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Tag Archives: création

L’histoire du Threatbutt au crochet

27 juillet 202026 juillet 2020

Je suis sûre que ce genre de situations vous est déjà arrivé : vous êtes tranquillement en train de refaire le monde avec des amis et sans bien comprendre pourquoi la discussion dévie un peu et vous voilà embarqué dans une « aventure » que vous n’auriez jamais imaginé.

Hé bien c’est exactement ce qui s’est passé pour le Threatbutt au crochet… Je vous raconte ?

Au commencement…

La discussion innocente

C’était un midi comme beaucoup d’autres, sans doute un lundi parce que c’est souvent le lundi que je déjeune avec cette personne là, et donc nous étions au restaurant avec R., à parler de tout et de rien.

Et puis au bout d’un moment, le voilà qui me dit que quand même il adorerait avoir un sticker de Threatbutt qu’il pourrait mettre sur son PC portable du bureau.

Vous ne savez pas ce que c’est Threatbutt ? Rassurez-vous, je ne savais pas non plus que cela existait avant qu’il ne m’en parle. De ce que j’en ai compris, c’est un site parodique sur la cybersécurité (si vous voulez vous faire un avis par vous-même, voici le lien d’accès).

Donc on rigole là-dessus, de la manière la plus innocente qu’il soit : le sticker sur le PC c’est peut être pas très discret, mais peut être que quelqu’un en a déjà fait avec une imprimante 3D (réponse : oui, certains en ont même fait des coussins).

Et puis on repart chacun de notre côté après avoir fini et payé notre repas.

Et l’idée farfelue

Bien entendu, si vous imaginez que mon cerveau a arrêté de penser à un truc pareil c’est que vous ne me connaissez pas encore assez, donc fatalement j’ai continué à retourner ça dans ma tête.

Parce qu’il avait l’air d’avoir vraiment envie de ce truc.

J’aurais pu tout simplement acheter du papier à sticker et lui en imprimer un, et c’était réglé.

Mais c’était trop simple.

vue de profil du premier prototype de threatbutt au crochet

Donc j’ai réfléchi, et je me suis dit que quelqu’un devait bien en avoir déjà crocheté un. Réponse : non. Mince.

Bon certes, personne n’en a crocheté (encore), mais cela ressemble à un dickbutt, sans doute que quelqu’un a déjà crocheté un dickbutt ? Réponse : oui.

Toute fière de ma trouvaille, je lui envoie un message disant, en substance, que cela ne devait pas être si compliqué de lui faire au crochet.

Je vous passe les détails de l’enthousiasme de R., qui voulait m’acheter de la laine avant même que j’aie commencé à réfléchir à un potentiel patron, en tout cas c’est ainsi que j’ai commencé à me pencher vraiment sérieusement sur le sujet.

La phase prototypale

Le premier essai

Il va de soi que je n’avais aucune idée de ce que j’étais en train de fabriquer (enfin si, je savais qu’ultimement ce serait un Threatbutt ou quelque chose d’approchant), et que la première chose que j’ai faite c’est attraper un cahier qui traînait, un crayon, et j’ai commencé à griffonner un patron à tester.

vue de face du premier prototype de threatbutt au crochet

J’avais une pelote de laine que j’avais achetée à San Francisco des années auparavant dont je ne savais que faire, alors je me suis dit que j’allais l’employer à ça.

Pour le premier prototype, je voulais faire dans la simplicité: faire les formes de base pour voir ce que cela donnerait, j’aurais bien le temps de me pencher sur les détails (cagoule, membres, clavier…) plus tard.

Il ne m’a pas fallu très longtemps pour construire la base, que j’ai ainsi pu montrer à R. pour avoir son avis et ainsi pouvoir faire les modifications nécessaires pour obtenir le résultat qui lui plairait.

Tout en rondeurs, le premier prototype me plaisait bien, mais R. trouvait le fessier trop rebondi par rapport à l’original…

vue de dos du premier prototype de threatbutt au crochet

Il était temps de passer au second prototype !

Les informations concernant ce prototype:

  • Laine : Debbie Bliss blue faced leicester aran, coloris 46009 Fushia
  • Crochet : 3.5mm (E)
  • Safety eyes 10mm
  • Lien vers le projet sur Ravelry

Le second prototype

Pour celui là, j’ai commencé à affiner mes choix « stylistiques » (je dis ça et ça sonne très pro, mais encore une fois, je n’avais globalement aucune idée de ce que je fabriquais).

vue de profil du second prototype de threatbutt au crochet

J’ai donc essayé :

  • de crocheter la cagoule directement plutôt que de la faire à part
  • de crocheter les yeux plutôt que d’utiliser des safety eyes
  • de crocheter la bouche à part pour ensuite la coudre sur la cagoule
  • de crocheter les bras, mains, jambes et pieds
  • de crocheter le clavier, le broder et trouver un moyen de le rendre rigide
  • de faire les fesses en un seul bloc plutôt qu’en séparant chacune des fesses

J’ai pas mal étudié des patrons d’amigurumi et expérimenté au fur et à mesure pour essayer d’arriver à un résultat ressemblant.

vue de face du second prototype de threatbutt au crochet

Et j’ai aussi pris des tonnes de notes sur mon cahier, avec des croquis, des grilles, des comparatifs.

Le second prototype me plaisait moins que le premier, mais je dois avouer qu’il m’a permis d’affiner encore un peu le design du Threatbutt au crochet.

Quand je l’ai eu fini, j’ai ramené les deux prototypes à un de nos déjeuners avec R. pour qu’on se mette d’accord sur les différents attributs…

vue de dos du second prototype de threatbutt au crochet

Et j’ai attaqué la phase finale !

Les informations concernant ce prototype :

  • Laine claire : Anny Blatt baby blatt, coloris 226 Genepi
  • Laine foncée : Holst Garn Coast Uld Bomuld, coloris Cobble
  • Crochet : 3.5mm (E)
  • Lien vers le projet sur Ravelry

La version finale

La réalisation

Après deux prototypes et je ne sais combien d’expérimentations et de pages de notes, il a forcément été beaucoup plus facile de crocheter la version finale du Threatbutt.

Je n’ai pas rencontré de difficultés particulières, j’ai simplement bien pris mon temps pour ne pas faire de bêtises, notamment à l’assemblage, pour que tout soit bien positionné comme il fallait.

vue de profil du threatbutt au crochet

Et une fois que tout était comme je le voulais, je l’ai bien emballé (après tout c’était un cadeau).

La distribution

Je l’ai donné à R. lors d’un de nos rituels déjeuners ensemble : il n’était pas au courant que je l’avais fini, je voulais lui faire la surprise.

Ce jour là j’étais un peu patraque/malade, et une amie était avec nous. On a parlé de tout et de rien, mais en fait je ne tenais plus en place, alors je lui ai donné son Threatbutt sans trop prévenir.

vue de face du threatbutt au crochet

Je suis pas trop douée pour les surprises, parce que je suis tellement excitée à l’idée que la personne soit contente, et tellement en stress à l’éventualité qu’elle ne le soit pas, que j’en viens pratiquement à chaque fois à faire un gloubiboulga incompréhensible.

Enfin passée la seconde « mais qu’est-ce que c’est que ça encore? », R. a ouvert le paquet, et vu son regard tout pétillant et le grand sourire, je crois pouvoir dire qu’il est content de son Threatbutt au crochet !

Les informations concernant la version finale :

  • Laine foncée : Phildar Lambswool, coloris black
  • Laine claire : Phildar Lambswool, coloris Blanc
  • Crochet 3.5mm (E)
  • Safety eyes 12mm
  • Lien vers le projet Ravelry
vue de dos du threatbutt au crochet

Depuis qu’il rejoint son propriétaire, le Threatbutt au crochet a été baptisé Threaty McButtFace, et il a même un compte Twitter sur lequel vous pouvez le suivre !

Voilà toute l’épopée du Threatbutt au crochet, projet plutôt rigolo à réaliser, tellement différent de ce que j’ai pu faire auparavant ! Et mon tout premier projet pour lequel j’ai créé le modèle de A à Z !

Et vous, quel est votre dernier projet farfelu ?

Bonne journée !

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Libérez votre créativité : 3 éléments qui ont changé ma pratique artistique

6 avril 202029 juin 2020

Pour être tout à fait honnête, je ne suis plus très sûre de la première fois que j’ai entendu parler de Libérez votre créativité de Julia Cameron. Il me semble que c’est via une vidéo de Lavendaire, mais je n’en suis plus bien certaine maintenant.

Toujours est-il que c’est lors d’un voyage à Montréal en 2017 que je l’ai acheté (à Indigo dans le centre Montréal Trust si vous voulez tout savoir) : c’était une journée un peu fraîche et grise, et avec la copine avec qui je voyageais on s’était dit que faire du shopping ce jour là c’était bien. Et puis dans Indigo, je suis tombée sur Libérez votre créativité, dont, ironie du sort peut être, un exemplaire se trouvait dans l’AirBnB que l’on louait, et je me suis dit que c’était une bonne chose que de l’acheter.

Je ne l’ai pas commencé tout de suite après l’achat puisque j’avais déjà d’autres livres en cours de lecture, mais je dois bien avouer que je ne lui ai pas résisté longtemps, reléguant mes livres de la pile à lire au second plan.

C’est un livre, vous vous en doutez, qui présente un programme en douze semaines (on y reviendra…) pour libérer sa créativité : à chaque semaine son thème, des lectures et des exercices y correspondant.

Dans cet article je vais évoquer les trois éléments qui on changé ma pratique artistique : ils n’ont pas agi tout de suite, ce n’était pas une révolution fracassante, mais avec le recul je peux définitivement dire qu’ils ont eu un impact significatif qui perdure !

Libérez votre créativité Julia Cameron couverture

3 points que je retiens de Libérez votre créativité et que j’applique encore

Les pages du matin

Si vous avez entendu parler de Libérez votre créativité de Julia Cameron, vous avez forcément entendu parler des pages du matin, exercice qui semble parfaitement anodin. Pourtant suivant les jours vous serez ravi(e)s de les faire, et d’autres vous les détesterez, tout simplement !

Les pages du matin : kézaco ?

Les pages du matin, c’est un exercice tout simple : chaque matin, limite avant même de faire quoi que ce soit d’autre, vous écrivez trois pages de tout ce qui vous passe par la tête.

C’est de l’écriture automatique où chaque pensée se retrouve sur le papier, depuis « je ne sais pas quoi écrire » répété 425 fois en trois pages jusqu’à une idée d’oeuvre à produire, en passant par les phrases assassines que l’on se rabâche à longueur de journée sans plus y faire attention, ou encore un descriptif de la lumière du matin sur la joue dodue de votre nièce.

Une fois les trois pages écrites, on ne les regarde plus, au moins pendant 8 semaines d’après Julia Cameron.

En quoi les pages du matin sont bénéfiques ?

Les pages du matin ont deux vertus principales je trouve :

  1. Faire de l’espace dans sa tête. C’est un peu le même principe que la liste de choses à faire pour un projet que l’on pose par écrit pour ne pas oublier, le post-it pour aller chercher le pain ou encore le gribouillis sur la main pour signifier le RDV chez le coiffeur le lendemain à 11h30. Plutôt que d’encombrer le cerveau, la pensée une fois écrite est en quelque sorte « sauvegardée » quelque part : sur un support quelconque, ce qui enlève le stress de l’oubli, mais aussi dans votre esprit puisque ce qui est écrit à la main est plus facilement mémorisé. En tout cas, écrire ses pensées de manière automatique permet de faire de la place pour d’autres plus novatrices, enlevant le brouhaha de l’esprit qui s’affole.
  2. Remarquer les pensées récurrentes et se mettre en mouvement. A force d’écrire, tous les jours, « j’en ai marre de ce mur blanc cassé », on prend conscience qu’effectivement, ce mur blanc cassé là, on en a assez. Au fur et à mesure, presque inconsciemment cette fois, l’esprit va chercher une solution au problème : d’abord suggérer une couleur, puis un artisan, etc. Et c’est ainsi, qu’au bout d’un moment, ce satané mur blanc cassé se sera paré de vert émeraude profond, pour faire ressortir vos meubles miel et le fauteuil jaune.Les pages du matin vont ainsi permettre de mobiliser le cerveau à autre chose qu’à rabâcher : trouver des solutions qui nous conviennent !

Comment je vis cet exercice ?

Déjà, il faut savoir que de base, je suis quelqu’un qui écrit beaucoup. Mais alors vraiment beaucoup (et pas que sur ce blog !). Avant de lire Libérez votre créativité, j’avais déjà noirci je ne sais combien de carnets de mes pensées les plus diverses, de mes souvenirs, de mes recherches sur ce qui m’intéresse.

La différence avec les pages du matin c’est que 1) j’écrivais le soir et 2) j’écrivais principalement des pensées « construites ».

Et donc j’ai du mal. Plus ou moins suivant les jours. Là par exemple, il est 18h23 au moment où j’écris cet article, et je ne les ai pas encore faites. A vrai dire, je me suis un peu « dégagée » de cette contrainte de les faire le matin, déjà parce que le matin je médite et je fais du renforcement musculaire, et si je ne fais pas ces deux choses dès le lever je sais très bien que j’ai peu de chances de les faire à un autre moment de la journée.

La vraie difficulté des pages du matin, c’est plutôt qu’elles nous renvoient comme un boomerang tout ce qu’on ne veut pas voir : les méchancetés qu’on se dit, les angoisses récurrentes, les émotions récurrentes sur des problématiques non traitées.

Pourtant, je vous l’assure, les pages du matin font du bien. Quand je ne les fais pas, le lendemain je me sens grognon. Je suis persuadée que c’est grâce aux pages du matin que j’ai pu cibler facilement mes intentions pour 2020 et que j’ai autant progressé d’un point de vue personnel en 2019. Et en 2018, elles ont été un soutien, que dis-je, un pilier pour ma santé mentale.

En bref, les pages du matin, c’est pas rigolo, mais c’est efficace et ça fait du bien.

Libérez votre créativité Julia Cameron exercices

Remplir le puits, les rendez-vous avec l’artiste.

Autre exercice phare de Libérez votre créativité, les rendez-vous avez l’artiste. Là encore c’est un exercice qui semble tout bête… mais qui est loin de l’être !

Le rendez-vous avec l’artiste : kézaco ?

L’idée que Julia Cameron expose dans son livre c’est, toutes les semaines, prendre du temps pour renouer avec son moi artiste. Attention, pas le moi sérieux que vous êtes aujourd’hui, non !

Prendre rendez-vous avec l’artiste que nous étions enfants. L’enfant qui s’éclatait à décorer une boite de camembert qui allait devenir une boite au trésor, l’enfant qui faisait des bracelets de pâquerettes, l’enfant qui préparait des potions magiques à base de terre, feuilles et plantes glanées çà et là.

C’est avec ce moi-là que l’auteure nous propose de prendre rendez-vous.

Et pendant ce rendez-vous, on fait ce que l’artiste a envie de faire : des cookies, de l’origami, aller au jardin botanique, acheter de la gouache parce qu’on n’a jamais essayé… Tout ce qui semble rigolo !

En quoi le rendez-vous avec l’artiste est bénéfique ?

Personnellement, je vois deux intérêts aux rendez-vous avec l’artiste :

  1. Réintégrer la notion de jeu dans la créativité. Que la personne qui n’a jamais pris son art au sérieux me jette la première pierre ! En grandissant, avec l’âge adulte, il semblerait que les paillettes de notre enfance sont bien loin, y compris dans la pratique artistique : il y a des techniques à apprendre, des règles à suivre et tout un tas d’autres barrières qu’on érige, pour se rassurer ou peut être pour se décourager inconsciemment. Le rendez-vous avec l’artiste, c’est justement reconnecter avec le jeu insouciant de l’enfance, l’émerveillement de la simplicité et le pétillement de la créativité, rien que ça !
  2. Explorer. J’en ai parlé un petit peu dans mon article sur #AbstractJanuary, le challenge artistique que je m’étais fixé en janvier de produire une peinture abstraite par jour, des bénéfices de l’exploration ou de la redécouverte : voir le médium avec un œil nouveau, chercher comment intégrer ce que l’on aime de la pâtisserie dans la pratique artistique, voir ce qu’il se passe quand les barrières d’adulte s’effacent au profit de la curiosité joyeuse de l’enfant. Les rendez-vous avec l’artiste apportent un vent de fraîcheur au processus de création !

Comment je vis cet exercice ?

Pour moi, c’est le plus dur de tous les exercices, toute sérieuse et contrôlante que j’ai tendance à être.

Au début je m’en faisais une montagne, parce que je voulais qu’il soit parfait, que ce soit quelque chose de sensationnel ce rendez-vous avec l’artiste. Alors qu’en fait, cela peut être, si on lâche du lest (vous aurez compris que j’ai du mal à ça, mais c’est pas grave, je persiste !) un exercice très simple.

D’ailleurs c’est comme cela que je l’apprécie : empreint de simplicité. Que ce soit regarder des photos, cueillir des fleurs sauvages, peindre sur des cailloux, prendre un cours de couture, reregarder un film que j’aimais enfant. L’idée c’est peut être de prendre au sérieux les suggestions de notre enfant intérieur qui nous paraissent fofolles, allez savoir…

Je ne suis pas la plus régulière pour les rendez-vous avec l’artiste (contrôle et perfectionnisme quand tu nous tiens…) pourtant j’en retire toujours beaucoup de bénéfices, notamment des bons moments remplis de joie !

Libérez votre créativité Julia Cameron quatrième de couverture

Le maternage

Ce n’est pas un exercice à proprement parler, néanmoins la notion de maternage revient très souvent dans Libérez votre créativité… Ne serait-ce que via l’exercice du rendez-vous avec l’artiste !

Le maternage kézaco ?

Le maternage est un concept assez répandu en psychologie, dont en psychologie positive. L’objet du maternage, c’est de se donner le soin qu’accorderait une mère aimante à son petit enfant.

Ce qui implique dans un premier temps d’identifier la source de l’inconfort (état physique, mental ? Froid, faim, peur, tristesse ?), puis de choisir une action maternante (se blottir dans un plaid, grignoter un bout de fromage, écrire dans son journal, appeler un proche…).

Le maternage n’est pas forcément lié à une situation inconfortable bien entendu, cependant je trouve que c’est le moyen le plus facile de l’expliquer !

En quoi le maternage est-il bénéfique ?

Il me semble que le principal objectif du maternage, c’est de réconcilier un individu avec sa personne, en se donnant des marques d’amour. En ce sens, le maternage me paraît être un moyen de répondre au manque d’estime de soi, ou tout du moins d’initier une dynamique de réparation du lien de soi à soi.

Comment je vis cet exercice ?

Le maternage, même s’il n’était pas forcément appelé ainsi, c’est quelque chose auquel je suis depuis très longtemps confrontée dans mon suivi thérapeutique : les différents thérapeutes qui m’ont suivie m’ont tous à un moment ou à un autre, incitée à mettre en place une démarche dans laquelle je me traiterais avec plus de compassion, plus de douceur, plus d’ouverture d’esprit et, ultimement, plus d’amour.

Pendant des années cela m’a semblé relever de l’hyperespace, je comprenais le concept mais je ne voyais pas du tout à quoi cela ressemblait dans la vraie vie. Le foisonnement d’articles et de solutions « self care » que l’on voit depuis quelques années ne me paraissait pas approprié pour ce qu’on me demandait.

Et puis, sans doute que le cheminement s’est fait dans ma tête (via les pages du matin ?) et j’ai commencé à instiller, petit à petit (mais alors vraiment petit à petit !) des petites choses pour me materner : faire la sieste quand je suis fatiguée, pendre un bain chaud avec un livre et trempouiller si cela me chante, aller chez le médecin quand je suis malade (cela paraîtra sans doute une évidence à certains, mais jusqu’il y a peu, je n’allais chez le médecin que quand vraiment je n’en pouvais plus), me mettre du rose aux joues juste parce que j’en ai envie…

D’un point de vue de la pratique artistique et de la créativité, le maternage va plus dans le sens de l’ouverture d’esprit (accueillir les idées d’expérimentations) et de l’absence de jugement : pas de critiques, pas d’attentes, laisser le perfectionnisme de côté (et ça, laissez moi vous dire que je trouve ça infiniment compliqué à faire !).

Je ne suis pas une pro du maternage, et pourtant j’ai tellement progressé la dedans depuis que j’ai commencé à lire Libérez votre créativité !

 

Voilà donc les 3 éléments principaux que je retire de Libérez votre créativité et que j’essaye d’utiliser dans mon quotidien, malgré les difficultés que je peux rencontrer. Je sais que ces pratiques me font du bien sur le long terme et m’aident à progresser, aussi bien d’un point de vue personnel qu’artistique : je m’autorise plus de choses, j’écoute plus mon intuition, j’expérimente plus, je joue plus, je ris plus (eh oui !).

A votre tour maintenant ! Racontez-moi en commentaire ce qui vous a fait évoluer d’un point de vue de la créativité et de la pratique artistique : est-ce un livre, un professeur, un conseil ? Et si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Craft day #15 : la production d’Octobre

28 octobre 201623 octobre 2016

Le mois d’Octobre n’est certes techniquement pas encore terminé, et pourtant il me semble que j’ai moins produit que le mois précédent.

J’ai beau ne pas faire une course à la production, j’aime néanmoins assurer un minimum de pratique : non seulement pour maintenir la créativité, mais aussi pour entretenir les quelques techniques que j’utilise plus ou moins régulièrement.

J’avais décidé de travailler l’aquarelle et les fleurs, le premier parce que je le connais mal et j’ai des difficultés à me l’approprier, le second parce que par défaut, si je dois gribouiller quelque chose ce sera une fleur (alors qu’il y a quelques années de cela, j’aurais fait des croquis de visages…) (heureusement mon niveau d’aquarelle s’associe mieux avec les fleurs qu’avec les visages).

J’y ai parfois ajouté des éléments géométriques pour voir, et j’ai commencé à pratiquer la « calligraphie » (ou peut être plutôt écriture stylisée ?), mais comme pour tous les débuts, ce n’est pas bien concluant, alors je vais garder ces essais pour moi si vous le voulez bien.

Au final, il y a beaucoup de choses connues, et beaucoup de choses que j’aime bien.

A voir pour sortir un peu plus de la zone de confort le mois prochain…

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Bonne journée !

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Craft day #14 : la production de septembre

30 septembre 201629 septembre 2016

Depuis que je suis au chômage, j’essaie de m’astreindre à faire plus de choses d’un point de vue créatif.

Certaines expérimentations aboutissent, d’autres non, certains essais donnent des résultats inattendus avec lesquels il faut composer, comme cet essai avec des encres qui ont traversé plusieurs pages de papier.

Au début j’étais un peu contrariée, et finalement je me suis dit que ce serait intéressant de voir ce que je pouvais composer avec cela.

Ce mois-ci, il y a eu beaucoup de tests avec l’acrylique et le couteau, des gribouillages en tout genre, du géométrique et des fleurs. Sans doute qu’il y a moins de choses que le mois dernier, parce qu’entre temps je me suis offert une petite escapade pendant laquelle je n’ai rien produit.

Carnet à croquis, format A5

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Ci-dessus, le fond a été fait avec des encres Colorex et a migré sur plusieurs feuilles de papier… Ci-dessous une des manières dont j’ai composé avec cet aléa !

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Saccage ce carnet !

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Comme pour le mois dernier, il y a des choses qui en sont à peine au commencement, mais j’aime bien les documenter pour voir comment elles évoluent au fil du temps…

Et vous, qu’en est-il de votre côté d’un point de vue créatif / artistique ?

Bonne journée !

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Craft day #13 : Peintures et Saccage ce carnet !

31 août 201631 août 2016

J’ai intitulé l’article Craft day pour la forme, en fait c’est plus une rétrospective de tout ce que j’ai pu faire artistiquement parlant pendant le mois d’août.

Tout n’est pas finalisé, il y a des choses qui sont sorties complètement différentes de ce que j’imaginais, j’ai beaucoup peint avec mes doigts. A vrai dire, je suis assez contente de ce que j’ai expérimenté ce mois-ci d’un point de vue créatif.
Voilà ce que cela donne…

Carnet à croquis, format A5

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Plus grand format

(plus grand qu’un A4 mais plus petit qu’un A3) :

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C’est mon préféré de tous, je ne sais pas trop pourquoi.

Saccage ce carnet !

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Je ne montre pas tout parce qu’il y a des choses qui ne sont vraiment pas abouties encore, mais globalement, voilà à quoi a ressemblé ce mois d’août d’un point de vue de la création : beaucoup de peintures et un peu de saccage ce carnet.

Et vous qu’en est-il de votre côté ?

Bonne journée !

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Craft day #10 : manchots

16 mars 201615 mars 2016

Les craft days, c’est très aléatoire.

Il y a ceux pour lesquels on a entassé des idées pendant des jours entiers dans un coin de notre tête (ou dans un carnet) et qu’on trépignait de réaliser.

Il y a ceux pour lesquels on arrive un peu les mains dans les poches, mais dès qu’on a touché un pinceau, un feutre ou une feuille, les idées viennent toutes seules et le passage à l’action se fait dans la foulée.

Et puis il y a ceux qui sont planifiés, qu’on avait un peu oubliés et lorsqu’on s’installe on ne sait pas vraiment quoi faire, il n’y a rien de vraiment tentant, la créativité est en berne. Soit on reste dans une zone de confort et on reprend une idée déjà exploitée qu’on réutilise, soit on trouve quelque chose à faire.

Dans ces cas-là, j’aime bien chercher un sujet qui m’inspire en fouinant dans des supports papiers, souvent des livres (recettes de cuisine, albums photos, livres de poche avec des couvertures intéressantes), des magazines, des jaquettes de CD, etc.

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Cette fois-ci, c’était un Flow qui traînait sur la table du salon et qui attendait que je le lise. Finalement je n’en ai pas lu grand-chose puisque je me suis arrêtée tout au début, avec cette photo de manchots qui m’a inspirée.

Et donc j’ai reproduit des manchots, en cherchant à comprendre leur anatomie, à m’imaginer leur fourrure, etc.

J’envisage maintenant de me faire un stock de jolies images inspirantes pour les jours où la créativité serait en berne. Auriez-vous des pistes de ressources à me conseiller ?

Bonne journée !

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Craft day # 9 : Coloriages

29 janvier 201626 janvier 2016

A Noël j’ai reçu en cadeau un nouveau cahier de coloriages. Je n’ai pas encore fini ceux que j’ai commencés il y a quelques temps, mais j’aime bien varier les sujets, alors j’ai sorti mes cahiers de coloriages et j’ai dédié mon dernier craft day à remplir des formes au feutre.

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Voici donc les résultats de mes expérimentations en termes de coloriages…

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Lorsque j’ai commencé à faire ces coloriages, je voulais absolument tout remplir de couleur et maintenant je me rends compte qu’un peu plus de blanc, un peu moins de couleurs dans un même dessin rend tout aussi bien, si ce n’est mieux (à mes yeux en tout cas !).

Et vous, vous coloriez ? Quelles sont vos dernières productions artistiques ?

Bonne journée !

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Craft day #8 : motifs, lignes et couleurs

18 janvier 201617 janvier 2016

Dimanche, c’était craft day.

A la base, je voulais travailler sur plusieurs consignes du tout premier challenge de Wit & Whistle, et finalement je m’en suis tenue à la première, pour laquelle j’ai rempli quelques pages de mon carnet.

J’ai d’ailleurs pris tellement de plaisir à faire ces lignes et ces expérimentations avec plusieurs types d’outils que j’en ai terminé mon carnet. Heureusement je dispose de suffisamment de papier pour pouvoir m’amuser encore un peu sans avoir à racheter quoi que ce soit.

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Les essais ci-dessus ont été réalisés le dimanche matin, l’après midi je me suis surtout détendue avec du coloriage, ce que je vous montrerai lors d’un prochain article.

Et vous, quelles sont vos dernières créations ?

Bonne journée !

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Making art a practice – Cat Bennett

27 juin 20142 août 2016

Je vous en avais brièvement parlé puisque j’étais en train de le lire lors de mon premier craft day et j’étais déjà enthousiaste à son propos, alors aujourd’hui je vous propose une petite revue du livre Making art a practice de Cat Bennett.

Déjà, je tiens à dire que des livres sur la pratique artistique, j’en ai lu beaucoup et si certes j’aimais bien le côté pas à pas, je trouvais qu’il manquait quelque chose à chaque fois : c’était très pragmatique (la perspective, les couleurs, préparer son dessin, tout ça), mais finalement il n’y avait pas tant de développement que cela sur comment entretenir sa créativité et trouver son style, son expression, ce qui nous parle.

Si ce livre est sous titré « 30 ways to paint a pipe » (30 façons de peindre une pipe), finalement c’est la phrase juste en dessous qui résume le mieux le livre « How to be the artist you are » (comment être/devenir l’artiste que vous êtes).

craft-day-1-3Car véritablement il s’agit de cela : trouver sa voie, sa manière de pratiquer, ses medium, etc.

Le livre est franchement très bien fait : après une petite introduction sur le voyage au cœur de soi même que représente la pratique artistique, l’auteure (elle-même artiste), vient exposer 11 réflexions à propos de la pratique artistique en tant que processus perpétuel, depuis l’acceptation de là où nous en sommes (que l’on soit débutant, confirmé, que l’on se lance dans quelque chose de nouveau) jusqu’au point final consistant à être l’artiste que nous sommes, en passant par les petits rituels pour se mettre dans la pratique, l’acceptation que la pratique artistique est un processus sans fin (il y a toujours des perspectives d’amélioration, d’enrichissement), et aussi propose 30 exercices-réflexions pour progresser.
Les annexes sont aussi très intéressantes, notamment celles qui proposent des exercices (exercices pour le sketchbook, le journal créatif ou de dessin rapide).

Ce qui m’a particulièrement plu dans ce livre, c’est qu’il y a un fort parallèle entre la pratique artistique et celle du yoga : l’idée ce n’est pas d’atteindre la perfection ou de devenir un artiste qui gagne des millions grâce à ses œuvres, mais plutôt d’apprécier les étapes, de les travailler, d’ouvrir son esprit, de décaler sa pratique pour savoir qui nous sommes vraiment, et surtout, surtout, de renouer avec l’enfant artiste que nous étions.

C’est un manuel de créativité qui propose des pistes de jeu, que l’on peut picorer selon ce qui nous intéresse ou bien lire d’un bloc. Je l’ai d’abord lu d’une traite, puis je suis revenue sur certains points dans le désordre, au fur et à mesure de ma réflexion. Il y a beaucoup de choses intéressantes, vraiment, et notamment la première pratique (« Letter of Commitment ») qui permet de poser sur le papier le sujet, le problème sur lequel on va travailler dans les jours, semaines, mois ou années à venir : au fur et à mesure de la pratique on peut en réécrire une autre ou bien la garder au choix.

Ce n’est pas, à mon sens, un livre qu’on lit une fois et qu’on range dans sa bibliothèque, mais bel et bien un compagnon pendant ce très agréable voyage dans la pratique artistique, que l’on feuillette et redécouvre au fur et à mesure.

Le livre n’est pas traduit en français, c’est bien dommage. Pour ceux comprenant l’anglais qui cherchent un bon livre, à la fois pragmatique, déculpabilisant et qui propose des pistes pour développer sa pratique artistique, n’allez pas plus loin, celui-là devrait vous plaire.

De mon côté, je pense que je vais me procurer le premier livre de l’auteure, The confident creative (traduit en français celui là, traduit sous le nom Créativité – le dessin pour libérer la main et l’esprit), tant celui-ci m’a plu.

Bonne journée !

 

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Craft day #2

17 juin 201416 juin 2014

Samedi (et un peu dimanche) je me suis octroyée une journée sans ordinateur et dédié à m’occuper les mains, à créer. C’était donc le deuxième craft day.

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J’ai principalement fait de la peinture et du dessin, un petit peu travaillé dans mon journal créatif (j’en suis à la leçon 12 du cours Art Journal All Year, il m’en reste 40 à faire) et un tout petit peu de broderie. Pas de photos à vous montrer pour les deux dernières activités, en revanche j’ai pris quelques dessins-peintures en photo pendant la journée.

craft-day-2-2Je teste encore de nouvelles choses avec le dessin au stylo feutre noir et à l’aquarelle, mettre la couleur après ou avant, remplir plus ou moins les pages, voir les différences selon les styles, etc. Du coup j’ai un bloc spécialement dédié à tous ces dessins-peintures, je ne me préoccupe pas trop de savoir si c’est joli ou pas, j’essaie et on verra bien ce que ça donne.

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Je me sens très stressée en ce moment, surtout depuis mon retour de San Francisco, sans trop bien savoir pourquoi. J’ai quelques idées, mais c’est un peu confus, je ne sais plus trop où je veux aller, quelle orientation donner à ma vie, beaucoup de questions et bien peu de réponses. Des angoisses, ça m’énerve, alors il faut que j’évacue en espérant récupérer un état d’esprit plus serein qui me permette d’avoir les idées plus claires (bon pour l’instant les fruits ne sont pas encore là, mais je continue, parce que malgré tout j’aime bien).

craft-day-2-4Alors dès que j’ai un peu de temps, je me pose, j’attrape un peu de couleur parfois, surtout un stylo (souvent noir, mais j’ai essayé d’autres choses) et je dessine, frénétiquement, je m’absorbe là dedans et pendant ce temps là je suis bien. Ce week end, j’ai fait 9 pages de dessin-peinture + 1 peinture à l’acrylique qu’il me reste à peaufiner, il manque quelque chose, je le sens, mais je n’arrive pas à trouver quoi.

craft-day-2-5J’applique donc ce que j’ai lu dans le livre que je vous montrais la dernière fois, à savoir que pour être plus à l’aise, pour comprendre son style, il n’y a pas des dizaines de chemins, l’important c’est de pratiquer. Alors je remplis des pages, avec de la couleur, avec du monochrome, parfois j’ai ma colère qui sort d’un coup, parfois c’est l’espoir d’un mieux sous peu, parfois c’est quelque chose d’inconnu, mais c’est sans doute préférable que ça sorte.

Ce week-end, mes projets boulets n’ont pas bougé (en même temps avec cette chaleur qui aurait envie de tricoter, sérieusement ?!), mais ma créativité, elle, se porte bien.

C’est toujours ça de pris.

Bonne journée !

 

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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