mon côté un brin joueur mais surtout faussement décontracté pour parler de tout) (alors qu’en fait je ne parle de rien d’important pour moi) (c’est que je ne m’offre pas à n’importe qui vous voyez).

Et puis au bout d’un moment, comme une petite étincelle chez un artificier, la petite question qui sort l’air de rien et qui pourtant va nous emmener vers des sujets plus intimes, vers les doutes, les questions, les petites joies du quotidien qu’on ne partage qu’avec les Amis, qu’on ne distille qu’aux plus précieux, aux plus compréhensifs. Dimanche, la question a été : « Et alors tes projets, ça avance ? Tu en es où ? ». Ou un truc du genre. Mais ça posait la question des projets en cours. Et quand on commence à parler des projets en cours, là, ça rigole plus, on attaque les sujets sensibles vous voyez.

lappart-1Parce que bien entendu, l’amie June est au courant des projets en cours, elle suit de plus ou moins loin, et comme c’est un peu sa came tout ça, tu sais que tu vas pouvoir lui en parler, qu’elle va te comprendre, te dire ce qui va t’apaiser et te redonner confiance, et surtout, surtout, elle ne te jugera pas. Elle elle bégaie parce qu’elle est fatiguée, toi tu t’emballes (tu es fatiguée aussi) et du coup les mots ne sortent pas dans le bon ordre, d’ailleurs parfois ce ne sont pas les bon mots qui sortent, parfois il n’y a rien et tu cherches celui qui s’est perdu dans les méandres de tes neurones et qui pourtant, s’il voulait bien se manifester, te rendrait un fier service.

La jambe qui tremblotte parce que c’est le sujet sur lequel tu cogites depuis des jours, que ça a de l’importance pour toi. Et puis il y a un moment il faut vraiment y aller, aborder ce qui te taraude, en la regardant du coin de l’œil parce que si tu la regardes tout droit dans les yeux tu n’es pas sûr d’arriver à la dire cette phrase qui est coincée dans la gorge, elle qui te sourit avec un sourire doux, qui sait à peu près ce que tu vas lui dire parce qu’elle est déjà passée par là, et qui attend juste que ce soit le bon moment pour toi. A ce moment là on est sur un banc au soleil en face de la Garonne, on attend qu’une place se libère là où on a décidé de manger, je débite un flot de paroles qui me fait peur à moi-même tellement il y a mon angoisse qui transparaît (j’ai du dire au moins 3 fois le mot « angoisse » en 15 minutes, si ça se trouve je l’ai dit 3 fois dans la même phrase en plus), et June est juste bienveillante et calme, elle me donne des conseils qui m’apaiseront : la décision c’est moi qui la prendrai, mais elle m’a donné des petits seaux d’eau à apporter à mon moulin, des idées et on verra bien ce que ça donne dans ma tête.

lappart-4Soyons honnêtes, c’est toujours quand on est assis qu’on aborde des sujets importants, qu’on accepte d’en dévoiler un peu, de demander à l’autre son avis. Ainsi en vrac on a parlé des projets en cours des deux côtés, avec leurs doutes et questionnements respectifs, je lui ai dit que si elle voulait venir quand j’étais pas là je lui laisserais les clés de mon appart, pas de soucis, elle m’a dit la même chose pour le sien, et l’espace d’une fraction de seconde je me suis dit que pour que je lui propose mes clés c’est que je lui faisais vraiment confiance (mon ex, il a pas eu les clés de chez moi si facilement), mais je lui ai pas dit, déjà que je me trouve gnangnan, mais bon j’étais émue quoi.

Et puis moi qui ai toujours tendance à me comparer aux autres et à trouver ma vie naze, ben en fait je me suis rendue compte que non, et que je me faisais sans doute des idées qui n’avaient pas lieu d’être. Toute ma vie j’ai cru que les gens ils avaient une vie mégatop alors que moi je ramais comme une imbécile à contre-courant, que j’étais juste une bonne à rien qui n’avait rien fait de sa vie, mais non, c’est juste une vue tordue de mon esprit qui a juste décidé de m’embêter. En plus des projets en cours on a donc parlé de nos vies, de nos expériences, et je trouve toujours que June elle s’en sort vachement bien, que je suis fière d’elle (alors que j’y suis pour rien, mais je suis gavé fière de l’avoir à mes cotés en fait) et qu’elle est méga courageuse, débrouillarde et tout ça, mais à la fin je me sentais moins moisie que quand je suis arrivée.

lappart-5Et puis au bout d’un moment ça va mieux, l’esprit est un peu plus apaisé, le ventre bien plus rempli, c’est l’heure du dessert et tu gagates devant le babycat de June, tu parles avec des trémolos dans la voix de feu ton petit bout de chat, mais non je suis pas émue, c’est le pancake que j’avale de travers, il est quand même charmant ce serveur, oui, mais chut rigole pas si fort, mais toi aussi tu rigoles, vraiment t’es pas sortable, etc., etc.

Bref, on se détend, on rit, on n’arrive pas à finir alors on prend à emporter, et puis il y a une grosse heure à passer encore ensemble, bien entendu il commence à pleuvoir. Et June elle aime bien les jolies architectures, alors je lui ai fait faire un petit tour dans la ville, en lui montrant des trucs que moi même j’avais pas vu (genre un bâtiment avec de jolies fenêtres du côté des Carmes), en m’étonnant de finalement si bien m’en sortir dans les différentes rues, et en pensant, alors qu’elle me disait qu’elle ne se rappelait pas du tout de Toulouse comme cela, que moi non plus, en fait, je ne l’avais appréhendée comme cela. Je m’étais déjà fait la réflexion quand je vivais à Montréal, mais en fait on ne regarde pas les villes où l’on vit. Ou tout du moins pas avec le regard d’un visiteur qui peut s’émerveiller de tout et de n’importe quoi, depuis la façade d’un bâtiment en mosaïque jusqu’à un lampadaire un peu vieillot mais franchement mimi.

On s’est quittées à la médiathèque, toutes guillerettes de notre journée, je suis montée dans mon bus, bien entendu je me suis payée une dame complètement bourrée à côté de moi qui faisait des trucs bizarres (un jour, je vous expliquerai pourquoi les gens saouls me répugnent) (pardon mais c’est viscéral), j’ai subi tout le trajet et j’étais contente de rentrer chez moi.

C’était déjà fini, c’était bien, on refait ça quand tu veux.

Bonne journée !

PS : Nous avons donc pris un brunch à L’appart (mais moi de loin j’avais lu Léopard, je comprenais pas trop pourquoi ça s’appelait comme ça, j’ai compris une fois à l’intérieur quand j’ai réussi à lire l’enseigne), un brunch nord américain à 17 € avec : un scone (+ beurre + confiture de fraises), un jus d’orange pressé, une boisson chaude, un plat + un accompagnement (au choix œufs brouillés bacon ou bagel bacon avec soit salade, soit soupe), un pancake (sirop d’érable ou caramel beurre salé) et une petite part de gâteau au choix. Le lieu est sympa et petit, essayez d’éviter la table à côté de la porte si vous êtes sensibles au froid. Le service est un peu long (il y avait beaucoup de monde), cela ne nous a pas dérangées, mais si vous êtes pressés ce n’est pas forcément une bonne option.
L’appart
9 Rue Jean Suau, Toulouse
Téléphone : 05 61 21 78 71

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Et voir les paillettes de la vie

21 septembre 2013

Je ne sais pas trop bien ce qu’il se passe en ce moment, c’est étrange. Je flirte avec un ras-le-bol assez prononcé et une envie de tout envoyer valser, mais je mets ça sur le compte du besoin de vacances (qui approchent mine de rien) (youpi !).
Et puis il y a tous ces projets qui n’avancent pas comme je voudrais (l’appartement à acheter, les kilos à perdre, l’estime de soi à retrouver, des activités à choisir mais qui collent jamais avec mon emploi du temps instable, entre autres), qui me mettent un peu le moral en berne.

Alors je me force à relever la tête, à sortir. J’appelle des amis, je propose des choses variées, j’ai envie de nouvelles choses, j’essuie beaucoup de refus, parfois pour des prétextes fumeux, ça me contrarie beaucoup, et puis finalement, quelqu’un est emballé par une de mes idées (il était temps, je commençais à me renfermer dans ma coquille), alors je recommence à sourire, je me prépare un peu et je sors.
Même quand je n’ai pas dormi parce que toutes ces choses ça me fait réfléchir, même quand j’ai trop pleuré, même quand j’ai mal à la tête à cause des deux points précédents. J’ai souvent entendu dire que je me bougeais pas assez, que j’attendais trop que ça arrive tout prêt, ça me vexe parce que je crois que je suis quand même quelqu’un qui sort régulièrement de sa zone de confort, alors quand j’ai le moral en berne et que je me renferme, je pense à ces critiques, je crie (mes voisins m’adorent je crois), et je me mets un coup de pied au derrière.

Aujourd’hui il fallait que je sorte, que je me change les idées. Ça tombait bien, parce que c’était l’occasion de retrouver quelqu’un de cher à mon cœur que je n’ai pas beaucoup vu ces derniers temps, de prendre le soleil, de faire un peu de shopping (dois-je préciser que vu l’état d’esprit actuel, l’idée ne m’a même pas effleurée que je trouverais quelque chose pour moi ?).
En fait le shopping c’était juste un prétexte pour papoter fringues et tout ce qui va avec, en tentant de se frayer un chemin parmi les trop nombreuses personnes qui avaient eu la même idée que nous, et aussi pour ensuite aller se poser chez Bapz (LE QG quoi), prendre sa dose de sourires et de petits gestes gentils, et puis bien sûr le fameux scone BAPZ avec un bon thé oolong châtaigne (à tomber par terre ce thé et il se marie très bien avec les scones). En face de moi, un thé vert à la menthe, une coupe de glace à la vanille, des sourires et puis plein de choses à se raconter.

bapz-092013Après un petit détour « câlins à Plush » (je suis MÉGA fan de ce lapin, je l’aime, j’ai pris ma dose de câlin-lapin pour le trimestre, mais je crois que dès que je peux j’y reviendrai en fait), on devait aller je ne sais plus trop où, et puis j’étais vraiment fatiguée, alors je suis rentrée à l’appartement.

J’ai eu la flemme de faire les courses, trop mal à la tête, je me suis affalée sur le canapé plutôt, et puis il y avait mon étole en tricot que j’ai délaissée pendant l’été à côté de moi, je me suis dit que c’était un signe (signe que j’ai occulté pendant des mois donc, puisque mon tricot en cours traine toujours sur le canapé), je n’ai pas oublié le dessin des points, allez hop, on fait quelques rangs… C’est agréable et toujours aussi merveilleux de voir le motif apparaître, de tâter le bambou et la laine sous les doigts, d’en sentir l’odeur presque imperceptible et pourtant caractéristique, de percevoir les pelotes qui sautillent au fur et à mesure que l’on tire les fils… Limite, le tricot c’est sensuel quand on est réceptif avec ses 5 sens (oui, je sais, c’est conceptuel).

etole-tricot-bleu-vertC’est une bien belle journée qui s’est écoulée, une de ces journées qui ramènent un peu d’espoir, qui réveillent les paillettes de la vie que l’on oublie trop dans les tourmentes, quand bien même on a conscience que nos problèmes sont bien ridicules par rapport à certains.
Et puis demain, je vais tester un brunch, ça va être bien.

Moi j’aime bien les week-ends qui ramènent à l’essentiel : un peu de douceur, des sourires, des paillettes et de l’amour. C’est ça l’important, c’est ça qui fait les petits bonheurs de l’existence.

Bonne journée !

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De toute beauté – Spring édition

1 mai 20132 mai 2013

Samedi dernier, à l’heure où blanchit la campagne il tombait des trombes d’eau, je suis allée avec Gazelle au restaurant – salon de thé Les Délices de Saturnin pour participer à l’édition de printemps « De toute beauté ». Je vous laisse imaginer la tête des gens qui étaient là quand ils ont vu arriver une dizaine de nanas trempées mais hystériques de faire joujou avec du maquillage et deux photographes (Bruno et MrT.) qui leur tournaient autour, c’était assez épique (mais on a mis de l’ambiance au moins).

Oui, il pleuvait vraiment...
Oui, il pleuvait vraiment…
A l'entrée, les pâtisseries...
A l’entrée, les pâtisseries…

gateaux_saturnin2

Jenn, Sephrenia et Maoya nous avaient contacté un programme aux petits oignons avec leurs partenaires pour un après-midi bien girly. Au menu : maquillage nude et atelier vernis avec nail art simples (notamment une démo pour faire des points sans dotting tool, il faut que j’essaie tiens, ça me titille).

C'est ici que Maoya nous a vernis les ongles, la classe...
C’est ici que Maoya nous a vernis les ongles, la classe…
Le présentoir à vernis...
Le présentoir à vernis…

J’avais décidé de commencer par vernir mes ongles, mais comme j’ai mis 3 plombes à me décider entre toutes les couleurs de vernis disponibles, j’en ai aussi profité pour regarder les couleurs qu’avaient choisi les filles de mon groupe, les bloggueuses Émilie, Laura, Froufrou & Co et Gazelle. Pendant ce temps Amandine, Florence, Sarah et Audrey, les autres participantes écoutaient Sephrenia qui leur disait tout sur le maquillage Nude, Jenn faisant cobaye pour illustrer les explications.

Deuxième couche pour mes ongles
Deuxième couche pour mes ongles – Merci Bruno pour la photo

Finalement j’ai opté pour un vernis violet (Bourjois) et je suis assez contente de mon choix. Un thé et un cookie plus tard, changement d’atelier, on part tout apprendre sur le maquillage nude !

Thé roiboos fruits rouges, un dé-li-ce !
Thé roiboos fruits rouges, un dé-li-ce !
Le cookie, une tuerie
Le cookie, une tuerie

Dans cet atelier, on a tout passé en revue : comment faire son teint (BB crèmes, blush, touche lumière), ses yeux, le rouge à lèvres à choisir, etc. J’avoue que ce qui m’intéressait le plus c’était le travail du teint puisque si je me débrouille pour le reste (à peu près), vraiment, le teint c’est ma bête noire et je suis très contente, parce que j’ai appris plein de choses simples et faciles à mettre en pratique à la maison.

On ne manquait pas de matos !
On ne manquait pas de matos !

Et puis justement, à la fin, quand je suis rentrée à la maison, j’ai pu regarder tout ce qu’il y avait dans le gift bag + le cadeau que j’ai gagné au tirage au sort…

Le gift bag et le cadeau gagné au tirage au sort
Le gift bag et le cadeau gagné au tirage au sort

Au tirage au sort, j’ai gagné un headband de Mulot Bricole. Moi qui lorgne depuis des mois sur les jolies coiffures qu’on peut faire avec ce type d’accessoire, je n’ai plus de fausse excuse pour ne pas m’y mettre (de là à ce que mes cheveux soient conciliants, c’est pas gagné).

Headband chaînette - Mulot Bricole
Headband chaînette – Mulot Bricole
Que de jolies choses :-)
Que de jolies choses 🙂

Le contenu du gift bag, de gauche à droite :

  • lime à ongles – Peggy Sage
  • fiches beauté – Jenn, Sephrenia et Maoya
  • brochure – l’Onglerie
  • vernis So Laque – Bourjois
  • blush grand air – Une
  • top coat – l’Onglerie
  • eyeliner – Kiko
  • mascara instant definition – Clarins
  • lisse minute – Clarins
  • BB crème – Clarins

En bref, une bien chouette après-midi, de chouettes filles, des photographes gentils, un thé et un cookie à tomber par terre, des cadeaux de sponsors généreux (merci à eux aussi)… C’était sympa, vraiment.

On remet ça quand ?

Bonne journée !

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Remèdes à la morosité

30 mars 2013

Après une semaine éprouvante, ou juste parce que la morosité ambiante le justifie, il peut être nécessaire de se faire plaisir, de prendre un peu de temps pour soi, de trouver des remèdes. Quelques petites choses plus ou moins anodines qui ensoleillent une journée et qui mettent du baume au cœur…

Voir Gazelle, parce que c’est encore le meilleur anti-morosité que je connaisse, même en cas de fatigue intense qui vous rend muette (et vous donne des cernes dignes de l’oncle Fétide). A la fin de la journée, c’est sûr qu’un sourire se sera manifesté et que le moral sera revenu.

Prendre un goûter chez Bapz, parce que le personnel est adorable (quand on vous demande « comment allez vous depuis tout ce temps ? » et qu’on vous dit « vous savez, ça me fait plaisir de vous voir », moi j’adore 🙂 ) et aussi parce que le scone Bapz ça dépote (et le thé cerisier de chine aussi, mais il est moins calorique) !

gouter_bapzRencontrer des bloggueuses toutes plus gentilles les unes que les autres, et se rappeler qu’on a fait ses études au même endroit que l’une d’entre elles. Se dire que finalement, on a une mémoire qui fonctionne bien.

Faire quelques achats histoire de s’assurer quelques soirées sympathiques, parfumées et relaxantes.

achats-lush-mars2013Retrouver ses aiguilles à tricoter en bambou adorées, un peu de fil et constater avec enthousiasme que les réflexes sont toujours là, que l’on prend encore du plaisir à tricoter. Mais avoir envie de crocheter quand même.

Regarder les fleurs qui commencent à poindre leur pétales malgré les giboulées de mars. Sortir son téléphone portable, prendre une photo et constater qu’elle est floue, comme à chaque fois (mais c’est pas grave).

fleurs_mars2013

Lire un numéro de Spoonful, pris au hasard dans la pile, et passer quelques minutes à lire, à s’émerveiller. Regarder avec attention la section craft therapy et avoir envie de crocheter des fleurs pour en faire une guirlande, sans savoir où la mettre, mais quelle importance ?

Faire un risotto avec de l’orge perlé et de la roquette, mettre beaucoup trop de parmesan et de ricotta, et savourer le crémeux de la chose.

Se rappeler des petits riens de la journée, regarder les photos, écrire un article de blog pour ne pas oublier et se dire que c’était une chouette journée.

Et vous, vos remèdes à la morosité ?

Bonne journée !

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Une rencontre amusante

14 mai 2012

Aujourd’hui, en allant chez l’acupuncteur, j’ai rencontré une nouvelle habitante de ma résidence…

Tortue

Je me suis demandée ce qu’elle faisait là, c’est pas commun de croiser des tortues à côté du petit portail (de temps en temps je croise Roger mais c’est tout) (Roger, c’est un des chats de la résidence) (ce n’est pas son vrai nom, mais il répond quand je l’appelle « Roger » donc c’est resté…).

Peut être que quand je suis au travail, La Tortue fait la bringue ???

(N’empêche que quand je suis rentrée elle n’était plus là, j’espère qu’il ne lui est rien arrivé de mal et qu’elle se balade tranquillement)

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Une fille ordinaire

27 décembre 201127 décembre 2011

Il y a un peu plus d’une semaine, j’ai rencontré Une fille ordinaire (ou pas), alias Gazelle.

Depuis le temps que l’on voulait se rencontrer, on s’était prévues un programme de choc : salon de thé, shopping, des trucs de filles quoi.

Nous avons commencé notre petit périple dans un salon de thé, le Dip’s  Tea (38 rue Pharaon à Toulouse), non sans avoir tourné un moment pour trouver un salon de thé non bondé. L’avantage de ce lieu, c’est qu’il échappe en règle générale aux afflux de foule et que c’est un endroit suffisamment grand pour accueillir un grand nombre de personnes. Nous nous sommes donc attablées et avons chacune commandé un thé et une part de crumble aux fruits rouges et à la pomme. Cette douceur est ma préférée du lieu et je pense que cela a bien plu à Gazelle !

Une fois servies, nous avons commencé à papoter un peu et à nous raconter nos vies respectives. Ce qui était très chouette, c’est ce sentiment de se connaître depuis des années alors qu’on ne se connaissait pas en chair et en os quelques heures auparavant. Au fil des sujets plus variés les uns que les autres (même si on est souvent revenuues sur le sujet des homes 😛 ), j’ai (re)découvert une Gazelle rigolote, curieuse, enjouée et drôlement sympathique. A l’image de son blog finalement !

Ensuite nous sommes allées faire un brin de shopping, et nous ne sommes pas revenues les mains vides. Et que font deux filles fan de vernis ensemble ? Elles achètent des vernis pardi ! Et j’ai même réussi à inciter Gazelle à s’acheter un ensemble de sous-vêtements (et, bien entendu, vu que je n’en ai pas beaucoup, j’en ai acheté un aussi… 😳 ).

Avec tout ce sport, il fallait bien reprendre un peu des forces et se poser pour papoter un peu (c’est pas comme si nous n’avions pas arrêté de parler depuis le moment où nous nous étions retrouvées, hein). Direction Sushi shop, histoire de sustenter nos estomacs. Chirashi mariné pour moi, chirashi thon-avocat pour Gazelle, plus ou moins rapidement engloutis en fonction de la prise de parole de chacune (et de sa dextérité avec les instruments à disposition 😉 ), et des sujets abordés. C’est dans ce moment là que l’on se rend compte que les hommes ne nous empêchent pas de manger, les histoires de shopping ou de blog non plus, mais que par contre le boulot ça ralentit fortement l’absorption de nourriture.

Et puis comme il faisait nuit depuis un moment et que nous avions envie d’essayer nos achats, chacune est rentrée chez elle avec ses paquets, afin de tester ses vernis en regardant NCIS. Et pour vous donner une idée du résultat, voici ce que j’ai fait de mon côté sur les mains :

Manucure bicolore
Ambiance nostalgique, je faisais déjà ce type de manucure adolescente !

Sur les pieds, j’ai posé un vernis que j’avais acheté quelques temps auparavant et que je n’avais pas encore eu le temps d’étrenner :

Pedicure noire
Avec cette photo, je participe au défilé de chaussons de Madame Patate

Et pour réaliser tout ceci, j’ai utilisé tout cela :

Vernis-pedicure-manucureDe gauche à droite (et pas du tout dans l’ordre d’application, forcément) : Top-coat fixator, Saint Germain (292), Lamé Gold (160), Black Oyster (163) – les 4, Mavala – 1 seconde base vernis – Bourjois.

En bref, une rencontre bien sympa, à renouveler ces petites journées filles qui remontent le moral (et ce, même quand y’a pas besoin de le remonter) : c’est trop bon de rencontrer des personnes si agréables !

PS : Gab, c’est toi la prochaine sur ma liste ! 😛

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Mr B.

8 novembre 20117 novembre 2011

Il y a des personnes qui nous marquent, en dépit de leurs « étiquettes ». Des personnes dont on prend des nouvelles avec plaisir malgré les chemins qui se séparent. Des personnes qui nous font avancer, par leur bienveillance, leur ouverture d’esprit, leur patience, leur empathie, leur sympathie.

Mon prof de maths de première année de prépa, Mr B., fait partie de ces personnes là. Il était à l’époque, et est toujours, un homme charmant, pédagogue et d’une culture sans bornes, très drôle et surtout très humain.

C’est une personne qui a cru en moi, en mes capacités de travail et à savoir m’en sortir et surtout qui m’a appris la rigueur, le travail et la persévérance. C’est quelqu’un a qui je dois beaucoup. En parler sans lui rendre hommage n’est pas envisageable, et pourtant comment dire avec quelques mots tout ce qu’il m’a apporté sans taire quelque chose d’important à mes yeux ?

Canelés
C’était ma première fournée de canelés, et comme Mr B. en avait un avec son café…

Voilà 8 ans qu’il n’est plus mon professeur de maths, et 7 ans que j’ai quitté l’établissement dans lequel j’ai fait ma prépa, et pourtant, au fil des années, nous avons quand même gardé contact. Pas avec la régularité d’un métronome, mais a minima une fois par an. Un petit mail, une petite carte, des choses simples finalement.

Et puis je me suis dit que vu que cette semaine j’étais dans le coin, ce serait trop bête de ne pas saisir l’occasion pour se voir, depuis tout ce temps !

Hier, j’ai donc vu mon prof de maths de première année de prépa, dans un café de la place Pey-Berland, le plus simplement du monde et nous y avons passé un bon moment de l’après midi.

Inutile de vous dire que malgré les années, rien n’a changé. On s’est remémorés des bons moments, on a parlé de personnes que l’on connaît tous les deux (lui ses anciens élèves et moi mes anciens camarades de classe), on s’est racontés notre évolution de ces derniers temps. Mais nous avons aussi évoqué des choses aussi variées que l’astronomie, l’aéropostale, les institutions bancaires, la SNCF, les voyages…

J’ai vraiment apprécié ce moment privilégié avec lui, riche en émotions, en souvenirs.

Comment dire à quel point j’étais heureuse quand il m’a dit qu’il était fier de moi, que j’ai (si) bien réussi ma vie ? Comment dire à quel point cette conversation m’a touchée, m’a fait du bien au moral et au coeur ?

Encore une fois, merci pour tout Mr B.

Vivement les prochaines retrouvailles. Des moments pareils, c’est trop bon !

PS : A la base, je voulais prendre une photo de la table de café et de nos mains pour illustrer ce billet. Et en fait je n’ai pas osé sortir mon appareil photo, trop occupée ou peut être trop timide, je ne sais pas. La prochaine fois peut-être…

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Rencontre et journée avec Loonie

19 octobre 201118 octobre 2011

Avec Loonie, ça fait un moment qu’on papote toutes les deux, ça remonte au temps de nos anciens blogs respectifs. Et puis il y a peu, elle m’a proposé qu’on se rencontre puisqu’elle passait dans ma ville. Du coup, j’ai posé ma journée pour l’occasion et à vrai dire on en a bien profité toutes les deux !

Et que font deux blogueuses créatives quand elles se rencontrent ?

machine à coudreL’une (Loonie) initie l’autre (moi donc) à la couture et, surtout, à apprivoiser sa machine à coudre. Avec un mode d’emploi en italien (je n’ai toujours pas retrouvé celui en français !), beaucoup de patience et de la concentration.

débuts en crochetLoonie m’a aussi appris le crochet, les différents points, et on a pratiqué un petit peu toutes les deux. Finalement, ça m’a l’air bien moins compliqué que ce que je croyais ! Et depuis, j’ai refait quelques doubles brides et consoeurs, le coup de main commence à venir ! Comme quoi avec un bon professeur et de la pratique, hein…

maile sweaterBien entendu, nous avons aussi parlé tricot et je me suis empressé de lui montrer le maile sweater presque fini (il manque les boutons qui ne devraient plus tarder maintenant), le plaid 15 couleurs en alpaga (cf. 1ère photo), l’écheveau qui devrait se transformer en bonnet, etc.

Nous avons aussi improvisé un déjeuner fort sympathique à 4 mains. Au menu : magret de canette avec sauce soja, miel et gingembre frais râpé, purée de patates douces et lit de mâche. Un peu de fromage et un fruit, le repas était tout simplement excellent !

Et, forcément, nous avons beaucoup papoté, sur des sujets aussi éclectiques que le Kindle, les pendules et rêves prémonitoires, le travail, la vie dans nos villes respectives, nos familles…

Une bien chouette journée en somme. Les rencontres avec les blogueuses sont décidément de bien belles rencontres (c’est pas Thé Citron qui dira le contraire !).

Loonie, on remet ça quand tu veux !

(Mais je veux bien en rencontrer d’autres aussi, par exemple, au hasard, Gabrielle ou Gazelle…) (C’est pas comme si on en avait parlé, hein).

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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