Mnêmosunê
Les petits riens forgent de belles existences…
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Smasher ?

25 mars 2012

Il y a quelques temps, je ne sais plus trop par quel jeu de liens, je suis tombée sur ceci : SMASH Book from K&Company (Vidéo)

J’ai été tout de suite séduite par l’idée du produit. J’aime écrire, j’aime amasser de belles images ou des souvenirs. Mais je mixe rarement ces deux facettes. Alors l’idée de faire quelque chose de joli et créatif avec ces deux activités m’enchante particulièrement.

Aujourd’hui, j’écris principalement sur un grand carnet moleskine. Parfois j’y colle des coupures de journaux mais l’inconvénient de ce carnet c’est que les feuilles des pages sont fines, elles « gondolent » donc quand je mets des points de colle. Et le masking tape ça file vite !

Je suis donc allée sur le site de la marque mentionnée dans la vidéo, histoire de voir les produits disponibles et les tarifs. Lors de ma première visite, ils ne livraient pas en France. Le smash est donc un peu sorti de ma tête, jusqu’à ce que je recolle des coupures de journaux dans mon carnet moleskine et que cela m’agace de voir les pages gondoler.

Et pof !

Commande SMASHVu comme cela, il y a beaucoup de choses, et pourtant je n’ai acheté que 3 articles : un kit SMASH rose (pour être assorti au canapé, huhu), un tampon encreur (en bas sur la photo) et des petits « marques pages » (juste à gauche du carnet sur la photo de groupe).

Dans le kit SMASH rose, il y avait tout le reste, donc beaucoup de choses ! Sur la photo de groupe ci-dessus, on peut voir : des trombones (avec des petits « flags ») (sur la gauche de la photo) et un SMASH pen (un embout stylo bleu, un embout colle) (sur la droite de la photo) qui arrive en plus de celui fourni avec le carnet.

SMASH Pad occasions spécialesIci, un SMASH Pad pour les occasions spéciales (anniversaires, Noël, etc.). Ce bloc-note propose plusieurs mises en pages et thèmes (les événements, les cadeaux, la décoration, etc.). Le format, ni trop grand, ni trop petit permet d’être synthétique et de se concentrer sur l’essentiel.

Sur la droite de la photo, on aperçoit des attaches parisiennes numérotées et un petit bloc a feuillets style post-it.

SMASH Pad FamilleUn second SMASH Pad, sur le thème de la famille celui-ci. Là encore, plusieurs design et thèmes sont proposés. Ce bloc m’enchante un poil moins que le précédent, mais je suis sure que je trouverais quoi en faire !

SMASH PocketsIci ce sont des SMASH Pockets. Il y en a 6 différents dans le paquet et ils permettent de garder les petits éléments que l’on peut difficilement coller. Sur ce design il y est mentionné les pierres précieuses, personnellement je n’en ai pas des masses (sauf sur des bagues), mais pour des fleurs séchées, des plumes cela peut être assez pratique.

Tampon encreurLe tampon encreur, que j’ai donc acheté en plus du kit, m’a rendue complètement hystérique, ou presque. Je le confesse, j’adore les tampons encreurs. J’en ai déjà quelques uns, mais aucun qui date ! Et celui-ci propose en outre quelques petites phrases mignonettes ! A noter, pas de bloc d’encre fourni avec, il faut donc en avoir.

Et si on passait au carnet à proprement parler ? C’est un très bel objet, bien fini.

Première page - SMASH bookA l’intérieur, une petite page en espèce de papier calque qui présente bien l’idée de l’objet, ce pour quoi il a été conçu. J’aime beaucoup les typographies, le style enjoué.

SMASH Book - Page fleurieLes différentes pages du carnet ont chacune un style différent. On aime ou pas, mais chacune a une âme. J’aime bien le côté un brin désuet et vintage de celle-ci.

SMASH Book - IntérieurJ’adore le message de la page de droite. Je trouverais presque dommage de mettre des choses dessus, j’aurais peur de l’abîmer ! Ce que j’apprécie plus que tout c’est que les pages sont épaisses, comme du bristol un peu. Elles sont lisses et douces, très agréables au toucher.

SMASH Book - Pages rosesInutile de préciser que je suis très enthousiaste de mon achat. Je ne sais pas encore trop comment m’y prendre (c’est toujours le problème avec les beaux objets, on a peur de les abîmer en les utilisant), mais j’ai plein d’idées. Je me disais même que je pourrais en faire un album photo, je crois que ce serait très joli.

En ce qui concerne le prix, je trouve que c’est très honorable : pour l’ensemble j’en ai eu pour environ $50, frais de port inclus. A noter, les frais de port sont quand même assez élevés (environ $15). La livraison est un peu longue aussi (4 semaines je crois).

Si néanmoins vous êtes intéressés pour vous offrir un kit ou autre, j’ai trouvé un code qui offre 10% de réduction : BLOG10 (la preuve).

Il n’y a plus qu’a smasher maintenant…

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April Snow

21 mars 201225 mars 2012

Synopsis :

Après avoir appris que leurs époux respectifs avaient provoqué un accident de voiture, In-su et Seo-young se rendent à l’hôpital. C’est ainsi qu’ils découvrent que leurs époux étaient amants. Déchirés entre l’amour et la colère, ils vont se rencontrer, s’aimer à leur tour et partager les mêmes peines.

April SnowCe film sud Coréen est un bijou de sensibilité. Les personnages sont attachants et crédibles.

L’histoire se déroule petit à petit, les protagonistes se découvrent lentement, s’apprivoisent, se font part de leurs peines et de leur colère, rendent visite à leurs époux respectifs qui sont plongés dans le coma.

Un quotidien commence à se mettre en place, avec les petites habitudes. L’amour entre In-su et Seo-young s’installe, au début de manière pudique et maladroite, puis de plus en plus assumé et affiché.

L’amour qui nait est touchant, pourtant j’ai trouvé l’histoire particulièrement injuste avec l’un des protagonistes, qui subit beaucoup plus de moments difficiles que l’autre.

Le final est néanmoins assez réussi, toujours avec cette empreinte asiatique, ce flou qui laisse libre cours à l’imagination.

Si vous aimez les histoires d’amour douces sur fond de situation dramatique, ce film est pour vous !

PS : Rien à voir avec le sujet, mais c’est le 100ème post…

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Salut, j’ai besoin d’aide mais je n’ose pas en demander*.

20 mars 201218 mars 2012

Samedi, je suis allée faire mes courses à la Biocoop. Jusque là, rien de bien transcendant : mon réfrigérateur était vide, je suis donc allée faire des emplettes.
J’empoigne mon caddie, je sélectionne un petit chou, des panais, des patates douces, des radis, des asperges, des poireaux, des bananes, du poulet, de la saucisse, des céréales… Bref, je fais mes courses.

A la caisse, devant moi, une dame avec une petite fille et un caddie plus que plein. Du coup, j’en profite pour aller me chercher une petite courge, elle est jolie, je n’en ai jamais cuisiné des comme cela. De toute façon, c’est le week-end, j’ai le temps, j’attends patiemment. La dame règle, sa petite fille me sourit et me fait « au revoir » avec son lapin-doudou, les deux sortent lentement en poussant le chariot bien chargé.

C’est à mon tour de passer en caisse. Je rapporte mon petit caddie à l’entrée du magasin, je range mes emplettes dans mon petit sacacourses, je règle (et non ce n’est pas plus cher que le supermarché), je sors et je me dirige vers ma voiture.

Cat VS human - Help
L'image est tirée du blog Cat VS human (cliquez sur l'image pour y accéder).

Sur le petit parking, je retrouve la dame et sa petite fille qui remplissent le coffre de leur voiture. Je suis garée à côté d’elles.

Je les regarde, et je me rends compte que la dame est enceinte, elle a le ventre bien rond (un bon 6 mois à la louche). La petite regarde sa mère qui range un par un les items dans le coffre. Mais elle ne peut pas aider, elle est trop petite, elle pourrait se blesser. Le chariot est encore plus que plein. La dame a l’air de souffrir, elle procède lentement, sortant chaque item un par un pour le ranger dans le coffre. Elle a l’air complètement perdue, dépassée par la tâche.

J’ouvre le coffre de ma voiture, je demande à la dame si ça va. Elle a l’air gênée, elle me répond que oui, qu’elle prend son temps, elle me sourit. Je range mon sac dans la voiture, je referme mon coffre. Je me rends bien compte qu’elle ne s’en sort pas, qu’elle a l’air d’avoir des douleurs, son visage est fatigué, marqué par quelque chose qui n’a pas l’air du tout drôle.

Je lui demande si elle veut que je l’aide à ranger ses paquets. Elle est vraiment gênée, elle me dit qu’elle va s’en sortir. J’insiste un peu, c’est lourd pour elle, il fait chaud, il y a beaucoup de vent, elle pourrait se blesser ou attraper du mal, j’en aurais pour 5 minutes.

Finalement elle accepte, me demande si je peux lui mettre le paquet là qui est lourd à l’avant. Sauf que des gros paquets, il y en a plein. Je prends le « paquet lourd » (qui doit faire, en fait, genre 3kgs à tout casser), elle me demande si ça va, je lui répond qu’il n’y a pas de problème, j’ai déjà déménagé le futon d’une amie (celle au manteau orange) avec une entorse, je peux bien porter un paquet. Je lui souris. Je cale le paquet, sans rien lui demander je prend un des autres, je lui demande où je le mets, elle me dit que c’est pas la peine, qu’elle va se débrouiller, tout ça. Je lui réponds que quitte à y être, autant finir, il n’y en aura pas pour longtemps et cela ne me dérange pas, au contraire.

Je range donc ses paquets un à un dans sa voiture. Pendant ce temps, plusieurs personnes sortent de la Biocoop, de tous âges et de toutes conditions physiques, ils nous regardent avec un air à moitié dédaigneux pour les uns, plein de pitié pour les autres. Certains feront même semblant de ne pas nous voir. Aucun ne viendra porter main forte, même pour les 4 packs d’eau ou les 5L d’huile d’olive (en plein cagnard, avec un vent à décorner les bœufs) (je le répète).

Je finis de tout ranger, je vérifie que tout est bien calé dans le coffre et ne risque pas de se briser ou de bouger pendant le voyage (rien de pire qu’un truc qui se désolidarise du reste à cause d’un coup de frein**) . J’aide la petite fille à se mettre dans son siège enfant et à accrocher la ceinture de sécurité pendant que sa mère, plus que confuse apparemment, ramène le chariot vide.

Elle revient, me remercie plusieurs fois, elle me dit que « c’est rare et précieux les gens comme vous », elle pleure. Elle a l’air tellement fatiguée et tellement soulagée à la fois.

Je lui dit qu’elle peut rentrer tranquille, tout est bien accroché, de faire attention sur la route et que c’est normal d’aider quelqu’un dans le besoin, que ça me fait plaisir.

Tout le monde rentre dans sa voiture, un petit signe de la main pour se dire au revoir alors que 10 minutes avant on ne se connaissait pas, chacun met le contact et quitte le parking tranquillement.

Sur le chemin pour rentrer à mon appartement, je me demande si quelqu’un, à son retour, pourra l’aider à décharger le coffre. Je me demande si je n’aurais pas du lui proposer de boire un peu d’eau avant de prendre le volant. Je me demande si je n’aurais pas dû lui proposer de l’accompagner. Je suis contente de l’avoir aidée, je me rassure en me disant qu’elle a sans doute un mari qui l’attend et qui l’aidera. C’est ce que j’espère du moins.

Et depuis que je suis arrivée sur ce parking, face à une femme démunie, épuisée et en proie à des douleurs vraisemblablement terribles, des questions.

Dans quel monde vit-on pour laisser des gens qui ont besoin d’aide dans la merde ?
Dans quel monde vit-on pour que les gens pleurent de soulagement quand quelqu’un vient, enfin, leur prêter main forte ?
Dans quel monde vit-on pour que ceux qui ont besoin d’aide aient honte ou peur de demander ?
Dans quel monde vit-on pour que les gens vous regardent avec dédain ou pitié et restent dans leur confort ?
Dans quel monde vit-on pour que la compassion ait à ce point disparu ?

Parfois, j’ai honte de vivre dans ce monde là, où règne le « marche ou crève ». Mais je suis fière d’avoir fait ce geste altruiste. Et j’ai l’espoir, qu’après tout, nous ne sommes peut-être pas nombreux, mais qu’il existe d’autres personnes qui, comme moi, aideront leurs semblables en cas de problème, seront là pour apaiser une souffrance ou apporter un peu de réconfort.

« Qui sème le vent, récolte la tempête ».

Alors semons de l’amour, de la compassion, de l’empathie, de l’entraide.

 

* Cet article fait écho au (sublime) article de Gazelle sur la solitude de nos petits vieux. Si vous ne l’avez pas lu, vous pouvez le retrouver là. Et je vous invite sincèrement à le lire. Parce qu’on oublie trop souvent la réalité et la solitude auxquels sont confrontés nos aïeuls. Et qu’avec peu de choses, on peut faire beaucoup.

**Ça c’est du vécu. Se dire qu’on va crever parce qu’on s’est bouffé un fossé et que le chevalet de peinture risque de vous flinguer la nuque parce que vous le voyez arriver à toute vitesse dans le rétroviseur, je vous jure que c’est une drôle de sensation. Tout comme la valise qui a quitté le siège arrière pour vous percuter le dos. Après ça, on vérifie 25 fois que le coffre est rempli de manière intelligente. Et on ne met plus rien qui risque de bouger sur le siège arrière.

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Les pas japonais

19 mars 201218 mars 2012

Les pas japonais c’est une manière assez spéciale de regarder sa vie. On peut attribuer à chaque « pas » un évènement (mariage, naissance…), un âge (mes 18 ans, mes 20 ans…), une rencontre marquante (mon mentor, mon idole, …), un lieu où l’on a vécu…

Pas japonaisLa première fois que j’ai entendu parler des pas japonais, c’était dans un livre de Dominique Loreau (who esle ?),  L’Art des listes. J’ai trouvé que c’était une idée d’introspection intéressante, qui sortait des chantiers battus. Je m’étais dit que c’était sans doute quelque chose qu’il serait rigolo de faire.

Et puis, cela m’est sorti de la tête (comme plein d’autres choses qui m’intéressent) (et que j’oublie) (et puis un jour, on ne sait pas pourquoi, ça revient et on s’y remet) (peut être parce qu’à ce moment là, c’est le bon moment).

Le mois dernier, je me suis replongée dans le livre que m’a offert Beautymist lors du swap de Noël « Une année de créativité ». Comme tous les mois quoi. Et puis, cette activité « Faire des cartes pour y inscrire vos voyages personnels », m’a interpellée. C’était un peu le concept des pas japonais, en se basant sur des cartes des endroits où l’on a vécu. Pour certains, il aurait fallu une seule carte. Mais pour moi…

Cartes de certaines villes où j'ai habitéSur la photo, il y en a 6, mais en vérité il aurait fallu en rajouter 2 de plus (sauf que j’ai très peu de souvenirs, j’étais petite, et je me suis dit qu’avec 6 cartes, j’avais amplement de quoi faire) (la preuve, j’ai fini mi-mars) (et j’ai commencé début février !).

Avec ces cartes, le livre propose de marquer les endroits qui sont les plus importants pour nous, tels que notre maison, le parc où l’on jouait, les lieux que l’on a aimé visiter, etc. Le livre mentionne qu’il faut noter tout ce qui concerne les bons souvenirs, mais aussi les mauvais.

Je me suis donc prêtée au jeu, pour voir. C’est rigolo d’avoir tout plein de souvenirs qui remontent. Parfois, on se rappelle d’un lieu, mais pour le situer sur la carte, c’est un peu plus compliqué (par exemple, j’ai mis 25 minutes à retrouver un muséum d’art contemporain où j’avais pris des cours de peinture) (presque 15 ans après, pas facile).

Et ce qui m’a marqué, c’est que j’ai beaucoup plus de choses positives qui me reviennent en regardant les cartes que de mauvais. A Montréal, j’ai eu des moments difficiles, mais je ne saurais pas marquer précisément où c’était (je suis incapable de situer l’hôpital où j’accompagnais un ami pour ses séances de chimio…). Par contre, en regardant la carte, je me suis rappelée de pleins de choses, le restaurant afghan avec Le Breton, les soirées entre filles au 281 (je vous dis pas ce que c’est, cherchez) (soirée mémorable avec un couple de lesbiennes ), le concert de Bruce Springsteen, la rétrospective YSL, les serveuses à Bâton rouge, la poutine de la banquise, la crème glacée avec mon grand frère du Canada, le jardin botanique en long en large et en travers, le grand-prix de formule 1, le restaurant de poissons avec mon père et ma belle-mère…

Et pour toutes les villes c’est pareil. Tous les lieux notés, et pourtant il y en a des pas gais du tout (genre, les cimetières), me rappellent des bons souvenirs avant tout. Je ne pensais pas avoir autant de souvenirs, et surtout pas autant de bons souvenirs qui attendaient patiemment que je les retrouve.

Cette activité, c’est une bonne nouvelle finalement. Je croyais que ce serait plus difficile, mais ça m’a surtout rappelé qu’il y a toujours des pépites qui brillent et qui n’attendent qu’à remonter à la surface.

A méditer…

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Parlons peu, parlons mains

18 mars 2012

Mes mains, je les aime bien. Elles ne sont pas forcément très belles puisqu’elles sont marquées par des cicatrices, que certains de mes doigts sont déformés (genre mon annulaire droit, que j’ai déboité au primaire) (merci les portes de toilettes comme celles des saloons), mais je les aime bien, peut être parce que j’arrive à faire quelque chose de mes 10 doigts (genre du tricot) (ou de chouettes pâtisseries) (ou des jolis textes, parfois).

Alors de temps en temps, je les chouchoute un peu. Rien de bien transcendant, du basique quoi, mais de l’essentiel.

Soins des mains à la maisonSur la photo, le top 4 des produits que j’utilise à la maison.

On va commencer avec le registre  « ongles » (ben oui, ils font partie des mains…) (y’en a même sur nos pieds, mais c’est pas le sujet là) si vous voulez bien.
Pour bien les nettoyer, une brosse à ongles de chez The Body Shop. Rien ne m’énerve plus que d’avoir les ongles sales. Et contre ça, la brosse à ongles est ma meilleure amie.

Pour les couper, un coupe-ongles. Alors je sais que le coupe-ongles a la réputation de ne pas être terrible, notamment parce qu’après les ongles se dédoublent, etc. Mais le seul truc qui arrive à me couper les ongles, même après un bain prolongé (pléonasme, chez moi un bain c’est minimum 30 minutes), c’est le coupe-ongles grand modèle (les petits, je les casse) (oui, oui). J’ai les ongles très durs et qui ne se dédoublent pas. Pour la petite anecdote, un jour que j’embêtais une camarade de classe à lui faire des chatouilles, elle m’a mis un coup de coude : l’ongle n’a rien senti du tout, par contre le doigt, lui, il s’est retourné. Ongle 1 – Doigt 0.

Pour leur donner une jolie forme, une lime en verre qui vient de chez Sephora. J’aime bien, c’est beaucoup moins agressif qu’une lime émeri traditionnelle (et puis elle est assortie à mon canapé). Mais c’est assez lourd et fragile alors je ne la transporte pas. J’ai aussi un polissoir Sephora (que j’ai pas pris en photo), c’est plus quand j’ai envie de leur donner un peu de lustre sans passer par la case vernis (et en ce moment pas souvent que j’en mets, du vernis).

La crème c’est une The Body Shop au chanvre. Je l’utilise tous les soirs avant de me coucher et jamais dans la journée, même quand je suis chez moi. Pourquoi ?

crème The Body shop au chanvrePeut-être qu’on ne voit pas bien sur la photo, mais c’est une crème avec une texture riche et crémeuse. Ce qui est très bien pour réparer la peau, la nourrir, tout ça. Mais la crème pénètre assez lentement et laisse un film assez gras. Quand on va se coucher c’est pas bien grave (enfin, ma tortue n’a jamais protesté), mais quand on doit faire autre chose ce n’est pas très pratique.
Un autre point légèrement négatif à mes yeux, c’est l’odeur. Le chanvre est très présent, l’odeur assez forte et pas forcément à mon goût. Et tant qu’à faire elle persiste assez longtemps. Donc je ne l’utilise que le soir et comme je dors, l’odeur et le côté un peu « collant » ne me dérangent pas !

J’ai un autre tube de crème d’une autre marque au bureau (enfin, à l’un de mes bureaux) (j’en ai 3) (séparés d’environ 15kms), et, vu que je suis souvent en vadrouille j’ai quelques petits trucs dans mon sac à main (si je devais vous montrer tout ce qu’il y a dans mon sac à main, il me faudrait au moins 3 articles) (ou un objectif grand angle…) (ou les deux) (bref.).

Soins des mains - ce qui voyage dans le sacDeux petits produits : un gel nettoyant sans savon et une petite crème l’occitane. Le gel nettoyant, c’est pour me laver les mains 525 fois par jour, notamment quand je prends la voiture mais surtout les transports en commun.

La crème l’occitane vient tout simplement après mes 695 lavages de mains (ben oui, au bureau je me lave les mains aussi, mais avec de l’eau et du savon) (ouaaaaaaaaaaaah !), histoire de ne pas avoir des mains qui ressemblent au côté grattant d’une éponge quoi.

Crème pour les mains l'OccitaneCette crème est beaucoup plus légère que la précédente, mais elle n’en est pas moins efficace. Elle pénètre relativement rapidement. Mais son gros point fort, à mes yeux (enfin à mon nez surtout) c’est son odeur : cette crème sent le propre, l’odeur est discrète, un peu fleurie, féminine. La texture est lisse et très agréable. Et le tube petit format c’est toujours plus pratique à transporter.

Et c’est tout.

Rien de bien exceptionnel, que du basique, comme je le disais. Mais de l’efficace.

C’est sans doute pas pour rien qu’on me dit que j’ai de belles mains…

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Crumble pomme-banane-cannelle, miettes aux noisettes

14 mars 201217 mai 2012

Je suis gourmande. Vraiment (mes poignées d’amour peuvent témoigner à ce sujet… ahem…).
A la base, je suis plus « sucré » que « salé », mais j’apprécie tout autant l’acidité du citron, l’amer du chocolat noir, la douceur de la poire ou le croustillant d’un bon biscuit que la puissance du roquefort, le fondant des sashimis, le réconfort d’un velouté d’asperges ou le croquant des radis.

C’est ainsi que je peux aussi bien cuisiner le chocolat en gâteau-mousse, cookies ou canelés mais aussi les endives en soupe, le chou en poêlée ou les légumes en rouleaux de printemps (comme ça, vous pouvez relire les archives de la catégorie cuisine).

Mes livres sont bien sûr une source d’inspiration, mais pour les choses qui sortent de ma zone de confort ou des choses que je fais d’habitude, je m’en remets aux blogs culinaires (pour en savoir plus sur les blogs que j’aime, filez voir la blogroll) que je lis avec plaisir.
Si je vous ai souvent parlé du blog d’Anne, il y a un autre blog que j’apprécie beaucoup, celui de Dominique qui s’appelle De vous à moi.

Ce blog, c’est un blog de cuisine à part. Les recettes y sont toujours raffinées, les photos superbes. Mais ce que j’aime particulièrement, c’est qu’à chaque article Dominique nous fait voyager : parfois nous partons non loin de son lieu de résidence, parfois nous la suivons dans ses voyages et vacances.

Et puis au gré de mes lectures quotidiennes, je suis tombée en pâmoison sur sa recette de crumble poire et vanille. Voilà ce qui pourrait me changer des gâteaux, un crumble ! Bien entendu, pas de poire, ni de vanille chez moi, mais à la place des pommes et des bananes. Pour un peu plus de goût, j’ai pensé à la canelle. Et l’idée de Dominique d’ajouter des noisettes concassées aux miettes du crumble, j’ai trouvé ça très intéressant.

Crumble pomme-banane-canelle
Bien entendu, j'ai plus pensé à les manger ces crumbles qu'à les prendre en photo...

Bon alors, on cuisine ?

Ingrédients (les fruits) :

  • 2 bananes
  • 2 pommes
  • 1 noisette de beurre (salé pour moi)
  • 1 cuillère à café de cannelle (ajustez selon votre goût)
  • 2 cuillères à soupe de cassonade

Ingrédients (les miettes) :

  • 50g de beurre
  • 50g de cassonade
  • 60g de noisettes concassées
  • 100g de farine
  • 1 cuillère à café de gingembre

Réalisation :

  1. Préchauffer le four à 180°C.
  2. Préparer les miettes en mélangeant aux doigts l’ensemble des ingrédients.
  3. Ôter la peau des fruits. Les faire revenir dans une poêle bien chaude avec le beurre, la cassonade et la cannelle.
  4. Disposer les fruits dans des petits moules et recouvrir de miettes.
  5. Enfourner 25 à 30 minutes.

Et c’est tout. C’est simple, c’est bon, ça permet de manger des fruits de manière gourmande.

Que demander de plus ?

L’autre avantage des crumbles c’est qu’on peut tester tout un tas de mélanges de saveurs. Et pourquoi pas des crumbles salés ?

Bon appétit !

PS : Si vous avez eu le courage de cliquer sur tous les liens et de lire tous les articles auxquels j’ai fait référence, vous êtes un warrior. Voilà. Félicitations !

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Rayures douces et colorées, le retour !

13 mars 201211 mars 2012

Ce n’est pas parce que je travaille beaucoup ces derniers temps que j’en oublie mes projets en cours. Je crois qu’il est important de savoir déconnecter du travail et de s’accorder un peu de temps pour soi, pour ses activités, même si ce n’est que pour 10 minutes.

C’est ainsi que tous les soirs, je lis 10 minutes dans mon lit (inutile de dire que comme je lis en ce moment un livre assez imposant sur les arts et la culture à Bali ça n’avance pas bien vite mon affaire) (et le livre est en anglais) (non pas que j’ai des difficultés à lire ou parler anglais, mais parfois certains termes m’échappent) (et je vous jure que la culture Balinaise a beau être très intéressante, il faut être bien accrochée !) (mention spéciale à la partie sur le calendrier) (à ne surtout pas lire quand on a mal à la tête) (il y a 3 calendriers à Bali…), je pratique un peu de cohérence cardiaque, j’écris dans mon journal, et, quand j’ai un ouvrage en cours (et pas trop la flemme), je fais quelques rangs de tricot. Ou de crochet (chipotez pas !).

Et justement, il y avait un ouvrage à finir. Les rayures douces et colorées sont maintenant bel et bien finies !

Plaid bébé rayé MCI / La DroguerieAlors quelques mots sur le modèle. Je l’ai trouvé dans le Marie-Claire Idées spécial bébé (Hors-série n°3 – Avril 2008). J’ai juste changé les couleurs des rayures, je voulais quelque chose d’un peu plus vif que les pastels proposés à la base.

Il y a de l’Alpaga écru et de la Surnaturelle de la Droguerie pour les rayures. Il est tricoté au point mousse, ce qui monte assez vite. Le plaid se tricote à partir de la pointe, on augmente des deux côtés tous les deux rangs, rien de bien compliqué. Par contre, sur la fin, honnêtement c’est long avec toutes ces mailles ! Le résultat est assez chouette je trouve, léger, douillet, vitaminé et, bien sûr, chaud. Ah et pour la taille d’aiguilles, c’est du 3,5.

Bordure du plaid pour bébéPour la bordure, j’ai utilisé un crochet 3,5 : un rang de mailles serrées et un rang avec les picots. J’étais ravie de voir que je savais encore manipuler le crochet, même si je ne pratique pas vraiment. Enfin pas régulièrement quoi.

Bref, j’ai donc fini ce petit (enfin 80cm à partir de la pointe) plaid. Il est parti accompagné de diverses autres choses par la poste, j’espère que les destinataires seront contents.

Et moi je me demande bien ce que je vais pouvoir faire : quelque chose au crochet ? un bonnet (alors que le printemps arrive) ?

Je sais pas. Des idées ?

Du coup, pour l’instant, je vais lire un peu plus. On sait jamais, des fois que j’arriverais à finir mon livre et à commencer l’un de ceux qui m’attendent sagement dans l’entrée…

PS: premier épisode des rayures colorées ici.

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Le mal de tête et les aiguilles.

12 mars 201212 mars 2012

Il y a fort longtemps (2 mois), dans une contrée peuplée, une demoiselle commença a avoir mal à la tête.

Après presque 10 jours de souffrance, elle se rendit chez son praticien afin de mettre un terme à ses maux (de tête). Après examen, le diagnostic de sinusite se confirma. C’est ainsi que la jeune demoiselle rentra chez elle avec sa prescription et une interdiction formelle de travailler pendant une semaine.

Elle prit son traitement tel que l’on lui avait prescrit, mais la fièvre et les maux de tête perdurèrent. Alors elle retourna chez son praticien qui lui prescrivit un autre traitement, et une autre interdiction formelle de travailler, mais sur une durée plus courte cette fois-ci. Cependant, le praticien la prévint que ces médications étaient les plus fortes qui existaient : si ses maux perduraient, la demoiselle n’aurait d’autre alternative de se rentre à la clinique la plus proche pour passer des examens plus approfondis* et peut être subir une opération chirurgicale**.

Après quelques jours de ce nouveau traitement, la demoiselle ne nota qu’une légère amélioration de son état. Les vertiges diminuaient, mais les douleurs au niveau de son crâne la lançaient derrière les yeux. Le mal se répandant au niveau des mâchoires au fur et à mesure que le soleil poursuivait sa course journalière, la demoiselle souffrait de plus en plus.

Lasse de ne pas trouver d’apaisement de ses souffrances, même lorsqu’elle rejoignait Morphée, elle fit appel à un praticien des aiguilles.

Ainsi, après deux semaines et demi de traitements infructueux, la demoiselle se rendit chez un acupuncteur. Elle lui expliqua la raison de sa visite. Tout en l’écoutant attentivement, il prenait des notes dans son calepin. Puis, il la conduisit dans une pièce attenante, la pria d’ôter ses bas et chaussures et de s’allonger sur la table.

Acupuncture
Image : Wikipedia.

Elle s’exécuta, à la fois pleine d’espoir que ses maux soient terrassés par les fines aiguilles et tremblante de ne pas savoir ce qu’il allait lui arriver. L’acupuncteur revint dans la pièce, désinfecta ses instruments. Elle ferma les yeux. Autour de ses yeux, elle ressentit de petits picotements. Puis ce fut le cas sur ses mains et ses pieds. Ensuite, malgré ses yeux fermés, elle distingua une lumière rouge et chaude. L’acupuncteur lui dit qu’elle devait se détendre quelques minutes.

Alors elle se détendit et patienta. Elle ressentit des fourmillements, ses membres se mirent à frémir, elle eut chaud, puis froid, l’attente lui parut interminable : allait-elle faire un malaise ? L’avait-on oubliée dans la salle ?

Enfin, l’acupuncteur revint. Il lui retira les aiguilles, elle se sentit un peu groggy. Il lui recommanda de revenir la semaine suivante, pour s’assurer de l’efficacité de la séance.
Elle ressortit et alla à la rencontre de son amie avec qui elle avait prévu de faire un brin d’exercice physique. Quant d’un coup d’un seul, elle se rendit compte que ses maux de tête avaient disparu.

Deux jours plus tard, les engorgements qui affectaient ses sinus commencèrent à s’écouler. Elle s’approvisionna en mouchoirs à l’échoppe près de chez elle***, fit attention a bien se couvrir.

La semaine suivante, elle retourna voir l’acupuncteur. Son nez était tout rouge à cause des frottements des mouchoirs, elle éternuait à chaque respiration, mais ses maux de tête ne la faisaient plus autant souffrir. Il la pria à nouveau de s’installer dans la salle attenante au cabinet, elle s’allongea, il lui remit les aiguilles autour des yeux, sur les mains et les pieds, mais à des endroits quelque peu différents.

Lorsque la lumière rouge fut allumée, elle n’eut pas peur : elle patienta tranquillement, sereine. Lorsque la lumière rouge fut éteinte, fatiguée, elle rentra chez elle. Elle n’eut pas l’envie de se préparer un repas élaborer, elle mangea frugalement, se lava et alla se reposer. Elle dormit à poings fermés.

Deux jours plus tard, plus aucun des symptômes de la sinusite ne l’assaillaient. C’est ainsi que la demoiselle put reprendre une activité normale, profiter à nouveau des plaisirs de l’existence.

Moralité : quand les traitements de la médecine ne donnent pas satisfaction, la médecine alternative peut proposer des solutions****.

* : un scanner.
** : la pose de drains (j’ai peur des hôpitaux) (je préfère avoir mal à la tête plutôt que de passer quelques heures dans un hôpital) (celui qui me fera une anesthésie ne sait pas ce qu’il devra endurer…) (je dois avoir aussi peur des hôpitaux que Gazelle des dentistes).
*** : Kleenex a du faire des profits monstres pendant cette période, j’étais capable de torpiller une boite de 80 mouchoirs en papier entre 9h30 et 18h.
**** : Pour information, en ce moment j’y vais pour traiter mon stress et mes angoisses, et c’est assez efficace.

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Compagnon officiel des bons moments

4 mars 20124 mars 2012

Hier, c’était l’anniversaire d’un ami (ça arrive de temps en temps…).

Je ne le connais pas depuis longtemps. A vrai dire, on s’est connus au boulot, à ma nouvelle mission. On a travaillé ensemble sur un projet, partagé un bureau (on était 3 sur un bureau pour 2, forcément la proximité ça aide à tisser des liens). Maintenant on ne travaille plus ensemble puisqu’il a changé de boite, mais c’est quelqu’un que j’apprécie. C’est quelqu’un qui a le sens de l’humour, qui est agréable, à l’écoute.

Bref un mec bien quoi.

Et du coup, je me suis dit que je pouvais bien lui offrir un petit quelque chose.

Pour la petite histoire, j’étais persuadée d’avoir acheté son cadeau lundi, entre l’acupuncteur et le sonmudo. Après vérification vendredi, en fait, non. J’avais rien acheté.  Ce qui n’était pas bien grave puisque je savais ce que je voulais pour lui.

Du thé. Un assortiment de thés Ksumi (en sachets, c’est plus pratique pour le travail). Bon j’avoue, j’y ai ajouté une petite gourmandise (des raisins au sauternes enrobés de chocolat noir) (un peu de chocolat avec le thé c’est quand même vachement bon) (meuh !) (oups) parce que je sais qu’il aime bien les petites douceurs (vous auriez vu le nombre de paquets de Dragibus qu’on a pu descendre en travaillant sur un projet…).

Achats thé chez BacquiéBref.

Lui offrir du thé, c’était un petit clin d’œil. Un petit rappel de tous les bons moments passés ensemble à la cafétéria ou à notre bureau, autour de nos tasses respectives, à discuter. Discuter de choses sérieuses (le boulot, le projet, le montage vidéo…) ou pas vraiment (les cadeaux de Noël, la blague du poisson rouge et du sous-marin, les jeux de mots ou liens cognitifs presque douteux…).

Mine de rien, le thé de l’après midi, c’est quand même beaucoup plus vecteur de lien social que la pause déjeuner par exemple (trop bruyant, toujours quelqu’un qui finit par parler boulot et refourguer son stress à tout le monde, trop court…) (en 30 minutes, la bouche pleine du sandwich ciabatta-roquette-chèvre-jambon de pays, pas facile de discuter quand même…).

Thés Lov OrganicPour certains c’est le café, moi c’est le thé.

Le thé du samedi après midi, où l’on se raconte la semaine de travail, les potins amoureux (ou pas), les achats à faire, les projets.
Le thé de 16h en semaine où l’on se raconte une petite blague, le week-end avec les amis, les futures vacances (ou les anciennes).
Le thé du dimanche après midi où l’on demande conseil, un renseignement, des nouvelles du front.

coffret ksumi teaBref, j’ai offert du thé à un ami pour son anniversaire. Et je m’en suis achetée à moi aussi.
D’abord, parce que j’en avais plus au bureau.
Ensuite, parce que je voulais tester ces thés que je connais de réputation mais que je n’ai pour l’instant jamais goûtés.
Enfin, on sait jamais.

Peut être qu’avec ces nouveaux thés je vais encore rencontrer et faire la connaissance de gens intéressants, avec qui j’aurai des conversations animées et enrichissantes, je partagerai des fous-rires d’exception, des bons moments quoi ?

PS : Les thés que l’on m’a offert, je les garde pour la maison, je veux les savourer.

PS 2 : La prochaine fois rappelez-moi qu’écrire un article devant Kaamelott c’est pas une bonne idée (c’est pas faux).

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Rayures douces et colorées

1 mars 2012

Quand j’ai envie de me vider la tête le soir, devant un bon film ou une émission qui m’intéresse à la télévision, je tricote. Par contre, il faut être honnête, lorsque le modèle est un brin compliqué c’est pas facile de se concentrer et de ne pas faire de bêtises (et puis détricoter c’est encore moins mon truc, je n’arrive pas à récupérer les rangs) (autant j’arrive à faire des motifs un peu élaborés, autant je me perds dans les grilles quand je détricote) (et là, un mythe s’effondre).

Il y a quelques temps, je tricotais de la layette (un petit gilet, une petite robe…) : ce n’était pas des modèles particulièrement compliqués (le Birch c’était quand même beaucoup plus ardu) (ça c’est spécial pour les lecteurs de la première heure qui connaissaient mon précédent blog) (mais ceux qui sont sur Ravelry peuvent voir le résultat aussi) mais ce sont des modèles qui demandent de l’attention, mine de rien.

Et puis ça se tricote vite la layette.

Alors je me suis trouvé un « presque » tricot-boulet. Le genre de truc qui prend un bon bout de temps (quand on tricote à 2 à l’heure comme moi) (ou qu’on a peu de temps le soir) (certains cumulent), qui est tellement long qu’il en est presque rébarbatif.

Je voulais quelque chose de gai, de facile, de généreux. J’ai déjà fait un plaid pour bébé avec plein de jolies couleurs (et 23 tonnes de fils à rentrer…). Mais les rayures et les couleurs vives, j’aime bien.

Alors je rempile.

Plaid rayé 1Il est énoooooooooooooorme ! Bon et là sur la photo il n’est pas fini. En vrai non plus il n’est pas fini, il me reste quelques rangs à faire, les fils à rentrer et la bordure à faire en crochet (en gros, y’a du boulot encore).

Mais je l’adore. Déjà.

Je le tripote tout le temps (en faisant attention à pas perdre de mailles quand même…). Parfois je ne l’attrape que pour le plaisir, même pas pour tricoter.

Ah oui, parce que c’est bien beau de faire un plaid triangulaire. Mais à force de faire des augmentations de chaque côté tous les deux rangs, le nombre de maille monte assez vite. Et donc on atteint vite le moment où tricoter un seul rang, même en point mousse (= tout à l’endroit) (le point le plus facile, donc le plus rapide) prend carrément autant de temps que la page de publicité (du coup plus possible d’aller au petit coin quoi) (que de choix cornéliens quand même !).

Mais quand même…

Plaid rayé 2Ces couleurs là, ça donne pas la frite ? Ça donne pas envie de retrouver le printemps ?

Bon allez, j’y retourne, j’ai encore quelques rangs à faire avant de vous montrer mon nouveau doudou terminé.

Bonne soirée, bon tricot !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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