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Les petits riens forgent de belles existences…
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Tag Archives: France

Ça peut pas rater ! – Gilles Legardinier

30 mars 2015

Le voilà enfin le dernier Gilles Legardinier que j’ai lu, Ça ne peut pas rater !

C’est l’histoire de Marie. Marie est en couple avec Hugues. Enfin était. Et au vu de la trahison, elle voit rouge : humiliée, en colère, c’est décidé, les hommes c’est fini pour elle, ce sont tous des ordures de toute façon. Ne plus faire confiance, ne plus se faire avoir, ne rien laisser passer aux hommes, voilà son nouveau leitmotiv. Et elle finira sa vie seule, un point c’est tout.

Voilà la bonne résolution, maintenant, il n’y a plus qu’à l’appliquer : la mise en pratique sera-t-elle aussi facile, aussi tranchée que la théorie ? Finalement cela ne sera peut être pas si simple, surtout avec cette lettre d’un admirateur inconnu qui titille la curiosité…

Mnemosune-legardinier-1Celui-ci j’ai eu du mal à rentrer dedans, j’avoue. Je ne me suis pas identifiée à Marie, surtout au début avec toute cette colère en elle. Au fur et à mesure des pages je l’ai trouvée un peu plus drôle, plus attachante. Début un peu longuet à mon avis.

Après, il y a foultitude de situations cocasses, j’adore le nom du chat, je trouve l’histoire bien menée bien que très prévisible et guimauve.

Le livre se lit bien, c’est un divertissement correct, pourtant c’est celui que j’ai le moins aimé des quatre. Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas bon, c’est juste qu’après Complètement cramé ! et Et soudain tout change qui sont mes favoris, je le trouve un peu terne.

Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Et soudain tout change – Gilles Legardinier

18 mars 201515 mars 2015

Je continue ma petite série sur les livres « à chat » de Gilles Legardinier pour vous présenter aujourd’hui le troisième que j’ai lu, Et soudain tout change.

C’est la dernière année de Lycée. Année de choix, de décisions, d’épreuves. Pour une fois, Camille se retrouve dans la même classe que sa bande de copains. Il y a Léa, bien sûr, sa meilleure amie, mais aussi Axel, Marie, Léo et tous les autres, alors Camille est contente.

Dans la petite bande, chacun s’interroge sur le chemin qu’il vont choisir, sans se douter qu’un événement va leur faire vivre une foultitude d’expériences, remettre en question certains postulats et grandir…

Mnemosune-legardinier-2Si je continue mon classement, celui-ci arrive en deuxième position.

Il est un peu différent des trois autres à mes yeux, parce qu’il est un peu plus profond, l’événement est plus grave, il y a des leçons à tirer.
Oh, ce livre n’en est pas pour autant rabat-joie, pas du tout ! Rappelez-vous l’imagination dont vous faisiez preuve à cette époque là et combien de plans farfelus vous avez échaffaudé et réalisé : ce bouillonnement d’idées et de vie est bien présent.

J’ai aimé cette ambiance lycée/adolescente, me rappeler des questionnements de cette époque, ce mélange encore à peu près à part égales entre l’insouciance des (grands) enfants et le réalisme / l’analyse des adultes en devenir, et puis cette belle histoire d’amitié, cette fraternité, ce lien entre ces amis.

Un chouette livre, qui a plus suscité l’émotion que les autres tout en restant drôle (l’introduction dans la maison de la prof d’art plastiques !), que je vous conseille là encore.

Le petit extrait qui va bien :

Pendant la récréation du matin, le grand hall est bondé. Le doux parfum de la cantine flotte déjà dans l’air. Quoi qu’ils préparent, ça sent toujours la même chose. Les sacs s’empilent le long des murs. Pour les récupérer, c’est à chaque fois la galère pour ceux qui ont le dernier modèle à la mode parce qu’ils ont tous le même. Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour être au top… Moi je n’ai pas ce problème, les parents ne m’ont jamais laissée jouer à ça. Au début, je leur en ai voulu, mais j’ai vite constaté que c’était plus un avantage qu’un inconvénient. A toujours vouloir ressembler aux autres pour se sentir intégré, on finit par sacrifier beaucoup trop de soi.

Et vous, l’avez-vous lu ? L’avez-vous aimé ?

Bonne journée !

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Revue du web #39

9 février 2015

A chaque fois c’est la même chose : quand je reprends le travail après une période de vacances ou d’arrêt, il me faut toujours un peu de temps pour retrouver mes habitudes, caler chaque activité dans un créneau qui lui convient. C’est à la fois super énergisant pour moi de pouvoir à nouveau aller travailler, et de l’autre je me demande bien comment je vais faire pour tout caler dans des journées qui ne font toujours que 24h, avec mon quota de sommeil (parce qu’il n’est pas question que je dorme moins) et le travail, alors que j’y arrivais avant, donc cela ne devrait pas être plus difficile.

Si vous aussi vous avez remarqué que mes préoccupations actuellement tournent principalement autour de l’organisation de mes journées / semaines / mois / années, je vous rassure, j’ai encore d’autres choses qui m’intéressent, en témoigne cette revue du web qui s’est trompée de jour, mais qui est bien fournie !

Sources : Kate Ter Haar (via No Tuxedo), Mange tes légumes, The messy baker blog et Freepeople blog.
Sources : Kate Ter Haar (via No Tuxedo), Mange tes légumes, The messy baker blog et Freepeople blog.
  1. J’aime bien les réflexions sur les loisirs, et un de mes loisirs favoris, que pourtant je ne pratique pas tant que cela, je trouve, c’est la lecture. Cet article chez No tuxedo m’a bien plu, et pour ma part la lecture est loin d’être un loisir démodé. Je trouve qu’au contraire c’est un loisir indémodable !
  2. Organisation et motivation toujours, j’aime bien l’idée de se donner les moyens de réaliser ce qui nous tient à coeur. Peut être que le concept de « réussir sa vie » peut sembler un peu pompeux, pourtant je crois que si on ne s’investit pas, on n’arrive pas à grand-chose. J’aime bien la philosophie de cet article, qui  me rappelle un peu celle du Desire Map.
  3. Je suis toujours à la recherche d’idées gourmandes, et depuis que Cél m’a envoyé un sachet de granola je bloque là dessus. Bon en fait ce n’est pas si récent que cela cette affaire, c’est juste un peu plus exacerbé depuis que j’ai englouti la merveille de Cél (pistaches chocolat blanc la merveille, elle a duré 5 jours, et encore c’est parce que j’ai vraiment pris sur moi pour ne pas tout dévorer d’une traite), et cette version à la banane (je vous ai déjà dit à quel point j’aime les bananes ?) me tente beaucoup.
  4. Et puis un petit peu de créativité, parce que cela fait partie des choses qui m’intéressent encore et toujours et que j’essaie de pratiquer au quotidien. Cet article qui propose 5 médiums à explorer (trouvé via Hej You, j’aime beaucoup les articles « happy monday ») m’a redonné envie de jouer avec les pastels gras, achat impulsif pendant les soldes sur le site de Muji il y a quelques années…

Les autres articles qui ont retenu mon attention cette semaine (et je vous préviens, ça va être très, très long) (mais ça vaut le coup, il y a bien des pépites !) :

  • Fellini faces, chez Pandora
  • Moteur, Action ! , chez Eléonore Bridge
  • Favoris Janvier 2015, chez Et pourquoi pas Coline ?
  • Le dimanche, chez les Parenthèses
  • Tips for drawing faces, chez Alisa Burke (son mari a tellement de talent, allez-y, ne serait-ce que pour les images !)
  • Sinon, j’ai lu…, chez Pincée de Cél
  • Ecrire un article par jour sur son blog, chez No Tuxedo
  • Omisoka, chez Joranne
  • Boston vintage sous la neige, chez Hej you
  • Prise pour une immigrée clandestine, chez French fries & apple pie
  • Pains plats à la courge spaghetti, chez Pincée de Cél
  • Salade fenouil pamplemousse, chez Green me up !
  • Comment le végétarisme m’a sortie de l’anorexie, chez Antigone XXI
  • Mes 10 lieux préférés en France, chez Pensées by Caro
  • Qui veut la peau des blogs, chez Eleonore Bridge
  • Curry chou fleur et pois cassés jaunes, chez Chaudron Pastel
  • Une forme de sérénité du sport, c’est possible ?, chez No Hipster Girls
  • College master post, chez Sweet studyblr (après les fitblr, maintenant je zone sur les studyblr…)
  • 30 days challenge, chez Sweet studyblr
  • Ce bureau, chez Sweet Studyblr (je répète que je rêve d’un bureau, ou bien…?)
  • How to set a routine, chez Wife and student
  • Let’s play Theme Hospital, chez GamerZakh (Ce mec est tout simplement un pousse au jeu pour moi, rien de moins) (et j’adore sa voix, voilà, voilà…)

Il y a beaucoup de choses, mais en ce moment j’ai besoin de m’imprégner, de me laisser émerveiller, émouvoir, inspirer. J’espère que vous trouverez des choses intéressantes, et si vous avez quelque chose à me proposer, n’hésitez pas à me faire part de vos suggestions en commentaires !

Bonne journée !

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Les dieux voyagent toujours incognito – Laurent Gounelle

4 octobre 201431 mai 2015

Quand on m’a prêté Les dieux voyagent toujours incognito de Laurent Gounelle, je n’étais pas vraiment emballée : non pas que la personne qui me l’a prêté ne me l’avait pas bien « vendu » (au contraire !) mais plutôt que je gardais un sentiment d’attente non comblé de son premier opus, L’homme qui voulait être heureux.

A vrai dire, je ne me rappelle plus grand chose, si ce n’est rien, de cette première rencontre avec les livres de Laurent Gounelle, tout du moins en termes d’histoire. Par contre, je me souviens très bien m’être dit en refermant le livre « et alors, qu’est-ce que j’en fais de ça, qu’est-ce que cela m’apporte ? ».

A cette époque, je cherchais sans doute plus un manuel avec une méthode à appliquer qu’un récit initiatique dans le style de Paulo Coelho, ce qui devait donc expliquer mon manque d’enthousiasme à son sujet. Et puis, quelques temps plus tard, j’ai été confrontée à un peu le même genre de lecture, celle qui fait dire que c’est bien beau tout ça, mais après ? Pourtant, ce livre là (Le bonheur d’être soi de Moussa Nabati), quand je l’ai relu quelques temps plus tard, il m’a beaucoup plus parlé, il a plus résonné en moi, finalement il m’a beaucoup plu. Peut être que c’était le bon moment que je le lise, et qu’avant c’était trop tôt.

C’est peut être un phénomène (?) fréquent pour ce qui est des récits initiatiques ou des livres de développement personnel : pour en retirer les bienfaits, peut être qu’il faut que ce soit le bon moment pour nous, dans notre cheminement personnel et les questionnements qui vont avec.

Tout ça mélangé a fait que juste après avoir lu Jane Eyre, je me suis attelée à lire Les dieux voyagent toujours incognito.

Bon, peut être que la quatrième de couverture a joué aussi. Et le fait que je n’aime pas avoir un livre laissé tout seul dans son coin, sans même lui avoir donné une chance (si toi aussi tu personnifies tes objets, depuis ta voiture jusqu’aux livres et à tes chaussures, tu sais de quoi je parle).

mnemosune-gounelle-les-dieux

L’histoire c’est celle d’Alan Greenmore. Alan traverse une passe difficile : après une enfance pas franchement marquée par l’amour familial et un entourage aimant, le voilà en France, à Paris dans la spirale du quotidien. Oh jusqu’ici Alan s’en sortait plutôt bien malgré le travail qui prenait une tournure qu’il ne lui plaisait pas vraiment, il était amoureux, il avait des projets. Et puis la rupture, ce sentiment de vide, de n’être aimé par personne, d’être inutile : à quoi bon continuer ? Alan se rappelle avoir lu un article sur le meilleur endroit pour se suicider à Paris : c’est décidé, ce soir, il en finira avec cette existence sans but.

Pourtant au moment fatidique, voilà un inconnu, qui surgit de nulle part et qui tout d’un coup fait voler en éclats la détermination d’Alan à se suicider. Il lui propose même un pacte étrange : l’inconnu lui sauve la vie si Alan lui promet de faire tout ce qui lui demandera. Alan est pris dans ses émotions contradictoires, et pourtant il accepte. Ainsi commencent les rendez-vous avec l’inconnu, Dubreuil, les challenges à relever. Au fur et à mesure des épreuves, sa vie devient plus distrayante, Alan remonte la pente mais…

Qui est vraiment ce Dubreuil ? Lui veut-il vraiment du bien ?

Contre toute attente (enfin, les miennes surtout), j’ai bien aimé ce livre. Déjà parce qu’il y a une vraie trame, une vraie histoire derrière : Alan qui veut en finir ne trouvant plus de sens à sa vie, les missions de Dubreuil, le questionnement pour savoir qui est vraiment le bienfaiteur (en est-il vraiment un ?). L’ensemble de l’histoire se tient, Alan raconte ses expériences, ses ressentis, ses échecs, ses doutes, ses espoirs, ses victoires.

Avec mes dernières lectures, je me rends compte que j’accorde beaucoup d’importance aux ressentis des personnages, à la manière dont ils les formulent, dont ils évoluent. Le personnage d’Alan, timide, réservé mais tellement plein de bonne volonté est touchant, on rit des situations cocasses, on se demande comment on vivrait la mission à sa place, comment on percevrait l’enseignement.

Mais est-ce qu’on le percevrait  (p177 )?

Qu’il s’agisse d’un échec, d’une maladie, ou des vicissitudes du quotidien, on n’a pas toujours envie d’accepter le « cadeau », ni le réflexe de le déballer le message caché qu’il contient : nous faut-il apprendre la volonté, le courage ? Ou au contraire le lâcher-prise sur ce qui a peu d’importance ? La vie me demande-t-elle d’écouter un peu plus mes envies et mes aspirations profondes ? de prendre la décision d’exprimer les talents dont elle m’a paré ? De cesser d’accepter ce qui ne correspond pas à mes valeurs ? Qu’ai-je besoin d’apprendre dans cette situation ?

C’est vivant, on a l’impression de le connaître depuis un moment Alan, et on cherche comme lui à percer le mystère : qui est vraiment Dubreuil ?  Comment a-t-il pu arriver au bon moment, au bon endroit, et, au final, quand le « jeu », le pacte, prendra-t-il fin ?

Et justement, c’est ce qui tient l’histoire, ce personnage énigmatique de Dubreuil : une fois qu’on l’a rencontré, qu’on a commencé à voir les challenges qu’il propose, on se demande pourquoi il le fait, quel est son but à lui, quel bénéfice il en retire ?

En bref, une bonne lecture divertissante et pleine de bons rappels, vous savez ces choses que l’on sait mais que l’on oublie d’appliquer, ces petits riens qui peuvent améliorer mine de rien une existence et qui passent trop souvent à la trappe.

Pour tout vous dire, j’ai même acheté le dernier Gounelle qui est sorti (Le jour où j’ai appris à vivre) et j’ai très hâte de le commencer. Peut être même que je vais relire L’homme qui voulait être heureux.

C’est dire s’il m’a plu ce roman.

Bonne journée !

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La cantine des sales gosses

1 décembre 201328 novembre 2013

Voilà quelques semaines que c’est un peu sport au travail : un brin de pression des chefs, des délais assez courts, beaucoup de choses à faire, bref un brin de stress qui point à l’horizon.

Alors avec les collègues du centre-ville, on a décidé de se faire un petit resto  entre nous, histoire de se détendre un peu. C’est ainsi que nous avons atterri à la cantine des sales gosses.

Au menu pour moi ce midi-là…

cantine-sales-gosses-1Un pavé de thon mi-cuit au sésame, carottes et pois gourmands absolument parfait, moelleux, juste cuit comme j’aime (c’est à dire pas trop), avec plein de sésame (j’adore le sésame) et les légumes croquants et rafraîchissants pour varier les plaisirs.

cantine-sales-gosses-2Et en dessert, un tiramisu au spéculoos, poires et nutella. Bon j’avoue j’ai été un peu déçue par ce dessert, déjà parce qu’il n’y avait qu’un spéculoos et ensuite parce qu’on ne sentait pas le chocolat…

Concernant le lieu, la déco n’était pas forcément à mon goût, mais c’est néanmoins un endroit sympathique. Attention si vous venez en groupe, c’est assez petit, pensez à réserver ! Ah et j’allais oublier, mais le service est charmant, attentionné mais pas lourd, agréable !

La Cantine des Sales Gosses
81 rue Pierre Paul Riquet – Toulouse
Téléphone : 05 34 26 31 64Site web

Bonne journée !

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Bordeaux #3

19 novembre 201318 novembre 2013

Pour mon troisième jour à Bordeaux, après le cinéma de la veille, nous avons plus ou moins flemmardé le matin. Vers 11h je suis partie me promener cours Victor Hugo (où j’ai fait ma classe préparatoire… *souvenirs*), puis rue Sainte Catherine et enfin Cours de l’Intendance. Finalement, nous nous sommes retrouvées avec ma copine June, histoire de déjeuner un peu.

Bx_10C’est ainsi que nous avons déjeuner chez Any’Teas. Chacune a choisi sa formule : pâtes pour June, tartine pour moi (crème de petit pois, tomates confites, poulet, roquette et pesto), avec une soupe aux champignons en entrée et une boisson (thé vert gingembre citron pour moi). Tout était très bon, c’est une adresse chic très sympa pour changer du quotidien !

Any’Teas
16, passage Sarget – Bordeaux
Téléphone : 05 56 81 29 86
Site internet

Après un bon déjeuner comme celui-là, une bonne balade s’impose ! Et comme il y avait un joli rayon de soleil, nous avons décidé d’aller au Jardin Botanique, histoire de faire le plein de chlorophylle !

Bx_11Inutile de dire qu’une promenade pareille c’est un peu du pain béni pour moi (oui, je regarde le meilleur pâtissier en écrivant cet article, et alors ?) qui adooooooore les parcs, les fleurs et les ambiances reposantes.

Bx_12C’est ainsi que je me suis retrouvée à arpenter le parc en m’extasiant sur les petites courges, les tomates vertes, oh t’as vu il y a un arbre à plumeau ! June t’es où ? Hiii, il y a plein de fleurs ici, viens voir !
Sauf que June je crois qu’elle avait plus envie de prendre le soleil que de me suivre et m’entendre pousser des petits gémissements à chaque fleur, alors elle s’était posée sur un banc.

Bx_13Alors pendant qu’elle se reposait sur le banc à l’entrée de la partie botanique, moi je prenais une bonne quarantaine de photos de fleurs, de textures, d’arbres, de fruits. J’ai essayé de prendre les papillons et les oiseaux en photo, mais avec l’iPhone c’était pas pratique.

Bx_14Bref, j’étais dans mon terrain de jeu, je crois que j’aurais pu rester là des heures, mais bon June m’attendait. Alors on est parties vers le plan d’eau, parce qu’il y a toujours de jolies photos à faire, et puis quitte à faire le tour du parc, autant le faire en vrai.

Bx_15Bien entendu on a croisé des palmipèdes, bien entendu je les ai pris en photo, certains avaient l’air moins gaillards que d’autres, mais le « gros » là, il me faisait rire à se tenir sur une seule patte.
A partir de là, on a décidé de repartir vers les quais pour se poser près du miroir d’eau et donc de passer par les Quinconces parce que c’est joli et puis cela nous permettait de faire nos touristes un peu (pour deux filles natives du coin, ça nous faisait rigoler).

Bx_16Et évidemment on est restées un bon moment du côté du monument aux Girondins, moi avec ma larmichette, comme d’habitude. Parce qu’il faut que je vous dise que je ne rigole pas avec ce genre de choses : le monument aux Girondins, pour moi, il représente vraiment quelque chose. J’ai du passer des milliers de fois devant, à chaque fois je me suis arrêtée (même en cas de pluie battante), et à chaque fois je suis émue. J’en ai même offert une affiche à mon père pour son anniversaire il y a quelques années. Ce monument c’est le symbole de ma ville, de mon chez-moi et j’y tiens beaucoup.

Il y a quelques années, lorsque j’avais fait visiter Bordeaux à mon copain de l’époque, il m’avait dit, en parlant du monument : « Ouais ben c’est une fontaine quoi ». Inutile de vous dire que la vengeance a été à la hauteur de l’affront (à savoir lorsqu’il m’a emmené place du Capitole à Toulouse, je lui ai dit « Ouais ben c’est une place quoi ») (bizarrement, il n’a pas aimé) (mais il a compris qu’on ne rigole pas avec ces choses là) (fin de la parenthèse).

Bx_17Ce jour là, sur la Place des Quinconces, la fête foraine prenait ses quartiers. Il faut croire que la mise en place avait été éprouvante car tout était calme, les allées étaient encore vides, ce qui laissait à nos compagnons à 4 pattes le loisir de se reposer…
Et comme on est rarement insensible à la quiétude d’un animal (vous avez remarqué comme un chat ou un chien qui dort ou baille nous calme, voire nous endort, en quelques secondes ou minutes ?), nous avons décidé avec June d’aller chercher de la lecture à l’appartement et d’aller profiter du beau temps sur les quais.

Bx_18C’est ainsi que nous nous sommes installées avec chacune nos lectures (pour moi c’était l’histoire de l’art !) du côté du miroir d’eau. Nous avons alterné entre quelques pages lues, quelques mots échangés, quelques photos prises, quelques regards vers l’horizon et quelques observations de nos semblables.

Peu à peu le vent frais s’est levé : nous nous emmitouflions de plus en plus dans nos manteaux et écharpes, les passants passaient plus vite, les amoureux recherchaient la chaleur et la douceur réconfortante de leur moitié, insensibles au regard des gens, si mignons, à la fois indestructibles et reposant sur une alchimie si précise, si fragile… Une parenthèse enchantée presque…

Bx_19Un regard interrogateur suivi d’un autre, le froid ayant commencé à assécher nos mains, nous avons pris le parti de rentrer au chaud. Le soir, un petit film (Soul kitchen, c’était excellent !) sur le canapé avant de faire un gros dodo : le lendemain ce serait mon dernier jour, je reprendrai le train dans l’après midi et je voulais en profiter jusqu’à la dernière minute…

Bonne journée !

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Bordeaux #2

31 octobre 201331 octobre 2013

J’ai occupé mon deuxième jour à Bordeaux à ma famille : je suis allée rendre les clés de l’appartement d’Arcachon à mon parrain et ma marraine, et puis je suis allée prendre le café avec ma grand-mère. C’était l’occasion de se balader un peu, alors que les rues et les magasins sont vides, et de ressentir l’atmosphère de la ville, si chère à mon cœur…

Bx_5Des dessins dispersés ici et là…

Bx_6De jolis balcons travaillés…

Bx_7Le mélange de l’ancien et du nouveau…

Bx_8Un petit détour par un chouette fleuriste, histoire d’acheter un petit cadeau de remerciement. La boutique est petite, mais le personnel est charmant et de bon conseil !

Monsieur Bloom
72, impasse du passage Saint Georges – Bordeaux
Téléphone : 05 56 44 70 08

Après le déjeuner et le café en famille, retour à l’appartement de l’amie June pour discuter du programme du soir. Après quelques hésitations, ce sera restaurant et cinéma !

Bx_9Pour le restaurant, nous sommes allées dans un endroit que j’aimais beaucoup, mais que je n’avais plus visité depuis une éternité. J’y ai pris un chirashi succulent et le timing était parfait pour aller au cinéma juste après…

Le Café Japonais
22, rue Saint Siméon – Bordeaux
Téléphone : 05 56 48 68 68

Et pour le cinéma, un petit tour à l’Utopia pour voir La vie d’Adèle… Que dire sur ce film ? Des semaines plus tard, j’en suis encore complètement bouleversée. C’est un film sur l’amour, sur la découverte de la vie, la découverte de soi, la confrontation entre des mondes différents, la passion, la douleur, le mensonge. Il y a beaucoup de belles choses dans ce film. C’est un film touchant et pourtant on n’a pas l’impression de regarder un film, on est plus témoin de ce qu’il s’y passe. Si vous aimez le genre (= des films qui font réfléchir), je vous le conseille…

Bonne journée !

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Bordeaux #1

29 octobre 201328 octobre 2013

Bordeaux c’est ma ville natale.

C’est sans doute l’endroit sur terre où je me sens le mieux, ou je me sens chez moi alors que, finalement, je n’y ai vécu que peu d’années… Alors à chaque fois que j’y retourne et que je prends un peu le temps de m’y balader, de m’y perdre parfois, j’essaie de me rappeler quelques coins, je pars à la pêche aux souvenirs. Parfois c’est une émotion fugace, parfois je m’émerveille tant elle a si bien changé cette ville, parfois je la découvre.

Mais à chaque fois j’y suis bien, c’est tout. C’est un peu comme si chaque parcelle, chaque cellule de mon corps relâchait tout et se laissait vivre tranquillement. A Bordeaux, je suis à la maison.

Pendant mes vacances, je suis rentrée chez moi, toujours dans cette optique de me reposer et de laisser partir le stress et tout ce qui va avec. Je suis arrivée d’Arcachon en fin de matinée, ma copine June m’attendait à la gare. Un petit détour par chez elle pour que je puisse déposer mon sac et faire la connaissance de son (subliiiiiiiiiime !) appartement, nous sommes parties nous promener un peu avant d’aller déjeuner.

Bx_1Alors on a atterri chez Karl, un très chouette restaurant place du parlement. On y a mangé des tartes salées délicieuses en terrasse, et je me suis offert un framboisier pour finir avec une touche sucrée. Tout était très bon, c’est une bonne adresse, avec des produits simples mais savoureux, tout à fait le genre d’adresse que j’aime.
On a bien pris notre temps pour manger, c’est ça que j’aime avec June : on prend le temps de tout. On prend le temps de marcher, de parler, de regarder, de prendre des photos, de manger. Et c’est super relaxant.

KARL
6 place du Parlement, Bordeaux
Téléphone : 05 56 81 01 00

Bx_2Alors bien entendu, on a marché (beaucoup), on a parlé (encore plus) (surtout moi peut être), on a arpenté les quais parce qu’ils sont tellement beaux et agréables depuis qu’ils ont été refaits ! On a aussi pris le temps de se boire une boisson chaude quand le vent frais a fait des siennes, et puis on a regardé les gens passer, je crois que c’est notre sport favori.

Bx_3Moi j’aime bien regarder la vie et l’agitation devant moi, voir ce mouvement, ces sourires, ces discours sans fins, ces chercheurs de la bonne affaire, ces flâneurs un peu affairés, ces papis et mamies qui se promènent bras dessus-dessous, les enfants qui font du vélo, les plus grands qui font du skate.

Les quais, c’est un peu là où tout Bordeaux semble profiter de la douceur de la vie et du bonheur d’être ensemble. Et ça, c’est quelque chose que j’affectionne particulièrement.

Bx_4Et puis quitte à se promener sur les quais, autant aller jusqu’au nouveau pont que je n’avais pas vu. Et il est très joli ce pont ! J’ai particulièrement aimé ces espèces de grandes tours, si graphiques, presque futuristes dans le paysage bordelais et sa pierre blanche signature.

En résumé, beaucoup de marche et de papotages pour cette première journée entre deux filles qui se retrouvent dans leur petit coin de France adoré, après quelques mois sans se voir, des centaines de textos échangés, et pourtant tant de choses à partager…

On est bien à la maison…

Bonne journée !

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Arcachon #2

18 octobre 201318 octobre 2013

Je ne suis pas restée très longtemps à Arcachon, quelques jours. Oh j’aurais pu rester plus longtemps si je l’avais voulu, mais en fait c’était très étudié cette affaire. Je suis restée suffisamment longtemps pour amorcer mes vacances (en même temps, qui ne se sentirait pas en vacances là bas ?) et pas trop longtemps pour ne pas être écœurée par les autres visiteurs hors-saison (et j’en ai rencontré de très désagréables) ou pour me lasser des conversations sans fin avec des petits vieux et petites vieilles toujours très contents de papoter un peu avec la jeunesse (j’ai encore et toujours la cote avec les anciens, j’adore, ils sont super intéressants et touchants ces petits vieux inconnus).

arcachon-7Alors voilà, c’est toujours la même rengaine : profiter. Profiter d’avoir le bassin à côté pour aller se balader tranquille à la fraîche, regarder les pêcheurs et celui qui joue inlassablement avec son cerf-volant. Mais comme Arcachon ce n’est pas que la plage, il faut aussi savoir « se perdre » dans les rues pour voir ce qu’il y a plus loin (enfin bon, si vous arrivez à vous perdre à Arcachon, c’est que votre sens de l’orientation est vraiment mauvais vu la superficie de la ville).

arcachon-8D’abord faire un petit tour du côté de la place du marché qui bouillonne de bon matin, s’arrêter à  un café, en terrasse, pour boire un thé et pouvoir regarder à loisir ce petit moment de vie. S’y mêler à son tour, écouter l’accent des gens du coin, et puis décider d’aller faire un tour en ville et trouver sur son chemin un singulier moyen de transport, le prendre en photo parce que ça nous fait penser à quelqu’un, et rigoler comme une pintade pendant 10 minutes (oui, je rigole toute seule et pendant longtemps, mais il paraît que c’est pas mal parce que j’ai un rire communicatif) (et effectivement, toutes les personnes que j’ai croisé à ce moment là me souriaient).

arcachon-9Après, aller faire un tour au parc Mauresque, parce que les parcs c’est comme les bains, le chocolat et se poser face à la mer, c’est la vie. Les parcs sont à peu près au même niveau que la mer ou l’océan pour moi en termes de ressourcement, je pourrais passer des heures dans de tels endroits, sans me lasser même si j’y venais tous les jours (pour ceux qui ne le sauraient pas, quand j’habitais à Montréal, j’avais le pass annuel illimité pour le Jardin Botanique, et je crois qu’il n’y a pas une seule semaine où je n’y serais pas allée, pendant quelques temps j’y allais tous les jours, j’adorais la sérénité de ce lieu).

En tout cas le parc Mauresque est très très chouette, il est très bien entretenu, il y a des points d’eau, des jolies sculptures, de superbes massifs de fleurs, un petit kiosque tout choupi et une vue sur le bassin absolument terrible (et puis l’ascenseur pour y monter est très rigolo, le couloir tout coloré j’aime beaucoup, même si certains avaient l’air de le trouver glauque).

arcachon-10Une fois qu’on est au parc Mauresque on n’est pas très loin de la ville d’hiver, alors ce serait dommage de ne pas y aller en se laissant porter par son instinct, juste pour marcher un peu au soleil et regarder les superbes maisons du coin, en se demandant quelle direction prendre à chaque intersection. Bien entendu je me suis retrouvée à passer plusieurs fois dans la même rue, mais avec un point de vue différent, ce qui me laissait entrevoir des maisons que je n’avais pas vu lors de mon précédent passage.

C’est en me laissant guider par mes pieds que je suis arrivée au belvédère, l’endroit où on peut avoir la meilleure vue du bassin.

Bon alors, comment dire ? Je veux bien partir en vacances seule, manger seule au resto, me flinguer les pieds à marcher 8h par jour (ça c’était Londres), sortir de ma zone de confort pour voir jusqu’où je peux raisonnablement aller et progresser, OK.

Enfin le belvédère, il fait 25m de haut. C’est une espèce de petite tour métallique avec des marches en colimaçon. Ce jour là, il y avait beaucoup de vent. Et quand il y a du vent, le belvédère, il tangue, tu vois. Et, de surcroît, je suis plus ou moins claustrophobe et j’ai le vertige. Et quand je dis que j’ai le vertige, je faisais des malaises en EPS, parce qu’on faisait de l’escalade et qu’à peine montée la première fois, je me suis évanouie tellement j’avais peur (et après, j’ai systématiquement fait un malaise, ma prof d’EPS était un peu têtue, elle voulait absolument que je monte, je crois qu’au lycée, après au moins 4 ans de pratique donc, j’arrivais à peine à faire la piste la plus facile, et encore que s’il y avait un prof à côté de moi, tout ça pour ça) (BREF).

arcachon-11

Mais quitte à être là, je me suis dit que j’étais seule, personne n’était là pour se moquer de moi, que j’allais voir quand même, ce serait trop bête, et blablabla. J’ai pris une grande inspiration, je suis montée comme une dératée les yeux fermés, bien entendu j’ai raté une marche (ou je me suis emmêlé les pieds ?) et je me suis lamentablement vautrée (les yeux fermés, l’agitation, tout ça), et puis le belvédère il tanguait, moi j’avais toujours les yeux fermés parce que j’avais peur, alors je me suis assise sur une marche, ça tanguait mais au moins j’étais assise, alors j’ai ouvert l’œil gauche parce que c’est celui avec lequel je vois le moins bien, sauf que comme j’avais mes lunettes en fait ma stratégie n’a pas marché, j’étais haut mais pas trop je crois, alors j’ai ouvert l’œil droit aussi.
Je suis restée assise  un moment le temps de regarder devant moi le panorama et de reprendre mon souffle, j’ai pas eu le courage de monter tout en haut (et puis j’avais faim quand même avec toutes ces émotions), j’ai oublié de prendre une photo, je suis redescendue comme une tortue avec des jambes en coton, j’ai pris la première route qui me semblait aller vers la plage, et puis je suis tombée sur ce chat sur un mur, j’ai pensé à feu mon chat d’amour, je l’ai pris en photo et je suis repartie. N’empêche, je crois que si on n’a pas le vertige, tout en haut du belvédère ça doit être super chouette comme point de vue.

arcachon-12Avec toutes ces histoires je n’avais pas perdu mon idée de me faire un repas dans un des restos qui bordent le bassin. Bon alors soyons honnêtes, il faut du budget si on veut se faire (comme moi) la totale. Personnellement, je suis allée au Nioulargue Café, j’ai pris le menu complet (entrée-plat-dessert) (sur la photo, c’est l’entrée, tartare de saumon et dorade, le pesto était à tomber par terre), j’en ai eu pour 29€, et si mes souvenirs sont bons, il n’y a pas un seul resto sur la promenade qui ait un menu complet à moins de 25€.
J’ai choisi ce resto là, parce que je voulais être devant le bassin (réussi) et peinarde (raté, je me suis retrouvée avec un couple de touristes qui n’ont rien trouvé de mieux que de se mettre à la table juste à côté de moi alors qu’il y avait plein d’autres places aussi bien sur la terrasse, et qui, en plus, ont eu le culot de commenter mon repas et de faire des réflexions désobligeantes à mon égard) (la bêtise humaine me laissera toujours pantoise). Enfin, comme la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe, j’ai fait abstraction de ces sombres idiots, et j’ai savouré mon repas (2h et des brouettes, je crois que c’est mon record).

arcachon-13Et puis le vent est devenu plus froid, il s’est mis à faire gris, moi je voulais faire le tour de l’île aux oiseaux mais bon il faisait quand même froid, la dame qui s’occupe des places m’a dit que ce serait vraiment dommage de le faire parce que je n’en profiterais pas et de revenir un autre jour (comme quoi il y avait encore de l’honnêteté, de la politesse et de la bienséance), alors je suis encore allée me promener, j’ai retrouvé le monsieur avec son cerf-volant sur la plage, mais je suis rentrée à l’appartement boire un thé et me boulifier sur le canapé pour me réchauffer un peu.

Une heure plus tard, le soleil était revenu, décidément c’était juste pour que je n’aille pas à l’île aux oiseaux, mais il faisait encore un peu frais donc finalement je crois que c’était une bonne idée de ne pas y aller, ça me donne un bon prétexte pour y retourner (faut-il des prétextes pour revenir là ?). Qu’à cela ne tienne, j’avais décidé que j’allais manger une glace à Arcachon, alors je suis allée en chercher un sorbet (framboise-litchi) que j’ai dégusté en marchant sur la promenade de la plage et face aux bateaux du port.

arcachon-14La boucle était bouclée, j’étais revenue sur un des lieux de vacances de quand j’étais une enfant et j’y avais fait mes activités favorites. Bientôt, il faudrait préparer ses valises et prendre le train pour revenir au lieu des racines, ce lieu qui me prend les tripes pour me dire « take it easy, you’re at home » parce que je suis vraiment à la maison, ce lieu où je voudrais vivre mais où je ne peux pas (pour l’instant), ce lieu qui est à la fois si proche et beaucoup trop loin. En attendant, histoire de faire durer le face à face avec le bassin un peu, j’ai regardé le soleil se coucher, et je suis rentrée à l’appartement faire ce que j’avais à y faire.

Demain serait un autre jour, mais sans aucun doute au moins aussi bien qu’aujourd’hui.

Bonne journée !

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Arcachon #1

16 octobre 2013

Pour mes vacances, j’ai choisi d’aller à la simplicité et au calme. Je suis donc allée passer quelques jours à Arcachon, en hors saison, parce que moi j’aime bien quand on peut être seul(e) face à l’eau, à juste regarder le mouvement, sentir l’iode et apprécier le vent qui emmêle les cheveux, sans que personne ne vienne perturber ce tête-à-tête.

arcachon-1Arcachon, c’est tout d’abord des souvenirs d’enfance où je voulais absolument aller me baigner, mais que j’avais peur des algues. Tellement peur, que dès que j’en touchais une, je sautais comme un cabri en poussant des petits cris. Bien entendu, à Arcachon il y a des algues partout, mais c’est pas grave, je voulais y aller. Et donc je criais parce qu’il y avait des algues qui m’empêchaient de me baigner.
En fait à cette époque, j’étais assez déterminée, je voulais aller à deux endroits : Arcachon et Lacanau. Depuis, j’ai ajouté le Cap Ferret à la liste (parce que pour manger des huîtres c’est quand même ce qu’il y a de mieux quoi).

arcachon-2Petite, donc, je suis souvent allée à Arcachon, avec ma famille, profiter de la plage et manger des glaces, parfois des gaufres parce qu’il y avait un petit vent frais et que les baignades ça creuse. J’en garde des bons souvenirs, de toute façon dès que je suis proche de l’eau et que je peux trempouiller mes pieds, je suis la plus heureuse (qui a dit que les femmes étaient compliquées ?).

arcachon-3Adulte, après une longue période d’interruption, je suis retournée à Arcachon, toujours avec des membres de ma famille, pour me ressourcer, me calmer, me promener et prendre l’air. Il n’y avait plus de glaces, ni de trempouillage de pieds, mais c’était un moyen de me recharger les batteries plus qu’efficace.

arcachon-4La semaine dernière, j’ai fait exactement pareil : plage, glaces (et j’y ai ajouté fruits de mer, parce que quand même les fruits de mer sur le bassin ça dépote). Mais cette fois, j’ai pris le parti de passer du temps seule avec moi-même, parce que c’est ce dont j’avais besoin après tant de mois à travailler trop dur. Et souvent c’est quand on est seul(e) qu’on prend le plus le temps de s’écouter, de ralentir, de faire ce qui nous fait du bien, autant en profiter (oui, c’est moi qui peste régulièrement contre ma solitude qui dit ça).

Mon premier jour à Arcachon, je l’ai passé en partie avec mon parrain et ma marraine qui ont eu la gentillesse de me prêter leur appartement pour quelques jours. On s’est baladés un peu, on a mangé, on a blagué, c’était bien.

arcachon-5Et puis en fin d’après midi ils sont repartis, moi je suis restée seule à Arcachon, à me promener sur la plage pendant des heures les pieds dans l’eau, à rechercher des jolis coquillages, à regarder ceux qui jouaient avec un cerf-volant ou ceux qui pêchaient, à ôter les grains de sable entre mes orteils, à me rappeler mes rires sur le manège, à rêver face aux bateaux…

arcachon-6Pour une fois, j’ai choisi de ne pas prévoir, de regarder ce qu’il se passe, de laisser faire l’instinct. Rarement ces dernières années je ne me suis sentie aussi en confiance et bien que pendant ces quelques jours de vacances. Pouvoir laisser les carapaces, les masques, retrouver son sourire et sa spontanéité, se rappeler certains traits de caractère complètement enfouis. J’ai pris le temps de regarder, de marcher, de goûter, d’écouter, de réfléchir aux choses essentielles.
Ça fait du bien de rentrer à la maison…

Bonne journée !

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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