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Tag Archives: Malte & Gozo

Valletta (Malte)

30 avril 201425 avril 2014

Valletta (que l’on appelle aussi La Vallette) est la capitale de Malte. C’est une ville très animée, très gaie, très vivante. J’ai choisi de la visiter en deux fois : une première partie le matin et l’autre en fin de journée. Entre les deux, je suis allée à Paola visiter l’hypogée de Ħal Saflieni (mais on va y revenir un peu plus bas).

Valletta-1Bon en vrai, après ma journée passée dans la ville et en avoir vu à peine la moitié (et je suis très généreuse), je m’étais dit que j’allais y revenir le lendemain.  Une petite tuile (la porte de la chambre qui ne veut plus s’ouvrir alors que mon sac à main est dans le coffre, ça m’apprendra à ne pas prendre mes affaires avec moi pour aller petit déjeuner et ainsi être bloquée pendant une grosse moitié de la journée) m’en a empêché, mais du coup si vous allez à Malte et voulez visiter la capitale, prévoyez d’y accorder deux jours, ne serait-ce que pour avoir le temps de faire le tour des remparts et de voir les jardins.

Valletta-2Pour ma part, j’ai suivi un « plan d’attaque » tout à fait personnel : en premier lieu j’ai arpenté la rue principale de la ville, Triq ir-Repubblika, qui traverse la ville dans sa longueur et ensuite je me suis laissée guider par mon instinct et mes envies. Si je voyais quelque chose qui m’attirait, j’allais voir ce qu’il se passait et ainsi de suite. Je ne sais pas si c’est la meilleure façon de faire, en tout cas cela m’a permis de décoller mon nez de la carte (bon, j’avoue, en fait je n’avais que très peu recours à mes guides touristiques) et d’aller là où ça m’amusait le plus.

Valletta-3Par contre, préparez-vous à faire travailler vos jambes : la ville est loin d’être plate ! Pour tout vous dire, on surnomme La Vallette « la petite San Francisco » (tiens donc !). A vous les escaliers, les rues pentues et autres joyeusetés. Mais franchement cela fait partie du charme de la ville, et ça donne un bon prétexte pour aller se chouchouter au Caffe Cordina (le plus ancien café de Malte, fondé en 1837 !) et se régaler d’une boisson désaltérante et de pâtisseries (ici un smoothie ananas coco et kwarezimal). Pour tout avouer, j’ai tellement aimé ma pause du matin que je suis revenue l’après midi pour déguster une glace, et je suis repartie enchantée de mon pot chocolat et noisettes…

Caffe Cordina
244 Triq Ir-Repubblika
(Je vous mets l’adresse pour la forme mais franchement vous ne pouvez pas le rater !)

Valletta-4Outre l’admiration des bâtiments, j’ai passé un bon moment à rentrer dans les différentes galeries d’art pour regarder les œuvres des artistes locaux, j’en ai même croisé qui peignaient dans les rues, en s’inspirant du quotidien. Personnellement, je suis toujours admirative des personnes qui vivent leur art au milieu des autres, qui n’ont pas peur de s’exercer sous le regard des passants, je trouve que c’est courageux et très inspirant !

Valletta-5Après ma matinée à Valletta, je me suis rendue à Paola pour aller visiter l’hypogée de Ħal Saflieni. Il faut réserver longtemps à l’avance pour avoir une place (au moins 3 semaines pour choisir sa date et son créneau, et ce, en basse saison touristique) dans la mesure où il n’y a que 10 personnes par heure qui peuvent accéder au site. J’ai longuement hésité avant de choisir cette activité, même en y arrivant j’ai eu des doutes (le panneau indiquant « vous pouvez souffrir de malaises si vous êtes claustrophobe » n’a sans doute pas aidé) mais vraiment je le conseille, c’est absolument fascinant (et pas glauque du tout comme je le redoutais). Il est interdit de prendre des photos (en même temps sous la terre et vu les difficultés de mon APN pendant le voyage je n’aurais pas pu faire grand chose), mais j’en garde un souvenir très précis, cette visite m’a vraiment marquée.

Valletta-6A mon retour de l’hypogée, encore un peu éblouie, j’ai voulu visiter les temples de Tarxxien mais même en suivant les panneaux pendant 1h je n’ai pas réussi à trouver le site, alors je suis retournée à Valletta et j’ai repris ma visite inorganisée, toujours en choisissant les rues au hasard et en regardant un peu partout. Je suis assez contente d’être sortie des itinéraires conseillés, il est assez facile de trouver les sites emblématiques (Cathédrale Saint Jean, place San Gorg, Palais de justice, etc.) sans trop tourner en rond, ni se perdre (les rues sont droites et perpendiculaires les unes aux autres, c’est facile de s’y retrouver). Avant de repartir je suis aussi allée faire un petit tour dans Floriana qui jouxte La Vallette, c’est assez fleuri et mignon, j’ai bien aimé.

Voilà pour cette petite série d’articles sur l’archipel Maltais. Je suis très contente d’avoir fait ce voyage : en une semaine j’ai vu beaucoup de jolies choses, j’ai pu profiter de l’air marin et je ne me suis pas ennuyée (contrairement à tout ce que j’ai pu entendre avant mon départ). En plus je trouve que c’est une destination très sympa pour voyager seul, il règne un sentiment de sécurité  et de tranquillité très agréable qui permet de profiter du séjour en toute sérénité. En tout cas, c’est un endroit où je retournerai avec grand plaisir !

Bonne journée !

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Mdina (Malte)

28 avril 201425 avril 2014

Le jour où j’ai décidé d’aller à Mdina, j’avais passé ma matinée dans les rues de Sliema, San Julians et Paceville à faire du lèche vitrine. Je n’avais pas trouvé grand-chose d’intéressant à acheter, en fait je marchais plus pour me distraire que pour acheter quoi que ce soit, mais après ce bon bain de foule, j’avais envie de calme, de tranquillité et de silence.

Et pour cela, Mdina est toute indiquée.

Mdina-1On fait souvent référence à Mdina comme étant « la ville du silence ». Et honnêtement, c’est vrai. Certes, pour cela il faut semer les cars de touristes et/ou les groupes scolaires, mais quand on y arrive l’absence de bruit y est saisissante.

Mdina-2L’ancienne capitale de Malte est fortifiée elle aussi (comme Il Kastell à Victoria). La partie non fortifiée s’appelle Rabat, et elle jouxte la citadelle. J’ai pour ma part surtout arpenté les rues de Mdina, que j’ai trouvée très intéressante. Il y avait ce silence et cette sensation de sérénité bien sûr, mais aussi un sentiment de vie tranquille, la ville n’est pas figée dans le temps, on sent la présence discrète des habitants.

Mdina-3Si mon appareil photo avait daigné y mettre du sien (le viseur flou, les réglages qui ne restent pas, l’objectif qui reste bloqué… Entre autres), je crois que j’aurais pu photographier chaque maison, chacun des bâtiments que j’ai croisé pendant ma promenade. Promenade assez longue puisque je crois que j’ai fait deux ou trois fois le tour de la ville, et pourtant à chaque passage dans les ruelles je découvrais quelque chose de nouveau.

Mdina-4Je me suis fait un copain chat pendant que je visitais les lieux. Un peu bavard mais très affectueux, il m’a tenu compagnie pendant un bon moment, ne réclamant que quelques gratouilles pendant les pauses photo (on en convient qu’il y a pire comme accompagnateur). A sa manière, il m’a montré des choses intéressantes, son point de vue étant différent du mien, et sa connaissance des lieux sans aucun doute plus poussée.

Mdina-5On peut faire des promenades dans Mdina en calèche, mais je crois que c’est à pied, en prenant bien son temps pour regarder partout que l’on en profite le mieux. J’ai eu la chance d’y être en fin d’après midi, quand les touristes se font plus rares et que l’on croise parfois des locaux qui font leur vie tranquillement, à regarder la lumière décliner petit à petit et teinter différemment les édifices.

Mdina-6Car si j’ai toujours aimé regarder un peu partout (ce qui m’a valu étant petite de faire des rencontres percutantes avec des feux tricolores notamment), mon voyage dans l’archipel m’a permis de vraiment prendre mon temps de regarder les façades, les textures, les couleurs, de prendre la température des lieux et de me laisser imprégner parce que je voyais.

C’est comme si j’avais ré-appris à regarder et non plus seulement voir les choses. Là encore (et ce fut le cas pendant pratiquement tout mon séjour à l’exception de l’hypogée), je n’ai pas de conseils à vous donner sur les musées à voir, je n’en ai visité aucun. A la base je voulais diner dans Mdina parce que l’on me l’avait conseillé (il paraît que le sentiment de plénitude y est à son paroxysme), mais il n’y avait pas beaucoup de restaurants  ouverts (je suppose qu’à la saison estivale il y a bien plus de choix), je suis rentrée à San Julians. Mais si je reviens à Malte, je pense que me laisserai tenter la prochaine fois !

Pour le prochain (et dernier) article de cette série sur mon voyage à Malte et Gozo, je vous montrerai quelques jolies choses de la capitale actuelle, Valletta.

Bonne journée !

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Malta Hanina – Daniel Rondeau

26 avril 201416 avril 2014

Ce livre, je l’ai eu en cadeau de Voyageurs du Monde. Il était dans la petite pochette qui contenait l’ensemble des documents qui composent mon carnet de voyage pour Malte et Gozo.

Je dois bien dire qu’au début, ce livre ne m’attirait pas des masses. Et puis pendant mon voyage, j’ai eu la fameuse journée « coup de mou » (j’ai toujours une journée comme ça en voyage, peut-être que vous aussi ?) et je me suis dit que je pouvais bien le commencer (c’était ça ou les mémoires d’Hadrien ou encore l’Iliade) (autant dire que l’Iliade si vous avez un coup de mou, entre les 23 milliards de noms de personnes et la quantité astronomique de morts, c’est un peu difficile à absorber, il vaut mieux être en forme quoi) et que, au pire, si vraiment (je n’aime pas ne pas finir un livre, ça a dû m’arriver deux fois) (L’Être et le Néant de Sartre – mas j’y reviendrai, c’est sûr-  et the 4-hour body de Timothy Ferriss) je n’aimais pas je pourrais lire autre chose.

En fait j’ai lu le livre dans la journée ou presque, entre quelques crises de larmes, un papotage via Gtalk avec Marco (Love sur toi) et une promenade sur le front de mer (parce qu’il n’y a rien de mieux qu’une promenade sur le front de mer, qu’on se le dise) (et prendre un bain, un bon thé et un carré de chocolat) (et les paillettes aussi).

Sauf que je ne sais pas du tout comment vous parler de ce livre, parce que c’est tellement différent de ce que je lis d’habitude que je ne sais pas trop bien comment l’aborder vous voyez…

Ce n’est pas un roman, c’est plutôt un mémoire de vie entrecoupé d’explications historiques sur l’archipel de Malte (ou l’inverse, allez savoir). Autant je suis très mémoires (j’ai un souvenir enthousiaste de la biographie de Bill Clinton ou de la princesse Rania de Jordanie par exemple), autant je ne suis pas vraiment histoire : je ne retiens ni les périodes, ni les dates, ni le nom des personnages, ça me désole mais c’est comme ça. Un jour en discutant avec un ami, il m’a dit que lui sont truc c’était plus les histoires que l’Histoire : savoir le pourquoi du comment, comprendre les déclencheurs et les implications, etc.
Je suis tout à fait en phase avec ça. D’où mon appréhension quand j’ai ouvert le livre de prime abord : est-ce que j’allais avoir du mal à suivre ? Est-ce que ça allait m’intéresser ?

malta-haninaEt en fait, oui, ça m’a intéressé. Parce que l’auteur parle un peu de sa vie, beaucoup de l’histoire, mais de manière romancée. Ce jour-là de moyen-moins, j’avais beaucoup de mal à me positionner sur mon voyage, à savoir si j’aimais ou pas, ce que je voulais en faire, ce que je voulais voir. J’étais un peu perdue sur cette petite île avec toutes ces influences, cet alphabet que je connais mais dont je ne comprends aucun des termes.

Ce livre, bizarrement (oui je dis bizarrement, parce que je ne sais pas trop bien comment ça s’est fait cette affaire), m’a réconciliée avec toutes ces influences, ces mots d’anglais, d’italien, quelques-uns de français (eh oui !) que j’attrapais par-ci par-là, ces intonations arabes qui me rappelaient mon premier petit ami (mode « souvenirs-souvenirs »), cette communauté de britanniques qu’on ne peut pas rater et pourtant cette architecture, cette gastronomie, cette histoire qui ne ressemble à aucun autre pays. J’entrevoyais des choses qui appartenaient à des catégories dans ma tête mais qui ne s’associaient pas ensemble, qui ne ressemblaient à rien de ce que je connaissais auparavant.

À trop vouloir catégoriser l’archipel je sentais bien que quelque chose m’échappait, que je n’arrivais pas à me signifier. Et c’est Malta Hanina qui m’a permis de changer mon regard sur mon voyage, de plus m’ouvrir (je suis plus que contente de l’avoir lu avant de visiter l’hypogée, une expérience qui restera à jamais gravée dans mon esprit !), de lâcher prise sur ce que je ne comprenais pas, de vivre à l’heure maltaise finalement, sans chercher à tout faire rentrer dans des cases (et dire que c’est quelque chose dont j’ai horreur, de catégoriser les gens, les pays, les coutumes, etc. C’est exactement ce que je faisais !).

J’aimerais en dire plus sur ce livre tout en ne dévoilant pas trop son contenu, c’est bien difficile. Alors du coup, je vais seulement dire que c’est un chouette livre si vous aimez les histoires et aussi si vous allez à Malte (ou que vous y êtes allé(e)(s)). Je crois qu’il permet vraiment de voir l’archipel différemment.  Si vous ne connaissez pas ce pays, je ne sais pas si vous allez aimer, c’est sans doute le genre de livre qu’on rattache à un voyage. À vous de me dire si vous vous lancez.

Et pour finir, comme d’habitude, une petite citation parmi les innombrables passages que j’ai relevé et qui m’ont parlé ou émue (p218) :

Le musée n’est pas celui d’un terroir, mais d’une audace. Avec des fenêtres ouvertes de front sur la terre entière. Encore enfant, c’est allongé dans un rayon de vignes que j’étais entré en relation avec des horizons lointains. Le pays natal est un don, une clef d’or pour l’univers, pas une prison.

Bonne journée !

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San Julians (Malte)

25 avril 201421 avril 2014

Après quelques jours fort reposants à Gozo, je suis ensuite allée à Malte et j’ai posé mes valises à San Julians. La ville est à la fois jeune, un brin branchée même, pleine de vie et à la fois reposante. J’ai trouvé qu’il y avait un petit côté Côte d’Azur ici…

san-julians-1

La promenade du bord de mer et les petits ports sont particulièrement plaisants. On peut se prélasser sur un banc au soleil, regarder les gens qui passent (beaucoup, beaucoup, beaucoup de joggers de tous âges !), humer l’air iodé, sourire en regardant les chats qui jouent dans les filets de pêche, admirer les bateaux qui rentrent au port…

san-julians-2On peut aussi aller se promener dans les petites rues alentours, y trouver la boutique de vêtements branchés qui jouxte le petit restaurant de poissons qui ne désemplit pas d’habitués, un jardin un peu à l’abandon mais tellement joli avec ses fleurs sauvages, du moderne qui côtoie de l’ancien, des statues contemporaines pas forcément très abordables de prime abord et d’autres bien plus accessibles…

san-julians-3C’est cosmopolite, vivant, jeune. Il y a plein de chouettes bars, lounges, restaurants (par contre je n’ai pas trouvé de glacier qui me transcende), les fêtards et amateurs de la bonne chère y trouveront leur compte.

Déjeuner chez Wigi's, le meilleur restaurant que j'ai testé dans le coin (et un service absolument parfait) (et une vue sur la baie en plus)
Déjeuner chez Wigi’s, le meilleur restaurant que j’ai testé dans le coin (et un service absolument parfait) (et une vue sur la baie en plus)

Pas grand chose à visiter, les seules choses mentionnées dans les guides que j’avais en ma possession étaient fermées quand j’y suis passée. En revanche, les promenades y sont toujours très agréables ! J’ai pas mal arpenté le front de mer à la fraîche et au retour de mes petites escapades dans l’île, et j’y ai pris beaucoup de plaisir à chaque fois.

san-julians-5A San Julians il n’y a qu’une toute petite plage avec du sable (Balluta Bay), par contre si vous allez vers Paceville (à 10 ou 15 minutes à pied), St Georges Bay pourrait vous plaire si vous aimez les plages de sable fin. Sinon il faudra vous habituer aux paysages lunaires et rocheux dont  je ne me lasse pas, ils sont tellement jolis à admirer…

san-julians-6Bonne journée !

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Dwejra (Gozo)

23 avril 201421 avril 2014

Dwejra est sans aucun doute l’endroit où j’ai passé le plus de temps à juste regarder autour de moi, crapahuter sur les rochers et m’émerveiller de la nature. C’est à environ 20 minutes de marche de San Lawrenz (enfin 15 minutes aller, 40 retour, parce que ça grimpe !) et le paysage est à couper le souffle !

C’est notamment là que vous pourrez voir la fenêtre d’azur et la mer intérieure. Le sol est splendide, on dirait un peu un paysage lunaire, j’ai vraiment été émerveillée par cet endroit (si vous regardez vos pieds, les coquillages sont incrustés dans la roche, c’est très joli !). En allant du côté du fort (à gauche quand on arrive), on atteint la baie et on arrive vers Fungus Rock.

Les photos seront sans doute plus parlantes que tous les mots élogieux que je pourrais écrire sur l’endroit, alors voici quelques petits clichés du site…

dwejra-1

dwejra-2

dwejra-3

dwejra-4

dwejra-5Bonne journée !

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Victoria (Gozo)

21 avril 201418 avril 2014

Deuxième jour sur l’île de Gozo : après un réveil un peu tardif et une matinée en douceur à faire le tour de l’hôtel et des environs, je décide d’aller visiter le chef-lieu de l’île, Victoria.

Victoria-1La ville comporte une citadelle (Il-Kastell) et c’est par là que de commence mon périple. En parcourant les remparts, on a une vue splendide sur l’ensemble de l’île. Si la citadelle n’est pas très étendue (on en fait le tour en une grosse heure en se laissant prendre au jeu des dédales des ruelles), il y a de quoi s’occuper si vous êtes amateurs de musées (musée archéologique, musée du folklore, etc.) ou en jolis bâtiments (Cathédrale Notre-Dame de l’Assomption, ancienne prison)…

Victoria-2Sauf si, comme moi, ça vous prend un dimanche et que rien n’est ouvert. Cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma promenade dans la citadelle, il y a tellement de jolies choses à voir, même sans visiter les « attractions » touristiques ! J’ai beaucoup regardé les pierres, les textures des murs, les fleurs… Les jeux de lumière sont splendides.

Victoria-3Et décidément je ne me lasse pas de cette architecture si atypique, qui mêle l’épuré, la pierre presque brute, les balcons travaillés, les dentelles aux fenêtres, les balcons fermés. Si on regarde bien, chaque maison est différente de toutes celles qu’on a vu auparavant, chacune a un petit truc qui change tout. La citadelle est calme, il y a beaucoup de vent, beaucoup de marches, parfois on se demande où on se trouve : sommes nous vraiment sur l’archipel de Malte ?

Victoria-4On croise de multiples influences : là un peu d’Italie, ici un peu de France ou encore d’Angleterre… Le reste de la ville de Victoria a peut être un peu moins d’intérêt, sauf si on aime flâner le nez en l’air, et dans ce cas là je vous conseille la vieille ville et ses ruelles : les maisons y sont splendides, la piété religieuse très présente, il y a comme un parfum de nostalgie.

Victoria-5Il paraît que Victoria est l’épicentre pour les commerces sur Gozo. S’il m’a été difficile de m’en rendre compte un dimanche (les cafés étaient ouverts bien sûr, et d’ailleurs n’hésitez pas à vous désaltérer sur la Pjazza Indipendenza, mais honnêtement les centres commerciaux ne vous manqueront pas), je me suis fait un grand plaisir de crapahuter jusqu’au Jardin de Rundle : l’endroit est paisible, joliment fleuri et il y a des bancs pour se prélasser au soleil. Quelques petites sculptures pour satisfaire les amateurs d’art, c’est un plaisir de se reposer ici et de lire quelques pages de son livre préféré ou encore d’écrire quelques lignes sur le début de voyage. Ce jardin est un de mes meilleurs souvenirs de Victoria, ne le ratez pas !

Pour le prochain billet voyage, direction Dwejra…

Bonne journée !

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San Lawrenz (Gozo)

17 avril 201416 avril 2014

En fait, au départ, je n’étais pas à Malte. J’ai commencé mon séjour sur l’archipel en passant quelques jours à Gozo, histoire de vraiment couper avec le quotidien. Et je dois bien dire que ça a fichtrement bien fonctionné comme technique.

Sur l’île, je logeais au Kempinski à San Lawrenz. Un joli hôtel, avec plein de britanniques (je n’ai croisé qu’un petit groupe de français le jour où je partais), une ambiance très zen et un peu aristocratie anglaise, mais sans le côté coincé, c’était même plutôt détendu.

Mon premier repas, des minis sandwiches au saumon absolument délicieux
Mon premier repas, des minis sandwiches au saumon absolument délicieux

Après un déjeuner léger (à 15h, traversée par le ferry après avoir traversé tout Malte en voiture oblige) (chaotique la traversée, la mer était agitée, mais je m’en suis bien sortie), je suis allée me promener un peu, histoire de prendre la température de l’île. Il ne faisait pas forcément très beau (en fait j’ai eu le droit à quelques averses), mais il faisait bon, le vent n’était pas trop froid.

Là je me dépêche de prendre une photo, l'averse arrive
Là je me dépêche de prendre une photo, l’averse arrive

Cette petite promenade a été l’occasion pour moi de me confronter à l’architecture de l’archipel, ses spécificités, son mode de vie. Nous étions un samedi, certes il ne faisait pas très beau, mais j’ai été très surprise : je n’ai pratiquement croisé personne, j’ai donc pu crapahuter et prendre des photos tranquille. C’était sans compter les lubies que me réservait mon appareil photo pour ces vacances.

Malgré tout, j’ai pu prendre quelques clichés et ainsi m’assurer quelques souvenirs (ouf !).

San-Lawrenz-3Les balcons fermés, avais-je lu, sont la marque de fabrique de l’archipel. Et j’avoue que j’en ai croisé quelques uns, surtout dans les « vieilles villes ». Il y en a pour tous les goûts, des plus ou moins décorés, certains en pierre alors que d’autres sont en bois. C’est un peu ce qui fait le style de chaque maison.

San-Lawrenz-4Ici il y a beaucoup de pierre ocre et les maisons sont toutes collées les unes aux autres. Les rues sont étroites, ça fait un peu penser à un village médiéval parfois. Par contre les maisons sont bien souvent différentes de leurs voisines de par leurs façades bien sûr (et donc leur balcon) mais aussi parce que toutes ont un nom (Black pearl, Eden Court, etc.).

Par contre, j’en ai croisé très peu avec des numéros. Est-ce que les facteurs connaissent le nom de chaque maison ? Comment font-ils quand une personne déménage et que le nom de la maison change ?

San-Lawrenz-5San Lawrenz est une toute petite ville, mais je trouve que l’architecture vaut le coup d’œil. Ce silence, ce calme, m’ont permis d’amorcer mon périple tranquillement, sans stress, sans avoir envie de tout planifier (car oui, c’est un exploit, je n’avais pratiquement rien planifié !). Et puis à partir de là on peut aisément rejoindre Dwejra à pieds. Il suffit juste de prévoir une bonne promenade et un peu de temps (mais on y reviendra).

Une petite mise en bouche de l’archipel comme une douceur, qui présageait bien des choses pour la suite…

Bonne journée !

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Au milieu de la Méditerranée (ou presque)

15 avril 2014

Malte-1(Je ne me lasse pas des photos prises par le hublot de l’avion, ces bleus sont vraiment superbes)

Dimanche je suis rentrée de quelques jours passés sur les îles de Malte et de Gozo, en plein dans la Méditerranée donc, d’où le titre. Depuis je patauge un peu à retrouver mes repères. J’étais partie dans l’idée de me reposer et de faire le point, et finalement les deux îles m’ont bien plus remuées que je ne le pensais, je reviens non pas avec les idées plus claires, mais avec des interrogations en plus.

Ce n’est pas pour autant que mes vacances ne m’ont pas plues, au contraire.
Je crois que l’intérêt d’un voyage, c’est justement qu’il nous pousse à ouvrir plus grand les yeux, à changer de perspective, qu’il nous fasse sortir du confort ronronnant qui nous encrasse un peu.
Partir pour mieux revenir un peu bousculé, avec des choses neuves, d’autres abandonnées en chemin.

Évoluer, finalement. Peut être en accéléré, je ne sais pas.

Toujours est-il qu’actuellement, je cherche mon rythme, ma voix, comment aborder les choses, combien faire d’articles, quelles photos choisir dans les 300 et quelques prises (ce qui est quand même pas si mal vu les circonstances), est-ce que je vais dans le détail ou non, etc.

Du coup je prends mon temps. Et comme j’avais déjà plein d’autres choses à dire avant et qu’elles attendent tranquillement leur heure de gloire (?), peut être que je commencerai par cela.

Je ne sais pas…

Malte-2(Je suis toujours une fashionista, même en vacances. Et les baskets, à défaut de courir avec, elles m’auront permis de crapahuter dans les rues maltaises et gozitaines, c’est déjà pas si mal) (et ça m’aura permis de découvrir, aussi, qu’une des chaussures m’estropie le petit orteil…)

Alors pour l’instant je vais faire les choses comme elles me viennent, spontanément, sans trop chercher à tout contrôler.

En tout cas je suis contente de revenir poser quelques mots ici…

Bonne journée !

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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