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Tag Archives: Montréal

Montréal – Mai 2016

1 août 201631 juillet 2016

Je me suis rendue compte il y a quelques jours que je n’avais toujours pas mis ici quelques photos de mon séjour à Montréal, il était temps que cela cesse !

J’ai eu un peu de mal à choisir, comme pour chaque voyage, parce que pratiquement chaque photo raconte une histoire, un ressenti, une émotion, une situation : comment faire le tri dans tout ce qu’il s’est passé là-bas ?

J’ai finalement sélectionné une dizaine de photos, avec des endroits et des moments qui sont chers à mon cœur…

Mnemosune Montreal 2016-1

Une matinée passée au Parc Lafontaine, au soleil, à lire un peu, à regarder les canards, les promeneurs, la vie et à savourer l’instant.

Mnemosune Montreal 2016-2

Un des nombreux écureuils que j’ai pu croiser durant les quelques jours passés à Montréal : j’ai beau en voir à chaque fois, en avoir vu tous les jours en ayant habité là bas, c’est un peu comme les chats en Grèce, je ne m’en lasse pas.

Mnemosune Montreal 2016-3

Parc Lafontaine encore, parce que je louais un appartement à 5 minutes de là et que j’y suis allée pratiquement tous les jours. J’aime beaucoup, beaucoup ce parc.

Mnemosune Montreal 2016-4

L’intérieur du centre de commerce mondial de Montréal. J’ai travaillé ici quelques temps, et je peux vous dire que venir tous les matins dans un endroit pareil c’est plus que sympathique : regardez-moi ce bassin, cette sculpture et cette verrière !

Mnemosune Montreal 2016-5

Non loin du centre de commerce mondial, le palais des congrès. J’aime beaucoup cette façade colorée, le contraste avec le quartier. C’est un très joli bâtiment.

Mnemosune Montreal 2016-6

Je crois que j’ai pris cette photo à chaque fois que je suis allée à Montréal, je l’ai pratiquement sous tous les angles. J’aime le mélange des genre entre la Christ Church Cathedral et la tour KPMG derrière.

Mnemosune Montreal 2016-7

La stade olympique, parce que j’aime beaucoup les formes et que quelques minutes après j’allais retrouver un ancien camarade d’école de commerce que je n’avais pas vu depuis 10 ans.

Mnemosune Montreal 2016-8

Le jardin botanique de Montréal, parce que c’est l’endroit que je préfère dans cette ville. Je pourrais vivre à l’intérieur que je le ferais et que je passerais mon temps à me promener là bas.

Mnemosune Montreal 2016-9

Un verre à Distillerie 2, avec Camille. Je trouve toujours aussi fascinant et enchanteur les rencontres entre blogueurs, parce qu’on ne se connaît pas en vrai, et pourtant tout est si fluide. Camille est aussi charmante et pétillante que je l’imaginais, avec un sourire démentiel. Bien entendu on a parlé de Montréal, de la France, de garçons et de nourriture, parce que ce sont des sujets essentiels (non ?).

Mnemosune Montreal 2016-10

Le biodôme de Montréal, parce que j’y vais à chaque fois aussi, et que j’aime bien.

Mnemosune Montreal 2016-11

Et puis aussi parce que j’étais toute fière qu’on m’ait prise pour une Montréalaise et qu’on m’ait donné un ticket « résident ». Voilà.

La prochaine étape maintenant, c’est de m’atteler à l’album photo, mais c’est encore beaucoup de souvenirs, et puis je ne sais pas trop bien comment le prendre celui-ci, comme tous les précédents, à vrai dire je n’ai pour l’instant jamais fait un album de Montréal, ce qui veut tout dire ou presque.

En attendant j’espère vous avoir fait voyagé, vous avoir envie d’y aller, vous avoir rappelé des bons souvenirs ou juste, pour ceux qui me suivent de là bas, vous avoir permis de voir votre ville différemment, avec mes yeux et mon appareil photo (que je dois absolument changer, mais c’est une autre histoire) à moi.

Belle journée à tous !

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Chanson française – Sophie Létourneau

15 juin 201613 juin 2016

Ce jour là, j’avais arpenté une grosse partie du centre-ville de Montréal : j’étais en quête d’un chocolatier où je puisse acheter un coffret pour mon grand-frère de cœur.

Impossible de me rappeler du nom de la boutique où nous avions dégusté une glace en plein mois de décembre et dont il chantait les louanges, alors j’ai marché, en cherchant la devanture tant espérée.

Je l’ai finalement trouvée (il s’agit de Suite 88 si cela vous intéresse), là où mon intuition me disait d’aller chercher.

Vous vous doutez bien que si j’ai passé ma journée à crapahuter dans le centre-ville de Montréal c’est que je ne l’avais pas écoutée cette petite voix qui me soufflait d’aller sur le boulevard de Maisonneuve Ouest.

J’ai donc acheté une sélection de truffes, le personnel était charmant, et j’ai repris le métro pour rentrer à l’appartement que je louais sur le Plateau.

Plutôt que de prendre le bus après avoir pris le métro, j’ai choisi de marcher (sans doute que je n’en avais pas fait assez ?), de profiter du soleil pour faire du lèche-vitrines (sans doute que je n’en avais pas fait assez ? bis repetitae).

Je me suis arrêtée à toutes les boutiques que mon intuition m’a soufflée, parce que je n’allais pas me faire avoir deux fois de suite quand même, et c’est ainsi que j’ai poussé la porte de la Bouquinerie du Plateau.

A l’époque, quand j’habitais et travaillais à Montréal, je passais souvent devant, sans jamais y être rentrée : je regardais la devanture, je me disais que je pourrais bien passer la porte pour me perdre dans les rayons, et puis non, je continuais mon chemin.

Pas cette fois-ci.

Je ne cherchais rien, mais il paraît que c’est comme cela que l’on trouve, et puis en regardant tous ces livres (ou peut-être était-ce l’odeur enivrante du papier ?), je me suis dit que ce serait bien d’avoir un livre d’un auteur québécois : pas forcément quelque chose de compliqué, mais plutôt une petite madeleine de Proust, vous voyez ?

Alors j’ai regardé, Chanson française de Sophie Létourneau était mis en valeur, j’ai pris le livre, une des employées m’a dit que c’était un très bon choix avec ce grand sourire qui sied et signe si bien les visages montréalais (sans doute les autres aussi, mais je persiste à dire qu’à Montréal les gens sourient vraiment beaucoup et c’est vraiment très chouette), alors je l’ai pris, sans trop savoir de quoi ça allait parler puisque j’avais lu la 4ème de couverture en grosse mailles de diagonales (ça ne veut rien dire, mais je suis sure que vous vous représentez la chose).

chanson-francaise

Et en fait, Chanson française, c’est une jolie histoire, pas gnangnan comme pourrait le laisser croire la 4ème de couverture (finalement c’est bien que je ne l’ai pas lue avant de l’acheter je crois), une histoire d’amour entre un français et une montréalaise, avec des malentendus, des espoirs mal ou pas formulés, des incompréhensions entre ces deux francophones qui n’ont pas l’air de parler la même langue, et puis cet océan Atlantique, le Plateau aussi, Paris parce qu’on échappe rarement à Paris quand on parle de la France.

Le narrateur parle de Béatrice, la protagoniste, en disant « tu », c’est peut être parce que l’auteur est québécoise, allez savoir, mais c’est bien parce que même si c’est pas nous Béatrice, on y est avec elle, comme un écureuil qui guette les miettes de cookie, un peu dans l’ombre mais jamais très loin, avec ce regard curieux empli de « mais que va-t-il se passer ? » tout en savourant chaque rayon de soleil, chaque brise qui passe par là, chaque brin d’herbe moelleux.

Chanson française, c’est un peu comme un après midi ensoleillé à paresser au Parc Lafontaine avec sa gang d’amis, en toute simplicité, ce genre de moment où l’essentiel vous saute aux yeux et que vous en savourez chaque seconde.

Avec tout cela je ne vous ai pas tellement dit si c’était bien ce livre, parce que peut être vous n’êtes jamais allé au Parc Lafontaine avec votre gang d’amis par un après-midi ensoleillé et que donc vous n’arrivez pas à vous représenter à quel point c’est chouette, mais c’est une jolie histoire, toute fraîche que je vous recommande.

Je cherchais une petite madeleine de Proust de littérature québécoise, je l’ai trouvée.

Bonne journée !

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6 ans après…

22 décembre 2014

6 ans, pratiquement tout pile, ça va se jouer à 3 jours je crois bien.

6 ans que j’ai voulu y retourner, plusieurs fois, que ça ne s’est pas fait, pour X et Y raisons.

Et là, les sacs sont prêts, les cadeaux emballés, et demain matin, à l’heure où blanchit la campagne, je partirai…

Vers Montréal.

C’est un peu bizarre ce qu’il se passe à l’intérieur, parce que Montréal c’est un peu un monument intouchable dans ma mémoire, un pan de ma vie un peu « sacré » : il s’en est tellement passé de choses là bas !

La première fois que j’y suis allée, sans doute parce que mon stage à l’époque n’a pas été aussi fantastique que je me l’imaginais, Montréal et moi on n’a pas été copines.
Pourtant j’y ai fait une des plus chouettes rencontres que j’ai pu faire, mon grand-frère de cœur, celui avec qui je suis allée à Bali il y a 3 ans.

Malgré la première expérience en demi-teinte, j’y suis revenue, une deuxième fois. Et si sur le plan personnel le chaos qui allait se manifester en grande pompe deux ans plus tard commençait à poindre à l’horizon, j’ai commencé à aimer la ville. Beaucoup. Tellement bien que 6 mois après la fin de mon stage, j’ai décidé d’honorer la promesse d’embauche et d’y revenir, une fois mon diplôme en poche.

Et j’y ai passé pratiquement un an.

Un peu moins d’un an, 3 déménagements, de gros gros challenges au travail, le volet personnel qui s’effrite et que je ne voulais pas voir, des amis fabuleux, des éclats de rire tellement incroyables, une douceur de vivre agréable.

Montréal c’est à la fois le concert de The Boss au centre Bell et les premières crises de panique.

Montréal c’est à la fois les papillons en liberté avec mon grand frère de coeur et le « il va falloir faire des examens complémentaires, pour être sûr que ce n’est rien ».

Montréal c’est à la fois les arrêts fréquents à la crèmerie avec les amis et les journées à l’hôpital à jouer à Guitar Hero sur la DS avec un ami qui faisait sa chimio et que j’accompagnais.

Montréal c’est à la fois les week-end fin de semaines sans fin à papoter avec les amis, à jouer à DDR et c’est aussi cet amas de larmes, coincées dans la gorge, ce sentiment d’échec (qui n’avait pas lieu d’être) de devoir rentrer.

C’est beaucoup de souvenirs Montréal. Tellement de bon, mais aussi quelques événements très douloureux.

Une grosse expérience.

Tellement d'émotions que la photo est floue (Et oui, j'ai acheté des guides, parce que ça fait encore plus vacances, voilà)
Tellement d’émotions que la photo est floue
(Et oui, j’ai acheté des guides, parce que ça fait encore plus vacances, voilà)

Alors aujourd’hui, alors que je préparais mes affaires, il y a beaucoup de choses qui se sont bousculées dans ma tête, sans doute un peu trop.

De l’enthousiasme de retrouver ces gens que j’aime tant, de rencontrer enfin ceux qui n’étaient pas encore dans le cercle à ce moment là, de ressentir cette atmosphère qui n’existe que là bas.

L’attente fébrile de pouvoir les serrer dans mes bras et de leur dire, parce que même si j’écris beaucoup ici, en vrai je suis terriblement pudique et réservée, combien ils m’ont manqué, combien j’aimerais vivre près d’eux, combien j’aurais voulu être là aux moments importants de leur vie, combien je suis heureuse de les voir.

Le sourire à l’idée de flâner rue Sainte Catherine et de magasiner comme on dit là bas, de pouvoir retourner au jardin botanique et au biodôme, de redécouvrir des expressions que je ne comprendrai pas du premier coup, entre autres.

Et puis aussi de la peur, un petit peu mais déjà trop, peur que le courant ne passe plus, peur que les crises reviennent, peur d’être déçue, peur de déranger. Toujours les mêmes, qui reviennent inlassablement, et que j’ai décidé d’affronter, toujours un peu plus.

Demain matin je prendrai une grande respiration, sans doute que je laisserai couler quelques larmes, mais surtout je vais passer les fêtes avec des gens que j’aime, en profiter pour créer, encore, de merveilleux souvenirs.

Je vous souhaite qu’il en soit de même pour vous, de joyeuses fêtes de fin d’année.

On se retrouve l’année prochaine.

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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