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Tag Archives: vie professionnelle

Confiance & Gratitude

14 décembre 201611 décembre 2016

Demain, ça fera 5 mois tout pile.

5 mois que j’ai reçu cet appel téléphonique : au bout du fil, quelqu’un qui ne contactait à la base pour quelque chose qui ne m’intéressait pas, et qui m’a finalement parlé, sans s’en douter, du poste dont je rêvais.

En 5 mois, je suis passée par toutes les émotions possibles et imaginables je crois, depuis la joie jusqu’à la déception, en passant par l’angoisse et la gratitude.

Il y a eu autant de rebondissements dans ce processus que dans ma tête et mon cœur.

– – – – –

Certains m’ont fait comprendre que c’était louche que ce soit si long, si compliqué, que finalement c’était peut être pas une bonne chose pour moi et qu’il vaudrait mieux que je cherche ailleurs.

D’autres m’ont dit de persévérer, que si c’était ça que je voulais, il fallait que j’aille au bout pour ne pas avoir de regrets.

Pendant un temps j’ai effectivement envisagé de chercher ailleurs, mais je n’en avais pas envie : je n’ai postulé à aucune offre, rien ne m’intéressait.

C’est peut être prétentieux ou capricieux, c’est aussi définitivement un luxe que je me suis accordé, mais je voulais ça.

Je ne voulais pas mieux payé, je ne voulais pas une plus grande ou plus petite entreprise, je ne voulais pas plus ou moins varié, je ne voulais pas trouver à tout prix, je ne voulais pas accepter quelque chose pour accepter quelque chose.

Je voulais ce poste-là.

Je voulais écouter cette petite voix qui m’avait dit que c’était pour moi lors de cet appel il y a presque 5 mois. Je voulais écouter cette intuition que j’ai trop souvent mise de côté.

– – – – –

Vous savez, c’est un peu grisant d’écouter sa petite voix, parce qu’elle a quand même des idées un peu folles, qu’on ne croirait pas réalisables.

Et puis parfois, ses idées sont tellement déconcertantes qu’on n’est pas bien sur(e) qu’elle nous veuille du bien.

Source : chibird.com

Alors que j’écris ces mots et que je prends le temps de réfléchir sur ce long processus, je vois plein de leçons disséminées çà et là, plein de jolies choses sur ce chemin : des amitiés qui ont grandi, l’opportunité d’avoir pu travailler sur des projets qui me tenaient à cœur, un cadeau encore plus beau que ce qui était prévu au départ…

Je ressens beaucoup de gratitude pour tout cela.

– – – – –

Je vous avais dit que je vous tiendrai au courant.

La semaine dernière, j’ai reçu un courrier. J’ai posé des questions, vécu un tourbillon émotionnel en six heures.

24 heures après je l’avais signé, et renvoyé les papiers qu’on me demandait.

Je tremble autant d’excitation que de peur.

Une nouvelle expérience qui commence. Une nouvelle étape dans la croissance personnelle.

Je commence demain.

Bonne journée !1414

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Rêver & Expérimenter

24 août 201624 août 2016

En fait, je ne sais pas trop bien comment écrire cet article.
A la base j’avais prévu de parler de mes podcasts préférés, ceux que j’écoute quand j’ai envie de marcher, mais pas vraiment toute seule.
Mais aujourd’hui, j’ai envie de parler d’autre chose (ce qui veut sans doute dire que l’article va faire 20 pages, attrapez vous une boisson et un snack, c’est plus prudent). J’ai envie de parler de l’expérimentation, parce que je crois qu’actuellement c’est là dessus que la Vie m’amène à réfléchir.
Ce qui est quand même assez rigolo puisque, si on y réfléchit bien, qu’est-ce que la vie sinon une vaste expérience composée de milliers de plus petites ?

Ces derniers temps (mais peut être que c’est plus ancien que je ne le crois, allez savoir), je m’interroge donc sur l’expérience, cet événement à la fois exaltant et effrayant.
Je crois que tout est expérience, le quotidien en est une, sortir de sa zone de confort en est une autre : à chacune son panel de couleurs, d’émotions, d’anticipations, de satisfactions.

– – – – –

Hier j’étais au téléphone avec un ami, et je lui disais qu’actuellement, le chômage c’était un peu comme si j’étais en plein milieu d’un champ de coquelicots, et que je pouvais tourner à 360° voir plein de ces fleurs qui représentaient autant d’opportunités plus exaltantes les unes que les autres. Et je lui disais que j’avais bien du mal à faire un choix.
Si en prenant le coquelicot à ma droite cela voulait dire que je renonçais à tous les autres coquelicots ?
Dans ma tête, il y avait cette dichotomie c’est soit coquelicot de droite mais pas celui de gauche, il faut choisir.
Sécurité ou liberté.
Stabilité ou aventure.
Unicité ou variété.
Salarié ou auto entrepreneur.
Etc.

– – – – –

Quand j’étais étudiante, en première année d’ESC, j’ai fait mon premier stage en entreprise : j’ai détesté le marketing, mais le secteur dans lequel évoluait la société pour laquelle j’étais stagiaire me semblait être comme une boite au trésor à explorer. Je ne suivais pas la bonne filière, je pensais ne jamais arriver à mettre le pied dans ce secteur là.
1 an plus tard je faisais mes premiers pas dans le secteur, en tant que stagiaire, et 6 mois plus tard, après avoir fini mon diplôme qui ne me servait à rien (croyais-je) j’étais embauchée dans ce secteur. Premiers pas, apprentissage accéléré, sois autonome, passionnée et curieuse et tout va bien se passer.

Quand j’étais à Montréal, je rêvais d’occuper le poste que j’ai occupé pendant ces 7 dernières années, à être plus sur le terrain, à découvrir des situations complètement nouvelles dans ce secteur que je commençais à aimer : je suis rentrée en France, j’étais une bleue, pas d’expérience significative dans le secteur et pas les « bons diplômes » aux yeux de beaucoup d’entreprises. Je croyais que j’allais me retrouver à faire de la compta, ma spécialité en école de commerce, que je détestais et à laquelle je ne comprenais pas grand chose.
5 mois de chômage plus tard (et à l’époque je l’ai largement moins bien vécu qu’aujourd’hui), j’étais embauchée en tant qu’ingénieur (c’est à ça qu’il m’a servi mon bac +5 en compta, à avoir un statut d’ingénieur sans avoir fait une école d’ingé) et j’occupais le poste dont je rêvais quelques années auparavant. Expériences à gogo, des rencontres en veux-tu en voilà, mets ta ceinture tu vas en prendre plein les yeux, ça va secouer.

Quand j’étais dans ma précédente entreprise, j’ai rencontré ces hommes d’une quarantaine d’années : je leur demandais de me parler de leur quotidien, de leur poste, de ce qu’ils voulaient faire pour l’entreprise, et moi la petite jeune, je les aidais à mettre en place des solutions. Ça faisait 20 ou 25 ans qu’ils étaient dans le métier, ils avaient une stratégie, des objectifs, et moi des étoiles plein les yeux. Ils avaient gravis les échelons un à un, ils me parlaient de leurs expériences à chacune des étapes : si vous pouviez imaginer à quel point ces gens m’ont fait rêver, m’ont fascinée. Je me disais que vraiment, ce poste là, si jamais je restais suffisamment dans le métier, ça devait être chouette d’y être, j’aimerais faire ça. Le Graal, c’était ça : je ne voulais pas aller plus haut parce que plus haut il y a du management et que j’en veux pas, je voulais juste expérimenter ça, cette vue complète.

Il y a deux ans, je me disais que j’avais besoin d’autre chose dans ma vie, j’ai commencé des cours pour devenir kinésiologue. Je ne savais pas trop ce que j’allais en faire, je voulais juste apprendre, connaître un peu mieux l’humain. Quand j’ai signé la rupture conventionnelle, je me suis dit que j’allais partir m’installer au Cap Ferret, ouvrir mon cabinet et que ça allait roxer du poney.
Ce n’était pas l’avis du banquier.
Mon business plan n’était pas tellement d’accord non plus, même le plus optimiste des optimistes.
Et puis vraiment, là, tu te sens ma grande à changer de région, ouvrir un cabinet où tu ne connais pas grand monde, et en étant très très juste financièrement ?
Non.
Changement de plan. Je ne sais pas quoi, mais changeons de perspective, il doit y avoir une solution.

– – – – –

Mi-juillet, le téléphone sonne. Ce n’est pas la première fois qu’il sonne aujourd’hui, j’ai mis mon CV en ligne et je suis toute étonnée qu’il intéresse des gens. J’ai dit non à beaucoup de choses, mais lui là, il vient de dire un mot magique, dans ma tête j’entends mon ancienne psy qui me dit « vous savez, quand la vie vous fait un cadeau, il faut savoir le saisir ». Mince, ça ressemble à un cadeau, un beau cadeau même si je sais pas encore si s’en est un. Il y a des petits papillons, l’adrénaline qui monte, oui d’accord, je veux bien les rencontrer.

Fin Juillet, 1er RDV. Bizarrement je suis complètement détendue, je viens juste voir, voir c’est quoi vraiment ce cadeau. Je viens comme chez McDo, à savoir comme je suis, un peu de mascara en plus, c’est tout. On discute, il est gentil ce monsieur, l’autre aussi d’ailleurs, voilà pourquoi on vous a fait venir, ça vous intéresse ? Je suis pas encore sure que ce soit LE cadeau, mais dans ma tête, il y a une voix qui me dit d’y aller, que c’est pour moi ce truc-là. Oui je suis intéressée, je veux bien rencontrer les autres personnes. J’ai l’impression de m’être transformée en bouteille d’eau gazeuse, ça pétille dans tout les sens.

Début Août, c’est calme la pression retombe, on me tient au courant régulièrement. Jusqu’à ce mail, reçu un samedi soir tard, vous êtes disponible quand la semaine prochaine pour la suite des entretiens ? Je m’interroge, est-ce que je fais pas des bêtises là ? Mais de toute façon j’ai rien à perdre non ? La nuit (courte et agitée) porte conseil, je vais aller voir si vraiment c’est un cadeau qui m’intéresse, je suis disponible tels jours à telles heures, tenez moi au courant, merci. Séisme magnitude 3 en cours, je ne sais plus trop bien si c’est de l’intérêt ou de la peur, c’est pas grave. Il n’y a rien à perdre, il n’y a rien à perdre, il n’y a rien à perdre, il n’y a rien à perdre… Aaaahhh !

Semaine dernière, je vais au 2ème RDV. Je pensais que ça durerait 3/4 d’heure, je suis restée plus de trois heures. Je crois que ça s’est bien passé, enfin de mon côté c’est le cas. Et puis vraiment, c’est LE cadeau. Tu sais LE poste des hommes d’une quarantaine d’années, ben voilà, il est devant toi, c’est pour ça que ces gens t’ont demandé de venir. Je sais plus trop, je panique grave, et s’ils s’étaient trompés, et si j’étais pas capable, et si je m’étais trompée, et si je me plaisais pas parce que les locaux sont un peu moches quand même ?
J’ai un petit travail à faire à la maison et à leur envoyer, j’ai repoussé 4 jours, et puis je l’ai envoyé, à la fois convaincue et tremblante.
Je suis en short list.
C’est super chouette, j’ai super peur. Mais c’est chouette (mais j’ai super peur aussi, c’est pratiquement un ouragan là-dedans).

– – – – –

Hier après avoir discuté de sa situation à lui, mon ami m’a dit que si j’étais là, c’était pas pour rien, que les gens étaient intelligents.
Syndrome de l’imposteur va voir ailleurs.
Si je faisais ça, non, ça n’empêchait pas de faire le reste : peut être pas tout, tout, tout, mais que oui c’est possible d’avoir sécurité, stabilité, liberté et aventure. C’était un choix, un ajustement.
Et tu sais quoi, si ça te plait pas, en fait, t’as rien perdu, tu reviendras à ta situation actuelle, une expérience en plus.
Boum, leçon de vie en cours d’acquisition, merci.

– – – – –

Je ne sais pas si ça aboutira, je vous dirai.

Mais vous savez, tout ce processus-là, je l’écris ici, parce que je veux m’en rappeler.
Je veux me souvenir que c’est possible, que j’ai ma place, que j’ai de la valeur, que les rêves sont là pour être poursuivis, même si quand on est sur le chemin, parfois, on a l’impression d’être loin : en fait les expériences de la vie nous y amènent si on les regarde en prenant un peu de recul.

Ce matin, alors que je m’apprêtais à écrire sur mes podcasts favoris, la petite lumière s’est allumée : si j’ai à la fois envie et peur d’une expérience, c’est sans doute qu’il y a un rêve à réaliser derrière.
Et ce rêve c’est une expérience, comme chaque jour, et s’il est là devant moi, c’est qu’il y a une raison.

Je vous souhaite à tous une belle épopée et d’enrichissantes expériences pour réaliser vos rêves.

Bonne journée !

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La décision, les interrogations, l’expérimentation, la conviction

11 mars 201610 mars 2016

Vous savez, quand j’ai pris la décision de reprendre mes études, je n’en menais quand même pas trop large.

En fait, je ne sais combien de fois je me suis demandée si j’allais pouvoir m’inscrire à mon école, si vraiment c’était raisonnable, parce que quand même 600h de cours en deux ans en plus des 40 heures de travail par semaine, avec les heures sup, les déplacements, les astreintes, les opérations de nuit, est-ce que réellement je m’en sentais capable ?

Et puis les négociations avec mon chef qui n’en finissaient pas, parce que je voulais un temps partiel et que lui ne voulait pas, par contre il voulait bien que je pose mes congés et mes RTT pour aller en formation, ce qui n’était pas envisageable de mon côté, parce que non, déjà j’ai pas beaucoup de congés, je vais pas les poser pour aller travailler, même si c’est du travail que je fais pour moi et pas pour la société qui m’emploie.

On a fini in extremis avant la fin du délai pour les inscriptions à se mettre d’accord sur le fait que j’allais poser des jours sans solde (les jours de semaine), alors du coup il a fallu que je me mette à refaire un budget pour cette configuration-là.

organisation-perso

C’est étonnant, en Ecole de Commerce j’ai fait une spécialité compta et j’étais plutôt bonne en finance, mais alors si on me demande de faire un budget je me retrouve comme une poule face à un couteau, la tête en biais par rapport à la feuille qui est aussi en biais mais de l’autre côté (ne vous demandez pas comment j’arrive à écrire dans cette disposition-là, plein de gens se posent la question), à me faire des plans sur la comète de la situation la plus pire (?), quitte à faire un budget autant le faire effrayant au possible.

Alors j’étais arrivée à un truc complètement débile, en mode j’allais devoir m’endetter sur 10 ans pour faire une formation qui en durait deux, je me suis dit que j’avais sans doute un peu forcé le trait. J’ai recommencé mon budget, et en plein milieu j’ai eu la « révélation » de la simplicité de la chose et j’ai trouvé des solutions que j’ai plus ou moins appliquées par la suite (on va dire qu’il y a des mois où j’ai été plus connectée avec l’état de mon compte en banque que d’autres, mais ce n’est pas grave, ça s’est rééquilibré depuis).

Ensuite, en envoyant mon dossier je me suis demandée si vraiment d’un point de vue de la fatigue j’allais être capable, parce que 12 jours d’affilée à travailler « ça pique un peu » comme dit le fils d’un de mes collègues, quand est-ce que j’allais bien pouvoir trouver le temps d’aller faire mes courses quand je suis en cours le week-end, est-ce que ma vie sociale n’allait pas en pâtir, et plus j’y pensais plus les « est-ce que » s’accumulaient.

organisation-boulot

Et comme à chaque fois que cela se produit et que je mentalise à outrance, je me suis dit que je verrais bien ce qui allait se passer.

Cela ne m’a pas empêché de continuer à me poser des questions (si vous saviez…), mais cela m’a permis d’expérimenter, de voir ce que ça donnait en vrai et pas seulement dans mon cerveau, et de trouver des solutions, de faire marcher ma créativité.

Par exemple, pour la question des courses, j’en suis arrivée à les faire à l’arrache à la supérette du coin qui ferme à 22h quand il ne reste que 3 pois chiches, un demi oignon et une banane dans mon frigo, sauf si j’arrive à sortir tôt du travail en semaine, ce qui veut dire que je n’ai pas kiné, pas yoga, pas ciné, bref rien, et qu’en plus j’arrive à partir un bon 2h avant que la Biocoop ne ferme ce qui arrive seulement les jours où la conjonction astrale du joint de carbu des essuie-glaces est bonne et qu’elle est alignée avec la lune en verseau.

Ce n’est pas forcément quelque chose qui me satisfait à 100% (la supérette n’est pas une championne du bio et du local, si vous voyez ce que je veux dire) pourtant, sur le plan strictement basique cela remplit ses fonctions : cela me permet d’avoir de quoi manger.

Oui je suis une étudiante à l'ancienne, qui aime les cahiers à grand carreaux et écrire ses cours au stylo plume...
Oui je suis une étudiante à l’ancienne, qui aime les cahiers à grand carreaux et écrire ses cours au stylo plume…

Maintenant, je me dis qu’à force d’expérimenter, sans m’en rendre compte, j’en ai fait du chemin.

Parfois avec des systèmes un peu bancals, parfois avec des organisations qui finalement me stressaient plus qu’elles ne résolvaient de problèmes, parfois en m’étonnant des effets positifs d’un changement tout simple (le covoiturage !) et malgré tout en ayant des résultats, en m’adaptant petit à petit, en essayant des choses, en cherchant à faire mieux.

Aujourd’hui, je suis étonnée de cela.

Ces deux années sont passées vite, ce n’était pas aussi dur que l’idée que je m’en faisais, et puis surtout, je crois que je me suis trouvée une force que je n’imaginais pas.

J’ai lu vos petits commentaires sur mon précédent article sur le sujet, j’ai aussi écouté les avis de mon entourage lorsque j’évoque mon expérience de salarié qui étudie en plus pour se reconvertir.

Et en fait, ce que je voudrais vous dire, parce que même si je continue à me poser bien trop de questions j’en suis fermement convaincue, c’est que ce courage, cette envie, cette adaptation, nous l’avons tous en nous, qu’on est tous capables de faire ça.

Tous.

Croyez en vous et suivez vos rêves. Les interrogations et les peurs ne sont là que pour être mises au défi de la réalité.

Bonne journée !

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Reprendre ses études à 30 ans

12 février 201610 février 2016

Après de longues tergiversations, en septembre 2014, peu après mes 30 ans donc, j’ai décidé de reprendre mes études et j’ai commencé une formation.
Cela fait donc un peu plus d’un an et demi que je pends des cours tout en travaillant, et bientôt je finirai mes weekends de formation (le dernier sera en mai), passerai mes examens (en juin) et ainsi obtiendrai mon diplôme.

C’est un sujet que j’ai peu abordé ici, cependant il me semblait que c’était le bon moment pour faire part de quelques réflexions sur le sujet, sans toutefois aller jusqu’au bilan, que je ferai sans doute une fois que j’aurais un peu plus de recul.

J’ai choisi de reprendre mes études après une longue réflexion et avoir analysé mes doutes et peurs : j’évolue dans le même secteur professionnel depuis presque 10 ans, secteur qui aujourd’hui ne me correspond plus.

Ne me sentant plus sur mon chemin, ou tout du moins sur un chemin dans lequel je m’épanouis, je me suis demandée ce que je pouvais faire d’autre, quelle voie pourrait me correspondre et quelles possibilités s’offraient à moi pour me réorienter.

Ma demande de bilan de compétences n’ayant pas aboutie, j’ai cherché en moi des réponses à mes questions, tout en me documentant et en faisant confiance à mon instinct : après tout, j’ai déjà occupé plusieurs emplois différents, je pourrai toujours bifurquer encore une fois si besoin.

Malgré tout, il ne faut pas se leurrer, ce choix a été comme un plongeon dans l’inconnu !

Oui je suis une étudiante à l'ancienne, qui aime les cahiers à grand carreaux et écrire ses cours au stylo plume...
Oui je suis une étudiante à l’ancienne, qui aime les cahiers à grands carreaux et écrire ses cours au stylo plume…

C’est pour cette raison que dans un premier temps je n’en ai pas parlé ouvertement : j’ai préféré voir comment je m’en sortais, comment je ressentais l’expérience avant de faire connaître mon choix. Pas question de me rajouter le stress des questions / réponses alors que j’étais en train de chercher un nouvel équilibre !

Car c’est bien un équilibre entre travail, formation et vie personnelle que j’ai dû bâtir à nouveau : pour simplifier, si un mois se compose de 4 semaines, je travaille 3 semaines complètes, j’ai 3 weekends de libres, 3 jours d’affilée (vendredi, samedi et dimanche) de formation et une semaine de 4 jours de travail.

Durant mon temps libre, je m’accorde des moments de détente bien entendu, mais aussi des plages pendant lesquelles je révise mes cours et pratique autant que possible les gestes que j’apprends.

On me dit souvent, lorsque j’évoque le sujet, que ça doit être fatiguant de jongler comme cela et demander beaucoup de travail.

Et c’est vrai, c’est un challenge parfois de trouver une place pour chaque activité et de ne pas s’oublier dans le processus.

Pourtant, je suis extrêmement contente d’avoir fait le pari de reprendre mes études : j’ai rencontré des personnes très intéressantes (professeurs et camarades confondus), j’ai ouvert mon esprit à d’autres façons de penser, de voir le monde, et surtout, j’apprends quelque chose qui me passionne.

Reprendre mes études m’a redonné du dynamisme et de la créativité dans ma façon d’appréhender ma vie et mon futur, ce qui était exactement ce dont j’avais besoin à ce moment là.

Aujourd’hui, je ne sais pas encore très bien comment je m’organiserai une fois mon diplôme obtenu, c’est un sujet que je dois encore maturer dans la mesure où je ne l’ai pas exploré autant que je le voudrais.

Rien de figé pour l’instant, je suis encore en pleine découverte de l’activité que j’apprends, de moi-même, et du nouvel équilibre que je vais vouloir bâtir.

Finalement, reprendre ses études c’est un peu se retrouver dans un monde où l’inconnu côtoie l’enrichissement personnel.

En écrivant ces quelques lignes je me rends bien compte qu’il était sans doute un peu ambitieux de vouloir parler d’un sujet aussi vaste en un seul article : j’espère avoir pu poser les grandes lignes de ce projet que je nourris depuis quelques temps.

Si vous avez des questions ou si vous voulez faire part de votre expérience, n’hésitez pas à le faire en commentaires, je serais ravie d’échanger avec vous sur le sujet.

Et puis sans doute que dans quelques temps je viendrai préciser mon propos sur cette expérience étonnante, il y a tellement à dire !

Bonne journée !

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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