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Category Archives: Cuisine

Cookies aux éclats de chocolat

15 mai 2012

Pour le petit goûter que j’avais organisé pour mon anniversaire, je m’étais dit que j’allais faire deux choses : un gâteau (parce qu’un anniversaire sans gâteau, ça marche pas) (j’ai failli vous citer « un chagrin d’amour » des Inconnus, mais bon quand même…) et des petits biscuits (pour ceux – enfin celui – qui ne mangent pas de gâteaux) (#fail puisque contre toute attente, non seulement il a mangé des biscuits, mais en plus, il a mangé du gâteau !) (demi fail quoi).

Je ne voulais pas faire quelque chose que j’ai l’habitude de faire, mais je ne voulais pas non plus me lancer dans quelque chose de titanesque. De toute façon je ne pouvais pas, puisque vers midi je n’avais toujours rien de prêt.

Donc, pour la partie biscuits, je me suis tournée vers les cookies aux éclats de chocolat (parce que mon anniversaire sans chocolat, ça n’est pas envisageable) (qu’on se le dise). Pour le côté un peu « innovant », j’ai pioché la recette dans le livre de Rose Bakery « Breakfast, lunch, tea » que je me suis offert avec la carte cadeau que j’avais eu par ma société à Noël.

cookies au chocolatFinalement, les cookies ressemblent plus à des sablés, mais le problème de « forme » n’a pas empêché mes invités de se régaler avec (et moi aussi bien entendu).

Ingrédients (il est écrit pour 25 cookies, mais je pense que j’en ai fait une trentaine) :

  • 225g de beurre ramolli
  • 220g de sucre en poudre (j’ai « juste » mis 160g)
  • 1 cuillère à café d’extrait de vanille (je n’en ai pas mis, parce que je n’en avais pas)
  • 2 œufs
  • 1/2 cuillère à café de sel
  • 1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude
  • 360g de farine tamisée (je ne l’ai pas tamisée)
  • 250g de chocolat haché (seulement 100g pour moi et il y en avait largement assez je trouve)

 

Réalisation :

  1. Battre le beurre et le sucre jusqu’à ce que la consistance soit légère et mousseuse (je pense que cette partie, somme toute assez facile, est celle que j’ai ratée) (mais comme quoi, rien n’est irrattrapable), puis ajouter l’extrait de vanille.
  2. Incorporer les œufs un par un, en battant bien à chaque fois.
  3. Mélanger le sel et le bicarbonate de soude avant de les incorporer à la préparation avec la farine.
  4. Ajouter enfin le chocolat et mélanger jusqu’à ce que la pâte soit homogène.
  5. Sur un plan de travail (= ma table Ikéa) légèrement fariné, rouler la pâte pour former un boudin de 4cm de diamètre, le placer ensuite 2 heures au réfrigérateur pour qu’il durcisse.
  6. Préchauffer le four à 180°C (th.6).
  7. Beurrer (pourquoi ? j’ai pas compris,je ne l’ai pas fait) et chemiser de papier sulfurisé la plaque à pâtisserie.
  8. Détailler le boudin de pâte en rondelles de 5mm d’épaisseur et les répartir sur la plaque.
  9. Enfourner 10 minutes environ, jusqu’à ce que les cookies soient légèrement dorés.
  10. Sortir la plaque du four et laisser refroidir.

Cookies au chocolatEt voilà, vos cookies sont prêts ! Bon appétit !

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Les madeleines, le retour

9 mai 201217 mai 2012

Je n’aime pas trop rester sur un « échec », aussi minime soit-il. Bien sûr qu’une question de bosse ce n’est pas bien grave (rappelez-vous, l’essai précédent), mais pour des madeleines c’est quand même primordial, non ?

J’ai donc fait quelques recherches sur la toile pour voir ce qui avait bien pu clocher et empêcher mes jolies madeleines de s’épanouir tout en rondeurs. Mon intuition quant à l’absence de levure semblant se confirmer, j’ai voulu tester une autre recette pour valider mon hypothèse. Pourquoi recommencer la même recette alors qu’il y a tant de choses à essayer ?

Une petite recherche sur Hellocoton plus tard, j’ai atterri sur le blog Q-e-zine et sélectionné la recette de madeleines à la fleur d’oranger. Et quelques temps plus tard…

Madeleines miel et fleur d'orangerIngrédients (pour environ 25 madeleines) :

  • 200g de farine
  • 3 œufs
  • 70g de miel
  • 70g de sucre
  • 2 cuillères à soupe de fleur d’oranger
  • 5 cuillères à soupe de beurre fondu
  • 4 cuillères à soupe de lait (j’ai mis du lait de soja)
  • 1 sachet de levure chimique

Réalisation :

  1. Fouetter les œufs, le miel et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
  2. Au mélange précédent, ajouter le lait et la fleur d’oranger.
  3. A la préparation précédente, ajouter la farine, le beurre et la levure.
  4. Laisser la pâte reposer au réfrigérateur (au moins 30 minutes, je l’ai laissée 2 heures)
  5. Préchauffer le four à 240°C (le mien ne monte qu’à 225°C) et cuire les madeleines 10 minutes à 200°C.

Madeleines au miel et fleur d'orangerLes madeleines ont bien gonflé, la bosse est jolie. Elles sont parfumées sans être écœurantes, d’ailleurs mes collègues de travail leur ont fait honneur. Mais la texture est un peu trop lisse à mon goût, j’aimais bien le côté « roots » des précédentes. Je me demande si ce n’est pas le lait qui les lisse un peu et qui enlève le côté un peu « granuleux » des madeleines…

Ces madeleines sont très bonnes, ce qui ne m’empêchera pas de chercher une autre recette qui satisfasse toutes mes exigences en la matière !

La suite au prochain épisode !

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Cake au chocolat

14 avril 201217 mai 2012

Pendant mes vacances, outre Pâques, nous en avons profité pour fêter l’anniversaire de mon Papa (en avance, puisque la bonne date c’est aujourd’hui) (bon anniversaire Papa !). Qui dit anniversaire, dit forcément gâteau. Et puisque la période de Pâques est une période de consommation au chocolat, nous avons mixé les deux événements avec un bon cake au chocolat.

La recette originale vient du site « la table à desserts » , mais je l’ai modifiée pour qu’elle corresponde plus à ce que j’aime en termes de texture. Au final, le cake est moelleux, chocolaté mais pas trop sucré. Un bon dessert d’anniversaire en somme !

Ingrédients (aucune idée du nombre de personnes, mais vous en avez pour un moment si vous êtes 4…) :

  • 20cl de lait concentré non sucré (inutile de dire que j’avais pas cela en stock, j’ai mis 20cl de lait de vache et ça marche très bien) (et la recette fonctionne aussi avec du lait végétal, c’est testé et approuvé par moi)
  • 200g de chocolat fondu (moi je le mets à fondre doucement avec le beurre dans une casserole, mais chacun fait comme il veut) (et j’utilise EXCLUSIVEMENT du Nestlé dessert, je REFUSE de cuisiner un autre chocolat) (j’ai des principes, discutez pas) (les principes pourront être rediscutés si jamais je trouve mieux, mais ce n’est pas encore le cas)
  • 150g de farine (type 65 si vous voulez tout savoir, j’ai fait la recette avec de la farine bio et de la non bio, les deux fonctionnent)
  • 100g de sucre en poudre (j’ai fait la recette avec du sucre roux le Blonvilliers chez mon papa et une autre fois avec de la cassonade alter éco mais chez moi) (on ne se refait pas hein, bio et commerce équitable quand tu nous tiens)
  • 100g de beurre (demi-sel bien entendu, mesuré au pifomètre parce que la flemme d’aller chercher la balance de cuisine)
  • 3 œufs
  • 1 sachet de levure chimique (alors pour la photo ci-dessous, j’avais oublié de le mettre, je me disais bien qu’il manquait quelque chose et qu’il devrait être plus volumineux ce cake) (mais on l’a mangé quand même et c’était bien bon) (comme quoi…)

Cake au chocolat(Après la photo d’un plat sur le four, voici la photo d’un plat sur le lave vaisselle. Ça non plus, ça ne s’invente pas…)

Réalisation :

  1. Préchauffez votre four, thermostat 6 (180°C) (ou alors vous faites comme moi avec le four que j’ai à Toulouse: au dernier moment, mais c’est valable que pour les fours qui préchauffent vite)
  2. Dans un saladier, battre les œufs avec le sucre, jusqu’à ce que le mélange blanchisse (un peu de nerfs que diable !) (vous pouvez utiliser un batteur électrique, mais moi j’aime bien faire ça à la force du poignet)
  3. Pendant ce temps, faire fondre le beurre et le chocolat (comme dit précédemment, moi je mets le tout en petits morceaux dans la casserole, la plaque à 1 – oui j’ai des plaques électriques old school – et je touille de temps en temps. Et si ça accroche un peu c’est pas grave ça donnera un petit gout caramélisé très bon)
  4. Au mélange œufs + sucre, ajouter la farine, en plusieurs fois, en remuant bien (un peu de nerfs que diable ! bis repetitae)
  5. Au mélange en 4, ajouter le lait, bien mélanger.
  6. Au mélange en 5 ajouter la levure (étape que j’avais complètement zappé dimanche dernier, mais bon c’est mieux avec)
  7. Enfin, mélangez la pâte avec le mélange chocolat + beurre (si comme moi vous avez pas eu le temps de laisser complètement refroidir le chocolat et le beurre c’est pas grave, versez tout rapidement en une fois dans votre saladier de pâte et mélangez vite – un peu de nerfs que diable ! ter repetitae – vos œufs n’auront pas le temps de « cuire ») (et vos bras seront ravis)
  8. Versez dans un moule à cake (au choix : beurré, chemisé de papier sulfurisé ou en silicone) et enfournez pour 40 à 45 min (en fonction de votre moule le temps de cuisson peut varier) (la première fois que j’ai fait la recette avec un moule Téfal « en dur » j’ai laissé 40 min et c’est bien, légèrement moelleux avec la petite « croûte » dessus comme j’aime; par contre pour la version de la photo je pense que 5 min de plus ça aurait été peut être un poil mieux) (bref, plantez la pointe d’un couteau pour voir si c’est cuit ou pas).

Et maintenant, il n’y a plus qu’à déguster, bon appétit !

 

Nota : Il fut un temps où je n’avais plus de blog et où j’ai envoyé cette recette à ma belle-mère et à Choupie par mail (parce qu’elles me demandaient tout le temps des recettes de gâteaux, alors là j’avais anticipé). Il faut croire que j’étais particulièrement en forme ce jour là (ou que l’écriture sur le blog me manquait) (ou les deux) puisque j’avais ponctué mon mail de ceci :

Avec ça, vous ne pourrez plus dire que je vous ai pas aidé à (re)conquérir un homme / un mari / un collègue / un ami / un papa / une copine (en dépression ou pas) / votre estime de vous-même / un bourrelet qui s’était enfui avec l’été (le bougre !) / votre maman / votre appétit (rayez la/les mention/s inutile/s ou rajoutez en si j’ai oublié quelque chose).

Si ça c’est pas de l’argument de vente pour une recette, je ne sais pas ce que c’est. J’ai bien fait de faire une école de commerce moi…

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Crumble pomme-banane-cannelle, miettes aux noisettes

14 mars 201217 mai 2012

Je suis gourmande. Vraiment (mes poignées d’amour peuvent témoigner à ce sujet… ahem…).
A la base, je suis plus « sucré » que « salé », mais j’apprécie tout autant l’acidité du citron, l’amer du chocolat noir, la douceur de la poire ou le croustillant d’un bon biscuit que la puissance du roquefort, le fondant des sashimis, le réconfort d’un velouté d’asperges ou le croquant des radis.

C’est ainsi que je peux aussi bien cuisiner le chocolat en gâteau-mousse, cookies ou canelés mais aussi les endives en soupe, le chou en poêlée ou les légumes en rouleaux de printemps (comme ça, vous pouvez relire les archives de la catégorie cuisine).

Mes livres sont bien sûr une source d’inspiration, mais pour les choses qui sortent de ma zone de confort ou des choses que je fais d’habitude, je m’en remets aux blogs culinaires (pour en savoir plus sur les blogs que j’aime, filez voir la blogroll) que je lis avec plaisir.
Si je vous ai souvent parlé du blog d’Anne, il y a un autre blog que j’apprécie beaucoup, celui de Dominique qui s’appelle De vous à moi.

Ce blog, c’est un blog de cuisine à part. Les recettes y sont toujours raffinées, les photos superbes. Mais ce que j’aime particulièrement, c’est qu’à chaque article Dominique nous fait voyager : parfois nous partons non loin de son lieu de résidence, parfois nous la suivons dans ses voyages et vacances.

Et puis au gré de mes lectures quotidiennes, je suis tombée en pâmoison sur sa recette de crumble poire et vanille. Voilà ce qui pourrait me changer des gâteaux, un crumble ! Bien entendu, pas de poire, ni de vanille chez moi, mais à la place des pommes et des bananes. Pour un peu plus de goût, j’ai pensé à la canelle. Et l’idée de Dominique d’ajouter des noisettes concassées aux miettes du crumble, j’ai trouvé ça très intéressant.

Crumble pomme-banane-canelle
Bien entendu, j'ai plus pensé à les manger ces crumbles qu'à les prendre en photo...

Bon alors, on cuisine ?

Ingrédients (les fruits) :

  • 2 bananes
  • 2 pommes
  • 1 noisette de beurre (salé pour moi)
  • 1 cuillère à café de cannelle (ajustez selon votre goût)
  • 2 cuillères à soupe de cassonade

Ingrédients (les miettes) :

  • 50g de beurre
  • 50g de cassonade
  • 60g de noisettes concassées
  • 100g de farine
  • 1 cuillère à café de gingembre

Réalisation :

  1. Préchauffer le four à 180°C.
  2. Préparer les miettes en mélangeant aux doigts l’ensemble des ingrédients.
  3. Ôter la peau des fruits. Les faire revenir dans une poêle bien chaude avec le beurre, la cassonade et la cannelle.
  4. Disposer les fruits dans des petits moules et recouvrir de miettes.
  5. Enfourner 25 à 30 minutes.

Et c’est tout. C’est simple, c’est bon, ça permet de manger des fruits de manière gourmande.

Que demander de plus ?

L’autre avantage des crumbles c’est qu’on peut tester tout un tas de mélanges de saveurs. Et pourquoi pas des crumbles salés ?

Bon appétit !

PS : Si vous avez eu le courage de cliquer sur tous les liens et de lire tous les articles auxquels j’ai fait référence, vous êtes un warrior. Voilà. Félicitations !

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Le chou, avec des lardons, c’est bon

26 février 2012

Récapitulons.

C’est l’hiver (non, sans blague ?) donc il fait plutôt frais (voire froid) et on a besoin de réconfort.
J’ai affronté (vaillamment) un épisode de sinusite assez carabiné (un gros mois quoi) (mais ça va mieux maintenant, merci) (je vous raconterai comment un acupuncteur m’a débarrassé de mon mal de tête en 45 minutes) (alors que le paracétamol, lui, il n’arrivait à rien).
Et quand j’ai froid et que je suis malade, je fais de la soupe (si vous avez pas compris ça, c’est que vous êtes un nouveau visiteur) (bienvenue !).
Notamment de la soupe paysanne, parce que la saucisse de Morteau c’est la vie (et c’est pour cela que j’en ai mis dans la délicieuse soupe d’endives).

Sauf que.
Je vis seule.
Je me vois mal inviter des amis à manger de la soupe (« Hey la gang, ça vous dit une soirée soupe ? » c’est pas vraiment vendeur ou sexy je trouve) (je préfère faire un goûter avec des bons gâteaux).
Or pour la soupe paysanne, il faut du chou (vert, mais là n’est pas vraiment la question) (enfin pas encore).

Dans ce contexte, deux options :

  • J’utilise un chou en entier, et je mange de la soupe paysanne tous les soirs pendant une semaine voir 15 jours ; ou
  • J’utilise seulement la moitié du chou (et avec le reste je fais autre chose) (parce que c’est pas terrible de gaspiller) (et en plus le chou, c’est comme la saucisse de Morteau, c’est bon).

Alors bien sûr, pour utiliser la seconde moitié du chou, je peux faire une autre soupe.
Mais à force, la soupe, j’en ai un peu marre.
Et puis je ne suis plus malade, alors j’ai envie d’autre chose.

Mais que faire ?
Là, bien sûr, je cherche. Dans ma tête d’abord.
Mais je ne suis pas experte es cuisine du chou (je ne suis pas experte es cuisine tout court).
Ensuite, je me demande dans quel livre je vais bien pouvoir trouver une recette qui me convienne.
Et avant même de réellement investiguer, Anne vient à mon secours (parfois, j’ai l’impression qu’entre Bordelais il y a comme des connexions cognitives relevant de l’ésotérique) (oui, je sais, ça fait un moment que je n’habite plus Bordeaux, mais laissez-moi croire qu’entre Bordelais on se comprend sans rien dire) (la fraternité du pays quoi) (je suis utopiste) (mais poétique, j’arrive à parler fraternité en même temps que de chou quand même).

Bref.
Donc Anne publie une recette de chou vert aux petits lardons.
Allez, zou (oui, pour la cuisine, je fonctionne un peu au coup de cœur) (comme pour les sous-vêtements, les chaussures, les cosmétiques et plein d’autres choses).

Ingrédients (pour 2 repas) :

  • 1/2 chou vert
  • 2 barquettes de lardons fumés (oui, je suis gourmande, les lardons, c’est comme la saucisse de Morteau, c’est bon)
  • Sel et poivreChou vert aux lardons

Préparation :

  1. Enlever la partie dure du chou et les premières feuilles. Le nettoyer et l’émincer.
  2. Mettre de l’eau salée dans une grande casserole à chauffer. Quand l’eau bout, blanchir le chou 5 minutes à partir de la reprise de l’ébullition. Égoutter.
  3. Dans une poêle, faire revenir les lardons à feu vif. Quand ils sont bien dorés, ajouter le chou et poursuivre la cuisson quelques minutes. Attention, le chou ne doit pas devenir mou.
  4. Saler, poivrer, déguster.

Si avec ça vous ne devenez pas adeptes de la soupe paysanne parce qu’il y a un chou à écouler, moi je sais plus ce qu’il faut faire !
(Manger de la saucisse de Morteau ?)

Bon appétit !

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Soupe d’endives au curry et à la saucisse de Morteau

15 février 2012

Quand je suis malade, j’ai un peu tendance à tester des choses un brin improbables ou qui me semblent compliquées (genre, les crêpes). Et vu que ça fait deux semaines que je lutte contre une sinusite, j’aime autant vous dire que les essais culinaires, plus ou moins réussis ou aventureux, se multiplient.

Ce qui me fait le plus envie, dans les moments difficiles, c’est encore (et toujours) la soupe. Sauf qu’au bout de quelques semaines, la soupe paysanne ou la poule au pot revisitée, je commence à m’en lasser. J’ai envie d’autre chose, de nouveaux goûts, de quelque chose qui sorte un peu de l’ordinaire.

Par contre je me connais, faire des choses qui sortent de mes habitudes, c’est pas forcément ce qui me réussit le mieux… (je passerai sous silence la tentative de Lundi d’aller prendre un cours d’essai de Sonmudo avec mon amie au manteau orange, alors que c’est les vacances scolaires et qu’il n’y a pas de cours pendant les vacances scolaires) (mais je lui ai montré toute l’étendue de ma force en ouvrant une porte, ce qui, en soi, est quand même pas si mal) (et puis Lundi j’étais en Une de la catégorie « Humeurs » sur Hellocoton (merciiiiiiiiiiiiiiiiiii !) alors c’était une bonne journée quand même).

Donc, pour limiter le danger, j’ai cherché dans mes (nombreux) livres de cuisine une recette qui m’inspirerait. Au bout d’un moment, j’ai sorti un vieux livre qui m’avait apporté pas mal de bonnes recettes et que pourtant je n’avais pas utilisé depuis longtemps…

Le meilleur de la cuisine - Femme ActuelleCe n’est pas forcément l’ouvrage le plus sexy de la Terre, mais ce que j’aime bien, outre les propositions de menus, c’est que les recettes sont classées par saison et que donc les produits utilisés sont appropriés.

Je feuillette donc la première partie, consacrée aux recettes d’hiver, en quête de quelque chose à me mettre sous la dent, au sens propre comme au figuré. L’inconvénient de ce livre, c’est que les recettes proposées sont parfois un brin compliquées ou longues à réaliser.

Et puis, au bout de quelques pages…

Recette de crème d'endives au curryDans le style de recettes qui change, on ne pouvait pas faire plus détonnant. Bien entendu, j’ai gardé l’esprit de la recette, et puis j’ai changé quelques petites choses, parce que la crème et les œufs à la fin, je le sentais pas trop. Trop de gras et de liant tue le gras et le liant quoi. Alors du coup, j’ai mis de la saucisse de Morteau (non, ça n’a rien à voir, mais vu que la soupe est mon plat principal, j’aime bien quand il y a des protéines) (mais j’en conviens, c’est pas forcément plus « light »).

Ingrédients (pour 4 je pense, donc ça va me faire la fin de la semaine à l’aise) :

  • 5 endives
  • 20g de beurre (au pif)
  • 2 cuillères à soupe de farine
  • 1 cuillère à café de curry en poudre (moi je l’ai mise bombée parce que j’aime bien le curry)
  • 1 saucisse de Morteau
  • 50cl de bouillon de poule
  • 50cl de lait (j’ai mis du lait de soja)
  • Sel et poivre

Réalisation :

  1. Couper le pied des endives, ôter les premières feuilles. Les émincer et jeter les parties les plus dures. Couper la saucisse de Morteau en tranches d’environ 1cm.
  2. Dans un faitout, faire fondre le beurre. Ajouter les endives émincées et faire fondre 5 minutes en remuant.
  3. Ajouter la farine, bien mélanger.
  4. Ajouter le lait, remuer encore.
  5. Incorporer les tranches de saucisse.
  6. Ajouter le curry et le bouillon. Rectifiez l’assaisonnement.
  7. Porter à ébullition. Baisser le feu, couvrir, poursuivre la cuisson 10 minutes encore. Il ne vous reste plus qu’à servir et à déguster !

Soupe d'endives au curry et à la saucisse de MorteauCôté goût, si vous aimez le gratin d’endives au jambon, vous allez adorer cette soupe. Moi qui n’était pas forcément emballée en lisant la recette, je dois bien dire que la dégustation m’a convaincue ! La touche de curry apporte beaucoup d’arôme sans masquer ceux de l’endive qui s’associe très bien avec la saucisse. Les endives sont fondantes, tellement agréables en bouche…
Si vous préférez quelque chose de plus lisse, vous pouvez mixer la soupe en ayant pris soin d’enlever les morceaux de saucisse au préalable. Mais j’aime bien ce côté roots, un peu campagne. D’ailleurs, vous pouvez servir avec une bonne tranche de pain aux céréales toastée, c’est délicieux !

Alors, convaincus par la soupe d’endives au curry ?

Bon appétit !

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Aujourd’hui, j’ai fait des crêpes.

10 février 2012

Voilà environ une semaine et demi que je suis cloîtrée chez moi. Un coup de froid, de la fatigue, et pof, la rhinopharyngite et la sinusite se sont invitées à mon chevet.

Du coup, afin de me préserver d’une rechute, je ne sors pas de chez moi et je m’occupe donc comme je peux à l’appartement. Entre deux siestes et trois bols de thé, un bain pour me réchauffer et un brin de ménage parce qu’il ne se fait pas tout seul, je cuisine parfois un peu.

Quand je suis malade, je cuisine d’ailleurs toujours la même chose : de la soupe. Parce que c’est chaud, parce que c’est pas compliqué, parce que c’est facile et surtout parce qu’avec une marmite de soupe je peux tenir un certain moment (et donc faire autre chose).

Et puis ce matin, après avoir fait un énorme tri dans mes placards, j’ai eu faim et envie de crêpes. Je me disais qu’avec la pâte à tartiner bio que j’ai acheté chez Monoprix, ce serait une bonne idée de petit déjeuner (et de goûter aussi).

crêpeSauf que les crêpes et moi c’est une histoire aussi compliquée que celle que j’entretiens avec la mayonnaise : j’aime en manger, mais je ne sais pas les faire (par contre, mon papa est un virtuose de la mayo maison). A chaque fois que je me suis lancée à faire des crêpes, cela a toujours été une catastrophe sans nom : trop épaisses, trop liquides, pas assez parfumées, etc. De même, mon père a bien essayé de m’apprendre à faire une mayonnaise correctement, sans succès.

Mais ce matin, j’avais envie de crêpes (et accessoirement, j’avais très faim, et plus de céréales dans mon placard) (j’ai oublié de les acheter lors de ma dernière commande en ligne en fait) (alors que je n’ai pas oublié la pâte à tartiner, alors que je n’en ai pratiquement jamais !).

J’ai donc cherché une recette de pâte à crêpes. J’ai fouiné dans mes livres de cuisine et mes blogs culinaires favoris, et finalement j’ai sélectionné la recette de crêpes au lait de soja d’Anne (who else ?).

Bien entendu, je n’avais que du lait d’amandes d’entamé et je me suis dit que ça ferait bien l’affaire. Surtout avec de l’eau de fleur d’oranger, ça ne pouvait pas rater.

J’ai préparé la pâte en suivant scrupuleusement (enfin presque, avec mon bol doseur aux graduations effacées…) (ah et, en fait, j’avais pas assez de lait d’amandes, alors j’ai complété avec de l’eau) les indications.

Je l’ai laissée reposer une heure au frais. Du coup, j’ai fait le tri dans mes chaussures. Et j’ai fait une passe dans mes vêtements et tout rangé à nouveau dans les placards. J’étais contente de voir la place gagnée. Par contre, j’ai 3 sacs plein de fringues à donner.

J’ai sorti ma poêle (un peu pourrie, mais bon). J’ai allumé la plaque de cuisson (à 4). J’ai huilé la poêle.

J’ai versé la première louche. Il y avait trop de pâte. Finalement, il faudrait juste verser une « louchette ». Du coup, vu que la plaque était à 4 et que c’était manifestement un peu trop fort, j’ai voulu retourner la crêpe (sans outil adapté, mais avec une spatule en bois).  Celle-ci n’étant manifestement pas assez prise ou trop épaisse, elle s’est bien entendu déchirée. C’est pas grave, je l’ai retournée en deux fois.

J’ai goûté, c’était bon. Du coup, j’ai mis de la pâte à tartiner. Et j’ai mangé ma crêpe-épaisse-pas-tout-à-fait-cuite.

Deuxième crêpe. La louchette était trop petite. La crêpe avait l’air d’être passée en Syrie avant d’atterrir sur la poêle. La plaque était toujours à 4, du coup la crêpe a très vite bruni. Un peu trop peut être même. En la retournant, je me suis dit que peut être je pourrais essayer de revendre certains vêtements. J’ai attrapé l’appareil photo, j’ai oublié la crêpe à 4. Elle a eu vraiment chaud. Mais au moins, elle était cuite (et elle avait chaud, elle). Je l’ai mangée avec de la pâte à tartiner. Un peu croustillant, mais c’était bon.

J’ai mis la plaque à 3. J’ai attrapé la louche, je l’ai rempli aux 2/3, j’ai versé la pâte dans la poêle bien chaude, j’ai bien réparti la pâte dans la poêle. J’ai regardé l’appareil photo, mais je suis restée devant la poêle. A ce moment là, je me suis dit que 2 minutes c’était quand même vachement long. Surtout quand on a bu une théière de thé (sans blague ?) juste avant de faire des crêpes. Finalement, j’ai retourné la crêpe, un tout petit peu trop tôt alors elle s’est un peu déchirée, mais elle avait une belle tête.
Mais peut être que la plaque à 3, c’est pas assez en fait. Il faudrait une position 3,5 presque. Enfin pour les crêpes quoi.
Finalement en la sortant de la poêle, je l’ai trouvée pas si mal. Pas aussi légère que celles que ma maman faisait, mais pas mal. Elle sentait la fleur d’oranger, elle n’avait pas l’air d’un blini, ni d’un pancake, ni de dentelle.

Alors j’ai recommencé mon manège. En mangeant la crêpe n°3 avec de la pâte à tartiner. En maudissant l’idée saugrenue de boire autant de thé avant de faire des crêpes. En me disant que ça me faisait un exercice de résistance (à quoi ?).

Et puis à un moment, il n’y a plus eu de pâte dans le saladier jaune. Par contre, dans l’assiette (posée sur le four, ça ne s’invente pas)…

CrêpesAujourd’hui, non seulement j’ai fait des crêpes, mais en plus je les ai réussies.

La prochaine fois que je suis malade, je me lance dans la mayonnaise.

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Gâteau-mousse au chocolat noir

4 février 201217 mai 2012

A Noël, j’ai reçu des cadeaux bonus, parmi lesquels Le petit coffret des plaisirs. Ce coffret, je le picore au gré de mes envies et de mes attentes, comme on boit un bon thé ou on se love dans un bon plaid pour se réchauffer par exemple.

Un des petits bouquins qu’il contient, sur le plaisir de manger, est particulièrement l’objet de mes attentions. Les pistes proposées m’intéressent beaucoup, notamment parce que j’ai quelque peu des rapports conflictuels avec la nourriture. Apprendre à vraiment écouter ses sensations et à décomplexer ses envies de chocolat ou de roquefort sont vraiment des choses que j’expérimente.

Et c’est ainsi qu’un jour, en regardant la date de péremption des œufs dans mon réfrigérateur, j’ai eu envie de quelque chose de sucré pour agrémenter mon thé du dimanche. J’ai fouillé dans mes différents livres de cuisine et feuilles volantes, mais rien ne correspondait vraiment à ce que je souhaitais : c’est que je n’avais plus de farine.

J’ai donc repensé à ce petit livre, et à cette recette de gâteau-mousse au chocolat noir. Recette qui pourrait bien détrôner celle de mon gâteau au chocolat fétiche… C’est dire !

Gâteau-mousse au chocolat noirIngrédients :

  • 300g de chocolat noir amer (70% de cacao)
  • 6 œufs
  • 150g de beurre mou
  • 200g de sucre en poudre

Réalisation :

  1. Préchauffer le four à 175°C (chaleur conventionnelle) ou à 150°C (chaleur tournante). Beurrer un moule à manqué de 26cm de diamètre.
  2. Casser le chocolat en petits morceaux et le faire fondre. Puis, le laisser tiédir.
  3. Casser deux œufs dans un bol et ajouter 4 jaunes. Mettre les 4 blancs dans un bol à part.
  4. Verser le sucre en pluie sur les œufs et les jaunes en fouettant jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
  5. A ce mélange, incorporer le chocolat en soulevant le mélange avec une spatule souple.
  6. Lorsque le mélange est homogène, incorporer le beurre de la même manière.
  7. Fouetter les blancs en neige pas trop ferme (étape très sympathique sans batteur électrique) et les incorporer à la préparation à la spatule.
  8. Verser la pâte dans le moule et enfourner pour 35 minutes.

Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas suivi la recette à la lettre : j’ai fait fondre le beurre et le chocolat ensemble, je les ai donc incorporés en même temps. Les blancs en neige n’étaient pas super fermes, j’ai encore de l’entraînement à faire pour les réussir à la main.

Mais franchement, ce gâteau est excellent ! Moelleux, fondant, équilibré en goût… Avec un bon thé aux fleurs de cerisier, c’est un délice !

PS : Le plat de présentation m’a été offert par mon amie C. Et je l’aime beaucoup, il est vraiment chouette !

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Soupe paysanne

30 janvier 201217 mai 2012

En hiver, le soir, j’aime bien manger une bonne soupe. Déjà, parce que j’aime le concept d’avoir tout ce qu’il faut et fait plaisir en un seul bol et ensuite parce qu’une marmite de soupe peut me tenir une semaine.

Pourtant, j’avoue qu’il y a encore quelques semaines, plutôt que de faire moi même ma soupe, j’avais tendance à l’acheter toute prête. J’aime beaucoup les veloutés, et, vu que je n’ai pas de mixeur, mes soupes me semblaient moins appétissantes. J’avoue aussi que je faisais souvent les mêmes soupes et je manquais d’idées.

Et puis un jour, j’ai eu envie de m’y remettre. J’avais une saucisse de Morteau que je prévoyais de me cuisiner avec des lentilles, mais j’avais envie d’une soupe. Et je suis tombée sur la recette de soupe paysanne d’Anne. J’ai filé chercher les ingrédients qui me manquaient, et quelques minutes plus tard…

Soupe paysannePour une grosse marmite (soit une petite semaine de dîners pour une personne seule et encore j’ai diminué les quantités par 2) :

  • 1/2 chou vert
  • 1 saucisse de Morteau
  • 2 carottes
  • 2 pommes de terre
  • 1 poireaux
  • 1 cube de bouillon de volaille
  • 1 cuillère à soupe de persil plat (facultatif, moi j’en avais pas)

Préparation :

  1. Émincer la moitié de chou. Éplucher Les carottes et les pommes de terre et les couper en gros cubes.
  2. Ôter le pied et les 1ères feuilles du poireau. Le fendre en deux, le laver et le couper en lamelles.
  3. Laver et ciseler le persil (facultatif).
  4. Couper la saucisses en tranches.
  5. Mettre tous les ingrédients dans une grande cocotte avec le cube de bouillon. Ajouter de l’eau jusqu’à couvrir les ingrédients. Couvrir la marmite et porter à ébullition. Quand le chou est « tombé », ajuster le niveau d’eau.
  6. Laisser « blobloter » à découvert 30 minutes.

Cette soupe, servie avec un peu de moutarde au fond de l’assiette/du bol, une tranche de pain et un peu de persil est tout simplement délicieuse ! Et réchauffée, elle est encore meilleure je trouve !

Bon appétit !

La recette originale de Papilles & Pupilles sur son blog.

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Sablés de Noël au citron

29 décembre 201117 mai 2012

Quand vient la période de Noël, j’aime bien cuisiner des sablés. C’est un petit biscuit que je trouve convivial : on en mange avec les gens que l’on apprécie, autour d’un thé, un chocolat ou d’un café, tout en partageant des bons souvenirs ou des anecdotes rigolotes. Pour moi Noël, c’est avant tout un moment de partage et de convivialité, et pour sceller ça, je fais des sablés (ou un gâteau, mais dans cette période assez faste au niveau culinaire, les sablés c’est plus facile à manger !).

Même si cette année je passais Noël seule, je voulais quand même faire des sablés : il y aurait bien quelqu’un pour les partager avec moi ! Alors Lundi soir, je me suis lancée, avec une recette de sablés au citron trouvée chez Griottes :

Sablés de Noël - étoiles
Des petites étoiles pour commencer...

Ingrédients :

  • 200g de farine
  • 50g de farine de châtaigne (je n’en avais pas, alors j’ai mis de la farine standard)
  • 50g de beurre en petits morceaux
  • 1 oeuf
  • 70g de sucre
  • 1 citron vert
  • 30g de sucre glace (je n’en avais pas non plus, alors pas de sucre glace saupoudré sur les biscuits…)

Préparation :

  1. Dans un bol, battre l’œuf et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
  2. A ce mélange ajouter le jus de citron. Incorporer petit à petit les farines, puis le beurre en pétrissant bien.
  3. Former une boule avec la pâte, filmer et la placer au frigo pendant une heure.
  4. Préchauffer le four à 180°C.
  5. Étaler la pâte et découper les biscuits à l’emporte-pièce. Les disposer sur une plaque à pâtisserie avec une feuille de papier sulfurisé.
  6. Enfourner pour 15min.
  7. Laisser refroidir sur la plaque et saupoudrer de sucre glace (ce que je n’ai pas fait, car pas de sucre glace).
sablés de noël - coeurs
Des coeurs pour la deuxième fournée...

Ces sablés sont rapidement faits et ont un léger goût de citron plus qu’addictif ! Un ami passait me ramener des DVD ce soir là, c’est donc avec lui que j’ai partagé ces quelques douceurs… L’assiette a duré une heure, de même que la théière que j’avais préparé. Un vrai moment de convivialité comme je les aime…

A vous de jouer maintenant !

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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