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Tag Archives: souvenirs

Coquelicot – Anne Sylvestre

26 décembre 201624 décembre 2016

Celui-ci, c’est encore un livre qui s’est retrouvé dans ma liste à lire je ne sais trop comment. Je pensais que c’était Cél, encore, mais en faisant des recherches sur son blog je n’ai rien trouvé…

Décidément, il serait de bon ton que je me note qui m’inspire à lire les livres que je mets dans cette liste !

Donc, comme pour la dernière fois, si la personne qui m’a donné envie de lire ce livre passe par ici, merci !

– – – – –

Coquelicot c’est un recueil de mots auxquels se mêlent les souvenirs d’enfance, parfois des réflexions d’orthographe, parfois aussi des souvenirs un peu plus récents.

Coquelicot c’est l’ensemble de ces mots qui évoquent des sons, d’autres qui font revenir à la mémoire des odeurs, certains encore qui parlent de conversations.

Coquelicot c’est un recueil de mots aimés, certains chéris, d’autres beaucoup moins, mais tous avec leur particularité aux yeux et à la mémoire d’Anne Sylvestre.

Pour tout vous dire, je n’avais aucune idée de qui était Anne Sylvestre avant de me pencher sur cet article : j’avais noté le livre, je devais avoir une bonne raison, c’était amplement suffisant.

C’est en parcourant la fiche Babelio sur le livre puis la page wikipedia de l’auteur que j’en ai appris un peu plus sur cette dame, qui chante (chantait ?) pour les enfants et les plus grands de jolis textes qui parlent de la vie, en simplicité mais avec beaucoup de charme.

Alors forcément, cela permet de mieux comprendre la tendresse et la beauté de ces petits textes, chacun évoquant un mot aimé, un mot avec lequel elle joue.

C’est un ouvrage résolument à part, qui parle de souvenirs courts, sans trop les romancer mais avec une poésie et un amusement palpables.

J’ai beaucoup aimé le lire, et on se prend souvent au jeu de se demander ce que nous évoque tel ou tel mot, et, si on devait à notre tour écrire sur nos mots préférés, quels seraient ceux qui composeraient notre ouvrage.

Peut être avez vous envie d’un peu de douceur, d’un livre qui fait voyager dans les souvenirs, qui change un peu de ce qu’on a l’habitude de lire ? Ne cherchez plus, Coquelicot est pour vous !

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Les souvenirs

21 novembre 201619 novembre 2016

La semaine dernière, à la faveur d’un temps pas forcément propice à la promenade, je me suis enfin attelée à réaliser certains albums photos.

Je dispose de photos qui patientent depuis plusieurs années pour certaines dans des répertoires de mon ordinateur, voire des disques externes que j’utilise pour mes sauvegardes, ce qui veut dire qu’elles attendent leur heure depuis plus de 7 ans…

Et si j’aime la facilité du numérique pour certaines choses, ce n’est pas vraiment le cas pour la photographie.
En fait, je ne regarde que très rarement les photos que j’ai sur l’ordinateur, j’ai bien plus tendance à aller chercher les albums photos papier que j’ai pu faire.

Le papier est mon support de prédilection.

Quand je fais un album photo, je vais, bien entendu, en priorité me tourner vers les photos, qui viennent immortaliser un épisode du voyage, une ambiance, une vue, une situation.
Mais je cherche aussi à me rappeler des anecdotes, des sentiments, des discussions. Pour cela, je me replonge dans mes journaux intimes que je remplis, plus ou moins scrupuleusement, depuis des années.

souvenirs-albums

La semaine dernière, j’ai donc réalisé deux albums. L’un sur une croisière en Méditerranée que j’ai fait en 2010 avec une amie et un autre sur les quelques jours que j’avais passé en 2013 à Arcachon et à Bordeaux.

Pour les deux, je voulais mixer à la fois les photos et les textes afin de véritablement à la fois raconter l’histoire du voyage, son déroulé, mais aussi les petites histoires qui les ponctuent et leur confèrent de la singularité, les anecdotes.

Pour chaque album, j’ai commencé par m’occuper des photos : retoucher les couleurs, la luminosité, les classer par date ou site. C’est une manière pour moi de me remettre dans l’ambiance, de rappeler à ma mémoire les petites bribes sensorielles que j’ai emmagasiné.

Et je dois avouer que c’est étonnant de revivre un voyage par les images, au moment où on les sélectionne : parce qu’il y a des choix à faire pour ne garder que le plus significatif, et pourtant parfois ce n’est pas la meilleure photo qui rend compte de l’anecdote ou du sentiment de ce moment-là.

Il y a aussi le fait de se rendre compte du temps qui passe, de notre évolution depuis que le cliché à été pris : quand j’étais partie en croisière avec mon amie, je faisais encore très régulièrement des crises de panique, j’étais assez mal dans ma peau et c’est quelque chose que je vois dans les photos.
Je n’ai pas honte de cela, c’est une part de mon histoire.

Et puis il y a aussi ces sourires, ces regards doux, des clichés avec une drôle d’histoire.

Comme par exemple cette photo que mon amie avait prise de mes jambes et de mes pieds, à Savone, comme une revanche face à mes protestations parce que je n’aime pas être photographiée : ce cliché n’est pas forcément beau, d’ailleurs il n’a aucun intérêt stylistiquement parlant, mais il a une histoire. J’ai choisi de ne pas le mettre dans l’album final, mais je suis contente de l’avoir retrouvé.

Il y a aussi cette photo en noir et blanc (la dernière dans l’article en lien) sur les quais de Bordeaux, près du miroir d’eau, de ce couple de petits jeunes qui s’embrassent fougueusement, blottis l’un contre l’autre pour se protéger du vent frais peut être, mais aussi, enfin j’aime à le croire, de l’extérieur.

Je ne connais pas ces petits jeunes. Mais je trouvais que c’était une jolie image, une jolie représentation de cette pulsion qui nous pousse vers l’autre, à être vulnérable pour se sentir en sécurité ensemble. Celle-là, pourtant il y a du bruit dessus, je l’ai mise dans l’album. En grand. Parce qu’elle m’émeut. Énormément.

Peut être que le choix d’une photo pour un album c’est bien plus subtil qu’on ne le croit.

souvenirs-carnets

Après les images, je suis allée chercher les histoires, celles que j’ai écrites. Que ce soit un film vu après la dernière photo du jour, une difficulté retranscrite avec la main qui tremblotte encore un peu ou quelques mots d’une discussion.

Je vais d’abord chercher dans mes carnets, et puis, si j’y pense, sur le blog pour les voyages récents. Là je n’y ai pas pensé, alors j’ai juste regardé les carnets.

J’ai trouvé quelques petites choses, pas beaucoup. Pour ces deux voyages je n’avais pas encore pris l’habitude d’écrire ce que je ressentais, ce que j’expérimentais. Ce n’est pas grave.

Poser ses souvenirs c’est aussi accepter leur imperfection.

D’ailleurs, bien plus que les histoires que j’ai trouvées dans les carnets, ce sont les quelques pages parcourues de-ci, de-là, juste pour le plaisir de relire quelques sentiments de ces périodes-là, qui m’ont marquée. J’ai pris conscience de certaines choses que je ne voulais pas voir, je me suis souvenue d’épisodes que je croyais oubliés et qui pourtant ont résonné au creux de moi comme au premier jour.

On m’a plusieurs fois demandé pourquoi je « m’embêtais » à faire des albums photos, à écrire dans un journal, et si je les regardais / relisais.

Et à la lumière de ces quelques jours à travailler sur ces deux albums, sans que cela ne m’ennuie d’aucune façon (j’ai beaucoup souri et ri pendant que je les confectionnais), je peux dire que c’est juste pour me souvenir.

Me souvenir du bon, du mauvais, de l’évolution, de qui je suis, de ce que j’ai expérimenté, de ce que j’ai appris.

Me souvenir de ces instants fugaces quand on les vit et qui pourtant s’impriment quelque part, en nous, pas que sur du papier.

Les petits riens forgent de riches existences… Et de merveilleux souvenirs.

Bonne journée !

PS : En photo, quelques albums déjà réalisés (les deux que j’ai faits devraient arriver cette semaine) et une petite partie de ma collection de carnets personnels, supports aux souvenirs…

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Revue du web #46

19 avril 2015

Pour cette revue du web, je vous propose de la douceur, plein de douceur, et des jolies choses.

Parce qu’on n’en a jamais assez.

Et que cela fait du bien (non ?).

Sources : Cachemire et soie, Le plus bel âge, Wit & Whistle et The jungalow
Sources : Cachemire et soie, Le plus bel âge, Wit & Whistle et The jungalow
  1. J’aime les mots d’Anne-So et je savoure à chaque fois ses billets, petit à petit, en prenant mon temps. J’aime son écriture, le choix de ses mots, cette douce émotion, ce côté un peu poudré sans être poudreux, c’est tellement agréable. Alors je ne peux que vous inviter à lire son dernier article dans lequel elle évoque ses retrouvailles avec son piano. Si l’ensemble est parfait, la conclusion l’est encore plus.
  2. En ce moment c’est un peu la grève des activités manuelles de mon côté, sauf pour le projet boulet qui n’avait plus autant progressé depuis un moment, et à vrai dire je ne m’affole pas, je crois que c’est la période creuse et que cela finira bien par revenir. En attendant, ne serait-ce que parce que j’ai de la cire d’abeille dont je ne savais pas quoi faire et que je trouve les petits oiseaux sur les pots tellement mignons, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire l’article de Caroline, la recette est simplissime et les photos splendides.
  3. Pendant des années je n’ai pas aimé le citron et encore moins les pâtisseries qui en contenaient. Pourtant, depuis que j’ai réalisé la tarte au citron du Bio book il y a quelques années je me suis découverte une passion pour cet agrume et j’aime en incorporer dans mes recettes. Et comme une revue du web n’en serait pas vraiment une sans douceurs, j’ai sélectionné la recette de « brownies » au citron, dont les photos me donnent instantanément l’eau à la bouche…
  4. Je crois que j’ai développé une obsession pour les bibliothèques et autres étagères, sans doute parce que je n’en ai pas chez moi et que les différentes solutions que j’ai essayées pour ranger mes livres ne sont pas aussi fonctionnelles que je l’aurais aimé. Mais surtout parce que je trouve que c’est joli, une bibliothèque, et c’est un peu une fenêtre sur les goûts de celui qui l’a remplie. Et celle là, sans doute parce qu’elle mixe beaucoup de choses, me plait beaucoup.

Les autres liens qui ont retenu mon attention (et j’ai essayé d’être raisonnable) :

  • Les amitiés perdues, chez Les parenthèses
  • Les fiancés de l’hiver, chez Pincée de Cél
  • Les belles adresses de merceries, chez Make my lemonade
  • Clafoutis à la purée de graines de courges, chez Cléa cuisine
  • Crèmes aux graines de chia, chez Au vert avec Lili
  • Le donjon, chez Pandora
  • Question de poids, chez Pensées by Caro
  • Les recettes du quotidien, chez Green Me Up !
  • 6 mois et 7 conseils pour se lancer, chez Deedee
  • The « perfect » body, chez Blogilates
  • Why women criticize each other, chez Goop
  • Ce gif, chez Awwww-cute (que j’aime d’amour et que je regarde tous les jours)

Et vous, quelles sont vos découvertes de la semaine ? Des articles à me conseiller ?

Bonne journée !

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6 ans après…

22 décembre 2014

6 ans, pratiquement tout pile, ça va se jouer à 3 jours je crois bien.

6 ans que j’ai voulu y retourner, plusieurs fois, que ça ne s’est pas fait, pour X et Y raisons.

Et là, les sacs sont prêts, les cadeaux emballés, et demain matin, à l’heure où blanchit la campagne, je partirai…

Vers Montréal.

C’est un peu bizarre ce qu’il se passe à l’intérieur, parce que Montréal c’est un peu un monument intouchable dans ma mémoire, un pan de ma vie un peu « sacré » : il s’en est tellement passé de choses là bas !

La première fois que j’y suis allée, sans doute parce que mon stage à l’époque n’a pas été aussi fantastique que je me l’imaginais, Montréal et moi on n’a pas été copines.
Pourtant j’y ai fait une des plus chouettes rencontres que j’ai pu faire, mon grand-frère de cœur, celui avec qui je suis allée à Bali il y a 3 ans.

Malgré la première expérience en demi-teinte, j’y suis revenue, une deuxième fois. Et si sur le plan personnel le chaos qui allait se manifester en grande pompe deux ans plus tard commençait à poindre à l’horizon, j’ai commencé à aimer la ville. Beaucoup. Tellement bien que 6 mois après la fin de mon stage, j’ai décidé d’honorer la promesse d’embauche et d’y revenir, une fois mon diplôme en poche.

Et j’y ai passé pratiquement un an.

Un peu moins d’un an, 3 déménagements, de gros gros challenges au travail, le volet personnel qui s’effrite et que je ne voulais pas voir, des amis fabuleux, des éclats de rire tellement incroyables, une douceur de vivre agréable.

Montréal c’est à la fois le concert de The Boss au centre Bell et les premières crises de panique.

Montréal c’est à la fois les papillons en liberté avec mon grand frère de coeur et le « il va falloir faire des examens complémentaires, pour être sûr que ce n’est rien ».

Montréal c’est à la fois les arrêts fréquents à la crèmerie avec les amis et les journées à l’hôpital à jouer à Guitar Hero sur la DS avec un ami qui faisait sa chimio et que j’accompagnais.

Montréal c’est à la fois les week-end fin de semaines sans fin à papoter avec les amis, à jouer à DDR et c’est aussi cet amas de larmes, coincées dans la gorge, ce sentiment d’échec (qui n’avait pas lieu d’être) de devoir rentrer.

C’est beaucoup de souvenirs Montréal. Tellement de bon, mais aussi quelques événements très douloureux.

Une grosse expérience.

Tellement d'émotions que la photo est floue (Et oui, j'ai acheté des guides, parce que ça fait encore plus vacances, voilà)
Tellement d’émotions que la photo est floue
(Et oui, j’ai acheté des guides, parce que ça fait encore plus vacances, voilà)

Alors aujourd’hui, alors que je préparais mes affaires, il y a beaucoup de choses qui se sont bousculées dans ma tête, sans doute un peu trop.

De l’enthousiasme de retrouver ces gens que j’aime tant, de rencontrer enfin ceux qui n’étaient pas encore dans le cercle à ce moment là, de ressentir cette atmosphère qui n’existe que là bas.

L’attente fébrile de pouvoir les serrer dans mes bras et de leur dire, parce que même si j’écris beaucoup ici, en vrai je suis terriblement pudique et réservée, combien ils m’ont manqué, combien j’aimerais vivre près d’eux, combien j’aurais voulu être là aux moments importants de leur vie, combien je suis heureuse de les voir.

Le sourire à l’idée de flâner rue Sainte Catherine et de magasiner comme on dit là bas, de pouvoir retourner au jardin botanique et au biodôme, de redécouvrir des expressions que je ne comprendrai pas du premier coup, entre autres.

Et puis aussi de la peur, un petit peu mais déjà trop, peur que le courant ne passe plus, peur que les crises reviennent, peur d’être déçue, peur de déranger. Toujours les mêmes, qui reviennent inlassablement, et que j’ai décidé d’affronter, toujours un peu plus.

Demain matin je prendrai une grande respiration, sans doute que je laisserai couler quelques larmes, mais surtout je vais passer les fêtes avec des gens que j’aime, en profiter pour créer, encore, de merveilleux souvenirs.

Je vous souhaite qu’il en soit de même pour vous, de joyeuses fêtes de fin d’année.

On se retrouve l’année prochaine.

Bonne journée !

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Madeleine, vintage et technologie (ou presque)

11 juillet 201412 juillet 2014

Il existe des objets, apparemment anodins voire inutiles pour le commun des mortels, qui revêtent pour d’autres personnes un symbolisme particulier, un souvenir qui nous les rend attachants, peut être bien plus que de raison.

Il y a quelques mois, mon papa a déménagé. Et comme la nouvelle maison est plus petite que la précédente, il fallait bien faire du tri. D’autant plus qu’entre ses affaires, celles de ma belle-mère, les cartons du précédent déménagement qui étaient encore plus ou moins intacts et les choses que mon frère et moi avons laissé là « en attendant » (un logement plus grand, un sursaut de motivation pour faire le tri ou je ne sais trop quoi d’autre, enfin en attendant quoi), des affaires, il y en avait beaucoup.

Alors du coup mon papa il avait bien besoin d’un petit coup de main pour savoir de quoi il pouvait raisonnablement se séparer sans qu’on ait le cœur brisé. Et quand il m’a demandé ce que je voulais garder, la réponse qui a fusé, naturellement et bien avant quoi que ce soit d’autre (ai-je seulement cité quelque chose d’autre ? Je ne me rappelle plus… ), c’était…

super-nintendoLa Super Nes.

Je sais bien que pour beaucoup, la Super Nintendo c’est juste une vieille console obsolète, un truc rétro limite préhistorique avec lequel on ne voit pas trop bien l’utilité de s’encombrer quand on regarde les consoles de dernière génération.

Mais pas pour moi.

Ma Super Nintendo (oui, celle là avec les autocollants tout moches c’était la mienne, mon frère avait la sienne, qui a été revendue depuis), c’est tout un symbole. C’était l’époque où je jouais avec mon frère, qu’on joue l’un contre l’autre ou l’un avec l’autre. J’y ai aussi joué avec mon papa (mais mon papa, en fait, je crois qu’il préférait l’Atari) et des copines.

C’était mes premiers jeux de rôles avec des énigmes (Zelda pour ne citer que lui), mes premières frayeurs (Mortal Kombat), mes premiers jeux que je finissais et recommençais sans cesse (Megaman X), mes premiers jeux de plateforme (Mario, bien entendu).

Je ne crois pas être devenue par la suite une « joueuse », même si j’ai vécu pendant des années avec un gamer (et que j’ai participé à des LAN party, y compris en tant qu’organisateur).

En tout cas j’ai un attachement particulier à ces jeux « simples », au graphisme que certains qualifieront de laid mais qui a l’avantage de ne pas me donner mal à la tête et de laisser place à l’imagination de l’enfant qui est au fond de nous, aux musiques reconnaissables parmi mille autres. J’ai beaucoup de mal à me faire aux jeux plus réalistes, plus 3D, plus modernes. Moi j’aime bien ces vieux jeux, cette vieille console à cartouche, ces manettes qui ne comprennent pas forcément tout le temps ni tout de suite que bon sang là on vient d’appuyer sur B, sur B je te dis, mais tu me le fais mon B ou bien ?!

Alors voilà, il y a quelques semaines, j’ai embarqué la Super Nes et quelques uns de ses jeux dans des cartons, non sans avoir testé la bête avant pour voir si elle marchait.

Si vous aviez vu mes yeux brillants et mon sourire, entendu mon petit cri ravi quand la musique de Super Mario World s’est lancée, vous comprendriez à quel point la Super Nes c’est bien plus que du retrogaming, bien plus qu’une vieille console qui a besoin d’un petit coup de nettoyage à mes yeux.

C’est une porte vers des souvenirs que je chéris et tant que je pourrai la garder et jouer quelques heures dessus, je la garderai. C’est un peu ma madeleine de Proust vous voyez…

Et vous, quelle est la vôtre ? Avez-vous des jeux (vidéo, de plateau…), des consoles, des livres qui ont une place particulière dans votre cœur ?

Bonne journée !

PS : Si par hasard vous avez une bonne idée pour décoller les autocollants sans abîmer la bête, je prends !

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Souvenirs exotiques

17 novembre 201216 novembre 2012

Il m’aura fallu du temps pour me décider à m’y mettre. Je ne sais pas si c’est parce que j’avais besoin de digérer le voyage ou bien parce que j’avais besoin de calme et de temps pour me replonger dans mon carnet avec l’ensemble du voyage consigné, mais toujours est-il que depuis jeudi, il est arrivé à la maison.

Album photo de Bali, couvertureL’album photo du voyage à Bali, deux semaines formidables avec mon grand-frère canadien.

Pour le réaliser, il a fallu que je me plonge dans mon carnet et que je fouille dans les milliers de photos que nous avions prises. J’ai fait un dossier sur mon bureau, que j’ai alimenté avec des photos. Je m’y suis reprise à plusieurs fois pour ne garder que les photos qui me parlaient le plus, qui m’évoquaient le plus de choses. J’ai sélectionné, regardé, enlevé, re-regardé, bref j’ai fait la sélection au moins 5 fois pour arriver au résultat final.

album photo de Bali, intérieurEt puis il a fallu choisir quelle photo pour la couverture, la mise en page des photos, la police de caractère, la couleur de la couverture, des pages.

J’ai volontairement choisi de ne pas mettre trop de commentaires, pour pouvoir me replonger dans mon carnet si besoin, pour ne montrer à ceux qui le regarderaient que des souvenirs et préserver mes émotions. En le regardant, je me rappelle de certaines anecdotes que je garde bien protégées au fond de mon cœur et de mon esprit, et que je ne divulgue qu’au compte-gouttes, peut être par superstition, pour les garder intactes.

Album de Bali, intérieurJe suis très contente de ce livre photo, il est exactement comme je le voulais, comme je me l’imaginais : un petit écrin à souvenirs… J’attends maintenant de voir comment il va vieillir, en espérant qu’il ne s’abîme pas au fil du temps.

Pour les informations pratiques, je l’ai fait sur photobox. Il contient 117 photos, 42 pages et je l’ai payé 56€ ce que je trouve correct vu la qualité du résultat (livre photo prestige A4).

Et maintenant, je crois bien que j’ai très envie de m’attaquer à d’autres souvenirs… Et n’en préserver que le meilleur !

Bonne journée !

PS : Pas de croquis cette semaine, mon estomac a décidé que je n’irai pas à mon cours vendredi, mais si vous le voulez, je peux vous montrer ce que l’on a fait à la gouache…

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Bucolique et champêtre

8 avril 20128 avril 2012

(Dans la série « je mets des titres ayant pour fondement un pléonasme », celui-ci est quand même assez gratiné…)

Hier, alors que le soleil venait de poindre à l’horizon (genre), je me suis levée, j’ai fini de préparer mon sac, je me suis occupée des plantes, et j’ai pris la voiture.

Au bout d’un plein (presque), deux péages, deux pauses de 15 minutes chacune, 6 heures de route, presque 600km de voiture, un temps à moitié pourri, quelques personnes sur la route, je suis arrivée.

Tulipe du jardinJe me suis concoctée un petit séjour au vert, à la campagne. De retour chez mon papa dans le Centre, loin du boulot, loin de la frénésie de la ville rose. Des vacances au silence, favorable au repos, à la contemplation, l’introspection et la réflexion.

Cerisier en fleursAu calme, je regarde les cerisiers en fleurs, qui seront bientôt chargés de fruits. Enfin, à l’été, s’ils ont résisté au gel d’ici là. Ce matin, s’il avait fallu que je prenne la voiture, j’aurai du gratter pour y voir quelque chose. Elle devait être étonnée la voiture, ça fait bien longtemps qu’elle n’a pas eu à affronter un froid pareil.

Tulipes rougesLes tulipes ondulent gaiement au gré du vent. Il fait un peu frisquet ici, mais je respire mieux. Ce qui est un brin incompréhensible vu la cargaison de pollen qui vole dans le coin. C’est à croire que la pollution m’affecte plus que le reste…

Petites tulipesC’est toutefois agréable de se promener au jardin, regarder les fleurs, écouter les oiseaux et ne pas entendre grand chose d’autre. C’est lorsque je viens ici que je me rends compte du bruit de la rocade, de l’aérodrome, des voisins…

Prunier en fleursJe me rends compte aussi que mes voisins, là bas, partagent avec tout l’immeuble les fumets de leur repas, alors qu’ici on peut profiter du parfum des pruniers en fleurs. Ici, les oiseaux peuvent manger tranquillement le pain rassis qu’on leur a réservé, alors que là bas, impossible de mettre un nichoir: les oiseaux ont trop peur car il y a beaucoup d’agitation.

Tulipes cachéesEt puis il y a les souvenirs qui remontent et avec eux les émotions. Dans ces moments là, je ne sais pas trop bien ce qui m’arrive : je me sens à la fois détendue et complètement chamboulée. Je me rappelle des travaux qu’on a fait dans la maison, je retrouve des bouquins oubliés, je suis aussi émerveillée lorsque j’ai allumé la vieille console et que j’ai pu voir avec plaisir qu’elle fonctionne toujours.

Tulipe jauneParfois, j’ai l’impression que le temps s’est un peu arrêté, et puis après en allant faire un tour dans le jardin, je me suis rappelé y avoir joué avec feu le chien, y avoir paressé au soleil avec feu le chat, y avoir fait une partie de billes avec mon neveu, y avoir lavé les voitures. Finalement, la vie a continué son cours, quelques petites choses ont changé, d’autres, essentielles, sont restées telles quelles, immuables. Et chacun, pendant cette parenthèse, a évolué.

Ça me fait toujours quelque chose de revenir ici, que ce soit après un an, quelques mois ou autre. Au gré d’une ballade sur la terrasse, dans le jardin ou en cherchant un objet dans la maison, les souvenirs reviennent, je (re)découvre certaines choses parfois oubliées, je remarque des choses auxquelles je n’avais pas fait attention auparavant.

C’est peut être ça vieillir : voir avec un œil nouveau ce que l’on a vu sans vraiment le voir pendant des années et prendre conscience du temps qui passe.

Enfin, une chose est sûre : le jardin avec ses tulipes et ses arbres fruitiers est toujours aussi beau et accueillant…

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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