Mnêmosunê
Les petits riens forgent de belles existences…
Menu
Skip to content
  • À propos
  • Accueil
  • Contact

Cake au chocolat

14 avril 201217 mai 2012

Pendant mes vacances, outre Pâques, nous en avons profité pour fêter l’anniversaire de mon Papa (en avance, puisque la bonne date c’est aujourd’hui) (bon anniversaire Papa !). Qui dit anniversaire, dit forcément gâteau. Et puisque la période de Pâques est une période de consommation au chocolat, nous avons mixé les deux événements avec un bon cake au chocolat.

La recette originale vient du site « la table à desserts » , mais je l’ai modifiée pour qu’elle corresponde plus à ce que j’aime en termes de texture. Au final, le cake est moelleux, chocolaté mais pas trop sucré. Un bon dessert d’anniversaire en somme !

Ingrédients (aucune idée du nombre de personnes, mais vous en avez pour un moment si vous êtes 4…) :

  • 20cl de lait concentré non sucré (inutile de dire que j’avais pas cela en stock, j’ai mis 20cl de lait de vache et ça marche très bien) (et la recette fonctionne aussi avec du lait végétal, c’est testé et approuvé par moi)
  • 200g de chocolat fondu (moi je le mets à fondre doucement avec le beurre dans une casserole, mais chacun fait comme il veut) (et j’utilise EXCLUSIVEMENT du Nestlé dessert, je REFUSE de cuisiner un autre chocolat) (j’ai des principes, discutez pas) (les principes pourront être rediscutés si jamais je trouve mieux, mais ce n’est pas encore le cas)
  • 150g de farine (type 65 si vous voulez tout savoir, j’ai fait la recette avec de la farine bio et de la non bio, les deux fonctionnent)
  • 100g de sucre en poudre (j’ai fait la recette avec du sucre roux le Blonvilliers chez mon papa et une autre fois avec de la cassonade alter éco mais chez moi) (on ne se refait pas hein, bio et commerce équitable quand tu nous tiens)
  • 100g de beurre (demi-sel bien entendu, mesuré au pifomètre parce que la flemme d’aller chercher la balance de cuisine)
  • 3 œufs
  • 1 sachet de levure chimique (alors pour la photo ci-dessous, j’avais oublié de le mettre, je me disais bien qu’il manquait quelque chose et qu’il devrait être plus volumineux ce cake) (mais on l’a mangé quand même et c’était bien bon) (comme quoi…)

Cake au chocolat(Après la photo d’un plat sur le four, voici la photo d’un plat sur le lave vaisselle. Ça non plus, ça ne s’invente pas…)

Réalisation :

  1. Préchauffez votre four, thermostat 6 (180°C) (ou alors vous faites comme moi avec le four que j’ai à Toulouse: au dernier moment, mais c’est valable que pour les fours qui préchauffent vite)
  2. Dans un saladier, battre les œufs avec le sucre, jusqu’à ce que le mélange blanchisse (un peu de nerfs que diable !) (vous pouvez utiliser un batteur électrique, mais moi j’aime bien faire ça à la force du poignet)
  3. Pendant ce temps, faire fondre le beurre et le chocolat (comme dit précédemment, moi je mets le tout en petits morceaux dans la casserole, la plaque à 1 – oui j’ai des plaques électriques old school – et je touille de temps en temps. Et si ça accroche un peu c’est pas grave ça donnera un petit gout caramélisé très bon)
  4. Au mélange œufs + sucre, ajouter la farine, en plusieurs fois, en remuant bien (un peu de nerfs que diable ! bis repetitae)
  5. Au mélange en 4, ajouter le lait, bien mélanger.
  6. Au mélange en 5 ajouter la levure (étape que j’avais complètement zappé dimanche dernier, mais bon c’est mieux avec)
  7. Enfin, mélangez la pâte avec le mélange chocolat + beurre (si comme moi vous avez pas eu le temps de laisser complètement refroidir le chocolat et le beurre c’est pas grave, versez tout rapidement en une fois dans votre saladier de pâte et mélangez vite – un peu de nerfs que diable ! ter repetitae – vos œufs n’auront pas le temps de « cuire ») (et vos bras seront ravis)
  8. Versez dans un moule à cake (au choix : beurré, chemisé de papier sulfurisé ou en silicone) et enfournez pour 40 à 45 min (en fonction de votre moule le temps de cuisson peut varier) (la première fois que j’ai fait la recette avec un moule Téfal « en dur » j’ai laissé 40 min et c’est bien, légèrement moelleux avec la petite « croûte » dessus comme j’aime; par contre pour la version de la photo je pense que 5 min de plus ça aurait été peut être un poil mieux) (bref, plantez la pointe d’un couteau pour voir si c’est cuit ou pas).

Et maintenant, il n’y a plus qu’à déguster, bon appétit !

 

Nota : Il fut un temps où je n’avais plus de blog et où j’ai envoyé cette recette à ma belle-mère et à Choupie par mail (parce qu’elles me demandaient tout le temps des recettes de gâteaux, alors là j’avais anticipé). Il faut croire que j’étais particulièrement en forme ce jour là (ou que l’écriture sur le blog me manquait) (ou les deux) puisque j’avais ponctué mon mail de ceci :

Avec ça, vous ne pourrez plus dire que je vous ai pas aidé à (re)conquérir un homme / un mari / un collègue / un ami / un papa / une copine (en dépression ou pas) / votre estime de vous-même / un bourrelet qui s’était enfui avec l’été (le bougre !) / votre maman / votre appétit (rayez la/les mention/s inutile/s ou rajoutez en si j’ai oublié quelque chose).

Si ça c’est pas de l’argument de vente pour une recette, je ne sais pas ce que c’est. J’ai bien fait de faire une école de commerce moi…

6 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

J’aurais voulu être un artiste…

13 avril 201212 avril 2012

A chaque fois que je reviens ici, c’est la même rengaine. Je monte dans ma chambre et je pars en quête de certaines choses, toujours les mêmes. Bien entendu, en venant une fois par an, j’ai parfois du mal à retrouver mes petits.

Alors je feuillette pour la énième fois mes livres sur la peinture, le dessin, l’aquarelle avec un nœud dans la gorge. Quelque chose au fond de moi qui ressemble parfois à de la tristesse, de la nostalgie, de l’inquiétude, de l’envie. Pour être honnête, je ne sais pas vraiment ce qu’il y a là dessous. Mais les émotions qui remontent ont, années après années, la même vigueur, la même forme je crois aussi.

Et puis je continue à chercher, j’appelle mon père et ma belle-mère parce que je ne trouve pas. Je me rappelle l’avoir vu quelque part, peut être dans la chambre bleue, mais quand ? Peut-être qu’il a été déplacé depuis ?

Finalement, on met la main dessus. Alors je repars dans ma chambre, je ferme la porte et puis j’ouvre.

Peintures et dessinsLa chemise à dessin et à peinture. Toujours le même rituel : je les regarde un par un, je me rappelle de mon professeur Odile, de son atelier, de l’odeur de la peinture à l’huile, du fusain sur mes doigts, de la chevelure flamboyante de la grande rousse qui prenait des cours elle aussi, du nettoyage de pinceau. Tant de choses qui reviennent à la surface, inlassablement.

Années après années, j’aime toujours autant les regarder (d’ailleurs, ceux qui suivaient mon précédent blog se rappellent peut être de certains d’entre eux, que j’avais déjà montré à l’époque alors que je rentrais chez mon père pour les vacances). Mes dessins et peintures préférés, ce sont toujours les mêmes. Le dessin que je cherche sans jamais savoir où il a atterri c’est toujours le même aussi (un dalmatien devant une cheminée, fait en peinture à l’huile et au couteau).

Dans cette chemise, il y a environ 10 ans de cours. 10 ans qui ont sans doute permis à mes parents de souffler un peu parce que je ne dessinais plus à la craie sur les armoires, parce que je ne demandais plus trop souvent des cahiers ou des feuilles que je noircissais à la vitesse de l’éclair, parce que je n’arrachais plus, faute de support, les feuilles blanches des bouquins pour dessiner dessus.

Je me demande si je n’ai pas « su » dessiner avant de savoir écrire. Remarquez que lorsque j’ai su écrire (enfin, bien écrire s’entend), la rengaine infernale pour avoir des feuilles a repris de plus belle. J’écrivais sur le « corps » de la feuille et dans les marges je dessinais tout et n’importe quoi. Quiconque regarderait mes cours de collège et lycée trouveraient sans aucun doute une cargaison de dessins. Même au bac et plus tard aux concours des écoles de commerce, j’ai embarqué les feuilles de brouillon, les vierges et les pas vierges, parce que, parfois, pendant les épreuves, j’avais un brin d’inspiration et que je m’écartais du sujet initial. Ou au cas où j’aurais une inspiration subite et qu’il me faudrait absolument une feuille de ce coloris là (ce n’est jamais arrivé). Peut être même qu’en fouillant un peu dans les archives, on pourrait retrouver un des nombreux manuscrits que j’avais commencé…

ChevaletParfois je me demande si je n’ai pas raté ma voie (quand bien même je fais un travail qui m’amuse et dans lequel je suis reconnue et appréciée).
Parfois je me demande si j’aurais du persister à vouloir faire littéraire option arts plastiques et théâtre, vouloir faire les Beaux-Arts à Paris (au lieu de ça, j’ai donc fait un bac ES et une école de commerce, et je travaille dans l’informatique, bien loin de la création).
Parfois je me demande pourquoi, un jour, j’ai arrêté tout ça, alors que quand j’étais petite je voulais « écrire des histoires et faire des dessins »
Parfois je me demande pourquoi, depuis le temps que j’ai arrêté et que cela me taraude de reprendre, eh bien je n’ai pas vraiment repris.
Parfois je me demande si un jour j’arriverai à dessiner et peindre à nouveau, à ne plus avoir peur de ce crayon, ce fusain ou ce pinceau.
Parfois je me demande si un jour j’arriverai à apprécier ce que je créé, sans me tirer une balle dans le pied en me disant que c’est pas bien, que ça sert à rien, que j’ai pas de talent, qu’après tant d’années sans pratiquer j’ai tout perdu, que je n’y arriverai pas.

Alors hier, dans l’après midi, je suis allée chercher mon chevalet dans la chambre bleue, je l’ai dépoussiéré, je l’ai trouvé beau, je l’ai pris en photo,  je l’ai mis dans le coffre de la voiture avec les livres de peinture et de dessin, j’ai écrit cet article et  j’ai pleuré.

Voilà des années que je voulais le prendre avec moi, sans jamais oser. Alors on rentre à la maison (avec La Tortue quand même) et on verra bien ce qui se passe.

Peut être que, finalement, cette année,  j’arriverai à peindre, prendre des cours aux Beaux-Arts et être une artiste ?

4 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Bucolique et champêtre

8 avril 20128 avril 2012

(Dans la série « je mets des titres ayant pour fondement un pléonasme », celui-ci est quand même assez gratiné…)

Hier, alors que le soleil venait de poindre à l’horizon (genre), je me suis levée, j’ai fini de préparer mon sac, je me suis occupée des plantes, et j’ai pris la voiture.

Au bout d’un plein (presque), deux péages, deux pauses de 15 minutes chacune, 6 heures de route, presque 600km de voiture, un temps à moitié pourri, quelques personnes sur la route, je suis arrivée.

Tulipe du jardinJe me suis concoctée un petit séjour au vert, à la campagne. De retour chez mon papa dans le Centre, loin du boulot, loin de la frénésie de la ville rose. Des vacances au silence, favorable au repos, à la contemplation, l’introspection et la réflexion.

Cerisier en fleursAu calme, je regarde les cerisiers en fleurs, qui seront bientôt chargés de fruits. Enfin, à l’été, s’ils ont résisté au gel d’ici là. Ce matin, s’il avait fallu que je prenne la voiture, j’aurai du gratter pour y voir quelque chose. Elle devait être étonnée la voiture, ça fait bien longtemps qu’elle n’a pas eu à affronter un froid pareil.

Tulipes rougesLes tulipes ondulent gaiement au gré du vent. Il fait un peu frisquet ici, mais je respire mieux. Ce qui est un brin incompréhensible vu la cargaison de pollen qui vole dans le coin. C’est à croire que la pollution m’affecte plus que le reste…

Petites tulipesC’est toutefois agréable de se promener au jardin, regarder les fleurs, écouter les oiseaux et ne pas entendre grand chose d’autre. C’est lorsque je viens ici que je me rends compte du bruit de la rocade, de l’aérodrome, des voisins…

Prunier en fleursJe me rends compte aussi que mes voisins, là bas, partagent avec tout l’immeuble les fumets de leur repas, alors qu’ici on peut profiter du parfum des pruniers en fleurs. Ici, les oiseaux peuvent manger tranquillement le pain rassis qu’on leur a réservé, alors que là bas, impossible de mettre un nichoir: les oiseaux ont trop peur car il y a beaucoup d’agitation.

Tulipes cachéesEt puis il y a les souvenirs qui remontent et avec eux les émotions. Dans ces moments là, je ne sais pas trop bien ce qui m’arrive : je me sens à la fois détendue et complètement chamboulée. Je me rappelle des travaux qu’on a fait dans la maison, je retrouve des bouquins oubliés, je suis aussi émerveillée lorsque j’ai allumé la vieille console et que j’ai pu voir avec plaisir qu’elle fonctionne toujours.

Tulipe jauneParfois, j’ai l’impression que le temps s’est un peu arrêté, et puis après en allant faire un tour dans le jardin, je me suis rappelé y avoir joué avec feu le chien, y avoir paressé au soleil avec feu le chat, y avoir fait une partie de billes avec mon neveu, y avoir lavé les voitures. Finalement, la vie a continué son cours, quelques petites choses ont changé, d’autres, essentielles, sont restées telles quelles, immuables. Et chacun, pendant cette parenthèse, a évolué.

Ça me fait toujours quelque chose de revenir ici, que ce soit après un an, quelques mois ou autre. Au gré d’une ballade sur la terrasse, dans le jardin ou en cherchant un objet dans la maison, les souvenirs reviennent, je (re)découvre certaines choses parfois oubliées, je remarque des choses auxquelles je n’avais pas fait attention auparavant.

C’est peut être ça vieillir : voir avec un œil nouveau ce que l’on a vu sans vraiment le voir pendant des années et prendre conscience du temps qui passe.

Enfin, une chose est sûre : le jardin avec ses tulipes et ses arbres fruitiers est toujours aussi beau et accueillant…

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Auprès de moi toujours – Kazuo Ishiguro

7 avril 20126 avril 2012

On pourrait croire que je choisis mes livres de part l’adaptation qui en est faite au cinéma. Il n’en est rien. Si j’ai choisi les deux derniers parce que j’en avais entendu beaucoup de bien, celui-ci a été sélectionné pour son titre. Je n’avais jamais entendu parler de l’histoire, ni même de l’auteur, mais le titre m’a interpellée : « Auprès de moi toujours » c’est poétique, non ?

Auprès de moi toujours(Pardon pour la qualité de la photo, prise hier soir alors qu’il faisait nuit…)

Ce roman, assez singulier, relate les vies de Kath, Ruth et Tommy. C’est d’ailleurs Kath qui raconte l’histoire. Le livre commence Kath est accompagnante depuis presque 12 ans, elle a un peu plus de trente ans. Dans la première partie du livre, elle évoque ses souvenirs d’enfance à Hailsham dans les années 90. Hailsham est une école assez idyllique de la campagne anglaise, où les enfants sont éduqués dans l’idée que leur bien être est essentiel à la société. Ils bénéficient d’un solide encadrement, la part belle est donnée au sport, aux divers enseignements, dont l’art. La seconde partie relate l’adolescence de Kath, Ruth et Tommy, puis leur vie de jeunes adultes.

C’est un roman qui m’a beaucoup intriguée parce qu’il ne révèle que peu à peu les objectifs d’Hailsham, ce qu’est le métier d’accompagnante qu’exerce Kath. Les personnages sont assez singuliers, avec des traits de caractère bien marqués. Ruth est un brin manipulatrice, Tommy un peu colérique et Kath naïve. Mais ils sont tous transportés par un altruisme et une candeur assez touchants.

Il est assez difficile de parler de ce livre sans en révéler l’intrigue, ce qui serait fort dommage tant le roman est bien construit. Je dirais donc juste que sans le savoir, j’ai choisi un livre qui m’a touchée, remuée. C’est difficile pour moi d’expliquer pourquoi, parce que c’est assez intime, mais ce livre, au delà de mon histoire personnelle qui influence forcément l’appréciation que l’on a d’un roman, a soulevé quelques questions en moi.

Peut être en sera-t-il de même pour vous…

5 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

L’amour dure trois ans – Frédéric Beigbeder

6 avril 2012

Décidément, en ce moment, je ne suis pas vraiment à la page en ce qui concerne l’actualité littéraire. Pendant quelques temps, j’ai surtout lu des livres de développement personnel ou assimilés, et ai délaissé la littérature, de quelque pays que ce soit.

Quoi qu’il en soit, ce que je vous propose aujourd’hui, c’est un livre qui n’est pas passé inaperçu ces derniers temps puisqu’il a été adapté au cinéma il y a peu…

L'amour dure trois ansL’histoire, tout le monde la connaît (ou presque): Marc Marronnier est chroniqueur mondain. Après avoir vécu l’idylle et s’être marié avec Anne, l’ennui s’installe dans le couple et, au bout de 3 ans donc, le divorce est prononcé. Le livre relate donc cette histoire d’amour, la séparation, les états d’âme de Marc suite à sa séparation, sa rencontre avec Alice, l’ensemble des tourments que le protagoniste principal rencontre finalement.

C’est le premier livre de Beigbeder que je lis, je ne suis donc pas familière de son style. Je l’ai trouvé assez incisif, cru parfois, notamment lors de la description de la phase sombre que traverse Marc. J’ai tout de même trouvé que c’était assez drôle, l’ironie est bien présente et elle se mêle bien avec le récit (p 69).

Un jour le malheur est entré dans ma vie et moi, comme un con, je n’ai plus jamais réussi à l’en déloger.

L’amour le plus fort est celui qui n’est pas partagé. J’aurais préféré ne jamais le savoir, mais telle est la vérité : il n’y a rien de pire que d’aimer quelqu’un qui ne vous aime pas – et en même temps c’est la chose la plus belle qui me soit jamais arrivée. Aimer quelqu’un qui vous aime aussi, c’est du narcissisme. Aimer quelqu’un qui ne vous aime pas, ça, c’est de l’amour.

C’est un livre que j’ai lu assez vite, pendant lequel je me suis reconnue parfois (mais pas dans la description des dîners mondains, d’ailleurs cela ne me donne pas du tout envie d’y participer, bouh !), que j’ai trouvé divertissant. Je n’ai pas vu l’adaptation au cinéma, je ne sais donc pas ce que vaut le film, mais le bouquin est bien.

Je me demande même si je ne vais pas attaquer un autre de ses bouquins… Sauf que je ne sais pas vraiment lequel choisir ! En tout cas, si vous cherchez un ouvrage accessible, divertissant et qui ne vous émotionne pas outre mesure, celui-ci est fait pour vous !

Bonne lecture !

6 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Comme une déception…

5 avril 20123 avril 2012

Dans l’épisode précédent…

(Lisez l’article, sinon vous n’allez pas comprendre !)

Et maintenant, à peine 6 mois plus tard…

Stan Smith déchirée(Vous pouvez cliquer sur l’image pour voir en plus grand) (rien qu’en petit ça me tord les boyaux) (alors quand je les vois en vrai…)

Si vous ne voyez pas le problème, la chaussure s’est donc déchirée sur 5cm, côté extérieur du pied gauche. Pied qui apparemment est maudit puisqu’il y a plusieurs mini-déchirures en préparation (dont une juste derrière la grande). Le pied droit par contre ne déplore pas de déchirure aux niveau des coutures (le cuir est juste complètement élimé sur le dessus des orteils).

Une catastrophe quoi, alors que je prends grand soin de ces chaussures. 105€  (hors frais de port) pour moins de 6 mois d’utilisation ?

Inutile de préciser qu’une lettre de réclamation est partie mardi en recommandé vers le service client Adidas en Allemagne (tant qu’à faire…).

Déception, je crie ton nom.

(Et du coup, je suis à la recherche d’une nouvelle paire de baskets noires…)

8 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

La vie devant soi – Romain Gary

4 avril 20123 avril 2012

La vie devant soi - Romain GaryJe ne sais plus vraiment comment je suis arrivée à me dire qu’il fallait absolument que je lise un roman de Romain Gary. Je me rappelle juste qu’il y a une des blogueuses que je suis qui en est résolument fan.

C’est ainsi, alors que je faisais une commande de livres (pour « rentabiliser » les frais de port des piles que j’achetais à ce moment là…) (logique n’est-ce pas?), j’ai acheté celui-ci (entre autres), sans connaitre l’histoire, juste en ayant lu le titre.

Alors l’histoire justement, c’est celle de Momo, un jeune garçon arabe, et Madame Rosa, une vieille femme juive. C’est une histoire d’amour entre ces deux là, une histoire de respect, une histoire d’accompagnement. Chacun a son caractère et des idées parfois assez arrêtées, l’un découvrira certains aspects de la vie, l’autre se battra contre la maladie.

C’est un livre à la fois poignant par son histoire, et très drôle par le style, puisque l’histoire est racontée du point de vue de Momo, qui mélange parfois les expressions ou ne les utilise pas à bon escient. C’est un peu la signature du livre, les mots déformés ou les expressions détournées, comme en témoigne l’extrait suivant (p228):

– Ils vont pas me faire avorter à l’hôpital.

Je disais toujours rien. Je lui tenais la main. Comme ça, au moins, je mentais pas.

– Combien de temps ils l’ont fait souffrir, ce champion du monde en Amérique, Momo ?

J’ai fait le con.

– Quel champion ?

– En Amérique ? Je t’ai entendu, tu en parlais avec Monsieur Waloumba.

Merde.

– Madame Rosa, en Amérique, ils ont tous les records du monde, c’est des grands sportifs. En France, à l’Olympique de Marseille, il y a que des étrangers. Ils ont même des Brésiliens et n’importe quoi. Ils vont pas vous prendre. A l’hôpital, je veux dire.

(Dans ce passage, une mention spéciale pour mon père) (je l’ai pris, entre autres, rien que pour cela) (huhu)

Ce livre, je l’ai lu en un rien de temps. J’ai aimé le style, le dynamisme, la couleur des différents protagonistes. L’histoire est poignante, émouvante jusqu’au bout. J’ai malgré tout bien ri en lisant certains bon mots de Momo (« proxynète », « travestite » ou « la rumeur d’Orléans »).

En 1975, le Goncourt a été donné à un roman qui prend aux tripes et qui fait fonctionner les zygomatiques. Ce qui prouve que ce n’est pas incompatible.

Bref, si vous ne l’avez pas lu, foncez, c’est une merveille.

5 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

La délicatesse – David Foenkinos

28 mars 201228 mars 2012

Pour ce livre, j’arrive clairement après la bataille. Pourtant cela fait un moment que je voulais le lire. J’en avais entendu parler dans le magazine Psychologies (l’auteur y écrit une chronique), mais je ne me sentais pas disposée à le lire. Je m’attendais à une histoire quelque peu « gnangnan » et je voulais donc avoir un état d’esprit adapté pour lire un roman qui parle d’amour: il faut bien avouer que lire ce que je pensais être un roman à l’eau de rose lorsqu’on se morfond soi-même de son célibat ce n’est pas forcément une idée géniale. Et puis, après avoir fini mon livre sur Bali, j’ai regardé ma pile de livres à livre et j’ai finalement entamé celui-ci…

La délicatesse - David FoenkinosEt quel coup de cœur ! Je l’ai littéralement avalé en deux jours, profitant du moindre moment disponible (et pourtant ces derniers temps je n’en ai que très peu !) pour lire quelques pages.

Le titre me faisait penser que le roman serait quelque peu « mou du genou », mais ce n’est pas du tout le cas ! L’histoire est dynamique, j’ai beaucoup aimé les petits apartés comme  les trois livres préférés de Nathalie, les dictons ridicules (qui n’a jamais entendu « un de perdu, dix de retrouvés » ?) ou les résultats de ligue 1 (soit disant que des matches nuls, mais Bordeaux avait gagné quand même !).

J’ai aussi aimé la sensibilité et l’analyse de l’auteur quant à certaines situations. Certains passages ont particulièrement résonné en moi, comme celui-ci (p183):

Le sentiment amoureux est le sentiment le plus culpabilisant. On peut alors penser que toutes les plaies de l’autre viennent de soi. On peut penser, toujours dans la folie, d’un mouvement presque démiurge, que l’on est au cœur du cœur de l’autre. Que la vie se résume à un vase clos des valves pulmonaires. Le monde de Markus était celui de Nathalie. C’était un monde entier et totalitaire, où il était à la fois responsable de tout et moins que rien.

Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous le conseille chaudement. C’est un roman qui m’a transportée, qui m’a vraiment émue par moments. Voilà quelques temps que je n’avais pas autant vibré en lisant et je suis contente d’avoir eu ce livre entre mes mains. Quel bonheur tant de délicatesse !

PS : Ce qui est rigolo aussi, c’est que, sans avoir vu le film, j’ai imaginé Audrey Tautou et François Damiens en train d’intéragir. Et c’était plutôt bien ! Mais du coup, je crois que je ne verrai pas l’adaptation au cinéma tout de suite…

3 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Un peu de créativité #3

27 mars 201210 novembre 2012

Quelles sont les histoires que vous avez lues ou entendues et dont vous vous souvenez ?
Je me rappelle avoir lu pas mal de choses seule ou lorsque mon papa nous faisait la lecture. Je me rappelle aussi avoir vu en cassette vidéo des contes, mais pour la majorité je ne serais pas capable de raconter l’histoire au complet.
De tête, je dirais le Petit Prince, la Belle et la Bête, les 3 petits cochons, le petit chaperon rouge, la petite sirène, Jack et le haricot magique, Cendrillon, Peau d’Âne, les Contes des 1001 nuits, la Belle au bois dormant, Hansel et Gretel, Aladin, le Roi lion, Fantasia, Peter Pan…
Je suppose que les nombreuses BD (Boule et Bill, Gaston Lagaffe, Achille Talon…) que mon père nous lisait étant petits ne comptent pas.

Quelle est l’histoire que vous préférez ?
La Belle et la Bête. C’est bizarre, parce que, petite, je me sentais assez proche de Belle pour le côté rêveur et toujours dans les livres, un peu en dehors de la réalité. J’avoue que je lui enviais son courage et sa beauté… Mais je n’aimais pas mon apparence, ce qui me rendait colérique, et du coup, je me sentais quand même assez proche de la Bête, j’avais l’impression de comprendre sa douleur.
Ce qui m’a plu dans l’histoire c’est le fait de pouvoir dépasser une première impression négative et d’arriver à aimer quelqu’un pour ce qu’il est et non pour ce qu’il parait. Et puis c’est une représentation de l’amour en tant que sentiment beau et fort…

La Belle et la Bête - Disney
Source : Disney.fr

Quelle est celle qui vous a le plus perturbée ?
La petite sirène mais pas la version de Disney, celle d’Andersen. Je me rappelle que c’est une histoire très triste, dans laquelle la sirène souffre beaucoup. Il me semble qu’elle n’arrive pas à se faire aimer du prince et qu’elle meurt à la fin. C’est vraiment une histoire qu’il m’a marquée (et l’image dessous c’est la version que j’ai vue) (après avoir vu celle de Disney, je vous raconte pas le choc).

La petite sirène - version japonaise
Source : Anime-Kun

Quel personnage de conte de fées ou de mythologie choisiriez-vous d’être ?
Pour la mythologie, vous pouvez aller voir la page « A propos« .
Pour le personnage de contes de fées, je pense, justement, que je choisirais d’être une fée bienveillante, qui aide les autres à accéder au bonheur.

Si l’on vous accordait 3 vœux à exaucer, quel serait votre choix ?
J’avais bien pensé à supprimer la guerre, la méchanceté, la cruauté, toutes ces choses du même acabit, mais en y réfléchissant ce serait un peu stupide. En effet, la paix n’a de sens qu’avec la guerre, la gentillesse avec la cruauté…

Faire des vœux à un niveau « global », c’est quand même assez compliqué, parce que les répercussions négatives auxquelles je n’aurais pas pensé de prime abord pourraient toucher des innocents. Donc j’ai choisi de faire des vœux pour moi.

  1. Savoir vivre le moment présent, sans me préoccuper du passé, sans angoisser pour l’avenir. Lâcher prise et relativiser quoi.
  2. M’aimer. Pour en arriver à ce vœu là, il m’a fallu un moment quand même. Au début j’ai pensé à « être amoureuse » mais c’est déjà le cas (sauf que c’est pas réciproque). Ensuite je me suis dit « être aimée » mais si ça se trouve c’est déjà le cas et si ce n’est pas réciproque c’est pas forcément très bénéfique. Enfin j’ai pensé à « l’amour réciproque » mais par exemple, c’est le cas avec des amis ou des membres de ma famille, donc ce serait un coup d’épée dans l’eau. M’aimer (ce qui devrait être la base) (mais en fait non) ça m’a semblé bien, puisque ce n’est pas le cas actuellement.
  3. Le dernier, grosse difficulté aussi. Je me disais qu’offrir l’opportunité à tout le monde de faire 3 vœux ce serait bien aussi. Et puis je me suis dit que non, c’était pas une bonne idée (doit bien y en avoir qui souhaitent des trucs complètement pourris, genre une guerre nucléaire, raser un pays ou que sais-je encore…). Et puis sélectionner ce ne serait pas équitable. Bon. Donc finalement, je souhaite apprendre et créer. Tout le temps. Toute ma vie. Peut être qu’avec ça, j’arriverai à faire quelque chose qui adoucisse les rugosités de la vie ? Peut être que je serais plus ouverte sur le monde ? Peut être que je comprendrais plus de choses ? Ça me semblait intéressant…

 

Pour lire les articles sur le sujet des mois précédents, c’est par ici : Janvier, Février.

4 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Bali – Sekala & Niskala

26 mars 201225 mars 2012

Il y a presque un an, je faisais, avec mon grand-frère du Canada (j’ai un « vrai » grand-frère en France, mais la personne avec qui je suis partie, c’est mon frère de cœur, et ce, depuis 2005), mon premier voyage en Asie.
Alors que je devais partir au Japon, c’est à Bali que nous avons posé nos valises et fêté nos anniversaires respectifs (certes, avec un peu de retard, mais l’idée c’était ça) (et de se revoir aussi).

Sur le coup, je ne suis pas sure d’avoir bien pris conscience de ce que je voyais, de ce que je vivais. Et pourtant, je suis certaine que lorsque j’en parle, j’ai des étoiles plein les yeux. Je n’attendais rien de ce voyage, je n’en espérais rien si ce n’est un peu de repos et de dépaysement et je crois que j’ai pris une des plus belles leçons de ma vie, une belle leçon de vie.

Sekala & NiskalaLorsque nous nous sommes arrêtés au Bali Eco Stay, au milieu des rizières, loin de toute ville, j’ai commencé à emprunter des livres dans la salle où nous prenions nos repas. Je voulais en apprendre plus sur cette île, son histoire, sa culture, son folklore. En parcourant un gros livre sur l’histoire de l’île (impossible de me rappeler le titre, grand-frère si tu passes par là, c’est celui que tu as acheté à ta maman !), j’ai découvert une histoire, une âme, un folklore, une culture…

Sekala & Niskala
Un des calendriers en vigueur à Bali

Nous avions déjà visité quelques temples et musées, mais c’est véritablement à Ubud, ville culturelle par excellence de l’île, que j’ai commencé à m’intéresser à me laisser atteindre par cette culture. Les différents lieux historiques ou musées que nous avons visités m’intriguaient. C’est en discutant avec les locaux, en assistant aux représentations de danse et à une cérémonie de temple que j’ai commencé à être fascinée, à vouloir grappiller des informations, à comprendre.

Sekala & Niskala
L'astrologie

Je voulais comprendre pourquoi tel jour est plus favorable que tel autre pour organiser certains rites de passage, pourquoi les offrandes ne sont pas partout pareilles, pourquoi les danseurs balinais bougent les doigts et les yeux de cette manière, alors que leur visage reste complètement neutre…

Sekala & Niskala - offrandes
Le petit panier d'offrandes, préparé chaque jour

Alors un jour que nous étions à Ubud et que nous faisions un peu de shopping, nous nous sommes arrêtés dans une librairie. J’y ai acheté ce livre pour avoir quelques réponses à mes questions, de quoi assouvir ma soif de connaissances.

Sekala & Niskala - Prière
Scène de prière à l'Odalan

Ce livre s’intitule Sekala & Niskala, ce qui signifie « ce que l’on voit et ce que l’on ne peut pas voir ». Ce titre me paraît bien résumer ce que j’ai pu vivre là bas: il y a les offrandes et les prières (ce que l’on voit) faits dans un ordre bien précis, pour une divinité, pour que les forces s’équilibrent (ce que l’on ne voit pas)…

Sekala & Niskala - Barong
En vrai, ce personnage est très intriguant...

Avec ce livre, j’ai pu commencer à entrevoir certains rouages (le calendrier balinais, c’est une usine à gaz, très difficile à comprendre pour nous occidentaux et pourtant terriblement fascinant !), apprendre des mythes (celui, justement, autour du Barong est vraiment fascinant), les us et coutumes finalement.

C’est un ouvrage très dense, détaillé. Si l’anglais n’est pas une barrière pour moi, j’ai clairement pris mon temps pour le lire, petit à petit, tous les soirs. Je n’aurais pas pu le lire d’une traite, j’avais besoin de temps pour assimiler, décortiquer (encore !). En tout cas c’est un ouvrage intéressant.

Tellement intéressant que j’ai presque envie de retourner à Bali pour voir si j’appréhende l’île, ses habitants, son folklore de manière différente… Une invitation au voyage et à l’ouverture en somme…

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Posts navigation

Previous Page 1 2 … 73 74 75 76 77 … 85 86 Next Page

Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

Réseaux sociaux

  • Bluesky
  • Pinterest
  • Ravelry

Catégories

Articles récents

  • Séjourner au Château de l’Epinay : mon avis
  • J’ai fabriqué une pochette en cuir bicolore
  • Les débuts du juge Ti – Robert Van Gulik
  • Petits contes de printemps – Natsume Sôseki
  • Propos sur la racine des légumes – Hong Zicheng

Recherche

Archives

Site made with ♥ by Angie Makes
Angie Makes Feminine WordPress Themes