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L’appart (ou Léopard quand on est myope)

7 janvier 20146 janvier 2014

Dimanche, l’amie June est venue me faire un petit coucou. A chaque fois qu’elle me fait le coup cela me parait complètement fou qu’elle fasse autant de route pour venir me voir, et pourtant à chaque fois je trépigne comme une gamine. Et à chaque fois c’est un moment de pur bonheur sans nom.

Voilà 5 ans bientôt que j’habite dans la Ville Rose et en 5 ans j’ai bien eu du mal à rencontrer des gens avec qui nouer de vraies amitiés. En fait, il n’y a pas grand monde avec qui je me sente en confiance ici. J’ai bien des amis, mais ils sont le reflet de ma vie : éparpillés un peu partout en France, voire même plus loin. Alors forcément on ne se voit pas souvent, c’est dommage, moi j’aimerais bien pouvoir me téléporter quelques minutes pour leur faire un câlin ou partager une bonne conversation autour d’une boisson réconfortante. Parce qu’il y a des moments dans la vie où tu n’as pas envie de parler de bêtises avec quelqu’un qui a bien voulu t’accorder quelques heures, mais où tu as besoin d’aborder des choses concrètes, de sentir une épaule, d’aller en profondeur. Moi la superficialité parfois ça me tue, je veux autre chose, du vrai partage, du vrai échange, de la vraie relation où tu mets les mains dans le cambouis, où tu t’investis et que tu n’as pas honte de mettre tes tripes sur la table même si parfois c’est pas très ragoûtant, parce que finalement c’est ça qu’on te demande : de l’engagement. Non, je ne parle pas de mariage.

lappart-2Du coup quand je vois ces êtres chers à mon cœur, je m’active, je me pose 3 milliards de questions, je fais le ménage de fond en comble (mais ça c’est bien pour l’appartement, il est content), je mets 20 plombes pour choisir comment je vais me maquiller (alors qu’au final je vais juste faire un halo de fard à paupières avec une lichette de mascara, mais ça valait le coup de se poser la question pendant 15 minutes au moins), je change 3 fois de paires de chaussures, je me recoiffe frénétiquement. C’est presque comme un rendez-vous galant sans la galanterie et le jeu de séduction, mais toujours cette envie de passer le meilleur moment qui existe et de graver ça dans ma petite tête et mon gros cœur qui déborde (plutôt que les trucs énervants habituels, c’est mieux). En fait moi je trouve ça 1000 fois mieux que les rendez-vous galants, mais c’est peut être parce que ça fait un bail que j’ai pas pratiqué aussi.

Dimanche on s’est retrouvées à 12h45, et puis on a commencé à se balader un peu, en se demandant où on allait bien pouvoir déjeuner, elle se reposant sur mes bonnes adresses, moi ayant comme par hasard aucune idée fulgurante. Le seul truc auquel j’ai pensé, c’était qu’on pouvait bien se balader et qu’on entrerait là où ça nous tenterait. De là vous pouvez imaginer le niveau de confiance que je peux avoir en June pour ne pas prévoir une semaine à l’avance où je vais manger en ville, et à quel point elle m’apaise cette fille (je sais, je le dis à chaque fois, mais c’est vrai). Bon bien sûr j’ai fait 125 fois dans ma tête la liste de tous les établissements que je connaissais pour être sûre de ne rien avoir de transcendant à proposer, mais non, vraiment, j’avais rien.

Damned.

lappart-3Ainsi on a arpenté plusieurs rues, c’était marrant de ne voir personne d’ailleurs, Toulouse a un côté assez ville vide le dimanche (surtout après les fêtes et quand il fait moyen chaud à l’ombre), mais c’était bien et pratique, et ça nous a permis d’attaquer la conversation par des banalités, comme un petit échauffement avant les vraies conversations, certaines profondes et d’autres plus superficielles, qui allaient suivre. Vous avez remarqué comme on commence toujours par des trucs du genre « et alors toi la reprise du boulot ça a été ? Vous avez beau temps là bas ? Oh nous ici, on a eu un vendredi pourri, que de la flotte c’était insupportable », etc. ? C’est un peu comme si il fallait s’assurer qu’on était bien avec la bonne personne, ou qu’on ait trouvé le bon endroit pour parler et ouvrir un peu cette carapace plus ou moins épaisse qu’on a tous. Moi je vous le dis d’emblée, c’est un château fort que j’ai, mais quand je suis disposée j’abaisse le bon pont-levis (oui parce qu’il y en a qui mènent à rien, c’est mon côté un brin joueur mais surtout faussement décontracté pour parler de tout) (alors qu’en fait je ne parle de rien d’important pour moi) (c’est que je ne m’offre pas à n’importe qui vous voyez).

Et puis au bout d’un moment, comme une petite étincelle chez un artificier, la petite question qui sort l’air de rien et qui pourtant va nous emmener vers des sujets plus intimes, vers les doutes, les questions, les petites joies du quotidien qu’on ne partage qu’avec les Amis, qu’on ne distille qu’aux plus précieux, aux plus compréhensifs. Dimanche, la question a été : « Et alors tes projets, ça avance ? Tu en es où ? ». Ou un truc du genre. Mais ça posait la question des projets en cours. Et quand on commence à parler des projets en cours, là, ça rigole plus, on attaque les sujets sensibles vous voyez.

lappart-1Parce que bien entendu, l’amie June est au courant des projets en cours, elle suit de plus ou moins loin, et comme c’est un peu sa came tout ça, tu sais que tu vas pouvoir lui en parler, qu’elle va te comprendre, te dire ce qui va t’apaiser et te redonner confiance, et surtout, surtout, elle ne te jugera pas. Elle elle bégaie parce qu’elle est fatiguée, toi tu t’emballes (tu es fatiguée aussi) et du coup les mots ne sortent pas dans le bon ordre, d’ailleurs parfois ce ne sont pas les bon mots qui sortent, parfois il n’y a rien et tu cherches celui qui s’est perdu dans les méandres de tes neurones et qui pourtant, s’il voulait bien se manifester, te rendrait un fier service.

La jambe qui tremblotte parce que c’est le sujet sur lequel tu cogites depuis des jours, que ça a de l’importance pour toi. Et puis il y a un moment il faut vraiment y aller, aborder ce qui te taraude, en la regardant du coin de l’œil parce que si tu la regardes tout droit dans les yeux tu n’es pas sûr d’arriver à la dire cette phrase qui est coincée dans la gorge, elle qui te sourit avec un sourire doux, qui sait à peu près ce que tu vas lui dire parce qu’elle est déjà passée par là, et qui attend juste que ce soit le bon moment pour toi. A ce moment là on est sur un banc au soleil en face de la Garonne, on attend qu’une place se libère là où on a décidé de manger, je débite un flot de paroles qui me fait peur à moi-même tellement il y a mon angoisse qui transparaît (j’ai du dire au moins 3 fois le mot « angoisse » en 15 minutes, si ça se trouve je l’ai dit 3 fois dans la même phrase en plus), et June est juste bienveillante et calme, elle me donne des conseils qui m’apaiseront : la décision c’est moi qui la prendrai, mais elle m’a donné des petits seaux d’eau à apporter à mon moulin, des idées et on verra bien ce que ça donne dans ma tête.

lappart-4Soyons honnêtes, c’est toujours quand on est assis qu’on aborde des sujets importants, qu’on accepte d’en dévoiler un peu, de demander à l’autre son avis. Ainsi en vrac on a parlé des projets en cours des deux côtés, avec leurs doutes et questionnements respectifs, je lui ai dit que si elle voulait venir quand j’étais pas là je lui laisserais les clés de mon appart, pas de soucis, elle m’a dit la même chose pour le sien, et l’espace d’une fraction de seconde je me suis dit que pour que je lui propose mes clés c’est que je lui faisais vraiment confiance (mon ex, il a pas eu les clés de chez moi si facilement), mais je lui ai pas dit, déjà que je me trouve gnangnan, mais bon j’étais émue quoi.

Et puis moi qui ai toujours tendance à me comparer aux autres et à trouver ma vie naze, ben en fait je me suis rendue compte que non, et que je me faisais sans doute des idées qui n’avaient pas lieu d’être. Toute ma vie j’ai cru que les gens ils avaient une vie mégatop alors que moi je ramais comme une imbécile à contre-courant, que j’étais juste une bonne à rien qui n’avait rien fait de sa vie, mais non, c’est juste une vue tordue de mon esprit qui a juste décidé de m’embêter. En plus des projets en cours on a donc parlé de nos vies, de nos expériences, et je trouve toujours que June elle s’en sort vachement bien, que je suis fière d’elle (alors que j’y suis pour rien, mais je suis gavé fière de l’avoir à mes cotés en fait) et qu’elle est méga courageuse, débrouillarde et tout ça, mais à la fin je me sentais moins moisie que quand je suis arrivée.

lappart-5Et puis au bout d’un moment ça va mieux, l’esprit est un peu plus apaisé, le ventre bien plus rempli, c’est l’heure du dessert et tu gagates devant le babycat de June, tu parles avec des trémolos dans la voix de feu ton petit bout de chat, mais non je suis pas émue, c’est le pancake que j’avale de travers, il est quand même charmant ce serveur, oui, mais chut rigole pas si fort, mais toi aussi tu rigoles, vraiment t’es pas sortable, etc., etc.

Bref, on se détend, on rit, on n’arrive pas à finir alors on prend à emporter, et puis il y a une grosse heure à passer encore ensemble, bien entendu il commence à pleuvoir. Et June elle aime bien les jolies architectures, alors je lui ai fait faire un petit tour dans la ville, en lui montrant des trucs que moi même j’avais pas vu (genre un bâtiment avec de jolies fenêtres du côté des Carmes), en m’étonnant de finalement si bien m’en sortir dans les différentes rues, et en pensant, alors qu’elle me disait qu’elle ne se rappelait pas du tout de Toulouse comme cela, que moi non plus, en fait, je ne l’avais appréhendée comme cela. Je m’étais déjà fait la réflexion quand je vivais à Montréal, mais en fait on ne regarde pas les villes où l’on vit. Ou tout du moins pas avec le regard d’un visiteur qui peut s’émerveiller de tout et de n’importe quoi, depuis la façade d’un bâtiment en mosaïque jusqu’à un lampadaire un peu vieillot mais franchement mimi.

On s’est quittées à la médiathèque, toutes guillerettes de notre journée, je suis montée dans mon bus, bien entendu je me suis payée une dame complètement bourrée à côté de moi qui faisait des trucs bizarres (un jour, je vous expliquerai pourquoi les gens saouls me répugnent) (pardon mais c’est viscéral), j’ai subi tout le trajet et j’étais contente de rentrer chez moi.

C’était déjà fini, c’était bien, on refait ça quand tu veux.

Bonne journée !

PS : Nous avons donc pris un brunch à L’appart (mais moi de loin j’avais lu Léopard, je comprenais pas trop pourquoi ça s’appelait comme ça, j’ai compris une fois à l’intérieur quand j’ai réussi à lire l’enseigne), un brunch nord américain à 17 € avec : un scone (+ beurre + confiture de fraises), un jus d’orange pressé, une boisson chaude, un plat + un accompagnement (au choix œufs brouillés bacon ou bagel bacon avec soit salade, soit soupe), un pancake (sirop d’érable ou caramel beurre salé) et une petite part de gâteau au choix. Le lieu est sympa et petit, essayez d’éviter la table à côté de la porte si vous êtes sensibles au froid. Le service est un peu long (il y avait beaucoup de monde), cela ne nous a pas dérangées, mais si vous êtes pressés ce n’est pas forcément une bonne option.
L’appart
9 Rue Jean Suau, Toulouse
Téléphone : 05 61 21 78 71

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Bordeaux #4

28 novembre 2013

Dernier jour à Bordeaux, en fin d’après-midi je reprends le train pour rentrer dans la ville rose. Alors pour bien profiter de cette journée un brin pluvieuse, un programme cocon s’impose.

Bx_20Après une bonne nuit de sommeil et une bonne douche, direction la rue des remparts pour aller bruncher entre filles, dans un endroit cosy, et prendre le temps de se réveiller en douceur.

Bx_21Au menu : des oeufs brouillés, une salade géante avec de la charcuterie, du saumon fumé et du fromage, une viennoiserie (chocolatine pour nous, bien entendu), un jus d’oranges pressées, un yaourt, une boisson chaude à volonté ainsi que du pain, du beurre, des pâtes à tartiner et des confitures.

Bx_22Globalement un bon brunch, même si je n’ai pas été emballée par les pâtes à tartiner que je n’ai pas trouvé très savoureuses, voire un brin chimiques (mais je suis mal habituée avec les pâtes à tartiner de la biocoop). Par contre, le saumon fumé était très bon, bien moelleux, vraiment agréable.

Bx_23Pain & Cie
64, rue des remparts – Bordeaux
Téléphone : 05 56 44 98 22
Site web

Bx_24Après cette parenthèse sucrée-salée, nous sommes allées à la base sous-marine pour voir une exposition photo, dédiée aux clichés de Sabine Weiss. La base sous-marine est un très joli lieu, assez dramatique, vraiment joli. L’exposition photo était quant à elle absolument splendide, beaucoup d’émotions dans les photographies que nous avons vues.

Bx_25

Faire des images de ce que je vois dans la vie est un bonheur, une nécessité même. Pour moi, saisir l’instant, exprimer l’émotion, attraper le geste ou l’ambiance de la chose vue et de communiquer cette vision à autrui est la passion du photographe.

Sabine Weiss

Bx_26Après en avoir pris plein les yeux pendant cette très chouette exposition, une petite curiosité nous attendait à l’extérieur : un petit rafiot plein de peluches, un peu au milieu de nulle part. C’est sur cette chouette image et sous une pluie battante que nous sommes rentrées à l’appartement pour que je puisse récupérer mon sac de voyage. Un petit tour de tram et quelques heures en train plus tard j’étais de retour à Toulouse, avec plein de jolis souvenirs dans le cœur et pleins de jolies images dans les yeux…

Bonne journée !

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Brunch à la Maison Drôle

29 novembre 201129 novembre 2011

Quand on n’a pas trop le moral, je crois qu’il est important de se faire plaisir, de partager des bons moments, de faire quelque chose qui soit positif en somme. A la base, c’est Gazelle qui m’a parlé de ce lieu, pour se rencontrer. Et puis finalement cela ne s’est pas fait, pour des raisons diverses. Et comme samedi dernier j’avais envie de me changer les idées, je me suis dit que je pouvais bien proposer ce lieu à mon amie C. que ni elle, ni moi ne connaissions (tu m’en veux pas Gazelle, hein ? On ira ensemble quand même si tu veux !).

Le rendez-vous étant pris (la veille), nous sommes donc allées à 12h15 à la Maison Drôle.

Un petit point donc sur le menu proposé pour le brunch (proposé seulement le samedi, de 12h à 16h). Pour 16€, voici ce que l’on vous propose :

Brunch - le sucréTout à bord, le sucré : pancakes, cornbread (gâteau de maïs, sur la photo c’est ce qui ressemble à des muffins), du pain grillé, du beurre, deux types de confiture (nous on a eu droit à figue et mirabelles). Les pancakes sont excellents, la confiture aussi. Nous avons moins aimé les cornbreads, un peu « étouffe-chrétien ». Le pain grillé est très bon lui aussi. Côté boissons, un jus de fruits multivitaminé et une boisson chaude (au choix : thé, café ou chocolat chaud). Nous avons toutes deux choisies un thé : mon amie C. a opté pour un Earl Grey et moi pour un thé vert délicatement fruité et fleuri (dont j’ai oublié le nom, désolée…).

Brunch, les oeufs brouillésEnsuite, on nous amène les œufs brouillés, comme une transition avant de passer au salé. Les œufs sont excellents avec la ciboulette, bien crémeux. Gourmandes comme nous sommes (et amatrices d’oeufs qui plus est), on en aurait bien repris encore un peu ! 😛

Brunch, le saléPour le salé, vous avez le choix entre truite fumée et charcuterie. Nous avons choisi la seconde option. Sur l’assiette, deux types de fromages (tommes de brebis et de vache), deux types de jambons (pays et blanc), des pommes de terre et une salade. Honnêtement, j’ai tout apprécié et je pense que mon amie C. aussi. Même en ayant plus faim, j’ai continué à picorer dans l’assiette, juste pour le plaisir !

Brunch, le final - CheesecakeEt s’il vous reste encore un peu de place, vous pouvez prendre une part de gâteau. Mais ne vous inquiétez pas, vous pouvez aussi, si vous n’avez plus faim, demander à l’emporter pour la consommer plus tard. Personnellement, j’ai choisi un cheesecake aux framboises, pari un peu risqué pour moi. En effet, je digère plutôt mal le lait, et les cheesecakes font partie des aliments que je ne peux pas vraiment bien assimiler. Je l’ai pourtant trouvé plutôt savoureux. J’aurais préféré une pâte un peu plus sucrée (type spéculoos) mais honnêtement il était très bon (et pourtant, vu l’état dans lequel j’étais *, c’était pas gagné).

Brunch, le final - Moelleux au chocolatMon amie C. avait quant à elle choisi un moelleux au chocolat qu’elle a, ma foi, dégusté avec beaucoup d’entrain.

Au final, je suis plutôt emballée par le menu, qui est varié et très goûteux. Le lieu est assez cosy, un brin old school par endroits, décoré avec beaucoup d’humour et de goût. Nous étions dans la salle à côté des cuisines, plutôt petite mais nous n’avons pas été dérangées par la proximité des cuisines. Il y a une salle en sous-sol mais nous n’avons pas été voir à quoi elle ressemblait.

En bref c’était chouette. Différent de « notre » QG (dont il faudrait que je vous parle un jour, quand même, depuis le temps qu’on traîne là bas !), mais bien !

La Maison Drôle
2, rue Jouxt Aigues
31000 Toulouse
Téléphone : 09 51 81 24 62
Plan d’accès

(* concernant mon état, j’ai découvert depuis que j’avais une gastro, ce qui n’est pas forcément formidable pour apprécier ce que l’on mange… Et pourtant, j’ai bien apprécié ce moment !)

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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