Mnêmosunê
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Month: mai 2020

Pourquoi je blogue ?

25 mai 202029 juin 2020

Cette question, je crois que je l’entends depuis que j’ai commencé à bloguer, ou presque : « Mais pourquoi tu blogues ? ». Autant vous dire que depuis le temps que je blogue, et même pendant les périodes de pause, j’ai eu le temps de l’entendre cette question.

Mon histoire de blogging

D’abord un peu de contexte si vous le voulez bien.

J’ai commencé à bloguer en 2006, au retour d’un séjour de 6 mois à Montréal pour un stage. A cette époque là, le blog ne s’appelait pas Mnêmosunê, et j’étais sur une plateforme qui s’appelait MaBulle, qui n’existe plus aujourd’hui.

J’avais commencé à bloguer pour maintenir le lien avec mes amis de Montréal, puis avec ma famille quand je suis retournée vivre au Québec. A cette époque là, j’avais même commencé un autre blog pour raconter des histoires avec mes Sims (c’était l’époque où je jouais beaucoup aux Sims 2 et où mes amis se demandaient bien ce qu’il se passait dans ce jeu dans lequel je passais des heures).

Et puis la plateforme a commencé à battre de l’aile, et de plus en plus les blogueurs la quittaient pour soit être hébergés par leurs soins, soit trouver un autre hébergeur gratuit.

Petit à petit j’ai préparé ma transition vers un blog auto hébergé, et en septembre 2011 j’ai ouvert cet espace-ci.

C’était un peu une révolution, parce que cela signifiait que je sortais de la bulle créée par l’hébergeur que j’avais avant, et qu’en un sens je me lançais dans la cour des grands.

Depuis 2006 j’ai fait plusieurs « pauses » de blogging, parce que la blogosphère a beaucoup changé, notamment avec l’avènement de la monétisation des blogs et des partenariats, et elle évolue encore beaucoup, et que j’avais besoin de voir si je voulais encore en faire partie, et sous quelles conditions.

Et à chaque fois, je suis revenue.

(Livre sur le blogging que j’aime beaucoup, même si maintenant il est un peu « dépassé », Blog Inc. )

Pourquoi je blogue ?

Et donc cette sempiternelle question du « pourquoi » du blogging qui revient sans cesse, talonnée de près par la question du « comment »: comment tu trouves le temps, comment tu t’organises, etc.

Enfin cette question là, on va la garder sous le coude pour plus tard, et pour aujourd’hui je vais surtout parler du pourquoi du blog.

Pour me rappeler

Ce n’était pas du tout l’objet de ce blog quand je l’ai commencé, ni même lorsque j’ai recommencé à bloguer après mes pauses, pourtant je dois bien avouer que c’est un apport indéniable pour moi.

Il fut un temps je faisais des bilans annuels sur le blog (si vous voulez les relire : 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016) et c’est à ce moment là que j’ai pris conscience d’une chose : en regardant mes articles de blog, je me rendais compte, qu’en fait il se passait plein de choses dans ma vie.

Pas forcément des gros coups de tonnerre, mais plein de petites expériences , dont je ne me souvenais pas pour la plupart.

Alors voilà, ce blog, qui s’appelle Mnêmosunê, déesse de la mémoire (lien wikipedia), c’est avant tout pour me souvenir.

Parce que quand j’écris un article sur quelque chose, je vais chercher mon ressenti, mon expérience, et quand bien même je note parfois certaines de ces choses dans mes pages du matin, la plupart du temps, en fait, ces « événements » se perdent dans ma mémoire.

Mais ici ils perdurent, et je m’y replonge à chaque fois avec plaisir !

bullet journal statistiques

(A cette époque là je suivais mes statistiques de publication, chose que je ne fais plus aujourd’hui…)

Pour partager

Avec ce point-ci, on se rapproche un peu plus de ce qu’était à l’origine bloguer pour moi : une manière de maintenir le lien, de donner des nouvelles.

Depuis mes débuts dans la blogosphère, certains de mes lecteurs historiques ne sont plus, d’autres ne lisent plus mes pérégrinations et enfin beaucoup de nouvelles personnes ont atterri par ici (bienvenue !), parfois jusqu’à être de fidèles lecteurs.

Pourtant je prends toujours autant de plaisir à partager ici, que ce soit des expériences (par exemple des lectures, des bonnes adresses, un produit que j’ai essayé) ou un cheminement (tels que mon processus de développement personnel ou mes expérimentations créatives).

A vrai dire, je pense que l’essence du blogging est là : le partage avec une communauté, quelle que soit sa taille, quels que soient les intérêts. Je trouve formidable qu’on puisse bénéficier de l’expérience et des conseils d’une personne sur un sujet sur lequel on s’interroge, qu’il s’agisse de macramé, de paëlla ou de la meilleure série à regarder sur Netflix selon votre signe astrologique (j’ai mis ça complètement par hasard, mais je suis sure que je dois pouvoir trouver un article sur le sujet) (edit : bingo, en voilà un qui vient du site Vogue).

Et je trouve d’autant plus sympathique qu’il y ait de la place pour toutes les voix, des novices aux plus expérimentés, chacune étant unique !

Parce que ça m’amuse !

Comme je le disais plus haut, certaines personnes, après m’avoir demandé pourquoi je blogue, me disent souvent que ça doit prendre un temps fou et qu’ils ne comprennent pas pourquoi je m’inflige cela.

Alors oui, bien sûr, bloguer prend du temps, c’est indéniable. Pour ma part, entre l’écriture des articles, la prise de photos et les diverses actions de maintenance, je dois bien y passer entre 2h à 5h par semaine.

Mais contrairement à ce que certains proches (ou moins proches d’ailleurs) on pu me dire, ça n’est pas du tout une corvée pour moi ! Bien entendu que certaines fois j’ai la flemme de me mettre devant mon clavier pour écrire parce qu’il fait beau dehors, mais en général, je suis contente de m’y mettre et de voir le petit article écrit, prêt à être publié. D’ailleurs, bloguer me manquait énormément pendant mes pauses et c’est pour cela que j’ai recommencé à écrire !

Suivant le sujet dont je parle, cela me permet aussi de me replonger dans un état d’esprit aussi, de raviver mes souvenirs : depuis le bonheur en Thaïlande de manger un bon Tom Kha Gaï, jusqu’à la satisfaction d’avoir crocheté un bonnet en passant par les leçons que je retire de la lecture de Libérez votre créativité, chacun des articles que j’écris me rappelle un moment de ma vie, une expérience.

C’est ce qui rend le blogging particulièrement intéressant au final : c’est une manière ludique de partager ses souvenirs et expériences avec une communauté et de s’enrichir personnellement les uns les autres.

cahier blogging

Bien entendu, chacun a ses raisons pour bloguer, en tout cas dans cet article j’ai voulu vous présenter les 3 miennes, les 3 piliers presque qui font que je blogue. Je serais curieuse de savoir en commentaires ce qui vous pousse à bloguer si vous faites partie de la blogosphère, ou ce qui vous attire dans le blogging si vous pensez à sauter le pas (franchement, faites-le c’est une expérience très enrichissante d’un point de vue personnel, promis).

D’ici le prochain article, n’hésitez pas à partager celui-ci sur les réseaux sociaux s’il vous a plu. De mon côté, je vous souhaite une bonne journée !

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Faire un kraken au crochet

18 mai 202029 juin 2020

Il doit y avoir une sorte de thème dans les amigurumis que je réalise au crochet.

Il y a eu tout d’abord une série extensive de poulpes et autres pieuvres (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9), une accalmie avec un lapin et puis un retour aux créatures tentaculaires marines, avec des Cthulhus (vous pouvez d’ailleurs retrouver les épisodes 1, 2 et 3 de l’épopée de création du premier, et puis le deuxième et enfin le troisième !)…

Je dois donc avoir une prédisposition pour crocheter des créatures à tentacules puisque, après avoir crocheté un threatbutt pour un collègue, un autre (il doit aussi y avoir un thème sur les destinataires des amigurumis, je pense que les 3/4 vont à mes collègues…) m’a demandé un kraken.

amigurumi kraken

Premières recherches et difficultés

Sauf que c’est bien gentil tout ça, certes je commence à avoir un peu de pratique en termes de crochet, mais un kraken ça ressemble à quoi, comment je le monte ?

J’ai fait ce que tout le monde fait dans ce cas là je pense, j’ai cherché dans les méandres du web pour trouver quelque chose qui s’approche le plus possible de ce que le futur propriétaire voulait…

J’ai finalement trouvé quelque chose de ressemblant, via le patron Young Kraken de Genuine Mudpie (le lien Ravelry si ça vous intéresse) : simple, bien expliqué, je me voyais bien le réaliser

Sauf que lorsque j’ai commencé à le crocheter, je me suis très vite rendue compte que ça n’irait pas : trop petit, les tentacules ne bouclaient pas vraiment…

Et il avait l’air trop gentil ce kraken !

Il était donc temps d’envisager des modifications pour obtenir quelque chose qui soit plus proche de ce que je voulais avoir comme résultat…

amigurumi kraken coté
On vous surveille du coin de l’œil…

Les modifications

Déjà, je voulais un Kraken plus grand, j’ai donc gardé la logique du patron Young Kraken (notamment pour les augmentations et diminutions) que j’ai légèrement modifié pour avoir un corps plus imposant.

Ensuite, il fallait lui donner un air plus menaçant à ce Kraken ! Après tout il n’est pas sensé être très gentil… Pour cela, j’ai troqué les yeux proposés par Genuine Mudpie pour y mettre des safety eyes, et j’y ai ajouté les paupières/sourcils du patron Mr. Cthulhu amigurumi de Lady Liliput (lien Ravelry).

Et enfin, pour les tentacules je me suis aussi basée sur le patron du Cthulhu, je les trouve plus bouclées ainsi, plus jolies !

amigurumi kraken face

Le matériel utilisé

Pour faire ce kraken (qui s’appelle Gozer si vous voulez tout savoir), j’ai utilisé :

  • laine : Phildar Lambswool, coloris 114 Mercure
  • crochet : 3,5 mm (E)
  • safety eyes : 12mm il me semble

Au final, une fois toutes les modifications apportées et testées pour voir si le rendu correspondait au résultat attendu, j’ai du mettre environ 6h pour le réaliser. A noter, je crochète très lentement parce que j’essaye d’être le plus attentive possible pour ne pas faire d’erreurs.

Un des gros avantages de ce kraken au crochet, c’est que mis à part pour fixer les paupières/sourcils, il n’y a pas de couture à faire, ce qui réduit considérablement le temps de réalisation.

Son propriétaire est ravi, il l’a mis dans son bureau et m’envoie régulièrement des photos de son Kraken qui protège son environnement !

Maintenant je vais voir si je peux lui faire une ribambelle de bébés krakens, prêts à peupler le monde et faire régner l’ordre…

amigurumi kraken dos

Voilà pour ce kraken au crochet, un chouette projet sur lequel je me suis beaucoup amusée. D’ailleurs je me demandais, est-ce qu’un patron avec les modifications vous intéresserait ? N’hésitez pas à me le dire en commentaires, vu que j’ai tout noté ce ne serait pas bien long à faire !

En attendant je vous souhaite un bon crochet et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Que faire à Krabi, Thaïlande ?

11 mai 202029 juin 2020

Krabi c’était la dernière étape de mon voyage en Thaïlande (si vous avez raté les deux premières étapes, vous pouvez y accéder ici : Bangkok, Chiang Mai), étape que j’avais placée sur le thème de la détente : je voulais me reposer dans un joli cadre après ces quelques jours à crapahuter en Thaïlande !

Aussi je confesse ne pas avoir fait énormément de choses, néanmoins je vais vous en parler un petit peu. Par ce que les vacances, ce n’est pas forcément courir partout pour cocher les cases d’une to-do list ! Et comme Krabi est un point assez intéressant pour rayonner vers les îles du sud, je vais vous parler aussi de quelques options que j’ai considérées, mais que je n’ai finalement pas expérimentées.

Ce que j’ai fait à Krabi

Je vais commencer par dire que je n’étais pas directement dans la ville de Krabi, mais un peu plus loin, environ à 45 minutes en 4×4. Je logeais au Passe-Temps, qui est un endroit fabuleux pour la détente, peut être un peu moins pratique si vous aimez avoir de l’autonomie pour faire des activités. A noter toutefois que la maison d’hôtes propose des excursions qui peuvent être intéressantes financièrement si vous êtes plusieurs !

Me faire masser

Encore. Oui.

Pendant mon séjour en Thaïlande, je me suis fait masser tous les 3 jours environ. Le massage est un luxe très abordable en Thaïlande et il serait vraiment dommage de passer à côté de l’expérience.

coucher de soleil Krabi Thaïlande massage
Je sais bien que la photo n’a rien à voir avec les massages, mais le coucher de soleil était joli.

Comme je l’ai déjà dit, le massage Thaïlandais est différent selon l’endroit où vous vous trouvez : au nord il est ferme et musclé, au sud il est beaucoup plus doux. Pour avoir été massée à Bangkok, à Chiang Mai et à Krabi, je peux vous assurer que la différence est saisissante. Néanmoins je ne saurais vous dire lequel j’ai préféré, chaque expérience a été vraiment agréable !

Alors autant vous faire une opinion par vous même, non ?

Prendre un cours de cuisine

Comme pour le massage, il serait vraiment dommage de ne pas visiter le pays sans en apprécier la richesse culinaire, et quoi de mieux pour l’apprécier que de passer un moment convivial à apprendre à cuisiner les recettes typiques ?

Là encore, chaque région de la Thaïlande a ses spécialités et il pourrait être intéressant de s’initier aux différentes recettes de chaque. Pour autant, vu que mes escales à Bangkok et à Chiang Mai étaient déjà assez chargées, j’ai choisi de prendre mon cours de cuisine à Krabi.

Cours de cuisine Krabi Thaïlande
Mise en place des ingrédients achetés au marché

J’ai particulièrement aimé aller au marché avec un local qui m’expliquait les différents produits, dont ceux qu’on allait utiliser pour le cours. J’ai préparé quatre recettes ce jour là (j’ai aussi eu un fichier par mail avec les recettes préparées), et j’en suis très contente ! Je vous le conseille !

Me reposer

C’était l’objectif de cette étape du voyage, de me reposer avant de revenir en région parisienne et de reprendre le travail.

L’endroit où je logeais à Krabi était vraiment parfait pour cela, et j’ai particulièrement aimé la plage très tranquille : parfaite pour s’y promener, chercher des coquillages et lire à l’ombre des palmiers.

chat Krabi Thaïlande repos
Un des chats de la maison d’hôtes, toujours à mes pieds au petit déjeuner sans réclamer quoi que ce soit.

Et je vous recommande chaleureusement de profiter de votre séjour en Thaïlande pour apprécier les couchers de soleil. Le plus joli du séjour était sans conteste à Krabi, mais je crois quand même que c’est un plaisir simple dont il serait dommage de se priver !

Trois idées d’exploration aux alentours de Krabi

Railay

J’ai longuement réfléchi à cette escapade lorsque j’étais à Krabi pour deux raisons :

  1. Railay se trouve à 20 minutes de bateau de Krabi
  2. Les superbes paysages karstiques à admirer

Pour les plus sportifs, Railay permet aussi de pratiquer l’escalade et la plongée, mais ayant le vertige et aucune expérience en plongée, ce n’est pas vraiment ce qui m’aurait attiré là bas !

guide de voyage Railay Thaïlande
Crédit image : https://www.frecklesonthebeach.com/

En tout cas, si vous êtes en pleine préparation d’un voyage en Thaïlande, que vous cherchez des ressources sur Railay et que vous comprenez l’anglais, je vous conseille vivement cet article de Freckles on the beach que j’ai trouvé bien fait à ce sujet !

Koh Phi Phi

Qu’il s’agisse de Koh Phi Phi Don, plus animée, ou de Koh Phi Phi Leh, plus sauvage, je crois que le détour vaut son pesant d’or. D’ailleurs lors de ma préparation de voyage, plutôt que Krabi, j’avais de prime abord jeté mon dévolu sur Koh Phi Phi Don.

Et finalement j’ai opté pour Krabi parce que je trouvais que c’était plus pratique pour se promener à droite à gauche par bateau.

En tout cas, là aussi de jolis paysages karstiques, du snorkelling (j’ai très envie d’essayer mais je n’ai pas encore franchi le pas) et, comme pour Railay, de la plongée et de l’escalade.

Que faire Koh Phi Phi Thaïlande
Crédit image : http://mapetiteescale.com/

Là encore, si c’est un endroit qui vous intéresse, je vous partage cet article de Ma petite escale sur le sujet, que j’ai trouvé particulièrement inspirant !

Koh Lanta

Bien entendu, comment parler des « petites » îles de Thaïlande accessible depuis Krabi sans mentionner Koh Lanta ? Alors certes, c’est 2h30 en bateau depuis Krabi pour s’y rendre, donc il vaut mieux prévoir a minima une nuit là bas, mais c’est toutefois plutôt pratique je trouve.

Entre le parc maritime qui a l’air fabuleux, la mangrove à explorer, et les différents spots de plongée et de snorkelling plus ou moins fréquentés, je crois qu’il y en a pour tous les goûts.

Que faire Koh Lanta Thaïlande
Crédit image : https://www.voyagetips.com/

Et comme pour les deux précédentes escapades auxquelles j’ai pensé, je vous mets un lien vers cet article de Voyage tips, très complet quant aux activités à faire à Koh Lanta et aux alentours, et des propositions de circuits à réaliser selon le nombre de jours que vous y passez !

 

Voilà ce que je pouvais vous dire sur mon étape à Krabi et les différentes options que j’ai considérées. Je n’y ai passé que 3 jours et j’ai donc du faire des choix quant à ce que je voulais/pouvais faire, en tout cas je pense que j’y retournerai, cette fois plus en centre de Krabi, pour pouvoir plus profiter des options d’excursions aux alentours.

N’hésitez pas à laisser vos bons plans à propos de Krabi et ses alentours en commentaire si le coeur vous en dit (ça me fera de nouvelles idées pour un futur voyage !) et si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux !

Bonne journée !

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Cultivate – Lara Casey

4 mai 202026 mai 2022

Ah Cultivate de Lara Casey ! Voilà quelques jours que j’essaye de déterminer comment aborder ce livre que j’ai acheté en même temps que Make it Happen de la même auteure (si vous ne l’avez pas encore lue, ma revue est ici !) sans que cela ne soit redondant.

Parce que si j’ai acheté les deux livres en même temps, je les ai lus à distance l’un de l’autre. Et aussi parce que s’ils couvrent tous deux la question de mener une vie qui a du sens pour soi, je les trouve plutôt complémentaires que compétiteurs.

Cultivate Lara Casey couverture

Aussi je ne vais pas répéter ce que j’ai déjà dit pour le précédent opus : la cible du livre est globalement la même, les points forts et les points faibles aussi.

A la place, je vous propose de vous exposer les différences entre les deux !  Vous êtes prêt(e)s ? C’est parti !

Make it Happen et Cultivate sont-ils interchangeables ?

Pour faire court, et comme je l’ai déjà dit précédemment, non.

Cultivate propose un angle sensiblement différent de présentation du cheminement de l’auteure et de la « méthode » qu’elle propose pour atteindre cet objectif de vie qui a du sens pour soi.

La métaphore filée du jardin

Amis du gratouillage de la terre, ce livre, de part ses nombreuses références au jardin devrait vous plaire ! Et si, comme moi, vous n’êtes pas spécialistes de l’entretien des plantes, ne partez-pas en courant (enfin pas tout de suite, lisez l’article en entier avant de vous faire une opinion !) !

J’ai particulièrement appréciée cette métaphore filée, parce qu’elle apporte un éclairage différent quant aux différentes saisons de notre vie et comment les aborder. Qu’il s’agisse d’une période d’hiver, propice au recentrage et à la nourriture intérieure, ou d’une période d’été où l’on récolte les fruits des efforts accomplis, je trouve que le livre, en faisant le parallèle avec le cycle végétal, illustre bien l’amélioration continue qui est le socle de la vie.

Cultivate Lara Casey Chapitre 1

J’ai lu ce livre alors que j’étais moi-même en période d’hiver (alors que la « vraie » saison c’était l’été et qu’on était en pleine canicule…), et je pestais contre le peu de progrès que je faisais, je trouvais ce plateau interminable. Et je pense que lire ce livre à ce moment là était une bonne idée (un « hasard » qui tombait à point nommé pourrait-on dire…) (mais si vous me lisez depuis un peu de temps vous savez que je ne crois pas vraiment au « hasard ») parce que plutôt que de continuer à dépenser de l’énergie inutilement à râler, j’ai pu préparer la phase de printemps que je voyais arriver.

Et tout s’est bien mieux mis en place que je ne l’imaginais !

Les exercices

Oui je sais, Make it happen contient aussi des exercices. C’est d’ailleurs un des points forts du livre (je n’en démords pas !)

Pourtant je les trouve différents dans les deux ouvrages, l’optique ne me semble pas la même. Si Make it happen est plus « calqué » avec ce que l’on pourrait trouver dans les Powersheets, Cultivate permet d’aller encore plus loin, de questionner le ressenti, de revenir aux bases de son cycle personnel, petit à petit.

Cultivate Lara Casey exercices

J’ai l’impression, mais j’avoue ne pas avoir vérifié, que Cultivate contient plus d’exercices et que ceux-ci sont plus orientés vers la découverte de soi, que vers la découverte de ses intentions comme pourrait l’être Make it happen.

Les résumés de chapitre

Je n’en avais pas vraiment parlé dans mon article sur Make it happen, mais les deux ouvrages proposent, chacun à leur manière, un résumé de fin de chapitre.

Pour Make it happen, c’est un appel à l’action : le chapitre a permis de mettre en lumière certains aspects à travailler et propose des petites activités en ce sens.

Pour Cultivate, autre optique : Lara Casey propose des résumés des points clés du chapitre, ceux sur lesquels on peut poursuivre une réflexion si on le souhaite. Pas de lignes directrices ici, seulement quelques points à garder en mémoire.

Cultivate Lara Casey résumé de chapitre

Et j’ai trouvé que c’était particulièrement intéressant, par exemple si vous avez (ou vous voulez mettre en place !) une pratique d’écriture. Chacun des points peut faire l’objet d’exploration personnelle consignée par écrit. Et si l’écriture n’est pas votre truc, peut être que les aborder lors d’une séance de méditation vous permettrait d’avoir les mêmes bénéfices !

A noter aussi, dans Cultivate, chaque chapitre est suivi d’un pan de la vie de Lara Casey qui propose un éclairage dans la « vraie vie » des éléments qu’elle a présenté dans le chapitre. Outre le fait que cela permet de rendre le livre plus digeste, je trouve que c’est intéressant de voir comment des concepts qui peuvent paraître bien éloignés de soi ou trop ambitieux se manifestent dans le quotidien.

Cultivate, Make it happen ou Powersheets ?

Il n’y a, à mon sens, pas de livre qu’il soit obligatoire de lire pour accompagner un cheminement, pour aller vers du développement personnel, pour atteindre ses objectifs de vie.

Cependant, les livres et méthodes peuvent assister dans le processus. Aussi je vous propose quelques pistes pour vous aider à faire votre choix !

Cultivate Lara Casey quatrième de couverture

J’ai envie d’amorcer un cheminement personnel

Des trois ouvrages, c’est définitivement, Cultivate qui est fait pour vous ! Avec ce livre vous allez revenir à vous, à vos aspirations et vous reconnecter à votre cycle personnel tout en apprenant à en apprécier les différentes phases. Il y a bien entendu bien d’autres ouvrages que je pourrais vous conseiller à ce sujet, et si vous voulez aller plus loin, vous pouvez regarder les références que je vous propose dans cet article.

J’ai envie de mieux définir le sens de ma vie et mes intentions à ce sujet

Pour ce cas-ci, je vous conseille plutôt Make it happen. Si les premières parties vont aider à vous recentrer à vos intentions personnelles, le reste du livre vous permettra de les définir précisément et de vous mettre dans les dispositions pour y voir plus clair.

Si vous n’êtes pas à l’aise avec Make it happen, vous pouvez jeter un œil sur The Desire Map de Danielle Laporte (pour lire la revue de ce livre, c’est par ici !). C’est un livre que j’utilise encore, qui se situe à mi-chemin, je trouve, entre Make it happen et les Powersheets.

J’ai envie d’atteindre mes objectifs personnels

Enfin, pour ce cas-ci, je vous conseillerais les Powersheets. Je n’ai jamais été très forte pour tenir de quelconques résolutions, et même avec The Desire Map j’avais du mal à garder un œil sur mes intentions. Depuis que j’utilise les Powersheets je trouve que c’est plus facile, parce que les petites étapes sont plus faciles à appréhender (pour moi!) avec ce format.

Avec tout ceci, j’espère vous avoir éclairé(e)s sur l’ouvrage qui correspond le mieux à vos besoins, en vous montrant leur cible, leur sujet ainsi que leurs atouts et faiblesses. Si vous avez des questions ou des remarques additionnels je me ferai un plaisir de vous lire dans les commentaires. Et si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux ou avec vos proches qui pourraient en bénéficier !

Bonne journée !

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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