Mnêmosunê
Les petits riens forgent de belles existences…
Menu
Skip to content
  • À propos
  • Accueil
  • Contact

Month: octobre 2014

La méditation

31 octobre 201430 octobre 2014

Depuis mon premier cours de yoga à Montréal à 2005 et surtout depuis le début de ma thérapie, je voulais m’essayer à la méditation. J’y voyais un moyen d’apaiser mes angoisses, de relativiser, de me calmer et de me recentrer sur l’essentiel, le moment présent, la vie telle qu’elle est réellement et pas seulement telle qu’elle est dans ma tête, sous la lumière des interrogations sur le passé et sur le futur, et donc sans vraiment y prendre part.

Mais vous ne trouvez pas que c’est un petit peu impressionnant la méditation ?

Moi si.

J’avais un peu peur de la concentration que cela nécessitait, je ne savais pas par où commencer, combien de temps pratiquer, ni où, ni à quel moment de la journée… Encore un flot de questions. Un de ces flots qui paralyse parce qu’on ne sait plus, finalement, quoi faire en premier, alors du coup on ne fait rien.

Source : Chopra.com
Source : Chopra.com

Tout ceci me freinait jusqu’il y a peu, jusqu’à ce que je lise cet article et que je me lance dans le circuit de 21 jours de Deepak Chopra et Oprah Winfrey, Expanding your hapinness.

Oh bien sûr, les premiers temps n’ont pas été faciles, toutes ces questions et pensées qui n’avaient de cesse de revenir… Mais je me suis dit que cela n’était pas grave, que l’important c’était d’essayer, de laisser la porte ouverte et d’y jeter un coup d’œil pour voir ce que cela faisait au fond de moi.

Alors pendant ces 21 jours j’ai pratiqué, avec mon niveau, avec mon état du jour, sans mal me juger : ce que je faisais, même si effectivement j’arrivais péniblement à méditer 1 minute sans que mon esprit ne divague, c’était bien. Bien pour moi.

Je crois que j’ai commencé à ressentir les « effets » au bout d’une semaine : je ne vais pas vous faire croire que j’étais incroyablement zen et que je prenais tout avec un détachement de moine bouddhiste, ce serait faux, mais en tout cas je commençais à voir les choses sous un autre angle.
J’étais un petit peu plus calme, un petit peu plus à l’écoute de moi-même et non plus simplement manipulée par des pensées parasites.

Au bout de deux semaines, le sentiment de calme s’est encore un petit peu plus propagé, malgré les épisodes un peu plus difficiles, de ceux où on a été pris dans le flot des urgences qui ne sont pas si urgentes que cela, et où on ne trouve, presque misérablement, que ces quelques minutes avant de se coucher, complètement moulue, pour faire de la méditation.

A la fin des trois semaines, j’étais convaincue que la méditation me faisait du bien. J’avais réussi à prendre une distance saine avec les impératifs de mon travail et les charges émotionnelles liées, je me concentrais plus sur l’essentiel, sur ce qui avait de l’importance pour le chemin que je voulais arpenter, l’orientation que je voulais donner à la vie. C’est à peu près à ce moment là que j’ai pris des décisions pour moi et pour moi seule et que j’ai commencé à me donner le droit de décider.

Comme je voulais pérenniser la pratique, j’avais consciencieusement noté tous les mantras dans l’ordre, leur signification et le thème de la journée. Alors avec ma petite liste, je pratiquais tranquillement dans mon coin, en refaisant patiemment les jours les uns après les autres. Et si je ne savais plus à quel jour j’étais la veille, je recommençais depuis le début.

Je n’ai pas été si régulière que cela, je n’ai pas médité tous les jours. Loin de là ! La spirale du travail et des heures supplémentaires est passée par là et avec elle la repriorisation des activités de mes soirées. Mais de temps en temps, j’ai trouvé ou plutôt j’ai fait de la place pour cela.

Là encore, pas de culpabilité : ce que je faisais, c’était bien, c’était pour moi et je le faisais avec mes moyens. Rien de plus, rien de moins.

source : Choprah center
source : Choprah center

Si je vous parle de tout cela, c’est qu’il y a quelques jours j’ai reçu un mail pour m’avertir qu’une nouvelle session de méditation de 21 jours de Deepak Chopra et Oprah Winfrey, Energy of Attraction, commençait lundi prochain, le 3 novembre.

Je n’ai même pas réfléchi 3 secondes, je me suis inscrite immédiatement et j’ai hâte que le programme commence.

Je ne sais pas si parmi vous qui me lisez il y en a qui sont intéressés par la pratique de la méditation, mais si vous comprenez l’anglais (en fait le plus important c’est de comprendre le mantra et comment cela se déroule, le bla-bla à côté est intéressant et apporte des informations, mais vous n’en avez pas besoin pour pratiquer), ce programme est un bon moyen de s’initier ou, pour ceux qui pratiquent déjà, d’avoir un fil conducteur pendant 21 jours.

Côté pratique, c’est assez simple : il suffit juste de s’enregistrer, c’est gratuit, et tous les jours on reçoit dans sa boite mail un lien vers la méditation du jour, qui reste accessible pendant 3 jours. La séance commence par 2 minutes environ de discours d’Oprah sur le thème du jour, puis Deepak en parle à son tour en allant un peu plus en profondeur dans la philosophie et la psychologie (accessible, ne vous inquiétez pas) et enfin il y a la méditation. Deepak nous guide (et sa voix elle-même est déjà un apaisement pour moi) : respirer calmement, considérer la pensée du jour puis le mantra que l’on va répéter dans sa tête pendant 10 minutes, jusqu’à ce qu’une petite cloche tinte doucement et que l’on prenne le temps de « sortir » de la pratique méditative.

Je ne sais pas si vous vous lancerez, mais si vous le faites, je me permets de vous donner deux petits conseils.

Le premier, c’est de ne pas méditer avant de vous coucher, si vous le pouvez. Personnellement j’ai trouvé beaucoup plus agréable de méditer directement à mon retour du travail, cela me permettait de faire une vraie scission entre la journée au boulot et la soirée pour moi. Alors que quand je méditais juste avant de me coucher je luttais pour ne pas m’endormir ou il m’arrivait d’avoir envie que cela passe plus vite pour ne pas « perdre » de précieuses minutes de sommeil.

Le second, c’est de le faire avec bienveillance : vous le faites pour vous, il n’y a pas plus d’objectif que de prendre quelques minutes pour soi. Si on ne « tient » pas une minute sans pensées parasites, ce n’est pas grave. Si on s’endort, ce n’est pas grave. Pas de pression, juste se donner l’opportunité de prendre soin de soi, tranquillement.

On se retrouve lundi prochain pour méditer ensemble pendant 21 jours ?

Bonne journée !

PS : Mots écrits sur Your Song, reprise par Ellie Goulding. J’aime beaucoup, elle m’émeut cette chanson, et la voix d’Ellie, l’arrangement, vraiment, ça me plait, ça me touche.

 

9 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Revue du Web #31

26 octobre 2014

Cette semaine, sur les blogs c’était un peu comme dans la vraie vie, on a senti l’automne prendre sa place, et avec cette saison les envies de douceur réapparaissent. La sélection n’est donc pas en reste, avec une grosse teinte automnale !

Source des images : Le plus bel âge, Eleusis et Mégara, A beautiful mess, Michelle Phan
Source des images : Le plus bel âge, Eleusis et Mégara, A beautiful mess, Michelle Phan
  1. Une histoire de petits monstres dans laquelle je me retrouve beaucoup, peut être de la fuite en avant face à des chimères… Je ne sais, toujours est-il que la méditation va être au programme très bientôt. On en reparle très vite.
  2. J’aime bien lire les articles fourre-tout, où il y a un peu de beauté, de cuisine, de lecture, du quotidien : c’est assez reposant et cela permet aussi parfois de faire de belles découvertes. Là par exemple, Laëtitia parle du meilleur chocolat vegan du monde (entre autres) et moi ça me dit bien de le goûter.
  3. Dans la catégorie « je suis fan de choses improbables » j’ai nommé les couronnes qu’on accroche au mur ou sur les portes (vous voyez de quoi je veux parler ?). Et tant qu’à faire dans des matières naturelles. Alors fatalement, branches + pompons de laine = :love:
  4. Cela fait des années que je regarde avec plus ou moins d’assiduité ce que fait Michelle Phan. Outre le fait que je la trouve très belle, j’aime bien ces maquillages et je trouve vraiment bien ces articles sur la confiance en soi, etc. Là je vous propose un article avec 5 idées de maquillage pour Halloween, mais si vous en voulez d’autres vous pouvez aussi fureter sur sa chaîne Youtube (je décline toute responsabilité si vous avez passé votre soirée à ne faire que ça et que du coup la lessive n’est pas étendue).

Les autres articles qui ont retenu mon attention cette semaine :

  • 5 minutes de cocooning pour lutter contre la fatigue, chez Pin-up bio
  • La chaîne Youtube LOT13 qui permet, entre autres, d’apprendre à fabriquer ses patrons de couture
  • Our days are built with stories, chez Ali Edwards

Voilà pour ma petite sélection de la semaine dernière, j’espère qu’elle vous aura permis de découvrir de jolies choses. Et n’oubliez pas, si vous voulez à votre tour me faire part de vos découvertes, c’est en commentaires que ça se passe !

De mon côté je m’en vais me préparer une soupe et faire ma fumigation du soir… Il semblerait que l’automne soit bel et bien là !

Bonne journée !

6 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Petit bonheur du matin #35

25 octobre 2014

Mnemosune-agenda-2015

La sonnerie de l’interphone qui me fait sursauter.

Un paquet.

A l’intérieur, mon agenda 2015 (le Daily journal de Frankie magazine, fidèle depuis 3 ans) et un rouleau de masking tape, acheté exprès pour la correspondance avec copine Rock and Tea.

Depuis un grand sourire. Le week-end s’annonce agréable.

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Voyage au-delà de mon cerveau – Dr Jill Bolte Taylor

23 octobre 201422 octobre 2014

Avant toute chose, je me doute bien que Voyage au-delà de mon cerveau (My stroke of insight est le titre original) n’est pas forcément un titre qui vous aurait enjoint à acheter un livre, ni à lire l’article qui en parle.
Et pourtant, si vous le voulez bien, laissez-moi vous parler un petit peu de ce livre, qui n’est rien de moins que mon coup de coeur de Septembre, et sans aucun doute très très bien placé pour le top 10 de l’année (ça vous dit un top 10 des livres que j’ai lu et qui m’ont le plus plu ?).

Jill Bolte Taylor est une scientifique américaine spécialisée en neuroanatomie. Diplômée de Harvard, elle a officié en psychiatrie puis s’est spécialisée en neurologie notamment pour comprendre la schizophrénie, maladie dont est atteint son frère.

Jill a donc pour travail d’étudier le fonctionnement du cerveau. Et elle va notamment étudier le sien, puisqu’à 37 ans elle est victime d’un AVC dans son hémisphère gauche. C’est toute l’histoire de l’AVC (déroulement, prise de conscience, etc.) et de sa rémission (qui a pris 8 ans certes, mais rémission complète quand même) que ce livre relate, avec bien entendu le retour d’expérience de l’auteur.

Mnemosune-Taylor-Voyage-cerveau

Le corps humain me fascine et notamment le cerveau (il n’y a pas que cela, mais ça fait partie de la liste interminable de choses qui m’intéressent). Cela va peut être vous paraître complètement incongru, mais je trouve quand même assez incroyable que quand on se coupe le doigt, ça se répare, que quand on mange un aliment, tout un tas de processus se mettent en route pour qu’on puisse assimiler les nutriments, etc.

Je ne suis pas du tout une scientifique (j’ai fait des études dans l’économie et le commerce), mais de temps en temps j’aime bien me documenter et apprendre de nouvelles choses dans ces domaines-là. Oh bien sûr je n’ai pas les compétences pour tout vérifier, loin de là, mais comme cela vient assouvir ma curiosité, je suis contente.

Et donc ce livre, qui est très accessible (pas besoin d’être un spécialiste du cerveau pour comprendre, il y a des petits schémas, il est vraiment abordable), ce n’est pas vraiment une étude, c’est plus un témoignage, quand bien même on apprend quelques petites choses sur le cerveau (en gros : quel hémisphère s’occupe de quoi).

Je l’ai trouvé très émouvant, pas triste, ça non, mais plutôt gai (si, si), avec beaucoup de bons sentiments. J’ai particulièrement été touchée quand l’auteur raconte comment sa mère (G.G. dans l’extrait ci-dessous) s’est occupée d’elle pour lui réapprendre à parler, marcher, distinguer les formes et les couleurs, etc.

G.G. a pressenti qu’il fallait me soigner en stimulant mes connexions neuronales le plus rapidement possible. La plupart de mes neurones souffraient d’un traumatisme mais mon hémorragie n’avait détruit qu’un très petit nombre d’entre eux. En principe je ne devais pas me rendre chez l’orthophoniste ou le kinésithérapeute avant l’intervention, ni au cours des quelques semaines qui suivraient. En attendant, je ne demandais pourtant qu’à apprendre ! Les neurones se développent en formant entre eux des réseaux complexes alors que, seuls dans leur coin sans la moindre stimulation, ils finissent par dépérir. G.G. et moi voulions à tout prix que mon cerveau récupère : nous avons ainsi profité de mon moindre regain d’énergie sans perdre un instant.

8 ans pour une rémission complète, est-ce qu’on serait capables d’accompagner son fils/sa fille, son compagnon/sa compagne, son frère/sa soeur ou encore son père/sa mère dans un tel challenge, en étant convaincu que les choses vont se remettre, que les connexions vont se refaire, que les capacités vont être recouvrées ?
Est-ce que nous même, avec une telle épreuve à traverser, nous aurions la force, l’envie, la foi de nous battre ?

Alors oui, bien entendu que Jill raconte l’expérience de son point de vue, avec son schéma de pensée : parfois il peut y avoir quelques passages un peu à connotation « mystiques », notamment quand elle raconte ce qu’elle a ressenti en se retrouvant « dans son cerveau droit ».

Néanmoins c’est une histoire qui m’a beaucoup touchée, qui m’a permis de réfléchir sur certains sujets que je n’avais pas envisagés jusqu’alors. C’est tellement beau cette rémission, petit à petit, sans se décourager ou presque face à la tâche.

Une belle leçon de vie.

Vous connaissiez ?

Bonne journée !

PS : Jill Bolte Taylor a aussi fait une conférence Ted que vous pouvez retrouver ici. Les sous-titres sont décalés, la présentation fait beaucoup plus « récit d’expérience mystique » que le livre, mais l’émotion est là, peut être que cela vous incitera à en savoir plus.

3 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Revue du web #30

20 octobre 2014

Ce qu’il y a de bien quand on a de grosses grosses semaines, c’est qu’après on redécouvre ce que cela fait d’avoir un peu de temps pour soi. On en est peut être un peu déboussolés parfois, tant on a envie de faire plein de choses et que choisir par quoi commencer est presque la dernière de nos priorités.

Alors on se retrouve le dimanche soir à 22h, à la fois content et étonné : oh comme ces heures ont été remplies de si belles choses, mais comment ont-elles pu s’écouler si vite, ces minutes précieuses, chéries ?

Voilà peu ou prou ce qui s’est passé pour moi et comme à 22h15 j’étais bien au fond de mon lit avec mon nouveau livre qui me passionne (j’ai un retard phénoménal en ce qui concerne la publication de mes articles sur mes lectures, pas moins de 3 articles sont à écrires, bientôt 4 !), je me suis dit que la revue du web pouvait bien attendre un peu…

D’ailleurs cette 30ème édition aurait bien pu se transformer en édition spéciale cuisine : que de recettes qui font frétiller les papilles à vous rapporter ! Mais comme il faut bien varier un peu, je vous ai dégoté quelques jolies choses à regarder ou à réaliser avec vos petites mains pour Halloween (si vous le voulez, et puis pas besoin de fêter Halloween pour avoir envie de s’y mettre !).

Vous me suivez ?

Sources des images : Antigone XXI, Pincée de Cél, Joanna Henderson (via Decor8) et A beautiful mess
Sources des images : Antigone XXI, La pincée de Cél, Joanna Henderson (via Decor8) et A beautiful mess
  1. Ophélie est de retour ! Si vous êtes passé à côté de l’information, ne ratez sous aucun prétexte cette recette de biscotti absolument délicieuse, qui était à mon programme de dimanche. Après avoir testé bon nombre de ses recettes (dont, dernièrement, le lait de noisettes et les softies), je peux le clamer haut et fort, Ophélie est une valeur sûre pour la cuisine.
  2. Puisqu’on est dans l’Italie et la cuisine, autant y rester ! Cette fois-ci, autre valeur sûre, c’est chez Cél (à dire 10 fois, le plus rapidement possible) que je vous propose de vous arrêter : car avant le café et les biscotti, quoi de mieux de que bons gnocchi maison ? Mon prochain challenge culinaire (décidément on ne m’arrête plus !) c’est celui-ci. Et le vôtre ?
  3. Allez, on quitte la cuisine pour s’occuper un peu l’esprit et voir de jolies choses. La semaine dernière, Holly présentait le travail de la photographe Joanna Henderson et je dois bien avouer que cela m’a beaucoup plu. J’aime particulièrement celles aux tons neutres (étonnant, n’est-ce pas ?), je trouve qu’elles ont une histoire à raconter. Et c’est ce que j’apprécie dans la photo : au delà de la « simple » image, des histoires se laissent apprivoiser et sortir de leur tannière parfois…
  4. Pour celui-ci, j’ai longuement hésité parce que sur A beautiful mess je trouve chaque semaine plein d’idées intéressantes et qu’après il faut bien faire un choix. Finalement, j’ai jeté mon dévolu sur cet ensemble de costumes pour Halloween sur le thème de Pinocchio : j’aime l’idée que la fête ne soit pas juste celle des enfants, mais celle de tous, et que chacun s’implique et joue le jeu.

Pour finir, quelques autres articles qui ont retenu mon attention :

  • Pâtes à la gremolata amandes courgettes et oignons rôtis, chez Cléa
  • Pâtes et sauce « fromagère » express, chez Better than Butter
  • Un joli bureau, de la déco avec des courges (Halloween toujours) et une super chouette maison pour les enfants (c’est avec celui là, que j’ai hésité, j’aime tellement l’idée !), chez A beautiful mess

Voilà pour ma petite sélection de la semaine dernière, j’espère qu’elle vous aura permis de découvrir de jolies choses. Et n’oubliez pas, si vous voulez à votre tour me faire part de vos découvertes, c’est en commentaires que ça se passe !

Bonne journée, je file à mes gnocchi (et si j’ai le temps, promis, je prépare l’article sur mon coup de coeur lecture du mois de septembre) !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Le moine qui vendit sa Ferrari – Robin S. Sharma

14 octobre 201431 mai 2015

Je dois être dans une période « récit initiatique », je ne vois pas comment je pourrais expliquer autrement le fait qu’en un mois et demi, sur 6 livres lus, 3 relèvent de cette catégorie (oui, oui, ça fait bien la moitié). Peut être que j’ai besoin d’histoires avec un sens, je ne sais pas.

Toujours est-il que la personne qui m’avait prêté Les dieux voyagent toujours incognito de Laurent Gounelle, m’a aussi prêté Le moine qui vendit sa Ferrari de Robin S. Sharma, me disant qu’il était drôle et bien fait.

Dans ce cas, pourquoi refuser ?

C’est l’histoire de Julian Mantle, un ténor du barreau qui a réussi : carrière florissante et pleine d’éloges, la richesse, du succès auprès des femmes, une vie sociale bien rempli, et une Ferrari. Tout pour être heureux finalement.

Ou presque.

Parce que un jour, en pleine plaidoirie, Julian fait une crise cardiaque. L’occasion pour lui de se poser des questions sur le sens qu’il veut donner à sa vie, sur le bonheur. Pour en apprendre plus sur lui même, il entreprend un voyage dans l’Himalaya afin de rencontrer un peuple de sages et d’en apprendre plus.

Une fois rentré au pays, complètement transformé, il vient relater son histoire et ce qu’il a appris à un ami proche.

Mnemosune-sharma-le-moine

Si l’histoire est loin d’être originale (l’occidental qui travaille trop, qui a « réussi » et qui pourtant se retrouve au cœur d’une crise existentielle),  j’ai trouvé que les idées, les enseignements présentés, sont plutôt bons : certains sont de bon sens (celui qu’on oublie parfois), d’autres plus fouillés (le kaizen) et la présentation sous forme de fable est sympathique (même si les symboles sont parfois un peu déroutants, comme par exemple le câble rose).

Et pourtant, je n’ai pas accroché. Je n’ai pas été émue, l’histoire ne m’a pas touchée, je ne me suis pas sentie concernée, le personnage de Julian Mantle ne m’a ni paru sage, ni intéressant.

Oui les conseils sont bons, par contre la forme ne me convient pas du tout : j’ai trouvé la qualité de langue passable (beaucoup trop de fautes de syntaxe, de tournures très lourdes, de fautes d’orthographe…), trop inégale. Parfois j’ai eu l’impression de lire le dialogue de deux hommes qui se félicitent à chaque fois que l’autre parle même s’il ne dit rien d’exceptionnel sur fond de mysticisme. Au final l’histoire a juste une saveur artificielle, il manque la dimension « récit ».

A vrai dire, la fable seule, sans tous les dialogues creux entre Julian Mantle et son ami, aurait été largement plus intéressante, si elle avait été un peu plus fouillée (ce qui a, apparemment, été fait dans un livre à part).

Donc, en résumé, vous l’aurez compris, je ne le recommande pas : l’histoire manque de fluidité, de naturel, de crédibilité, ce qui fait perdre l’intérêt pour tout le reste. Quitte à lire un roman initiatique, tournez vous vers Paulo Coelho ou Laurent Gounelle, et si vous cherchez des fables / contes, tournez vous vers Clarissa Pinkola Estes, qui, à mes yeux, sont beaucoup plus aboutis, réussis, et percutants.

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

3 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Revue du web #29

12 octobre 2014

Ces deux dernières semaines, j’ai limité mes déambulations sur la toile à mes favoris, aux blogs que je lis souvent. Pas de grosse découverte en termes de blog, plutôt des jolies idées à glaner ici et là dans mes visites quotidiennes (ou presque, ça dépend du nombre d’heures que j’ai passé sur l’écran) dans lesquelles j’espère que vous trouverez des choses qui vous inspirent aussi !

Sources : Cléa cuisine, Pandora, A Beautiful Mess et Sincerely, Kinsey.
Sources : Cléa cuisine, Pandora, A Beautiful Mess et Sincerely, Kinsey.
  1. J’aime bien les associations en cuisine qui paraissent improbables. Je ne sais pas trop pourquoi, peut être parce que cela met un peu de fantaisie là où parfois j’en manque. Toujours est-il que les cupcakes chocolat-potimarron de Cléa ne me laissent pas de marbre. Comment résister à l’envie de goûter un glaçage pareil ?
  2. En ce moment je me maquille assez peu et pourtant ce sont les maquillages chargés qui attirent mon attention. Une éternité que je n’ai pas fait un smoky, ni même un petit trait d’eye-liner. Mais le maquillage des yeux de Louise dans cette série de photos me plait beaucoup, vraiment. Et son rouge à lèvres est très joli aussi, je trouve.
  3. Quand je ne sais pas quoi faire de mes longs cheveux, je réalise à chaque fois un espèce d’hybride entre la queue de cheval et le chignon. Non pas que je n’ai pas envie de faire quelque chose de plus élaboré, juste que j’aime les choses rapides. Et ce chignon là, sans le crêpage sur le dessus du crâne (parce que je n’aime pas trop ça), il me dit bien tiens. J’essaierai le week end prochain je pense.
  4. Je suis encore et toujours indécise pour mon gommage visage : j’ai envie de quelque chose de naturel, mais plutôt sucre ou sel ? quel  parfum ? quelle huile végétale ? Alors finalement ce sera peut être le gommage à la vanille de Kinsey que je réaliserai en premier. Allez savoir…

Les autres articles qui ont retenu mon attention ces deux dernières semaines :

  • Conte d’automne et white crumble chez Cél (ne serait-ce que pour l’histoire, tellement jolie !)
  • BAM. Organisation chez Miss Blemish (tout ne me concerne pas, mais c’est plein de bon sens)
  • Larson Family Granola Recipe chez Kelli Murray (EVIDEMMENT que j’allais vous trouver un granola !)

J’espère que mes petites trouvailles trouveront écho chez vous. Si vous avez des choses à me faire découvrir, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire !

Bonne journée !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Les dieux voyagent toujours incognito – Laurent Gounelle

4 octobre 201431 mai 2015

Quand on m’a prêté Les dieux voyagent toujours incognito de Laurent Gounelle, je n’étais pas vraiment emballée : non pas que la personne qui me l’a prêté ne me l’avait pas bien « vendu » (au contraire !) mais plutôt que je gardais un sentiment d’attente non comblé de son premier opus, L’homme qui voulait être heureux.

A vrai dire, je ne me rappelle plus grand chose, si ce n’est rien, de cette première rencontre avec les livres de Laurent Gounelle, tout du moins en termes d’histoire. Par contre, je me souviens très bien m’être dit en refermant le livre « et alors, qu’est-ce que j’en fais de ça, qu’est-ce que cela m’apporte ? ».

A cette époque, je cherchais sans doute plus un manuel avec une méthode à appliquer qu’un récit initiatique dans le style de Paulo Coelho, ce qui devait donc expliquer mon manque d’enthousiasme à son sujet. Et puis, quelques temps plus tard, j’ai été confrontée à un peu le même genre de lecture, celle qui fait dire que c’est bien beau tout ça, mais après ? Pourtant, ce livre là (Le bonheur d’être soi de Moussa Nabati), quand je l’ai relu quelques temps plus tard, il m’a beaucoup plus parlé, il a plus résonné en moi, finalement il m’a beaucoup plu. Peut être que c’était le bon moment que je le lise, et qu’avant c’était trop tôt.

C’est peut être un phénomène (?) fréquent pour ce qui est des récits initiatiques ou des livres de développement personnel : pour en retirer les bienfaits, peut être qu’il faut que ce soit le bon moment pour nous, dans notre cheminement personnel et les questionnements qui vont avec.

Tout ça mélangé a fait que juste après avoir lu Jane Eyre, je me suis attelée à lire Les dieux voyagent toujours incognito.

Bon, peut être que la quatrième de couverture a joué aussi. Et le fait que je n’aime pas avoir un livre laissé tout seul dans son coin, sans même lui avoir donné une chance (si toi aussi tu personnifies tes objets, depuis ta voiture jusqu’aux livres et à tes chaussures, tu sais de quoi je parle).

mnemosune-gounelle-les-dieux

L’histoire c’est celle d’Alan Greenmore. Alan traverse une passe difficile : après une enfance pas franchement marquée par l’amour familial et un entourage aimant, le voilà en France, à Paris dans la spirale du quotidien. Oh jusqu’ici Alan s’en sortait plutôt bien malgré le travail qui prenait une tournure qu’il ne lui plaisait pas vraiment, il était amoureux, il avait des projets. Et puis la rupture, ce sentiment de vide, de n’être aimé par personne, d’être inutile : à quoi bon continuer ? Alan se rappelle avoir lu un article sur le meilleur endroit pour se suicider à Paris : c’est décidé, ce soir, il en finira avec cette existence sans but.

Pourtant au moment fatidique, voilà un inconnu, qui surgit de nulle part et qui tout d’un coup fait voler en éclats la détermination d’Alan à se suicider. Il lui propose même un pacte étrange : l’inconnu lui sauve la vie si Alan lui promet de faire tout ce qui lui demandera. Alan est pris dans ses émotions contradictoires, et pourtant il accepte. Ainsi commencent les rendez-vous avec l’inconnu, Dubreuil, les challenges à relever. Au fur et à mesure des épreuves, sa vie devient plus distrayante, Alan remonte la pente mais…

Qui est vraiment ce Dubreuil ? Lui veut-il vraiment du bien ?

Contre toute attente (enfin, les miennes surtout), j’ai bien aimé ce livre. Déjà parce qu’il y a une vraie trame, une vraie histoire derrière : Alan qui veut en finir ne trouvant plus de sens à sa vie, les missions de Dubreuil, le questionnement pour savoir qui est vraiment le bienfaiteur (en est-il vraiment un ?). L’ensemble de l’histoire se tient, Alan raconte ses expériences, ses ressentis, ses échecs, ses doutes, ses espoirs, ses victoires.

Avec mes dernières lectures, je me rends compte que j’accorde beaucoup d’importance aux ressentis des personnages, à la manière dont ils les formulent, dont ils évoluent. Le personnage d’Alan, timide, réservé mais tellement plein de bonne volonté est touchant, on rit des situations cocasses, on se demande comment on vivrait la mission à sa place, comment on percevrait l’enseignement.

Mais est-ce qu’on le percevrait  (p177 )?

Qu’il s’agisse d’un échec, d’une maladie, ou des vicissitudes du quotidien, on n’a pas toujours envie d’accepter le « cadeau », ni le réflexe de le déballer le message caché qu’il contient : nous faut-il apprendre la volonté, le courage ? Ou au contraire le lâcher-prise sur ce qui a peu d’importance ? La vie me demande-t-elle d’écouter un peu plus mes envies et mes aspirations profondes ? de prendre la décision d’exprimer les talents dont elle m’a paré ? De cesser d’accepter ce qui ne correspond pas à mes valeurs ? Qu’ai-je besoin d’apprendre dans cette situation ?

C’est vivant, on a l’impression de le connaître depuis un moment Alan, et on cherche comme lui à percer le mystère : qui est vraiment Dubreuil ?  Comment a-t-il pu arriver au bon moment, au bon endroit, et, au final, quand le « jeu », le pacte, prendra-t-il fin ?

Et justement, c’est ce qui tient l’histoire, ce personnage énigmatique de Dubreuil : une fois qu’on l’a rencontré, qu’on a commencé à voir les challenges qu’il propose, on se demande pourquoi il le fait, quel est son but à lui, quel bénéfice il en retire ?

En bref, une bonne lecture divertissante et pleine de bons rappels, vous savez ces choses que l’on sait mais que l’on oublie d’appliquer, ces petits riens qui peuvent améliorer mine de rien une existence et qui passent trop souvent à la trappe.

Pour tout vous dire, j’ai même acheté le dernier Gounelle qui est sorti (Le jour où j’ai appris à vivre) et j’ai très hâte de le commencer. Peut être même que je vais relire L’homme qui voulait être heureux.

C’est dire s’il m’a plu ce roman.

Bonne journée !

7 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Jane Eyre – Charlotte Brontë

1 octobre 20142 août 2016

Il faut que je vous dise, ces derniers temps je n’ai pas chômé d’un point de vue de la lecture. Bon en vrai, mais je suppose que vous l’avez déjà remarqué, je n’ai pas chômé tout court, d’où parfois quelques difficultés pour venir mettre à jour mon petit bout de web, alors que pourtant j’ai bien des choses à vous raconter.

La preuve, en Septembre, j’ai lu 4 livres, tous intéressants à leur niveau. La lecture, lorsque les temps sont un peu agités au niveau du travail me permet de me mettre dans une bulle protectrice, de m’évader, de rêvasser.

Le premier livre que j’ai fini le mois dernier est Jane Eyre de Charlotte Brontë. Livre qui m’était illustrement inconnu jusqu’à ce que je me perde dans les méandres de la section d’ebooks Kindle gratuits sur Amazon et que je me rende compte qu’il était bien noté. Ni une, ni deux je l’ai mis dans mon panier, téléchargé sur ma machine bien aimée et, lorsque j’ai eu fini les livres que j’avais précédemment téléchargés, je me suis attelée à sa lecture (oui, je lis les livres dans l’ordre où je les achète, ça ne sert à rien de particulier si ce n’est que cela évite que j’en oublie un dans les méandres du Kindle / de mon placard où on ne voit rien / ma mémoire qui préfère se concentrer sur un bon chaï latté plutôt que de se remémorer les livres que j’ai dans ma pile à lire) (c’est que j’ai des priorités dans la vie vous voyez).

Donc Jane Eyre (pardonnez moi pour les multiples digressions, je suis juste tellement contente d’avoir pu me libérer un peu de temps pour écrire ici que j’ai envie d’écrire des kilomètres) (mais rassurez-vous, je vais essayer d’être concise quand même), c’est en fait l’histoire de la fameuse jeune femme dont le patronyme fait office de titre.

Jane nous raconte son histoire, depuis son enfance chez sa tante, plutôt malheureuse (c’est à dire qu’être humiliée et maltraitée par sa famille ne fait pas partie de ce que j’appellerais une « enfance heureuse ») (et sur ce point là la narratrice est plutôt d’accord avec moi, même si elle passe beaucoup de temps à avoir des paroles très dures vis à vis d’elle même), puis son internat à Lowood où elle commence à s’épanouir, n’en déplaisent les conditions déplorables dans lesquelles elle vit (et les drames qui en découlent), son expérience de gouvernante à Thornfield et enfin (pas tout à fait en fait, mais je vais pas tout vous raconter non plus, lisez-le plutôt) son errance dans les landes.

source : amazon
source : amazon

Ce roman fait la part belle aux sentiments, à l’analyse et aux expériences que connaît Jane. Même si au début j’ai eu du mal à rentrer dans le roman, ayant un peu peur de quelque chose d’un peu ennuyeux, dès qu’elle arrive à Lowood, l’intérêt point à l’horizon et à partir de ce moment là j’ai bien eu du mal à laisser le livre pour me reposer ou faire autre chose : je voulais tellement savoir ce qu’il allait se passer, si cette jeune femme plein de bon sens, de piété, de ferveur, de bons sentiments allait s’en sortir, si cette histoire d’amour qui s’immisce, alors qu’on ne s’y attendait pas plus que cela, allait se concrétiser ou non, les enseignements et l’analyse que Jane allait faire au fur et à mesure de ses aventures.

Aventure sera peut être un mot un peu trop fort au goût de certains tant il est vrai que Jane, bien que très courageuse, tenace et loyale (dans le bon sens de ces termes), n’en est pas, tout de même, une aventurière sur des contrées lointaines. Cependant, son parcours singulier, riche de rebondissements plus ou moins faciles (souvent moins que plus d’ailleurs) vient teinter le récit d’une pointe de suspense : que va-t-il lui arriver après ? Comment va-t-elle se sortir de cette situation ? Quel enseignement va-t-elle tirer de cette expérience ?

J’ai beaucoup aimé le ton du récit, qui m’a semblé juste et qui donne encore plus de caractère à la protagoniste principale. J’ai aimé ses analyses quant à ses sentiments, ses descriptions poétiques de son environnement, comme en témoigne cet extrait :

Bessie descendit dans la cuisine, et m’apporta une petite tarte sur une assiette de porcelaine de Chine, où l’on voyait des oiseaux de paradis posés sur une guirlande de boutons de roses. Cette assiette avait longtemps excité chez moi une admiration enthousiaste; j’avais souvent demandé qu’on me permit de la tenir entre mes mains et de l’examiner de plus près; mais jusque-là j’avais été jugée indigne d’une telle faveur; et maintenant qu’elle était placée sur mes genoux, et on m’engageait amicalement à manger la délicate pâtisserie qu’elle contenait, faveur inutile, venant trop tard, comme presque toutes les faveurs longtemps désirées et longtemps refusées ! Je ne pus manger la tarte; le plumage des oiseaux et les teintes des fleurs me semblèrent flétris.

Une belle découverte donc que ce livre déniché au cours de pérégrinations sur le web, un petit parfum suranné et pourtant attachant, une belle qualité de langue…

J’ai aimé, tout simplement. Et vous ?

Bonne journée !

PS : Je n’ai pas vu les films qui ont été adaptés de ce livre, si vous en avez vus, est-ce qu’il y en a un qui vaut le détour ?

4 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

Réseaux sociaux

  • Bluesky
  • Pinterest
  • Ravelry

Catégories

Articles récents

  • Séjourner au Château de l’Epinay : mon avis
  • J’ai fabriqué une pochette en cuir bicolore
  • Les débuts du juge Ti – Robert Van Gulik
  • Petits contes de printemps – Natsume Sôseki
  • Propos sur la racine des légumes – Hong Zicheng

Recherche

Archives

Site made with ♥ by Angie Makes
Angie Makes Feminine WordPress Themes