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Month: mars 2012

Le mal de tête et les aiguilles.

12 mars 201212 mars 2012

Il y a fort longtemps (2 mois), dans une contrée peuplée, une demoiselle commença a avoir mal à la tête.

Après presque 10 jours de souffrance, elle se rendit chez son praticien afin de mettre un terme à ses maux (de tête). Après examen, le diagnostic de sinusite se confirma. C’est ainsi que la jeune demoiselle rentra chez elle avec sa prescription et une interdiction formelle de travailler pendant une semaine.

Elle prit son traitement tel que l’on lui avait prescrit, mais la fièvre et les maux de tête perdurèrent. Alors elle retourna chez son praticien qui lui prescrivit un autre traitement, et une autre interdiction formelle de travailler, mais sur une durée plus courte cette fois-ci. Cependant, le praticien la prévint que ces médications étaient les plus fortes qui existaient : si ses maux perduraient, la demoiselle n’aurait d’autre alternative de se rentre à la clinique la plus proche pour passer des examens plus approfondis* et peut être subir une opération chirurgicale**.

Après quelques jours de ce nouveau traitement, la demoiselle ne nota qu’une légère amélioration de son état. Les vertiges diminuaient, mais les douleurs au niveau de son crâne la lançaient derrière les yeux. Le mal se répandant au niveau des mâchoires au fur et à mesure que le soleil poursuivait sa course journalière, la demoiselle souffrait de plus en plus.

Lasse de ne pas trouver d’apaisement de ses souffrances, même lorsqu’elle rejoignait Morphée, elle fit appel à un praticien des aiguilles.

Ainsi, après deux semaines et demi de traitements infructueux, la demoiselle se rendit chez un acupuncteur. Elle lui expliqua la raison de sa visite. Tout en l’écoutant attentivement, il prenait des notes dans son calepin. Puis, il la conduisit dans une pièce attenante, la pria d’ôter ses bas et chaussures et de s’allonger sur la table.

Acupuncture
Image : Wikipedia.

Elle s’exécuta, à la fois pleine d’espoir que ses maux soient terrassés par les fines aiguilles et tremblante de ne pas savoir ce qu’il allait lui arriver. L’acupuncteur revint dans la pièce, désinfecta ses instruments. Elle ferma les yeux. Autour de ses yeux, elle ressentit de petits picotements. Puis ce fut le cas sur ses mains et ses pieds. Ensuite, malgré ses yeux fermés, elle distingua une lumière rouge et chaude. L’acupuncteur lui dit qu’elle devait se détendre quelques minutes.

Alors elle se détendit et patienta. Elle ressentit des fourmillements, ses membres se mirent à frémir, elle eut chaud, puis froid, l’attente lui parut interminable : allait-elle faire un malaise ? L’avait-on oubliée dans la salle ?

Enfin, l’acupuncteur revint. Il lui retira les aiguilles, elle se sentit un peu groggy. Il lui recommanda de revenir la semaine suivante, pour s’assurer de l’efficacité de la séance.
Elle ressortit et alla à la rencontre de son amie avec qui elle avait prévu de faire un brin d’exercice physique. Quant d’un coup d’un seul, elle se rendit compte que ses maux de tête avaient disparu.

Deux jours plus tard, les engorgements qui affectaient ses sinus commencèrent à s’écouler. Elle s’approvisionna en mouchoirs à l’échoppe près de chez elle***, fit attention a bien se couvrir.

La semaine suivante, elle retourna voir l’acupuncteur. Son nez était tout rouge à cause des frottements des mouchoirs, elle éternuait à chaque respiration, mais ses maux de tête ne la faisaient plus autant souffrir. Il la pria à nouveau de s’installer dans la salle attenante au cabinet, elle s’allongea, il lui remit les aiguilles autour des yeux, sur les mains et les pieds, mais à des endroits quelque peu différents.

Lorsque la lumière rouge fut allumée, elle n’eut pas peur : elle patienta tranquillement, sereine. Lorsque la lumière rouge fut éteinte, fatiguée, elle rentra chez elle. Elle n’eut pas l’envie de se préparer un repas élaborer, elle mangea frugalement, se lava et alla se reposer. Elle dormit à poings fermés.

Deux jours plus tard, plus aucun des symptômes de la sinusite ne l’assaillaient. C’est ainsi que la demoiselle put reprendre une activité normale, profiter à nouveau des plaisirs de l’existence.

Moralité : quand les traitements de la médecine ne donnent pas satisfaction, la médecine alternative peut proposer des solutions****.

* : un scanner.
** : la pose de drains (j’ai peur des hôpitaux) (je préfère avoir mal à la tête plutôt que de passer quelques heures dans un hôpital) (celui qui me fera une anesthésie ne sait pas ce qu’il devra endurer…) (je dois avoir aussi peur des hôpitaux que Gazelle des dentistes).
*** : Kleenex a du faire des profits monstres pendant cette période, j’étais capable de torpiller une boite de 80 mouchoirs en papier entre 9h30 et 18h.
**** : Pour information, en ce moment j’y vais pour traiter mon stress et mes angoisses, et c’est assez efficace.

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Compagnon officiel des bons moments

4 mars 20124 mars 2012

Hier, c’était l’anniversaire d’un ami (ça arrive de temps en temps…).

Je ne le connais pas depuis longtemps. A vrai dire, on s’est connus au boulot, à ma nouvelle mission. On a travaillé ensemble sur un projet, partagé un bureau (on était 3 sur un bureau pour 2, forcément la proximité ça aide à tisser des liens). Maintenant on ne travaille plus ensemble puisqu’il a changé de boite, mais c’est quelqu’un que j’apprécie. C’est quelqu’un qui a le sens de l’humour, qui est agréable, à l’écoute.

Bref un mec bien quoi.

Et du coup, je me suis dit que je pouvais bien lui offrir un petit quelque chose.

Pour la petite histoire, j’étais persuadée d’avoir acheté son cadeau lundi, entre l’acupuncteur et le sonmudo. Après vérification vendredi, en fait, non. J’avais rien acheté.  Ce qui n’était pas bien grave puisque je savais ce que je voulais pour lui.

Du thé. Un assortiment de thés Ksumi (en sachets, c’est plus pratique pour le travail). Bon j’avoue, j’y ai ajouté une petite gourmandise (des raisins au sauternes enrobés de chocolat noir) (un peu de chocolat avec le thé c’est quand même vachement bon) (meuh !) (oups) parce que je sais qu’il aime bien les petites douceurs (vous auriez vu le nombre de paquets de Dragibus qu’on a pu descendre en travaillant sur un projet…).

Achats thé chez BacquiéBref.

Lui offrir du thé, c’était un petit clin d’œil. Un petit rappel de tous les bons moments passés ensemble à la cafétéria ou à notre bureau, autour de nos tasses respectives, à discuter. Discuter de choses sérieuses (le boulot, le projet, le montage vidéo…) ou pas vraiment (les cadeaux de Noël, la blague du poisson rouge et du sous-marin, les jeux de mots ou liens cognitifs presque douteux…).

Mine de rien, le thé de l’après midi, c’est quand même beaucoup plus vecteur de lien social que la pause déjeuner par exemple (trop bruyant, toujours quelqu’un qui finit par parler boulot et refourguer son stress à tout le monde, trop court…) (en 30 minutes, la bouche pleine du sandwich ciabatta-roquette-chèvre-jambon de pays, pas facile de discuter quand même…).

Thés Lov OrganicPour certains c’est le café, moi c’est le thé.

Le thé du samedi après midi, où l’on se raconte la semaine de travail, les potins amoureux (ou pas), les achats à faire, les projets.
Le thé de 16h en semaine où l’on se raconte une petite blague, le week-end avec les amis, les futures vacances (ou les anciennes).
Le thé du dimanche après midi où l’on demande conseil, un renseignement, des nouvelles du front.

coffret ksumi teaBref, j’ai offert du thé à un ami pour son anniversaire. Et je m’en suis achetée à moi aussi.
D’abord, parce que j’en avais plus au bureau.
Ensuite, parce que je voulais tester ces thés que je connais de réputation mais que je n’ai pour l’instant jamais goûtés.
Enfin, on sait jamais.

Peut être qu’avec ces nouveaux thés je vais encore rencontrer et faire la connaissance de gens intéressants, avec qui j’aurai des conversations animées et enrichissantes, je partagerai des fous-rires d’exception, des bons moments quoi ?

PS : Les thés que l’on m’a offert, je les garde pour la maison, je veux les savourer.

PS 2 : La prochaine fois rappelez-moi qu’écrire un article devant Kaamelott c’est pas une bonne idée (c’est pas faux).

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Rayures douces et colorées

1 mars 2012

Quand j’ai envie de me vider la tête le soir, devant un bon film ou une émission qui m’intéresse à la télévision, je tricote. Par contre, il faut être honnête, lorsque le modèle est un brin compliqué c’est pas facile de se concentrer et de ne pas faire de bêtises (et puis détricoter c’est encore moins mon truc, je n’arrive pas à récupérer les rangs) (autant j’arrive à faire des motifs un peu élaborés, autant je me perds dans les grilles quand je détricote) (et là, un mythe s’effondre).

Il y a quelques temps, je tricotais de la layette (un petit gilet, une petite robe…) : ce n’était pas des modèles particulièrement compliqués (le Birch c’était quand même beaucoup plus ardu) (ça c’est spécial pour les lecteurs de la première heure qui connaissaient mon précédent blog) (mais ceux qui sont sur Ravelry peuvent voir le résultat aussi) mais ce sont des modèles qui demandent de l’attention, mine de rien.

Et puis ça se tricote vite la layette.

Alors je me suis trouvé un « presque » tricot-boulet. Le genre de truc qui prend un bon bout de temps (quand on tricote à 2 à l’heure comme moi) (ou qu’on a peu de temps le soir) (certains cumulent), qui est tellement long qu’il en est presque rébarbatif.

Je voulais quelque chose de gai, de facile, de généreux. J’ai déjà fait un plaid pour bébé avec plein de jolies couleurs (et 23 tonnes de fils à rentrer…). Mais les rayures et les couleurs vives, j’aime bien.

Alors je rempile.

Plaid rayé 1Il est énoooooooooooooorme ! Bon et là sur la photo il n’est pas fini. En vrai non plus il n’est pas fini, il me reste quelques rangs à faire, les fils à rentrer et la bordure à faire en crochet (en gros, y’a du boulot encore).

Mais je l’adore. Déjà.

Je le tripote tout le temps (en faisant attention à pas perdre de mailles quand même…). Parfois je ne l’attrape que pour le plaisir, même pas pour tricoter.

Ah oui, parce que c’est bien beau de faire un plaid triangulaire. Mais à force de faire des augmentations de chaque côté tous les deux rangs, le nombre de maille monte assez vite. Et donc on atteint vite le moment où tricoter un seul rang, même en point mousse (= tout à l’endroit) (le point le plus facile, donc le plus rapide) prend carrément autant de temps que la page de publicité (du coup plus possible d’aller au petit coin quoi) (que de choix cornéliens quand même !).

Mais quand même…

Plaid rayé 2Ces couleurs là, ça donne pas la frite ? Ça donne pas envie de retrouver le printemps ?

Bon allez, j’y retourne, j’ai encore quelques rangs à faire avant de vous montrer mon nouveau doudou terminé.

Bonne soirée, bon tricot !

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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