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Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une – Raphaëlle Giordano

17 août 201617 août 2016

C’est un peu par hasard que j’ai entendu parler de ce livre il y a quelques semaines de cela maintenant : j’étais au travail et j’allais remplir mon mug d’eau lorsque j’ai aperçu un livre coloré sur le bureau d’une de mes collègues.

En fait, dans l’open space dans lequel j’évoluais, plusieurs de mes collègues se prêtaient des livres, et Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une était au menu ce jour là semble-t-il. J’ai demandé à lire la quatrième de couverture, et après une rapide lecture je me suis dit que cela pourrait être un ouvrage qui me plairait.

S’en est resté là, je n’avais pas noté son nom, je me suis dit que s’il devait croiser ma route je le retrouverai.

Il y a quelques jours, je suis allée à Cultura utiliser une carte cadeau que l’on m’avait offerte, entre autres présents, à la fin de ma mission en centre-ville. J’avais embarqué mon bullet journal pour avoir avec moi la liste de livres que je souhaitais lire et ne pas faire trop d’achats inconsidérés.

En fait j’ai acheté deux livres qui n’étaient pas sur ma liste (en plus des 6 qui y étaient) (c’était une grosse carte cadeau) (merci les anciens collègues qui sont devenus des amis !) : Saccage ce carnet (qui est fichtrement rigolo, on y reviendra) et celui dont je vais vous parler aujourd’hui.

Comme quoi, on peut très bien se rappeler des livres rien qu’à leur couverture. Il faut dire que celle-ci est particulièrement jolie je trouve…

Ta deuxième vie commence quand tu comprendras que tu n’en as qu’une c’est l’histoire de Camille.

Camille va sur ses 39 ans et elle fait partie de la catégorie des gens « qui ont tout pour être heureux » pour ceux qui l’observent de l’extérieur et pourtant, ce n’est pas trop ce qu’elle ressent, elle.

Bien sûr elle a un mari qui l’aide, mais la communication est difficile, la passion émoussée et ça lui fait de la peine. Leur enfant est mignon comme tout, mais comment créer du lien quand on pense avoir à jouer le rôle de la mère autoritaire ? Quid du travail où elle ne s’épanouit pas, et où le fait qu’on lui ait accordé un quatre-cinquième lui joue plus des tours qu’autre chose ?

Et puis, par un jour particulièrement éprouvant, Camille rentre chez elle par les petites routes pour éviter les embouteillages. Il pleut énormément et bientôt c’est l’accident : rien de grave fort heureusement, mais Camille a besoin d’un peu d’aide, elle va donc en chercher auprès de la maison de Claude, dont elle fait la connaissance.

Claude lui prodigue assistance et l’écoute : Camille est épuisée, elle a besoin de soutien. Il lui diagnostique une forme de routinite aiguë et lui laisse sa carte professionnelle si elle souhaite qu’il l’accompagne sur sont chemin de la joie et de l’épanouissement.

Quelques jours plus tard, Camille le recontacte : mais au fait, c’est quoi un routinologue et comment peut-il vraiment l’aider ?

Mnemosune Ta deuxieme vie

J’ai beaucoup aimé ce livre que j’ai littéralement dévoré en quelques heures : on se place dans la peau de Camille qui est un personnage principal très attachant et au fil des pages on apprécie Claude et ses conseils.

Car vous l’aurez compris, il s’agit d’un roman de type initiatique : une situation de base compliquée et quelques conseils permettent de faire le fil rouge du roman. Pourtant ce n’est pas un livre rébarbatif, au contraire : il est rythmé et bien souvent drôle.

J’ai aussi aimé les conseils avisés et les petites citations qui ponctuent ce roman : ce n’est ni gnangnan, ni compliqué et à la fin de l’ouvrage se trouve le « petit vade-mecum de routinologie » qui regroupe tous les bons conseils du roman.

C’est donc un bon ouvrage pour les jours gris, qui est gai et dynamique, avec lequel on passe un bon moment. Je vous le conseille donc chaleureusement si vous ne l’avez pas déjà lu.

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Le plus bel endroit du monde est ici – Francesc Miralles et Care Santos

8 juillet 201528 juin 2015

Le plus bel endroit du monde est ici raconte un bout de l’histoire d’Iris.

Iris est une trentenaire qui vient de perdre ses parents dans un accident de la route : célibataire, avec un travail peu réjouissant et pas d’amis, la voilà en proie à la dépression. Elle est tellement mal que durant sa promenade dominicale, elle pense même à en finir : il lui suffirait de passer par-dessus la rambarde du pont et tout cela serait terminé. Pourtant un événement l’empêche de réaliser ses plans, et c’est encore toute tremblotante, après avoir pris conscience de ce qu’elle s’apprêtait à faire quelques minutes auparavant, que son regard se pose sur la devanture d’un café au nom singulier : Le plus bel endroit du monde est ici.

Endroit qui, sans qu’elle le sache, va changer sa vie en lui apportant un peu de magie…

le-plus-bel-endroit-1Deux petits jours, voilà le temps qu’il m’a fallu pour dévorer ce livre qui se savoure comme un chocolat chaud épais par un après-midi pluvieux : tranquillement, en dégustant chaque page et en n’en laissant pas une miette.

Comme je ne voudrais pas vous dévoiler l’histoire, je ne vais pas en écrire des tartines, mais ce petit livre est agréable à lire, pour s’évader un peu et se remettre du baume au cœur si besoin. Il se lit bien, l’histoire est bien romancée et se tient. On suit le cheminement d’Iris, on apprend à la connaître de par les histoires de son passé qu’elle évoque, les paroles des chansons citées viennent apporter un plus à l’histoire et, pourquoi pas, peuvent nous inciter à voir les choses différemment.

Un bon chocolat chaud, bien épais, bien doudou.

Vous en prendrez bien une tasse ?

Bonne journée !

 

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La bibliothèque des cœurs cabossés – Katarina Bivald

7 mai 20156 mai 2015

Je suis rentrée jeudi dernier de mon petit périple chez copine Rock and Tea, pourtant je n’ai pas encore pris le temps de lire tous les articles publiés par blogs que j’affectionne, ni de fureter sur le web pour chercher les pépites. J’ai un peu lâché mes écrans pour faire autre chose, et ma foi, ça m’a bien plu. Alors à la place d’une revue du web qui va se faire attendre encore un peu, je vous propose la revue du roman que j’ai lu pendant mes congés, La bibliothèque des cœurs cabossés de Katarina Bivald.

C’est l’histoire de Sara. Sara a 28 ans, elle vit en Suède. Elle aime tellement les livres qu’elle en a fait son métier, elle est donc libraire. Depuis deux ans, Sara correspond avec Amy, une américaine de 65 ans : entre discussions sur la vie, conseils et petits bonheurs du quotidien, les deux femmes échangent livres et conseils de lecture. Leur amour des livres les a tellement rapprochées, que les amies épistolaires décident de se rencontrer.

C’est ainsi que Sara prend l’avion direction Broken Wheel, une bourgade de l’Iowa, pour y passer deux mois chez son amie. Malheureusement, Amy est décédée subitement et Sara est désemparée : que va-t-elle bien pouvoir faire ici, seule, sans Amy, dans une petite ville isolée, entourée de kilomètres de champs de maïs ? Même les habitants d’ici ont l’air étrange !

Heureusement, Sara a emporté des livres, découvre bientôt ceux d’Amy, elle va donc avoir de quoi s’occuper, son refuge est à portée de main. D’ailleurs, avec tant de matière première et pour participer à la communauté, la jeune suédoise décide d’ouvrir une petite librairie. C’est ainsi qu’elle et sa librairie suscitent la curiosité des habitants de Broken Wheel, qui se prendront bien vite d’amitié pour Sara, et vice-versa. Mais comment rester une fois que le visa de deux mois pour tourisme expire ?

Mnemosune-bibliotheque-coeurs-cabosses

Entre deux classiques, j’aime bien lire des romans « faciles », qui mettent du baume au cœur. La bibliothèque des cœurs cabossés fait indéniablement partie de ceux-là : ce n’est pas le chef d’œuvre du siècle, mais ce sont 400 et quelques pages de douceur, une petite parenthèse au milieu des livres.

Sara, l’héroïne, est un peu caricaturale je trouve, elle qui préfère les livres à la vraie vie, et cela la rend sans doute un peu pataude, mais j’ai bien aimé le défi qu’elle décide de relever : donner aux habitants de cette ville l’envie de lire un livre, les amener à être des lecteurs.

Car, si les histoires d’amour tiennent une si grande place dans le livre qu’il arrive à la limite du gnan-gnan gimauve (à ce titre, la fin « happy end » est certes bonne pour le moral mais tellement cousue de fil blanc !), je crois que le défi que Sara se donne, c’est bien plus une question d’amitié : s’ouvrir à l’autre, apprendre à le connaître et lui faire découvrir nos passions.

Il y a beaucoup de références de livres tout au long du roman, qui donnent envie de découvrir certains auteurs (beaucoup de titres cités me sont inconnus, j’ai du travail !) tant il y en a pour tous les goûts. La découverte des plaisirs de la lecture par les habitants de Broken Wheel est parfois cocasse, mais je vous laisse découvrir cela par vous-même.

En résumé, c’est un livre qui se rapproche plus d’un Bridget Jones qu’un Gilles Legardinier, qui se lit vite, qui est plein de bon sentiments. Et si parfois les ficelles sont un peu (trop ?) grosses, j’ai passé un bon moment, ce qui est le principal.

Le petit extrait qui va bien (p 250) :

Mais le temps qu’elle avait passé à Broken Wheel l’avait poussée à réfléchir sur ce qu’elle avait fait en Suède. Ses soirées et ses week-ends n’étaient plus que des souvenirs flous à présent. Ils se confondaient sans qu’aucun ne se démarque. Cela l’effrayait et elle doutait à l’avenir d’être encore capable de se contenter de lire et de travailler. Mais comment devenait-on une personne qui avait des rêves et un but dans la vie ? Sara ne pouvait s’empêcher de pensait qu’elle n’était jamais montée dans le train de sa propre existence. Longtemps, elle n’avait fait que suivre les événements de loin. Tant que les autres n’étaient que des adolescents malheureux et plus ou moins ridicules, cela n’avait pas été un problème, mais soudain, ils s’étaient tous transformés en adultes tandis qu’elle, elle lisait toujours.

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Et si vous ne l’avez pas lu, cet ouvrage vous tente-t-il ?

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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