Vous savez, il y a des livres qu’on aimerait aimer tout de suite.
La princesse de Clèves de Madame de Lafayette fait partie de ceux là pour moi.
Parce qu’en lisant l’article de Cél sur les classiques, j’étais convaincue que ça allait me plaire.
Alors peut être que je suis partie bille en tête, sans trop bien prendre le temps de me renseigner sur l’époque (alors que Cél le conseille !), sur le sujet, tout ça.
J’avoue.
Les recherches sur un livre dont je n’ai encore rien lu, ce n’est pas mon style.
C’est ainsi donc que j’ai lu La princesse de Clèves, et tenté de décrypter ce qu’il pouvait bien se passer dans la tête de Mademoiselle de Chartres (qui devient vite la princesse de Clèves) et le duc de Nemours.
Jusque là ça allait.
C’est tout le reste qui m’a perdue : tous ces noms, ces références historiques que je n’avais pas.
Même si le style est étonnamment (je dis « étonnamment » parce que l’ouvrage date de 1678 quand même) fluide et accessible, et que cet ouvrage doit être un pilier de la langue française, je n’ai pas accroché.
C’est un ouvrage très précieux, où l’amour et les bruits de cour (et leurs innombrables protagonistes) ont la part belle.
Cela aurait pu me convenir, mais pour une lecture détente, c’était trop, je ne voyais pas trop pourquoi mentionner tous ces gens, qui était « gentil », qui était « méchant », où est-ce qu’on allait avec toutes ces personnes, détails, lieux et sentiments.
Et puis, avouons-le, le personnage de la princesse de Clèves ne m’est pas sympathique de prime abord.
Je me rends bien compte qu’avec un article pareil, je ne vais pas vous inciter à le lire.
Et pourtant, vous savez quoi ?
J’ai très envie de le relire.
Mais en prenant mon temps, en faisant mes recherches, en décortiquant.
Je suis certaine que travailler cet ouvrage et l’analyser doit être passionnant.
Et c’est sans doute pour cela que j’aurais aimé l’aimer (c’est une histoire d’amour, soyons donc dans l’amour jusqu’au bout) dès la première lecture.
Comme quoi, on peut apprécier la qualité d’un texte et avoir envie de s’y replonger sans avoir adhéré à l’histoire.
Et vous, quel est votre avis sur La princesse de Clèves ?
Bonne journée !
PS : le thé qui accompagnait ma lecture, c’était Avec les anges.