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Tag Archives: créativité

3 livres sur la créativité que je recommande

10 août 20209 août 2020

C’est assez rigolo, parce qu’on me demande de temps en temps quels sont les livres que je recommande pour faire un cadeau à quelqu’un de créatif…

Et à chaque fois mes réponses étonnent les gens.

Peut être parce que, du fait que je pratique la peinture, le dessin, le crochet et le tricot, les gens s’attendent à ce que je leur conseille des livres qui abordent ces techniques.

Et pourtant ce n’est pas le genre de livre que j’ai tendance à conseiller.

Parce que, honnêtement, nous avons aujourd’hui accès à tellement de ressources pour nous permettre d’apprendre une technique particulière qu’il me semble que l’achat d’un livre vient potentiellement plus tard, pour approfondir une question particulière.

En revanche, la « vraie » difficulté je trouve en tant que personne créative, c’est justement tout le processus de création et les peurs qui nous retiennent de nous lancer ou de poursuivre notre oeuvre, notre cheminement, etc.

Alors si vous cherchez une idée de livre à offrir en cadeau pour une personne créative (qui peut être vous même !) (surtout si c’est vous même j’ai envie de dire !), continuez à lire !

Making art a practice – Cat Bennett

Le tout premier livre de pratique artistique que j’ai acheté, et que j’ai lu, relu, et lu encore et encore sans me lasser, Making art a practice de Cat Bennett (que j’ai acheté à San Francisco).

C’est un livre que j’apprécie particulièrement parce qu’il focalise sur la pratique artistique et le développement de son style personnel.

Il se compose de deux parties pour ainsi dire : la première comporte 11 réflexions à propos de la pratique artistique et la seconde propose 30 exercices-réflexions permettant de sortir de sa zone de confort en termes de pratique artistique.

making art a practice cat bennett

Les deux parties se complètent vraiment bien, la première étant plus axée sur l’aspect cognitif de la pratique artistique, alors que la seconde s’oriente plus du côté de l’expérimentation.

Il y a des annexes qui sont aussi intéressantes avec par exemple une liste de pratiques à réaliser dans son carnet de croquis, etc.

Bref, il est petit, les œuvres qui y sont présentées sont éclectiques et invitent à la réflexion, et les conseils et les pratiques sont pertinentes.

Seul point faible, il n’existe pas de traduction en français à ma connaissance.

Pour de plus amples informations, vous pouvez lire la revue de Making art a practice de Cat Bennet.

Big Magic – Elizabeth Gilbert

Deuxième livre sur la créativité que j’ai acheté, après avoir lu je ne sais combien de revues plus que positives à son sujet, Big Magic d’Elizabeth Gilbert (Comme par magie en VF).

Autant, Making art a practice de Cat Bennett focalise sur la pratique, autant Big Magic focalise sur le processus créatif, depuis la genèse du projet jusqu’à son accomplissement, tout en abordant les différentes peurs que l’on rencontre tout au long du cheminement de création.

Big Magic est fortement ancré dans l’expérience d’Elizabeth Gilbert, ce que je trouve particulièrement intéressant parce que cela permet d’avoir la perspective d’un auteur, et ce, depuis le début de son cheminement créatif.

Big Magic Elizabeth Gilbert

C’est un livre assez conséquent, plus orienté sur la réflexion que sur la pratique à proprement parler, en tout cas j’aime le dynamise, l’énergie qui se dégagent des mots d’Elizabeth Gilbert.

Un potentiel point négatif, l’ambiance très « American Dream » en fond, qui ne plaira pas forcément à tout le monde, mais que personnellement je trouve assez réconfortante en un sens.

Pour de plus amples informations, vous pouvez lire la revue de Big Magic d’Elizabeth Gilbert.

Libérez votre créativité – Julia Cameron

Dernier livre que je recommande, qui est aussi le dernier que j’ai acheté, Libérez votre créativité de Julia Cameron (The Artist’s Way en VO).

Je pense que ce livre est vraiment celui qui fait le pont entre Making art a practice de Cat Bennett et Big Magic d’Elizabeth Gilbert parce qu’il aborde la créativité et le sens du jeu, tout en permettant de mettre en place des rituels créatifs et de dépasser ses peurs par l’action.

C’est un programme en 12 semaines (j’ai mis bien plus longtemps que 12 semaines pour faire tous les exercices, mais peu importe à vrai dire), et chaque semaine comporte quelques pages de lectures, de réflexions à propos d’un thème et aussi des exercices en accord avec le sujet de la semaine.

Libérez votre créativité Julia Cameron couverture

Je ne vous dirais pas que c’est un programme de 12 semaines facile, je ne vous dirais pas non plus que c’est un livre qu’on fait qu’une fois et qu’on oublie dans un coin, parce que je pense qu’y revenir de temps en temps est bénéfique.

En tout cas c’est un livre qui permet d’identifier et de travailler petit à petit sur ses blocages, et aussi de mettre en place une sorte de « routine » créative, qui a pour but de se reconnecter avec soi.

Pas le livre le plus « joli » du lot, mais tout aussi efficace !

Pour de plus amples informations, vous pouvez lire l’article Libérez votre créativité : 3 éléments qui ont changé ma pratique artistique.

Voici donc les 3 livres que je recommande sur la créativité, que vous soyez un artiste professionnel ou débutant, et aussi quelque soit votre art de prédilection (même si le premier est plus orienté vers les arts manuels je trouve) : ils se complètent parfaitement bien, chacun offrant des conseils sur une facette du processus créatif.

Si vous avez d’autres livres sur la créativité à conseiller, n’hésitez pas à laisser vos suggestions en commentaire !

Bonne journée !

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Libérez votre créativité : 3 éléments qui ont changé ma pratique artistique

6 avril 202029 juin 2020

Pour être tout à fait honnête, je ne suis plus très sûre de la première fois que j’ai entendu parler de Libérez votre créativité de Julia Cameron. Il me semble que c’est via une vidéo de Lavendaire, mais je n’en suis plus bien certaine maintenant.

Toujours est-il que c’est lors d’un voyage à Montréal en 2017 que je l’ai acheté (à Indigo dans le centre Montréal Trust si vous voulez tout savoir) : c’était une journée un peu fraîche et grise, et avec la copine avec qui je voyageais on s’était dit que faire du shopping ce jour là c’était bien. Et puis dans Indigo, je suis tombée sur Libérez votre créativité, dont, ironie du sort peut être, un exemplaire se trouvait dans l’AirBnB que l’on louait, et je me suis dit que c’était une bonne chose que de l’acheter.

Je ne l’ai pas commencé tout de suite après l’achat puisque j’avais déjà d’autres livres en cours de lecture, mais je dois bien avouer que je ne lui ai pas résisté longtemps, reléguant mes livres de la pile à lire au second plan.

C’est un livre, vous vous en doutez, qui présente un programme en douze semaines (on y reviendra…) pour libérer sa créativité : à chaque semaine son thème, des lectures et des exercices y correspondant.

Dans cet article je vais évoquer les trois éléments qui on changé ma pratique artistique : ils n’ont pas agi tout de suite, ce n’était pas une révolution fracassante, mais avec le recul je peux définitivement dire qu’ils ont eu un impact significatif qui perdure !

Libérez votre créativité Julia Cameron couverture

3 points que je retiens de Libérez votre créativité et que j’applique encore

Les pages du matin

Si vous avez entendu parler de Libérez votre créativité de Julia Cameron, vous avez forcément entendu parler des pages du matin, exercice qui semble parfaitement anodin. Pourtant suivant les jours vous serez ravi(e)s de les faire, et d’autres vous les détesterez, tout simplement !

Les pages du matin : kézaco ?

Les pages du matin, c’est un exercice tout simple : chaque matin, limite avant même de faire quoi que ce soit d’autre, vous écrivez trois pages de tout ce qui vous passe par la tête.

C’est de l’écriture automatique où chaque pensée se retrouve sur le papier, depuis « je ne sais pas quoi écrire » répété 425 fois en trois pages jusqu’à une idée d’oeuvre à produire, en passant par les phrases assassines que l’on se rabâche à longueur de journée sans plus y faire attention, ou encore un descriptif de la lumière du matin sur la joue dodue de votre nièce.

Une fois les trois pages écrites, on ne les regarde plus, au moins pendant 8 semaines d’après Julia Cameron.

En quoi les pages du matin sont bénéfiques ?

Les pages du matin ont deux vertus principales je trouve :

  1. Faire de l’espace dans sa tête. C’est un peu le même principe que la liste de choses à faire pour un projet que l’on pose par écrit pour ne pas oublier, le post-it pour aller chercher le pain ou encore le gribouillis sur la main pour signifier le RDV chez le coiffeur le lendemain à 11h30. Plutôt que d’encombrer le cerveau, la pensée une fois écrite est en quelque sorte « sauvegardée » quelque part : sur un support quelconque, ce qui enlève le stress de l’oubli, mais aussi dans votre esprit puisque ce qui est écrit à la main est plus facilement mémorisé. En tout cas, écrire ses pensées de manière automatique permet de faire de la place pour d’autres plus novatrices, enlevant le brouhaha de l’esprit qui s’affole.
  2. Remarquer les pensées récurrentes et se mettre en mouvement. A force d’écrire, tous les jours, « j’en ai marre de ce mur blanc cassé », on prend conscience qu’effectivement, ce mur blanc cassé là, on en a assez. Au fur et à mesure, presque inconsciemment cette fois, l’esprit va chercher une solution au problème : d’abord suggérer une couleur, puis un artisan, etc. Et c’est ainsi, qu’au bout d’un moment, ce satané mur blanc cassé se sera paré de vert émeraude profond, pour faire ressortir vos meubles miel et le fauteuil jaune.Les pages du matin vont ainsi permettre de mobiliser le cerveau à autre chose qu’à rabâcher : trouver des solutions qui nous conviennent !

Comment je vis cet exercice ?

Déjà, il faut savoir que de base, je suis quelqu’un qui écrit beaucoup. Mais alors vraiment beaucoup (et pas que sur ce blog !). Avant de lire Libérez votre créativité, j’avais déjà noirci je ne sais combien de carnets de mes pensées les plus diverses, de mes souvenirs, de mes recherches sur ce qui m’intéresse.

La différence avec les pages du matin c’est que 1) j’écrivais le soir et 2) j’écrivais principalement des pensées « construites ».

Et donc j’ai du mal. Plus ou moins suivant les jours. Là par exemple, il est 18h23 au moment où j’écris cet article, et je ne les ai pas encore faites. A vrai dire, je me suis un peu « dégagée » de cette contrainte de les faire le matin, déjà parce que le matin je médite et je fais du renforcement musculaire, et si je ne fais pas ces deux choses dès le lever je sais très bien que j’ai peu de chances de les faire à un autre moment de la journée.

La vraie difficulté des pages du matin, c’est plutôt qu’elles nous renvoient comme un boomerang tout ce qu’on ne veut pas voir : les méchancetés qu’on se dit, les angoisses récurrentes, les émotions récurrentes sur des problématiques non traitées.

Pourtant, je vous l’assure, les pages du matin font du bien. Quand je ne les fais pas, le lendemain je me sens grognon. Je suis persuadée que c’est grâce aux pages du matin que j’ai pu cibler facilement mes intentions pour 2020 et que j’ai autant progressé d’un point de vue personnel en 2019. Et en 2018, elles ont été un soutien, que dis-je, un pilier pour ma santé mentale.

En bref, les pages du matin, c’est pas rigolo, mais c’est efficace et ça fait du bien.

Libérez votre créativité Julia Cameron exercices

Remplir le puits, les rendez-vous avec l’artiste.

Autre exercice phare de Libérez votre créativité, les rendez-vous avez l’artiste. Là encore c’est un exercice qui semble tout bête… mais qui est loin de l’être !

Le rendez-vous avec l’artiste : kézaco ?

L’idée que Julia Cameron expose dans son livre c’est, toutes les semaines, prendre du temps pour renouer avec son moi artiste. Attention, pas le moi sérieux que vous êtes aujourd’hui, non !

Prendre rendez-vous avec l’artiste que nous étions enfants. L’enfant qui s’éclatait à décorer une boite de camembert qui allait devenir une boite au trésor, l’enfant qui faisait des bracelets de pâquerettes, l’enfant qui préparait des potions magiques à base de terre, feuilles et plantes glanées çà et là.

C’est avec ce moi-là que l’auteure nous propose de prendre rendez-vous.

Et pendant ce rendez-vous, on fait ce que l’artiste a envie de faire : des cookies, de l’origami, aller au jardin botanique, acheter de la gouache parce qu’on n’a jamais essayé… Tout ce qui semble rigolo !

En quoi le rendez-vous avec l’artiste est bénéfique ?

Personnellement, je vois deux intérêts aux rendez-vous avec l’artiste :

  1. Réintégrer la notion de jeu dans la créativité. Que la personne qui n’a jamais pris son art au sérieux me jette la première pierre ! En grandissant, avec l’âge adulte, il semblerait que les paillettes de notre enfance sont bien loin, y compris dans la pratique artistique : il y a des techniques à apprendre, des règles à suivre et tout un tas d’autres barrières qu’on érige, pour se rassurer ou peut être pour se décourager inconsciemment. Le rendez-vous avec l’artiste, c’est justement reconnecter avec le jeu insouciant de l’enfance, l’émerveillement de la simplicité et le pétillement de la créativité, rien que ça !
  2. Explorer. J’en ai parlé un petit peu dans mon article sur #AbstractJanuary, le challenge artistique que je m’étais fixé en janvier de produire une peinture abstraite par jour, des bénéfices de l’exploration ou de la redécouverte : voir le médium avec un œil nouveau, chercher comment intégrer ce que l’on aime de la pâtisserie dans la pratique artistique, voir ce qu’il se passe quand les barrières d’adulte s’effacent au profit de la curiosité joyeuse de l’enfant. Les rendez-vous avec l’artiste apportent un vent de fraîcheur au processus de création !

Comment je vis cet exercice ?

Pour moi, c’est le plus dur de tous les exercices, toute sérieuse et contrôlante que j’ai tendance à être.

Au début je m’en faisais une montagne, parce que je voulais qu’il soit parfait, que ce soit quelque chose de sensationnel ce rendez-vous avec l’artiste. Alors qu’en fait, cela peut être, si on lâche du lest (vous aurez compris que j’ai du mal à ça, mais c’est pas grave, je persiste !) un exercice très simple.

D’ailleurs c’est comme cela que je l’apprécie : empreint de simplicité. Que ce soit regarder des photos, cueillir des fleurs sauvages, peindre sur des cailloux, prendre un cours de couture, reregarder un film que j’aimais enfant. L’idée c’est peut être de prendre au sérieux les suggestions de notre enfant intérieur qui nous paraissent fofolles, allez savoir…

Je ne suis pas la plus régulière pour les rendez-vous avec l’artiste (contrôle et perfectionnisme quand tu nous tiens…) pourtant j’en retire toujours beaucoup de bénéfices, notamment des bons moments remplis de joie !

Libérez votre créativité Julia Cameron quatrième de couverture

Le maternage

Ce n’est pas un exercice à proprement parler, néanmoins la notion de maternage revient très souvent dans Libérez votre créativité… Ne serait-ce que via l’exercice du rendez-vous avec l’artiste !

Le maternage kézaco ?

Le maternage est un concept assez répandu en psychologie, dont en psychologie positive. L’objet du maternage, c’est de se donner le soin qu’accorderait une mère aimante à son petit enfant.

Ce qui implique dans un premier temps d’identifier la source de l’inconfort (état physique, mental ? Froid, faim, peur, tristesse ?), puis de choisir une action maternante (se blottir dans un plaid, grignoter un bout de fromage, écrire dans son journal, appeler un proche…).

Le maternage n’est pas forcément lié à une situation inconfortable bien entendu, cependant je trouve que c’est le moyen le plus facile de l’expliquer !

En quoi le maternage est-il bénéfique ?

Il me semble que le principal objectif du maternage, c’est de réconcilier un individu avec sa personne, en se donnant des marques d’amour. En ce sens, le maternage me paraît être un moyen de répondre au manque d’estime de soi, ou tout du moins d’initier une dynamique de réparation du lien de soi à soi.

Comment je vis cet exercice ?

Le maternage, même s’il n’était pas forcément appelé ainsi, c’est quelque chose auquel je suis depuis très longtemps confrontée dans mon suivi thérapeutique : les différents thérapeutes qui m’ont suivie m’ont tous à un moment ou à un autre, incitée à mettre en place une démarche dans laquelle je me traiterais avec plus de compassion, plus de douceur, plus d’ouverture d’esprit et, ultimement, plus d’amour.

Pendant des années cela m’a semblé relever de l’hyperespace, je comprenais le concept mais je ne voyais pas du tout à quoi cela ressemblait dans la vraie vie. Le foisonnement d’articles et de solutions « self care » que l’on voit depuis quelques années ne me paraissait pas approprié pour ce qu’on me demandait.

Et puis, sans doute que le cheminement s’est fait dans ma tête (via les pages du matin ?) et j’ai commencé à instiller, petit à petit (mais alors vraiment petit à petit !) des petites choses pour me materner : faire la sieste quand je suis fatiguée, pendre un bain chaud avec un livre et trempouiller si cela me chante, aller chez le médecin quand je suis malade (cela paraîtra sans doute une évidence à certains, mais jusqu’il y a peu, je n’allais chez le médecin que quand vraiment je n’en pouvais plus), me mettre du rose aux joues juste parce que j’en ai envie…

D’un point de vue de la pratique artistique et de la créativité, le maternage va plus dans le sens de l’ouverture d’esprit (accueillir les idées d’expérimentations) et de l’absence de jugement : pas de critiques, pas d’attentes, laisser le perfectionnisme de côté (et ça, laissez moi vous dire que je trouve ça infiniment compliqué à faire !).

Je ne suis pas une pro du maternage, et pourtant j’ai tellement progressé la dedans depuis que j’ai commencé à lire Libérez votre créativité !

 

Voilà donc les 3 éléments principaux que je retire de Libérez votre créativité et que j’essaye d’utiliser dans mon quotidien, malgré les difficultés que je peux rencontrer. Je sais que ces pratiques me font du bien sur le long terme et m’aident à progresser, aussi bien d’un point de vue personnel qu’artistique : je m’autorise plus de choses, j’écoute plus mon intuition, j’expérimente plus, je joue plus, je ris plus (eh oui !).

A votre tour maintenant ! Racontez-moi en commentaire ce qui vous a fait évoluer d’un point de vue de la créativité et de la pratique artistique : est-ce un livre, un professeur, un conseil ? Et si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Watercolor wash – Alisa Burke

19 mai 201714 mai 2017

J’ai traversé une période pendant laquelle ma créativité a été plus ou moins exclusivement tournée vers mon travail (ce qui peut sembler étonnant pour ceux qui savent le métier que j’exerce) : trouver des solutions, modéliser des choses, etc.

En soi, c’était plutôt pratique pour ce qui est de la sphère professionnelle, parce que cela m’a permis d’aller vers des méthodes plus « innovantes », en revanche la sphère personnelle en a un peu pâti : en général, c’est ma pratique créative personnelle qui me permet d’entretenir une dynamique et ainsi d’alimenter les autres sphères de ma vie, et pas l’inverse.

Rapidement donc, je me suis trouvée face à une source d’envies, d’inspirations assez limitée, voire presque tarie.

Aussi j’ai cherché de l’inspiration un peu partout, jusqu’à me rappeler que certes l’inspiration aide, mais le plus important, c’est surtout de pratiquer pour relancer la machine.

Et donc je me suis demandée comment je pouvais procéder pour avoir l’impulsion de créer, et j’ai finalement décidé de m’offrir un cours créatif.

J’ai fait quelques recherches, j’ai fait une liste de tous les cours qui m’intéressaient dans mon bullet journal, et j’ai finalement choisi de m’offrir trois cours chez Alisa Burke.

Watercolor wash est l’un d’entre eux.

Crédit photo : Alisa Burke

C’est un cours en format court (une grosse leçon), qui couvre une technique / un sujet particulier.

Je ne voulais pas m’embarquer dans un cours trop long qui risquait d’encore plus me ralentir dans ma mise en pratique, je voulais quelque chose avec des techniques simples, expliquées pas à pas, que je puisse mettre en application tout de suite.

C’est exactement ce qu’il s’est passé, et même si j’ai mis assez longtemps pour compléter le cours et appréhender toutes les techniques, je pense en avoir assimilé les composantes ce qui est chouette.

Pour information, c’est un cours qui se focalise sur les lavis à l’aquarelle et les différentes techniques qui tournent autour de ce sujet : il m’a été bénéfique parce que l’aquarelle est un média que je maîtrise assez mal encore, il le serait sans doute bien moins pour les vétérans.

Quoi qu’il en soit, je pense que le style d’Alisa, à la fois accessible et spontané, et le fait qu’il y ait beaucoup de vidéos ont beaucoup contribué à ce que j’apprécie le cours.

Du coup j’ai bien hâte de commencer les autres !

Et vous, quelles sont vos méthodes pour retrouver votre dynamique créative ?

Bonne journée !

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Créativité en berne

3 mai 201730 avril 2017

La création a toujours été quelque chose de très cyclique pour moi, notamment en termes d’activités : je fais beaucoup de tricot pendant un moment, puis c’est la peinture qui reprend le dessus, ensuite c’est le crochet qui revient sur le devant de la scène, et enfin c’est l’écriture qui passe au premier plan.

Parfois d’autres activités viennent se mêler à cet enchaînement de phases qui se réalisent aléatoirement, mais globalement, je croule sous les idées et les envies créatives.

Ces derniers temps, ma créativité s’est déplacée dans la sphère professionnelle : c’est une période assez chargée pour moi (enfin, je pense que cela va être tout le temps chargé en fait, c’est juste que je dois m’adapter au rythme et en tirer le meilleur), et puis pendant la période d’essai ce n’est pas vraiment le moment de se tourner les pouces. Alors j’ai accumulé les idées (j’ai des pages pleines d’idées et de projets à lancer dans mon bullet journal du travail) et les heures aussi (#BadHabits).

Après, je ne vais pas me retrancher derrière de fausses excuses : ce sont des choix que j’ai fait, et j’ai volontairement, bien qu’à contre-cœur le plus souvent, parfois par paresse/facilité aussi, délaissé ma pratique personnelle (d’où l’absence d’article sur la production créative du mois dernier, je n’ai pas fait grand chose).

Histoire de ne pas diriger toute mon énergie créatrice dans la sphère professionnelle j’ai choisi de prendre quelques cours sur la pratique de la peinture / du dessin, histoire de rafraîchir ma source d’inspiration. J’ai acheté 3 cours en format courts sur le site d’Alisa Burke, je vais voir ce que cela donne.

Peut être que changer de média pourrait être intéressant pour relancer la dynamique, je ne sais pas.

Pour l’instant, je procède par petites étapes pour voir quelle stratégie sera la plus efficace, c’est donc un sujet à suivre !

Et vous, comment procédez-vous quand votre créativité est en berne ?

Bonne journée !

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Revue du web #51

6 décembre 2015

Cette semaine, je crois que l’envie de bloguer est revenue. J’ai pris un peu de temps pour y réfléchir, pour savoir pourquoi j’aimais et je voulais continuer à bloguer et cela m’a fait beaucoup de bien.

Parce qu’il ne faut pas se mentir, je blogue depuis 2006, pratiquement 10 ans donc, et parfois j’ai un peu ce sentiment d’avoir perdu en route ce qui m’avait donné envie d’ouvrir un blog et d’écrire des articles.

Après un petit peu de réflexion (pas beaucoup en fait, la réponse à « pourquoi je blogue » est arrivé très vite) et une très chouette rencontre avec une blogueuse en fin de semaine dernière, me voilà repartie, il suffit « juste » que je trouve un rythme qui me convient bien.

En préparant mes articles, je suis retombée sur quelques liens qui attendaient que je m’y remettre pour que vous puissiez les parcourir. C’est ainsi que vous avez sous vos yeux la 51ème (déjà ?!) revue du web.

Source des images : Cléa cuisine, Cachemire et Soie, A Beautiful Mess et Decor8
Source des images : Cléa cuisine, Cachemire et Soie, A Beautiful Mess et Decor8

  1. J’aime bien commencer par la nourriture, alors je vais ouvrir cette revue avec le crumble pomme noisette de Cléa. Je suis dans une période pommes en ce moment et comme il me reste des noisettes, voilà de quoi agrémenter mes repas d’hiver.
  2. Cela peut sembler étrange à certains, mais je n’avais jusqu’alors pas inscrit l’Australie dans les pays que j’aimerais visiter. Ma copine Marion m’avait relaté son expatriation d’un an là bas ce qui avait titillé ma curiosité, et finalement ce sont les mots et les photos de la série d’articles d’Anne-Solange sur ce pays qui ont fini de me convaincre.
  3. Quelques réflexions sur la créativité chez A Beautiful Mess, tout simplement parce que ce genre de réflexions m’intéresse beaucoup et aussi parce que je me reconnais dans l’idée que la créativité est avant tout un voyage avec soi même (rappelez-vous Making art a practice est dans la même veine, et depuis sa lecture il a une place de choix sur ma table de chevet).
  4. Et pour finir la « grande » sélection, cet article d’Holly Becker sur le fait de s’autoriser à évoluer, à grandir. Je suis depuis quelques temps déjà dans un processus de changement (qui prend son temps, et qui a encore besoin de maturer, mais peu importe) et cet article résonne beaucoup en moi.

Les autres articles qui ont retenu mon attention ces derniers temps :

  • Osso Bucco en souvenir d’une soirée à Copenhague, chez Beau à la Louche
  • « Free lance » mode d’emploi, chez Pensées by Caro
  • Velouté de potimarron, châtaignes et céléri-rave, chez Cléa
  • How to balance an awkwardly placed window, chez A Beautiful Mess
  • Whole wheat veggie gyoza, chez A Beautiful Mess

N’hésitez pas à me faire part de vos coups de cœur en commentaires !

Bonne journée !

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Revue du web #28

28 septembre 2014

Je crois qu’il y a eu une faille temporelle ces derniers temps, comme si je n’avais pas arrêté de courir à droite et à gauche, avec les minutes, les heures et les journées qui défilent. Ce mois de Septembre (et ce sera sans doute le cas aussi pour le mois d’Octobre !) est passé à une vitesse folle, avec plein de projets, beaucoup de travail aussi, mais surtout envie de profiter des belles journées plein de soleil… Qui sait quand l’hiver va venir toquer à nos portes et nous plonger dans des envies de cocooning douillet ?

Du coup aujourd’hui je vous propose une grosse revue du web, avec tout (ou presque) ce qui m’a plu des derniers temps dans mes tribulations sur la toile…

Sources : Leaf, Le plus bel âge, A Beautiful Mess et Alisa Burke
Sources : Leaf, Le plus bel âge, A Beautiful Mess et Alisa Burke

  1. Je ne sais pas si vous avez vu passer cette série d’articles labellisées « Go Green Project » ? Plusieurs blogueuses ont proposé chacune une journée complète de menus vegan et sans gluten, et ont proposé leurs recettes sur leurs blogs respectifs. De mon côté, même si je n’ai pas encore tout regardé, j’ai beaucoup aimé la journée joli teint, qui donne l’eau à la bouche !
  2. Un peu dans le même registre mais pas tout à fait, 5 petits conseils pour aborder l’automne en douceur. Oh pas des choses compliquées, plutôt du bon sens, mais comme ce sont parfois les choses les plus simples que l’on oublie, un petit rappel ne fait pas de mal. Et puis l’article a ravivé mon intérêt pour l’ayurveda, ça me fait un peu comme un ami que je n’aurais pas vu depuis longtemps et que je retrouve par hasard…
  3. Le maquillage et moi, en ce moment, c’est une relation compliquée : parfois que je ne me maquille pas du tout pendant des semaines voire des mois, et puis d’un coup j’en ai envie et je reprends mes pinceaux avec plaisir. Dans cet article, 5 astuces de maquillage de stars. Ça fait très titre accrocheur de presse féminine, je connaissais tous les trucs en question, mais comme j’aime bien ce genre d’article, je me suis dit que peut être que vous aussi, vous aimeriez bien.
  4. Cet article, c’est un peu un flashback dans mes cours de dessin et de peinture que je prenais il y a pratiquement 20 ans (ça ne me rajeunit pas tout ça), la peinture à l’huile au couteau je crois que c’est l’une des choses que je préférais pendant mes cours. Alors cet article d’Alisa qui peint à l’acrylique et au couteau (regardez les vidéos, elles sont géniales), chose qui ne m’avait pas du tout effleurée, me donne envie de plein de choses (et donc surtout de peindre au couteau si vous avez bien suivi). Et tant qu’on y est, nostalgie toujours, la pyrogravure sur cuir, que de bons souvenirs !

Les autres articles qui ont attiré mon attention ces deux dernières semaines :

  • Everyone matters, chez Kal Barteski
  • Vegetarian spaghetti & « meatballs » et 5 minute Oatmeal chez A Beautiful Mess
  • Do it Green et Lookbook d’automne petit prix chez Coline
  • When blogging becomes a slog, chez Decor8 (lisez l’article du Times en lien, il est super intéressant aussi)
  • 10 commandments of true happiness, chez Deepak Choprah
  • Bien manger sans se ruiner (partie 1), chez Better than butter
  • Rive gauche chez Pandora
  • Bien dormir chez Éléonore Bridge

Voilà donc tout ce qui a retenu mon attention sur cette période. N’hésitez pas à ajouter vos suggestions en commentaires, vu que j’ai été très occupée je suis sans aucun doute passée à côté de pépites, faites circuler l’information !

Je reviens très vite pour vous parler de mes dernières lectures (oui parce que je tiens à me garder du temps pour lire, quand même !), j’ai juste presque 4 livres de retard !

Bonne journée !

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Making art a practice – Cat Bennett

27 juin 20142 août 2016

Je vous en avais brièvement parlé puisque j’étais en train de le lire lors de mon premier craft day et j’étais déjà enthousiaste à son propos, alors aujourd’hui je vous propose une petite revue du livre Making art a practice de Cat Bennett.

Déjà, je tiens à dire que des livres sur la pratique artistique, j’en ai lu beaucoup et si certes j’aimais bien le côté pas à pas, je trouvais qu’il manquait quelque chose à chaque fois : c’était très pragmatique (la perspective, les couleurs, préparer son dessin, tout ça), mais finalement il n’y avait pas tant de développement que cela sur comment entretenir sa créativité et trouver son style, son expression, ce qui nous parle.

Si ce livre est sous titré « 30 ways to paint a pipe » (30 façons de peindre une pipe), finalement c’est la phrase juste en dessous qui résume le mieux le livre « How to be the artist you are » (comment être/devenir l’artiste que vous êtes).

craft-day-1-3Car véritablement il s’agit de cela : trouver sa voie, sa manière de pratiquer, ses medium, etc.

Le livre est franchement très bien fait : après une petite introduction sur le voyage au cœur de soi même que représente la pratique artistique, l’auteure (elle-même artiste), vient exposer 11 réflexions à propos de la pratique artistique en tant que processus perpétuel, depuis l’acceptation de là où nous en sommes (que l’on soit débutant, confirmé, que l’on se lance dans quelque chose de nouveau) jusqu’au point final consistant à être l’artiste que nous sommes, en passant par les petits rituels pour se mettre dans la pratique, l’acceptation que la pratique artistique est un processus sans fin (il y a toujours des perspectives d’amélioration, d’enrichissement), et aussi propose 30 exercices-réflexions pour progresser.
Les annexes sont aussi très intéressantes, notamment celles qui proposent des exercices (exercices pour le sketchbook, le journal créatif ou de dessin rapide).

Ce qui m’a particulièrement plu dans ce livre, c’est qu’il y a un fort parallèle entre la pratique artistique et celle du yoga : l’idée ce n’est pas d’atteindre la perfection ou de devenir un artiste qui gagne des millions grâce à ses œuvres, mais plutôt d’apprécier les étapes, de les travailler, d’ouvrir son esprit, de décaler sa pratique pour savoir qui nous sommes vraiment, et surtout, surtout, de renouer avec l’enfant artiste que nous étions.

C’est un manuel de créativité qui propose des pistes de jeu, que l’on peut picorer selon ce qui nous intéresse ou bien lire d’un bloc. Je l’ai d’abord lu d’une traite, puis je suis revenue sur certains points dans le désordre, au fur et à mesure de ma réflexion. Il y a beaucoup de choses intéressantes, vraiment, et notamment la première pratique (« Letter of Commitment ») qui permet de poser sur le papier le sujet, le problème sur lequel on va travailler dans les jours, semaines, mois ou années à venir : au fur et à mesure de la pratique on peut en réécrire une autre ou bien la garder au choix.

Ce n’est pas, à mon sens, un livre qu’on lit une fois et qu’on range dans sa bibliothèque, mais bel et bien un compagnon pendant ce très agréable voyage dans la pratique artistique, que l’on feuillette et redécouvre au fur et à mesure.

Le livre n’est pas traduit en français, c’est bien dommage. Pour ceux comprenant l’anglais qui cherchent un bon livre, à la fois pragmatique, déculpabilisant et qui propose des pistes pour développer sa pratique artistique, n’allez pas plus loin, celui-là devrait vous plaire.

De mon côté, je pense que je vais me procurer le premier livre de l’auteure, The confident creative (traduit en français celui là, traduit sous le nom Créativité – le dessin pour libérer la main et l’esprit), tant celui-ci m’a plu.

Bonne journée !

 

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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