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Les petits riens forgent de belles existences…
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Month: octobre 2016

Mes favoris du mois de Septembre 2016

7 octobre 2016

Vous voulez que je vous dise ? Je trouve que le mois d’octobre commence de manière sacrément bordélique par ici : entre l’attente interminable de la signature potentielle d’un contrat pour lequel je suis sélectionnée (celui-là) qui me fait douter royalement (finalement, le freelance, peut-être, non ?) et un ami (celui avec qui je suis partie à Rome) qui est à l’hôpital se mêlent deux chouettes lectures  (mais alors vraiment très chouettes, on y reviendra) (merci Cél, encore une fois) et un massage excellentissime.

Bref, en une semaine j’ai les émotions qui ont fait plusieurs fois le grand huit et je me demande bien ce qui m’attend, tout en essayant de garder du positif en tête.

Du coup, on va parler des favoris de Septembre, hauts les cœurs (yay !), souvenons-nous des petits riens qui forgent de belles existences, voulez-vous…

La douceur

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Quand j’étais enfant, j’aimais le chocolat au lait, bien sucré, presque écœurant tellement il était industriel. Je n’ai pas le souvenir d’en avoir mangé énormément (mais peut être que je remets le passé à ma sauce, allez savoir), mais j’ai un très net souvenir du passage au chocolat noir.

C’était pour un énième régime (*soupir*) et le chocolat au lait était banni, c’était le mal, il fallait absolument passer au chocolat noir sinon j’allais être foudroyé par le Dieu de la perte de poids.

Pour mes petites papilles saturées de sucre et encore pas très matures, la transition vers le chocolat noir s’est faite plutôt difficilement : je trouvais que le goût était trop fort, parfois amer, que ça me surchargeait trop les papilles d’informations.

Au fil du temps, c’est pourtant devenu mon préféré. A vrai dire, je mange peu de chocolat (enfin, je crois), mais si je dois choisir je prendrai un chocolat noir très fort, sans rien de plus, voire du chocolat cru et j’en mangerai une lichette.

Je me tourne rarement vers du chocolat avec autre chose, mais ce jour-là à la biocoop, j’ai pris deux paquets de Kaoka, l’un à la fleur de sel, l’autre aux cranberries et aux céréales. Autant le premier m’a laissé de marbre (mais je crois bien que celui que mes amis de Montréal m’avaient offert à Noël est inégalable), autant le second m’a transportée : le chocolat est bien noir, on sent le côté acidulé de la cranberry et alors les céréales soufflées donnent une texture folle à ce chocolat. Si je dois pinailler je dirai que les carrés sont trop grands à mon goût, mais sinon, il est parfait !

Le thé

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Si j’ai mis un peu de fantaisie dans mon choix de chocolat, on ne peut pas en dire autant de celui qui m’a accompagnée pendant le mois de septembre.

Je suis revenue à la base de la base (pour moi), la valeur sûre parmi toutes les valeurs sûres, j’ai nommé le Sencha du Japon.

J’ai acheté celui-ci à Montréal, dans la boutique Davids Tea sur Mont-Royal (personnel charmant bien entendu, un choix pantagruélique et une boutique jolie comme tout, foncez si vous êtes dans le coin), parce qu’il n’y avait que de l’English Breakfast dans l’appartement que je louais et que je ne me voyais pas boire ça (je n’aime pas trop l’English Breakfast, quitte à prendre un thé noir, autant prendre un bon vieil Earl Grey).

J’ai failli laisser le pot et puis en fait non, le Sencha du Japon ça avec tout (mais alors tout, essayez avec des sushis et une soupe miso, c’est un délice) et ça me permettait de rapporter un peu de Montréal avec moi.

J’en ai siroté à toute heure de la journée, et j’étais contente de le retrouver. Bonus, la boite permet de bien conserver les feuilles ce qui donne un thé goûteux comme au premier jour !

La lecture

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Je n’ai pas beaucoup lu en Septembre, enfin moins qu’en Août (et sans doute moins qu’en Octobre puisque j’ai déjà lu deux pavés de 500 pages…), mais l’ouvrage de Frédérique Deghelt, La grand-mère de Jade a été un gros coup de coeur.

J’ai beaucoup aimé cette histoire entre deux générations, cet amour filial, ces deux conceptions de la vie qui s’apprivoisent, des deux personnages forts.

Je ne vais pas en réécrire des tartines, parce que pour cela il y a l’article que j’ai consacré au sujet du roman. Je vous le conseille, chaleureusement, voilà.

La musique

Je parle rarement de musique parce que, globalement, soyons francs, je n’y connais absolument rien, j’écoute à peu près tout ce qui me tombe sous la main ou plutôt dans l’oreille (sauf du métal, ça, je peux pas, ça me stresse trop), ce qui fait que je peux allègrement écouter du Francis Cabrel, du Lady Gaga, du IAM et du Daft Punk dans la même journée, saupoudré de musique asiatique traditionnelle, sans que cela ne me semble complètement éclectique.

Comme je n’écoute pas la radio sauf un petit peu lors des longs trajets en voiture, j’avoue n’être au courant que très en retard (voire pas du tout) de ce qui sort et que je réécoute souvent des vieilleries aux yeux de la jeunesse (avec cette phrase, je pense que j’ai pris 50 ans d’un coup).

Le mois dernier n’a pas fait exception à la règle, puisque j’ai énormément écouté du Bruno Mars, notamment son album Unorthodox Jukebox. Et un peu de Uptown Funk aussi, parce que c’est bien pour se déhancher alors que la journée est un peu grise et pour se donner le sourire (… I’m too hot (Hot damn !), Called a police and a firemen…).

La beauté

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Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de partir en vacances avec un flacon d’huile végétale, mais pour ma part les essais que j’ai pu faire ont été catastrophiques et je vous assure qu’avoir de l’huile de noisette sur votre brosse à dents est la dernière chose dont vous avez envie en arrivant (ex aequo avec le monoi…).

Donc avant de partir à Rome, j’ai pris mes précautions, et je suis allée me chercher un hydratant visage dans un flacon airless, tant qu’à faire un que je connaisse bien (vous connaissez l’histoire de la fille qui essaye un nouvel hydratant visage en voyage ? Ben je vous le dis, ça peut finir avec des boutons partout et de l’eczéma) (et l’achat d’un pot d’huile de coco sur place).

Je suis d’ailleurs toute étonnée de ne pas vous avoir déjà parlé de cet hydratant visage que j’ai utilisé pendant des années et qui est très bien pour les peaux mixtes à grasses et sensibles. J’y reviendrai la semaine prochaine je pense pour vous en dire plus sur ce produit, mais il est parfait pour moi.

Le voyage

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Bien entendu, je n’allais pas parler des favoris sans parler de Rome, qui a rejoint Bali dans la catégorie des voyages organisés complètement à l’arrache et pourtant super chouettes.

Je ne vais pas épiloguer sur ce sujet, parce que j’ai prévu de vous en parler tous les lundis d’ici la fin du mois, donc vous devriez avoir un aperçu suffisamment complet de la destination mais si vous avez des questions, n’hésitez pas, je ferai de mon mieux pour y répondre !

Et vous, quels sont vos favoris du mois de septembre ?

Bonne journée !

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Villa triste – Patrick Modiano

5 octobre 20165 octobre 2016

Pour choisir mes livres, mis à part ma manie discutable de me fier au ressenti d’une couverture ou à la musicalité d’un titre , je me repose souvent sur les conseils des mêmes personnes.

Parmi elles, il y a ma copine Books and Tea qui me connaît depuis 10 ans et qui est à l’affût de toutes les nouveautés de part son métier, et puis il y a aussi Cél dont le maniement des mots m’impressionne et qui a le don de titiller mon esprit d’aventure à explorer ce que je n’aurais sans doute pas considéré de moi-même.

Villa triste c’est donc Cél (vous pouvez lire son article ici), parce qu’avec un nom pareil et une couverture qui respire (?) autant la mélancolie, je crois pouvoir dire que jamais je ne me serais laissée tenter par ce livre.

Et puis c’est un prix Nobel de littérature, ce qui dans ma tête voulait dire que c’était largement au delà de ma portée cognitive.

J’ose à peine dire qu’avant l’article de Cél je n’avais illustrement aucune idée qu’il existait un Patrick Modiano et qu’il est, de surcoît, « incontournable ».

Séance de rattrapage à 32 ans, mieux vaut tard que jamais.

– – – – – –

Villa triste, c’est l’histoire de Victor Chmarra. Victor se souvient. Il y a 10 ans, dans les années soixante, il était déjà venu ici.

Il a 18 ans, il a peur et il vient se réfugier dans cette ville proche d’un lac et non loin de la Suisse. Il s’y cache et y fait la rencontre de curieux personnages. Il y a Yvonne, cette jeune actrice qui déambule avec son dogue allemand dépressif et puis il y a aussi Meinthe, docteur en Suisse énigmatique, propriétaire de la Villa Triste, et qui est régulièrement parcouru de tics étonnants.

Ces trois-là passent plusieurs semaines ensemble, et aujourd’hui Victor Chmarra se souvient, parfois difficilement, peut être en y mêlant ses fantasmes…

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Je vais vous faire une confidence : quand je lis, c’est comme si mon esprit me mettait un écran de cinéma devant les yeux et qu’il montait les scènes, avec les différents protagonistes, leur voix, et tout ce qui va avec. Si je ressens des émotions, cela appose un « filtre » coloré sur le cinéma inexistant qui se joue dans les yeux de mon esprit et cela teinte le film en fonction de ce qui se passe. Et une bande-son aussi.

Je ne sais pas si d’autres personnes « font » ça aussi (je mets le verbe entre guillemets parce que c’est complètement involontaire), toujours est-il que Villa Triste, pour moi a un filtre sépia avec beaucoup de grain sur la pellicule, comme les vieux films. Et une musique répétitive, presque léthargique.

Ce qui est assez particulier, c’est que mon esprit l’associe avec un de mes films favoris, In the mood for love : dans les deux œuvres il se passe peu de choses, il y a peu de dialogues, et il y a une ambiance sombre, nostalgique, pesante un peu.

Et si j’ai énormément apprécié l’usage de la langue de Modiano, ce livre ne m’a pas transportée, j’ai eu du mal à m’attacher à un des personnages pour m’emmener avec lui dans son monde et lui apporter un peu de dynamisme.

Parce que voilà, j’ai trouvé ce livre particulièrement lent, poussif presque. Et pour cause ! Il ne s’y passe globalement rien, et durant toute ma lecture je me suis demandée quel était l’objet de ce livre, où l’auteur voulait-il aller ?

J’ai laissé décanter ma lecture pendant plus d’un mois, avec de longues semaines sans lire pour ne pas m’embrouiller, et je ne sais toujours pas quel est le message de ce livre.

C’est un peu frustrant, parce que c’est un peu le même genre de sensation intérieure que pour La princesse de Clèves, je sais qu’il y a « quelque chose » qui devrait résonner en moi, et lors de ma lecture, ce « quelque chose » n’était pas accessible.

Alors voilà, je suis partagée. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, je ne peux pas dire que je l’ai aimé non plus. Il y a une dimension essentielle du livre que je n’ai pas su ou pu apprécier.

Peut être plus tard…

Vous connaissez ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Rome – Jour 1

3 octobre 20162 octobre 2016

Certains d’entre vous le savent, je suis partie la semaine dernière pour quelques jours à Rome.

En fait tout a commencé par une discussion avec un ami qui me disait qu’il voulait aller à Rome, mais pas tout seul, j’ai lancé en rigolant que je voulais bien l’accompagner, et deux semaines plus tard on avait pris nos billets d’avion, loué un appartement sur AirBnB et on décollait, sans avoir rien prévu ou presque.

Et donc on a passé 5 jours là bas, à faire ce que bon nous semblait, et c’était très bien.

Je me suis dit que j’allais poster ici quelques photos que j’ai prises (toutes à l’iPhone puisque mon vieil APN a définitivement décidé que s’en était trop pour lui de bourlinguer comme cela et qu’il prenait sa retraite), pour me rappeler des bons moments, de la luminosité splendide, de l’accent italien, des glaces à tomber par terre (mais c’est pareil pour les pâtes, enfin pour tout ce qu’on y mange en fait), de la dizaine de kilomètres effectués par jour, des surprises à chaque coin de rue et chaque plafond, et de tant d’autres choses…

Histoire d’ajouter un peu de défi, j’ai décidé de me limiter à 10 photos par jour passé à Rome. Je vais essayer de varier entre les monuments phares et les découvertes des coins de rue, les glaces et l’osso bucco (le meilleur de toute ma vie, absolument divin), du milieu de journée et du soir, bref, varier les plaisirs.

Peut être que cela vous donnera envie d’y aller ou d’y retourner…

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Bonne journée !

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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