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Month: juillet 2020

L’histoire du Threatbutt au crochet

27 juillet 202026 juillet 2020

Je suis sûre que ce genre de situations vous est déjà arrivé : vous êtes tranquillement en train de refaire le monde avec des amis et sans bien comprendre pourquoi la discussion dévie un peu et vous voilà embarqué dans une « aventure » que vous n’auriez jamais imaginé.

Hé bien c’est exactement ce qui s’est passé pour le Threatbutt au crochet… Je vous raconte ?

Au commencement…

La discussion innocente

C’était un midi comme beaucoup d’autres, sans doute un lundi parce que c’est souvent le lundi que je déjeune avec cette personne là, et donc nous étions au restaurant avec R., à parler de tout et de rien.

Et puis au bout d’un moment, le voilà qui me dit que quand même il adorerait avoir un sticker de Threatbutt qu’il pourrait mettre sur son PC portable du bureau.

Vous ne savez pas ce que c’est Threatbutt ? Rassurez-vous, je ne savais pas non plus que cela existait avant qu’il ne m’en parle. De ce que j’en ai compris, c’est un site parodique sur la cybersécurité (si vous voulez vous faire un avis par vous-même, voici le lien d’accès).

Donc on rigole là-dessus, de la manière la plus innocente qu’il soit : le sticker sur le PC c’est peut être pas très discret, mais peut être que quelqu’un en a déjà fait avec une imprimante 3D (réponse : oui, certains en ont même fait des coussins).

Et puis on repart chacun de notre côté après avoir fini et payé notre repas.

Et l’idée farfelue

Bien entendu, si vous imaginez que mon cerveau a arrêté de penser à un truc pareil c’est que vous ne me connaissez pas encore assez, donc fatalement j’ai continué à retourner ça dans ma tête.

Parce qu’il avait l’air d’avoir vraiment envie de ce truc.

J’aurais pu tout simplement acheter du papier à sticker et lui en imprimer un, et c’était réglé.

Mais c’était trop simple.

vue de profil du premier prototype de threatbutt au crochet

Donc j’ai réfléchi, et je me suis dit que quelqu’un devait bien en avoir déjà crocheté un. Réponse : non. Mince.

Bon certes, personne n’en a crocheté (encore), mais cela ressemble à un dickbutt, sans doute que quelqu’un a déjà crocheté un dickbutt ? Réponse : oui.

Toute fière de ma trouvaille, je lui envoie un message disant, en substance, que cela ne devait pas être si compliqué de lui faire au crochet.

Je vous passe les détails de l’enthousiasme de R., qui voulait m’acheter de la laine avant même que j’aie commencé à réfléchir à un potentiel patron, en tout cas c’est ainsi que j’ai commencé à me pencher vraiment sérieusement sur le sujet.

La phase prototypale

Le premier essai

Il va de soi que je n’avais aucune idée de ce que j’étais en train de fabriquer (enfin si, je savais qu’ultimement ce serait un Threatbutt ou quelque chose d’approchant), et que la première chose que j’ai faite c’est attraper un cahier qui traînait, un crayon, et j’ai commencé à griffonner un patron à tester.

vue de face du premier prototype de threatbutt au crochet

J’avais une pelote de laine que j’avais achetée à San Francisco des années auparavant dont je ne savais que faire, alors je me suis dit que j’allais l’employer à ça.

Pour le premier prototype, je voulais faire dans la simplicité: faire les formes de base pour voir ce que cela donnerait, j’aurais bien le temps de me pencher sur les détails (cagoule, membres, clavier…) plus tard.

Il ne m’a pas fallu très longtemps pour construire la base, que j’ai ainsi pu montrer à R. pour avoir son avis et ainsi pouvoir faire les modifications nécessaires pour obtenir le résultat qui lui plairait.

Tout en rondeurs, le premier prototype me plaisait bien, mais R. trouvait le fessier trop rebondi par rapport à l’original…

vue de dos du premier prototype de threatbutt au crochet

Il était temps de passer au second prototype !

Les informations concernant ce prototype:

  • Laine : Debbie Bliss blue faced leicester aran, coloris 46009 Fushia
  • Crochet : 3.5mm (E)
  • Safety eyes 10mm
  • Lien vers le projet sur Ravelry

Le second prototype

Pour celui là, j’ai commencé à affiner mes choix « stylistiques » (je dis ça et ça sonne très pro, mais encore une fois, je n’avais globalement aucune idée de ce que je fabriquais).

vue de profil du second prototype de threatbutt au crochet

J’ai donc essayé :

  • de crocheter la cagoule directement plutôt que de la faire à part
  • de crocheter les yeux plutôt que d’utiliser des safety eyes
  • de crocheter la bouche à part pour ensuite la coudre sur la cagoule
  • de crocheter les bras, mains, jambes et pieds
  • de crocheter le clavier, le broder et trouver un moyen de le rendre rigide
  • de faire les fesses en un seul bloc plutôt qu’en séparant chacune des fesses

J’ai pas mal étudié des patrons d’amigurumi et expérimenté au fur et à mesure pour essayer d’arriver à un résultat ressemblant.

vue de face du second prototype de threatbutt au crochet

Et j’ai aussi pris des tonnes de notes sur mon cahier, avec des croquis, des grilles, des comparatifs.

Le second prototype me plaisait moins que le premier, mais je dois avouer qu’il m’a permis d’affiner encore un peu le design du Threatbutt au crochet.

Quand je l’ai eu fini, j’ai ramené les deux prototypes à un de nos déjeuners avec R. pour qu’on se mette d’accord sur les différents attributs…

vue de dos du second prototype de threatbutt au crochet

Et j’ai attaqué la phase finale !

Les informations concernant ce prototype :

  • Laine claire : Anny Blatt baby blatt, coloris 226 Genepi
  • Laine foncée : Holst Garn Coast Uld Bomuld, coloris Cobble
  • Crochet : 3.5mm (E)
  • Lien vers le projet sur Ravelry

La version finale

La réalisation

Après deux prototypes et je ne sais combien d’expérimentations et de pages de notes, il a forcément été beaucoup plus facile de crocheter la version finale du Threatbutt.

Je n’ai pas rencontré de difficultés particulières, j’ai simplement bien pris mon temps pour ne pas faire de bêtises, notamment à l’assemblage, pour que tout soit bien positionné comme il fallait.

vue de profil du threatbutt au crochet

Et une fois que tout était comme je le voulais, je l’ai bien emballé (après tout c’était un cadeau).

La distribution

Je l’ai donné à R. lors d’un de nos rituels déjeuners ensemble : il n’était pas au courant que je l’avais fini, je voulais lui faire la surprise.

Ce jour là j’étais un peu patraque/malade, et une amie était avec nous. On a parlé de tout et de rien, mais en fait je ne tenais plus en place, alors je lui ai donné son Threatbutt sans trop prévenir.

vue de face du threatbutt au crochet

Je suis pas trop douée pour les surprises, parce que je suis tellement excitée à l’idée que la personne soit contente, et tellement en stress à l’éventualité qu’elle ne le soit pas, que j’en viens pratiquement à chaque fois à faire un gloubiboulga incompréhensible.

Enfin passée la seconde « mais qu’est-ce que c’est que ça encore? », R. a ouvert le paquet, et vu son regard tout pétillant et le grand sourire, je crois pouvoir dire qu’il est content de son Threatbutt au crochet !

Les informations concernant la version finale :

  • Laine foncée : Phildar Lambswool, coloris black
  • Laine claire : Phildar Lambswool, coloris Blanc
  • Crochet 3.5mm (E)
  • Safety eyes 12mm
  • Lien vers le projet Ravelry
vue de dos du threatbutt au crochet

Depuis qu’il rejoint son propriétaire, le Threatbutt au crochet a été baptisé Threaty McButtFace, et il a même un compte Twitter sur lequel vous pouvez le suivre !

Voilà toute l’épopée du Threatbutt au crochet, projet plutôt rigolo à réaliser, tellement différent de ce que j’ai pu faire auparavant ! Et mon tout premier projet pour lequel j’ai créé le modèle de A à Z !

Et vous, quel est votre dernier projet farfelu ?

Bonne journée !

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Faire le suivi de ses lectures et de sa Pile à Lire

20 juillet 202019 juillet 2020

J’aime les livres. Beaucoup. Depuis toute petite.

Je ne lis pas forcément tout le temps, ni énormément, mais j’aime beaucoup me plonger dans un bouquin, dans l’univers d’une histoire, apprendre quelque chose de nouveau, m’évader.

C’est un peu familial d’ailleurs j’ai l’impression. Mon papa lisait énormément et on avait je ne sais combien de bibliothèques dans la maison de famille. Ma grand mère paternelle allait toutes les semaines à la bibliothèque parce que sa maison ne pouvait plus accueillir plus de pensionnaires. Ma grand mère maternelle lit encore beaucoup (en ce moment elle lit Sur la route de Madison si vous voulez tout savoir) (elle aime beaucoup les histoires d’amour) et pourtant elle est presque aveugle.

Je ne déroge donc pas vraiment à la règle et j’ai moi aussi beaucoup de livres, même si j’essaye d’être la plus raisonnable possible (mon appartement n’est pas extensible !), et j’en achète régulièrement (deux la semaine dernière…).

Sauf que même si je fais en sorte de ne pas avoir de PAL (Pile à Lire) qui comporte une cinquantaine de livres, j’en ai quand même quelques uns qui attendent leur heure de gloire (?).

Et si vous aussi vous lisez beaucoup, vous vous êtes sans doute vous aussi posé la sempiternelle question « je l’ai déjà lu celui-là, non ? ».

A ce sujet, ma grand mère paternelle, qui donc allait toutes les semaines à la bibliothèque, s’est retrouvée à emprunter 5 fois un livre qu’elle avait déjà lu les années précédentes… Et à chaque fois elle s’en rendait compte dans les 10 dernières pages grâce au rebondissement final, ce qui nous faisait beaucoup rire (elle aussi d’ailleurs).

Avec les années qui passent la collection de livres lus et à lire s’agrandit et il fallait donc bien trouver un moyen de garder une trace de tout cela !

Les tentatives ratées

Je vais commencer par les méthodes qui n’ont pas fonctionné pour moi, parce que je crois que c’est important aussi de parler des tâtonnements avant de parler du système qui a répondu au besoin.

Le cahier de lecture

Franchement, j’étais persuadée que cette méthode serait celle qui fonctionnerait : j’aime beaucoup la papeterie, j’avais d’ailleurs à l’époque un stock assez impressionnant de carnets qui n’attendaient que d’être remplis, alors pourquoi ne pas en utiliser un pour justement y consigner mes lectures ?

cahier d'inspirations - exemple de page 1
Une page multi thématique : expositions, livres, boutiques, recettes…

J’ai donc attrapé le premier que j’ai trouvé (c’était un cahier) et j’ai commencé à y coller des images des livres que je voulais lire que je trouvais dans des magazines et aussi quelques notes à côté des livres que j’avais lus.

Plus qu’un carnet de lecture, c’était devenu un cahier d’inspiration. Je n’ai pas maintenu ce cahier (en fait il y en a eu deux, peut être trois, il faudrait que je vérifie) parce que j’ai petit à petit fortement réduit le nombre de magazines que je lisais… Et donc je n’avais plus rien à coller !

Les collections dans le bullet journal

Cette idée là, c’était un peu comme pour le cahier de lecture, j’étais persuadée que cela allait marcher : je commençais à tenir un bullet journal et toute inspirée que j’étais après avoir regardé des tonnes de vidéos et lu je ne sais combien d’articles sur le sujet, il me semblait indispensable d’avoir une liste de livres à lire et une autre des livres lus.

A vrai dire, la collection des livres lus est celle que j’ai le plus facilement maintenue et utilisée, la modifiant d’ailleurs pour pouvoir y noter la date à laquelle j’avais commencé et fini la lecture concernée.

La collection des livres à lire par contre…

C’était plus une liste d’envie de livres qu’une « vraie » liste des livres que j’avais chez moi sans jamais les avoir feuilletés. Alors les livres non lus n’avaient pas forcément plus d’attention qu’avant, et ceux qui étaient dans la liste d’envies étaient souvent oubliés eux aussi, parce que c’est un fait, je ne regarde pas mes pages de collections qui ne sont pas mises à jour quotidiennement (mais ça, il m’a fallu quelques années avant de m’en rendre compte !).

Le « système » que j’utilise aujourd’hui

Je mets « système » entre guillemets parce que ce n’est pas quelque chose qui a été réfléchi à vrai dire, c’est une expérimentation qui s’est bien passée si je peux l’exprimer ainsi !

Les listes de PAL et de livres lus

Ces feuillets je les ai eus dans un des bundles lors de l’achat des Powersheets. Je ne saurais dire avec lequel des achats je les ai eus (Powersheets de 6 mois ou Powersheets 2020 ?) (peut être les deux d’ailleurs ?!), toujours est-il que je me rappelle que lorsque je les ai vus, je me suis dit que cela pourrait peut être aider pour faire le suivi de mes lectures passées et à venir.

Alors il n’y a rien de révolutionnaire avec ces deux feuillets, on est d’accord. C’est d’ailleurs globalement le même contenu et format que ce que j’avais pu faire dans mon bullet journal par exemple (et je pense me les faire moi même plutôt que de les acheter).

liste de livres à lire et livres lus

Mais ce sont des feuillets libres !

Et cela n’a l’air de rien, mais en fait c’est beaucoup plus pratique pour moi que de les avoir dans mon bullet journal. Parce que je peux les mettre où bon me semble : autant j’ai essayé de les mettre sur le réfrigérateur pour voir et cela n’a pas été concluant (au bout d’un moment je ne les « voyais » plus), autant les mettre avec mes Powersheeets s’est avéré être beaucoup plus efficace !

Sur la liste des lectures à venir, mis à part avoir positionné quelques livres que je voulais relire à certains moments de l’année, il n’y a que des livres que j’ai en ma possession et que je n’ai pas encore lus. Quand je les ai lus, je mets une coche à côté, des fois que j’oublie entre temps…

Et sur l’autre liste, je renseigne le titre de l’ouvrage, je le note avec les étoiles et j’ajoute la date à laquelle j’ai fini ma lecture (vous remarquerez d’ailleurs que 2020 est une bonne année côté lecture) (il fallait bien qu’il y ait quelque chose de positif dans cette année quand même !).

Le blog

Eh oui, ce blog !

Je m’en sers principalement pour faire une revue des livres que je lis. Tous n’y sont pas, les livres de développement personnel par exemple n’y sont pas tous parce que je confesse avoir un peu peur du jugement en ce qui concerne certaines de mes lectures, en tout cas tout ce qui relève de la fiction ou de la biographie est ici.

D’ailleurs, les revues de livres font partie des articles que je relis de temps en temps, quand je cherche une lecture particulière : par exemple si je cherche un roman doux, quelque chose qui au contraire soit plus haletant, etc. Je m’y suis replongée aussi pour offrir un livre de la littérature japonaise à un ami, pour bien choisir le titre en question.

Parfois je me dis que je pourrais mieux les classer dans le blog, mais en général je parcours la catégorie Culture et cela va très bien comme cela, je finis le plus souvent par trouver ce que je cherche.

Alors bien sûr, le blog c’est un peu plus consommateur de temps que les autres formats, mais j’aime beaucoup me (re)plonger dans mes lectures pour voir ce qui m’a plu dans tel ouvrage ou pas. Dans le même genre, il y a aussi Babelio, que je n’utilise pas, mais qui est peut être moins consommateur en temps que le blog (ou un bon complément ? Il faudrait que j’y jette un œil…)

Voilà pour les « outils » que j’utilise pour faire le suivi des lectures terminées et à venir : ce n’est pas parfait, il y a quelques ratés (par exemple, je n’ai pas – encore ! – mis toutes les revues des livres que j’ai lus pendant mon hiatus sans blogging), mais c’est un système qui me correspond plutôt bien.

Et vous, quelles sont vos méthodes pour garder une trace de vos lectures ?

Bonne journée !

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Baume hydra-défense – Akileïne

13 juillet 20203 juillet 2022

Je parle assez peu de beauté des pieds sur mon blog pour une simple raison : je tâtonne encore en termes de soins, de fréquence, etc.

Il y a quelques années de cela (presque 10 ans !), j’étais allée voir pour la première fois une pédicure-podologue pour une histoire de pieds, et je vous avais raconté les conseils qu’elle m’avait donné.

J’ai appliqué celui de la crème pendant un petit moment (peut être un an ou deux, pas plus, autant être tout à fait honnête) et en presque 10 ans j’ai du aller 3 fois chez la pédicure-podologue depuis ma première visite.

Je ne parlerai même pas de l’exfoliation, qui a été encore plus sporadique que le reste, sauf peut être la pierre ponce que je fais de temps en temps quand je prends un bain.

Bref, mes pieds sont dans un sale état : secs, avec de la corne. A minima, j’ai fortement réduit le vernis sur mes ongles d’orteils, ce qui les aide à respirer, mais globalement j’ai assez peu pris soin de mes pieds.

baume hydra défense Akileïne devant du tube

Il y a quelques temps, lasse de voir mes pieds tout secs, je me suis dit que je pouvais a minima essayer de les crémer tous les soirs : je suis donc partie en quête d’une crème pour les pieds et je suis tombée sur le baume hydra-défense d’Akileïne.

Je n’avais fait aucune recherche préalable sur un produit pour les pieds secs, je me rappelais simplement du déodorant en spray et de la crème Nok de la même marque, et donc tout naturellement j’ai embarqué ce produit.

Je l’utilise depuis plusieurs mois maintenant, aussi je me disais que cela pourrait être utile de vous faire part de mon avis sur ce produit, si jamais vous vous interrogez à son sujet !

Mon avis sur le baume hydra-défense d’Akileïne

Les points forts

L’odeur

Je vais commencer par un aspect qui est peut être complètement futile pour beaucoup, à savoir l’odeur du produit.

Quand j’étais allée la première fois chez la podologue, je me rappelle avoir parlé crèmes pour les pieds avec elle et du conseil qu’elle m’avait donné.

Ne pas choisir de crème pour les pieds avec une odeur trop sucrée, car au bout d’un moment cela écœure et on n’a plus envie d’en mettre.

Je dois bien avouer que je trouvais que c’était un drôle de conseil en ce qui concerne le choix d’un soin pour les pieds, mais pour avoir effectivement eu, à un moment, un baume nourrissant pour les pieds qui sentait la vanille, je confirme que l’odeur du produit a son importance.

Donc le baume hydra-défense d’Akiléïne, il sent bon le frais, sans sentir trop fort, mais en laissant un petit parfum discret quand même.

Maintenant c’est presque une odeur qui dans mon esprit est associée avec l’heure du coucher puisque je me crème les pieds lorsque je me mets au lit.

Baume hydra défense Akileïne texture produit

La vitesse d’absorption du produit

C’était une des difficultés que j’avais rencontrées avec les précédents produits que j’ai pu utiliser pour prendre soin de mes pieds.

Ce n’est pas tellement un problème pour moi puisque, encore une fois, je me crème les pieds en allant au lit, mais c’est quand même assez pénible d’avoir une sensation de pieds qui collent aux draps.

Le baume hydra-défense d’Akileïne est sans aucun doute un des produits que j’ai essayé que la peau « boit » très vite.

A noter aussi, le produit ne laisse pas de film gras, c’est même plutôt l’inverse avec une sensation légèrement poudrée et douce, très agréable.

Donc pour les pressés de la crème pour les pieds, ce produit est parfait !

Les points faibles

La composition

J’essaye de plus en plus de faire attention à la composition des produits que j’utilise au quotidien, qu’il s’agisse de produits cosmétiques, d’alimentation ou de produits ménagers.

C’est un sujet à part entière, que je suis loin de maîtriser, mais que j’essaye de garder à l’esprit lorsque j’achète quelque chose.

De toute évidence cela m’était complètement sorti de la tête à ce moment là puisque je n’y ai pensé qu’au moment d’écrire cet article.

Le baume hydra-défense d’Akiléïne n’a pas une composition catastrophique (il n’y a pas de parabènes et de colorants par exemple, ce qui est déjà franchement bien), mais ce n’est pas le produit le plus naturel qui existe. Sur l’application Yuka, il obtient la note de 17/100, mauvais.

Donc si c’est quelque chose qui a de l’importance pour vous, autant que vous le sachiez !

baume hydra défense Akileïne dos du tube

Les effets peu visibles

Vu mes bonnes expériences avec les précédents produits que j’ai pu tester de la marque, je m’attendais à retrouver des pieds tout doux assez rapidement.

Cela n’a pas été le cas. Ni rapidement, ni au bout de plusieurs mois d’utilisation quotidienne.

Le produit annonce ceci :

En 7 jours seulement les rugosités diminuent.

Je ne serais pas aussi catégorique. En 7 jours, les pieds sont effectivement globalement plus doux, et les zones rugueuses sont un peu plus souples, moins sèches.

Toutefois, cela ne vous dispensera pas d’exfoliation et surtout cela n’aura pas d’effet miraculeux sur les zones déjà très abîmées, ce qui est plutôt normal à vrai dire.

Pourtant je m’attendais à un effet plus marqué : le coup de pied est vraiment bien hydraté, par contre pour la plante de pieds, je pense sincèrement que ce baume n’est pas assez chargé en actifs pour moi.

En synthèse

Pour résumer, je pense que c’est un produit qui a son intérêt pour les pieds peu secs et qui peut leur apporter un supplément d’hydratation pour les mois plus rudes pour les petons, tels que l’été ou le cœur de l’hiver.

En revanche, si vous avez les pieds vraiment secs « de base », ce produit ne sera pas suffisant, en tout cas pas avec une application quotidienne. Je n’ai pas essayé de l’appliquer 2 fois par jour, aussi je ne sais dire si une application bi-quotidienne serait la solution.

Pour ma part, je (re)pars donc en quête d’une bonne crème pour les pieds, quelque chose de vraiment hydratant / nourrissant.

A ce sujet, si vous avez des produits à recommander ou des avis complémentaires sur le baume hydra-défense d’Akileïne, n’hésitez pas à les laisser en commentaire.

Et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à soutenir le blog en le partageant sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Voyager seule : 5 leçons

6 juillet 20205 juillet 2020

J’ai commencé à voyager seule à l’étranger en 2013. Depuis, je pars régulièrement en voyage en solo, parce que j’aime la liberté que cela apporte.

Pourtant ça n’a pas été la démarche la plus évidente que j’ai pu faire. Comme tout un chacun face à l’inconnu, j’ai eu mes doutes, mes peurs qui sont remontées à la surface et il a bien fallu y faire face.

Alors dans cet article, je voudrais faire un petit récapitulatif de ce que j’ai appris pendant ces années à voyager seule, plus ou moins loin, avec des formules où tout était pris en charge par un voyagiste ou au contraire par mes soins.

Parce qu’en un sens, quand on aborde une nouveauté comme celle-ci, je crois qu’on a tou(te)s envie de savoir comment les autres abordent « l’aventure » pour peut être y puiser la force de se lancer aussi…

On est capable de le faire

Je sais, au départ ça paraît insurmontable.

Et pourtant, je vous l’assure : tout le monde est capable de partir en voyage seul. Quelle que soit la formule qu’on choisit, quelle que soit son caractère.

La première fois que je suis partie en voyage seule, je suis partie à Londres, c’était en 2013 et c’était le cadeau d’anniversaire que je m’offrais.

Avant cela, tous les autres voyages que j’ai pu faire, je les ai fait soit en famille, soit avec mon petit ami, soit avec des amis. Je n’étais donc jamais partie seule et j’étais complètement terrifiée à cette idée.

J’étais tiraillée entre l’envie de partir en voyage et la peur d’y aller seule.

Alors pour mon premier voyage en solo, j’ai choisi une destination que je jugeais « facile ». Londres donc.

serre et jardin des Kew Gardens à Londres

Facile parce que je parle relativement bien anglais, facile parce que j’étais déjà allée à Londres en voyage scolaire, facile parce que je n’aurais pas à conduire (une des choses que j’aime le moins au monde déjà en France, alors à l’étranger…).

Et je me suis aussi facilité la tâche en préparant le voyage.

J’ai choisi un logement certes un petit peu plus cher (mais vu le prix de l’hébergement à Londres, j’ai envie de dire que cela ne changeait pas grand chose au final !) mais dans lequel je n’aurais pas à sortir à tous les repas et qui était cosy.

J’ai aussi fait un itinéraire rempli de choses qui m’intéressaient, suffisamment varié pour que je ne m’ennuie pas. J’ai donc chargé la mule sur les musées que j’affectionne beaucoup et j’ai aussi jeté mon dévolu sur un parc certes un poil excentré mais qui me semblait être une bonne parenthèse pour me détendre (et ça a été le cas).

En résumé, pour votre premier voyage abordez le challenge de manière sécurisante avec une destination et des modalités qui vous semblent accessibles : cela rendra l’expérience bien plus abordable et moins stressante !

On rencontre des gens très sympathiques

Ce point-ci ne m’avait pas vraiment effleurée, pourtant c’est une question qui est souvent revenue à mes oreilles depuis que je voyage solo : « mais tu ne te sens pas seule au bout d’un moment ? ».

Je suis quelqu’un qui, de nature, est plutôt introverti et assez solitaire : les grosses soirées remplies de monde et de bruit ne sont pas du tout ma tasse de thé. En revanche, j’aime passer des moments de qualité avec un ou quelques proches, mais toujours en petit comité. Et j’aime beaucoup passer du temps avec moi-même.

Autant dire que la solitude ne m’a pas inquiétée.

D’autant plus que, et je suis sure que vous l’avez déjà entendu, je trouve qu’on a tendance à faire beaucoup plus de rencontres lorsqu’on voyage seul(e) qu’en groupe (et ce , quelle que soit la taille du groupe).

Peut être parce qu’on est moins impressionnant, peut être parce qu’on est plus abordable, je ne sais pas.

Toujours est-il qu’à chacun de mes voyages j’ai rencontré des gens intéressants avec qui j’ai pu échanger.

A Londres, j’ai pris le thé avec trois petites mamies très rigolotes qui voulaient que j’aille jouer au bridge avec elles.

A Malte, j’ai sympathisé avec la personne de l’accueil de l’hypogée de Ħal Saflieni.  J’y ai aussi rencontré un étudiant polonais avec qui j’ai parcouru le front de mer un soir et on a papoté en regardant un chien jouer sur la plage.

San Francisco Lombard Street

A San Francisco, j’ai visité Mission Dolores avec une bonne sœur, un groupe de jeunes m’a proposé de partager leur pique nique avec eux du côté de la Marina, deux amies qui déjeunaient à la table d’à côté de la mienne ont décidé de m’intégrer à leurs discussions.

A Madère, dans l’hôtel où j’étais, j’ai fait la connaissance de Cécile, qui habitait comme moi à Toulouse à l’époque et suite à notre rencontre à la réunion d’information pour les excursions, nous avons pris tous nos petits déjeuners et dîners à l’hôtel ensemble et fait des visites ensemble. Nous sommes encore en contact aujourd’hui.

En Thaïlande, j’ai globalement sympathisé avec beaucoup de monde, qu’ils soient voyageurs, expatriés ou locaux, au gré des activités.

Tout cela pour dire que vous allez sans doute rencontrer du monde pendant votre voyage et avoir l’occasion de papoter avec des gens, avec qui vous tisserez peut être des liens bien plus forts que vous ne l’imaginiez au départ !

On s’écoute…

Le voyage solo, c’est une opportunité, que dis-je c’est la meilleure opportunité de s’écouter, de mieux se découvrir en termes d’envies, de rythme, etc.

Pour mon premier voyage seule, j’avais préparé un programme très chargé presque militaire, avec beaucoup d’activités et de marche par jour.

Et c’est comme ça que je me suis rendue compte que c’était beaucoup trop, que j’avais besoin de plus de repos, de moments de calme aussi.

Alors pour la fin de ce voyage là, et les voyages d’après, j’ai été plus souple dans mon planning, pour m’adapter à mon niveau d’énergie d’introvertie vite stimulée.

Maison de Jim Thompson Bangkok

Certains parlent aussi du « blues de la moitié des vacances » et si c’est quelque chose que vous expérimentez, veillez à bien vous réserver des activités « doudou » (massage, brunch, cours de yoga, bronzette à la plage, ce qui vous ressource en fait !) pour aborder cette étape.

Je pense que c’est pendant les voyages solo que j’ai pu faire que j’ai pu le mieux cerner mes besoins en fonction de mon niveau d’énergie, de mon humeur, etc. Et je vous invite à être à l’écoute de vos besoins, en toute bienveillance, sans jugement.

Après tout, vous êtes en vacances et l’idée des vacances c’est de vous faire du bien !

… mais pas trop quand même

Vous l’aurez compris, à mon sens, voyager seule est une belle occasion de pouvoir s’écouter.

Mais comme pour tout de chose, le mieux est l’ennemi du bien : donc écoutez-vous, c’est important, mais pas trop quand même.

Je m’explique.

Tout à l’heure je parlais du blues de milieu de vacances : sachez-le, pour le premier voyage solo, il n’est pas rare (mais pas obligatoire non plus) d’avoir un ou plusieurs petits coups de mou.

Ces petits moments un peu moins rigolos sur le moment peuvent prendre diverses formes, depuis quelqu’un qui vous manque jusqu’au gros sentiment de solitude et la tristesse qui va avec.

Et c’est à ce moment là précisément qu’il va falloir s’écouter pour s’apporter le réconfort dont on a besoin, tout en se bousculant un petit peu pour ne pas rester dans cet état d’esprit.

Je me rappelle à Malte, avoir eu une journée un peu plus difficile : l’hôtel où je séjournais était en travaux de 6h à 23h, je n’avais donc pas très bien dormi et j’étais toute grognon. J’avais envie de partager mes états d’âme avec quelqu’un, mais comme je voyageais seule, ce n’était pas chose évidente.

Ce jour là j’avais pensé à faire des visites, mais je n’étais pas dans les dispositions pour le faire alors j’ai choisi de faire un compromis pour la matinée : je suis allée dans une librairie chercher des cartes postales et je suis allée sur la plage me poser pour les écrire. Ainsi, j’avais trouvé le moyen de reconnecter avec mes proches, tout en me poussant à sortir et à prendre l’air frais.

Et l’après midi j’ai repris mes idées d’activités, légèrement modifiées, mais le cœur plus léger !

Être fier de soi et se rappeler

Enfin, une des choses que les voyages solo mon apprises c’est d’être fier de soi et surtout de faire ce qu’il faut pour s’en rappeler.

Chaque voyage sera différent, et peut être que ce qui vous inquiétait pour un voyage sera facile pour le suivant qui aura sa propre difficulté, etc.

Exemple, à Madère j’avais très peur de me tromper dans les transports, de ne pas prendre le bon bus pour aller là où je voulais (les transports et moi c’est toute une histoire) alors qu’à San Francisco je n’ai eu aucune difficulté pour cela, en revanche j’ai eu un coup de stress quand ma carte bleue a décidé de ne plus me permettre de retirer d’argent au bout de 2 jours sur place.

De même, chaque voyage vous permettra sans doute de découvrir des facettes de votre personnalité (ou de vous les rappeler). A Gozo, je me suis rappelée à quel point être au bord de l’eau est magique pour moi, ce qui a été confirmé à San Francisco quelques semaines plus tard lors de ma visite du quartier d’Ocean Beach. A Malte en revanche, c’est l’architecture très paisible et d’aspect robuste qui m’a à la fois émerveillée et apaisée.

Et ces petites victoires, ces petits bonheurs, je vous invite sincèrement à les consigner, parce qu’on a souvent tendance à les laisser prendre la poussière dans un coin, à oublier le cheminement.

De mon côté, j’aime bien m’envoyer une carte postale, qui bien souvent m’arrive largement après mon retour. J’y liste les moments forts, les belles visites, les rencontres, les marches franchies.

Et lorsque j’ai fini mon album photo sur le voyage en question, à la fin de celui-ci, je mets la carte postale.

Voilà ce que je peux vous dire sur le fait de voyager seule : c’est une expérience très enrichissante, dont vous sortirez forcément grandi(e) et je vous invite sincèrement à vous lancer, en toute bienveillance avec vous même.

Si vous êtes comme moi, le voyage solo sera très vite un rendez-vous avec vous-même que vous attendrez avec impatience !

Si vous êtes vous-même adepte du voyage solo et que vous avez des conseils à donner, ou bien si vous êtes attirés par le fait de voyager seul(e) mais que vous n’hésitez pas (encore !) à franchir le pas, n’hésitez pas à le partager en commentaire.

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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