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Month: février 2012

Quand journée pourrie il y a, sur tes amis, compter tu pourras

28 février 201225 mars 2012

Sans rentrer dans les détails (cherchez pas, je peux pas vous raconter) (trop compliqué, entre autres), en ce moment, au boulot, c’est un peu le rush avec tout ce que cela implique : journées à rallonge, grosse dose de stress, des dossiers qui se rajoutent alors qu’on a déjà de quoi faire pour 3 mois (et bien sûr, il faut livrer sous 15 jours, sinon c’est pas drôle)…

Je ne vous fais pas de dessin, parfois quand je rentre chez moi, je suis vannée, j’ai juste envie de me terrer sous la couette, dormir et ne plus penser à rien (au moins jusqu’au lendemain).

Pourtant, le soir, il y a des choses à faire : aller chez le kiné ou chez l’acupuncteur (mais oui, je vais vous raconter), parfois en profiter pour aller voir des amis, de temps en temps quelques courses à faire…

Hier soir, en sortant du travail, passablement fatiguée-stressée-énervée-épuisée-éprise de vacances (rayez la mention inutile) (cherchez pas, il n’y en a pas), je suis passée chez moi déposer la voiture avant d’aller chez l’acupuncteur puis au sonmudo (oui, ça aussi je vais vous en parler) (on a réussi à y aller, enfin !). J’ai donc relevé mon courrier (sinon, j’allais oublier) (et en ce moment j’en oublie des choses, malgré la cargaison de listes que je fais) (il n’y a qu’au boulot que je n’oublie rien) (heureusement).

Et j’y ai trouvé ceci :

Colis du CanadaUn colis. Je n’attendais rien (enfin si, mais pas pour tout de suite) (pour une fois…).

Du Canada. Pas d’occasion spéciale en vue (mon anniversaire c’est dans plusieurs mois) (par exemple) (c’est en mai) (message subliminal à peine ébauché) (on sait jamais hein).

Je reconnais l’écriture, c’est celle de la maman de Marianne (à qui j’avais envoyé un plaid et un gilet pour la petite) (et des gâteaux aussi, mais pour les grands !). Bon après, j’ai vu les expéditeurs. J’avais raison (comme quoi, j’étais encore opérationnelle).

Un peu interloquée, j’ouvre (amis de la patience, bonjour).

Boite de théEn premier lieu, j’y trouve une boite. De thé manifestement (c’est comme le Port-Salut, c’est écrit dessus !).

Déjà, il faut bien avouer que mes amis me connaissent bien… Vu l’amour que j’ai pour le thé que je déguste avec grand plaisir à toute heure de la journée, mes amis ne pouvaient pas tomber mieux !

Boite de thé - assortimentLa boite contient donc un assortiment de thés, tous avec des noms plus engageants que les autres (Chaï de Saïgon, Nuit de rêve, Crème brûlée…). Il y a plusieurs sortes : du maté, du rooibos, du thé vert, mais aussi de la tisane.

Le petit fascicule présente chacun des thés, le dosage, la température et la durée d’infusion.

Et puis après, une chemise, avec à l’intérieur… Du papier. Du beau papier comme on peut en trouver (facilement) dans les papeteries de Montréal (si quelqu’un pouvait imaginer à quel point je regrette les papeteries de Montréal…) (et le Jardin botanique) (et plein, mais alors plein de choses…).

PapierBien entendu, la photo, prise le soir, ne rend pas du tout justice à ces merveilles ! Je ne m’y connais pas trop en papier, mais ils sont tous superbes ! Certains sont fins et imprimés, d’autres plus épais (comme du bristol un peu), les derniers étant transparents (comme du papier calque).

Inutile de dire que je les regarde comme une gamine à qui on a offert une nouvelle poupée et qui n’ose pas encore jouer avec. Je ne sais pas encore ce que je vais faire avec. Je souhaite juste que ce soit joli, poétique, utile (décoratif étant pour moi synonyme d’utile).

Tout ça pour dire que tout revers a sa médaille.

Que toute journée pourrie peut aussi apporter son lot de bonheur.

Et croyez-le (ou pas), j’ai passé une excellente soirée, une séance d’acupuncteur franchement délassante, un cours de sonmudo plus que génial, des sushis délicieux dégustés en compagnie d’une excellente amie (celle au manteau orange, mais là elle avait un manteau gris) (splendide le manteau gris) (à côté de cette fille, je crois que n’importe qui aurait des complexes de style) (et moi à côté en jean avec mes stan smith je me sentais un peu pouilleuse) (mais j’étais heureuse et détendue, alors bon, le reste c’était accessoire quoi).

Je suis a peu près sure que déballer ce colis, y découvrir des cadeaux (pour rien !) (enfin si, mon amie m’a dit ce soir la raison) (« tu es une amie merveilleuse, voilà ») (après ça je crois que je peux dormir sur mes deux oreilles avec un sourire jusqu’aux oreilles) a donné un ton tout a fait joyeux, heureux et positif à ma soirée.

Les amis ils sont toujours là quand on en a besoin. Même à des milliers de kilomètres.

Les amis, c’est la vie (le thé et le joli papier aussi).

(Merci, merci, merci mille fois pour cette attention qui m’a beaucoup touchée et fait plaisir…)

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Le chou, avec des lardons, c’est bon

26 février 2012

Récapitulons.

C’est l’hiver (non, sans blague ?) donc il fait plutôt frais (voire froid) et on a besoin de réconfort.
J’ai affronté (vaillamment) un épisode de sinusite assez carabiné (un gros mois quoi) (mais ça va mieux maintenant, merci) (je vous raconterai comment un acupuncteur m’a débarrassé de mon mal de tête en 45 minutes) (alors que le paracétamol, lui, il n’arrivait à rien).
Et quand j’ai froid et que je suis malade, je fais de la soupe (si vous avez pas compris ça, c’est que vous êtes un nouveau visiteur) (bienvenue !).
Notamment de la soupe paysanne, parce que la saucisse de Morteau c’est la vie (et c’est pour cela que j’en ai mis dans la délicieuse soupe d’endives).

Sauf que.
Je vis seule.
Je me vois mal inviter des amis à manger de la soupe (« Hey la gang, ça vous dit une soirée soupe ? » c’est pas vraiment vendeur ou sexy je trouve) (je préfère faire un goûter avec des bons gâteaux).
Or pour la soupe paysanne, il faut du chou (vert, mais là n’est pas vraiment la question) (enfin pas encore).

Dans ce contexte, deux options :

  • J’utilise un chou en entier, et je mange de la soupe paysanne tous les soirs pendant une semaine voir 15 jours ; ou
  • J’utilise seulement la moitié du chou (et avec le reste je fais autre chose) (parce que c’est pas terrible de gaspiller) (et en plus le chou, c’est comme la saucisse de Morteau, c’est bon).

Alors bien sûr, pour utiliser la seconde moitié du chou, je peux faire une autre soupe.
Mais à force, la soupe, j’en ai un peu marre.
Et puis je ne suis plus malade, alors j’ai envie d’autre chose.

Mais que faire ?
Là, bien sûr, je cherche. Dans ma tête d’abord.
Mais je ne suis pas experte es cuisine du chou (je ne suis pas experte es cuisine tout court).
Ensuite, je me demande dans quel livre je vais bien pouvoir trouver une recette qui me convienne.
Et avant même de réellement investiguer, Anne vient à mon secours (parfois, j’ai l’impression qu’entre Bordelais il y a comme des connexions cognitives relevant de l’ésotérique) (oui, je sais, ça fait un moment que je n’habite plus Bordeaux, mais laissez-moi croire qu’entre Bordelais on se comprend sans rien dire) (la fraternité du pays quoi) (je suis utopiste) (mais poétique, j’arrive à parler fraternité en même temps que de chou quand même).

Bref.
Donc Anne publie une recette de chou vert aux petits lardons.
Allez, zou (oui, pour la cuisine, je fonctionne un peu au coup de cœur) (comme pour les sous-vêtements, les chaussures, les cosmétiques et plein d’autres choses).

Ingrédients (pour 2 repas) :

  • 1/2 chou vert
  • 2 barquettes de lardons fumés (oui, je suis gourmande, les lardons, c’est comme la saucisse de Morteau, c’est bon)
  • Sel et poivreChou vert aux lardons

Préparation :

  1. Enlever la partie dure du chou et les premières feuilles. Le nettoyer et l’émincer.
  2. Mettre de l’eau salée dans une grande casserole à chauffer. Quand l’eau bout, blanchir le chou 5 minutes à partir de la reprise de l’ébullition. Égoutter.
  3. Dans une poêle, faire revenir les lardons à feu vif. Quand ils sont bien dorés, ajouter le chou et poursuivre la cuisson quelques minutes. Attention, le chou ne doit pas devenir mou.
  4. Saler, poivrer, déguster.

Si avec ça vous ne devenez pas adeptes de la soupe paysanne parce qu’il y a un chou à écouler, moi je sais plus ce qu’il faut faire !
(Manger de la saucisse de Morteau ?)

Bon appétit !

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Dual well being pack – Purederm

20 février 201219 février 2012

Il y a quelques temps déjà, j’avais gagné plusieurs masques grâce à Tricotcotte et au concours qu’elle avait organisé. J’ai encore une bonne partie de ma cargaison de masques à utiliser, mais après plusieurs semaines de traitement contre ma sinusite, je crois que ma peau avait besoin d’un peu de réconfort, d’un soin doudou.
Et puis avec les variations de temps que l’on a en ce moment par ici, un peu de douceur ne pouvait pas faire de mal !

C’est ainsi que dans le lot, j’ai choisi le Dual well being pack de Purederm.

Dual well being packLe pack se compose d’une première partie peeling (Deep cleansing peeling gel) qui permet de faire place nette et de préparer la peau à recevoir les actifs du masque. Il y a 3ml de produit, ce qui est largement suffisant pour la totalité du visage et du cou.
Le produit s’applique sur visage humide (pas trempé hein, juste humide) (moi je vaporise de l’eau thermale, comme cela je suis sure qu’il n’y a pas trop d’eau sur la peau) se masse quelques secondes. Au bout d’une minute, on rince à l’eau tiède.

Déjà, après cela, le teint est bien plus clair, et le velouté de la peau ressort. Ce qui est forcément très appréciable !

La seconde partie est le nutritious vitamin pack, le masque donc. C’est un masque avec une texture assez originale pour un soin hydratant, assez granuleuse, un peu comme un granité (en plus doux, bien sûr !).

Nutritious vitamin pack - textureDonc ici, ma joue gauche (première photo de moi sur ce blog, je ne pensais pas que cela arriverait si vite !), avec le masque appliqué dessus. On distingue les petites « granules » du masque. Il s’applique sur peau sèche, se masse quelques minutes. On le laisse poser 5 à 10 minutes et on rince à l’eau tiède.
Le gel est assez facile à appliquer et à rincer. Quelques petits bémols cependant : l’odeur d’agrumes est un brin pharmaceutique à mon goût (on dirait l’odeur des médicaments à l’orange qu’on dilue dans l’eau…) et ensuite le pouvoir nourrissant. J’ai été étonnée d’avoir la peau qui tiraille après avoir rincé le masque.
Alors bien sûr, il faut appliquer ses soins après le masque (lotion, sérum, crème…), mais quand même je suis déçue de ne pas avoir eu plus de confort après.

Donc bilan un peu en demi-teinte : le peeling est bien, mais le masque me laisse un peu sur ma faim…

Ce qui me donnera le prétexte de me refaire un bon masque sous peu !

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Un peu de créativité #2

19 février 201210 novembre 2012

Comme le mois dernier, je vous propose le questionnaire de créativité du mois de Février. Si vous avez raté l’épisode précédent, vous pouvez le consulter ici : Un peu de créativité #1.

Quels sont les points forts de votre vie présente ?
Tout d’abord la stabilité en termes de travail et une relative aisance financière qui me permettent de vivre confortablement, sans avoir à vérifier mes comptes sans cesse ou avoir peur de manquer. Mon emploi me permet de subvenir à mes besoins et mes envies, ce qui est très appréciable !
J’ai aussi pas mal de souplesse pour aménager mon temps et je suis autonome dans mes déplacements (ce qui n’a pas toujours été le cas…).
J’occupe un appartement bien sympathique, dans lequel je me plais et qui dispose du confort dont j’ai besoin (bon un jour ça me prendra de faire tous les « petits » travaux et ce sera encore mieux).

Kit pour rideaux(Genre, poser les rideaux, ça serait bien) (faire le mastic extérieur aussi) (et alors poser la lampe de la salle de bains, j’en parle même pas…)
J’ai la chance d’avoir des amis très précieux autour de moi, sur qui je peux compter, m’appuyer, partager. Et rire. De tout (des portes, des photos d’identité, des nouvelles techniques de drague à base de miettes de crabe, …) (je vous raconterai) (peut être).
Je suis en bonne santé. Alors oui j’ai eu une sinusite carabinée, mais j’ai la chance de ne pas avoir de maladie grave qui nécessite de soins lourds, qui mette ma vie en danger, ou autre.
Et puis ce que j’aime avant tout, depuis quelques années, c’est cette idée d’être dans une dynamique de progression et d’avancement. Sans doute que tout est un peu lié, mais je crois que c’est le point le plus positif de tous !

Quels en sont les points faibles ?
Je crois que je manque singulièrement de confiance en moi et en mes capacités, ce qui me conduit à avoir des comportements de repli sur moi-même (j’ai pas quelques difficultés à me détendre, je suis souvent en posture de défense…), voire parfois d’immobilisme. J’ai du mal à appréhender le changement (et pourtant je n’en ai pas manqué dans ma vie !), et je préfère parfois rester dans les chemins balisés que je connais, même s’ils ne sont pas forcément bons pour moi. Alors bien entendu, de temps en temps, je me donne un coup de pied aux fesses et je me remue, mais c’est toujours un peu en me faisant violence. J’aimerais bien être plus douce avec moi-même.
En fait, je crois que le mieux que je pourrais faire, c’est d’être ma meilleure amie. Ça va venir.

Il y a-t-il un aspect de votre vie qui vous semble stagnant comme un marais ?
Le manque de confiance en moi. Pourtant, je crois qu’il ne faudrait pas grand chose, peut être un regard un peu plus bienveillant, un peu moins critique ou intransigeant.
L’autre aspect, c’est le vide amoureux depuis quelques temps. Cela m’inquiète moins, je crois que c’est surtout que ce n’est pas le moment pour moi. Cela fait un bon moment que je n’ai pas eu de coup de cœur pour quelqu’un. Mais je fais confiance à la vie pour cela : quand la période sera propice, la bonne rencontre se présentera !

Il y a-t-il des parties de votre vie qui s’écoulent sans heurts, comme une rivière argentée ?
Sans aucune hésitation, le travail. Comme pour les études, j’ai la chance de ne pas avoir à forcer énormément pour que cela se passe bien. Alors bien sûr, j’ai connu le chômage ou encore des périodes pas très drôles, comme tout le monde, mais comme je le disais dans la première question, j’occupe aujourd’hui un poste plutôt intéressant et qui me permet de subvenir à mes besoins. Ce qui est plus qu’appréciable !

Partagez-vous des racines profondes avec la famille ou les amis ?
Je ne suis pas quelqu’un de très entouré : j’ai une petite famille et peu d’amis. Mais dans ce cercle, je sais sur qui je peux compter, je sais qui me comprend, je sais qui m’accepte comme je suis. Des racines profondes oui, avec des gens triés sur le volet, donc que du très bon !
Plus que le nombre, je préfère miser sur la qualité.

Certaines racines ont-elles été déchirées à cause d’orages survenus dans votre vie ?
Oui. A vrai dire, je crois que c’est assez inévitable. Ces orages ont permis de révéler certaines choses, de savoir comment me positionner. Même si les épreuves sont douloureuses sur le coup,  elles apportent le plus souvent des éclaircissements, des expériences, des leçons. De toute façon, il faut faire avec, autant essayer de le prendre avec le sourire !

Pouvez-vous penser à des parties de vous-même que vous cachez à votre famille ou à vos amis ?
Je suis quelqu’un d’assez transparent et franc, même si par confort je reste assez pudique sur certaines choses en fonction de l’interlocuteur. Cela me permet de ne pas avoir à me justifier/m’expliquer pendant des heures sur tel ou tel choix, ou de garder mon jardin secret. Mes amis proches sont ceux qui savent le plus de choses sur moi je crois. Mais comme tout le monde, j’ai mon petit coin, connu de moi seule.

Où et quand vous sentez-vous au sommet du monde ?
Quand j’accomplis quelque chose  dont je ne me croyais pas capable, que je dépasse mes limites, que je sors de ma zone de confort avec succès.
La nature, lorsque je la contemple, me fait du bien (comme les églises, les temples, qui m’apaisent).

Bretagne - Côte Sauvage
Ah la Bretagne et sa côte sauvage…

Après le sport aussi, je me sens super bien (et alors dans le bain ou sous la douche après, c’est encore mieux !).
Ah et j’aime bien les compliments sincères : qui ne se sent pas le roi du pétrole dans une telle situation ?

Quels mots utiliseriez-vous pour décrire votre paysage émotionnel ?
C’est assez variable : parfois quelques périodes d’accalmie, et puis de temps à autre des vraies tempêtes. Comme je suis quelqu’un d’à la fois passionné et sensible, je suis sans doute plus perméable aux aléas de la vie, bons comme mauvais. Donc peut être que volcanique ce serait représentatif : c’est fertile, on sait jamais trop ce qui va arriver ni quand, mais ça déménage !

Comment décririez-vous votre vie jusqu’à maintenant ?
Ma vie me fait un peu penser à la théorie de l’innovation et au processus de destruction créatrice (théories économiques de Joseph Schumpeter) (comme quoi, des études en économie, ça peut servir). Chacun des cycles a eu son lot de mini-révolutions, et à chaque changement de cycle, un vrai changement s’est opéré, comme un changement de paradigme presque (toujours les résidus des études économiques et sociales…).
Je crois qu’il y a, pour l’instant, 3 « ères » (je ne sais pas pourquoi je pense à cela, mais dans Star Wars, l’épisode 4 c’est « A new hope », la suite ne peut pas être mauvaise !), chacune ayant apporté aux suivantes. Comme un processus d’amélioration continue en fait : parfois c’est un peu rude ou chaotique, mais ça avance.
J’ai parfois l’impression de me plaindre continuellement de cette activité perpétuelle (et il n’y a rien qui m’énerve plus que les gens qui se plaignent en attendant que ça passe tout seul…) mais avec le recul, finalement, c’est pas plus mal. Le mouvement c’est la vie, non ?
(Et dans quelques jours/semaines/mois, je recommencerai à râler parce que ça remue trop, bien entendu…).

Voilà pour ce deuxième opus. Peut être que je vous montrerai les différents exercices du livre quand je les aurais réalisés… Sinon, vous en saurez plus le mois prochain !

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Soupe d’endives au curry et à la saucisse de Morteau

15 février 2012

Quand je suis malade, j’ai un peu tendance à tester des choses un brin improbables ou qui me semblent compliquées (genre, les crêpes). Et vu que ça fait deux semaines que je lutte contre une sinusite, j’aime autant vous dire que les essais culinaires, plus ou moins réussis ou aventureux, se multiplient.

Ce qui me fait le plus envie, dans les moments difficiles, c’est encore (et toujours) la soupe. Sauf qu’au bout de quelques semaines, la soupe paysanne ou la poule au pot revisitée, je commence à m’en lasser. J’ai envie d’autre chose, de nouveaux goûts, de quelque chose qui sorte un peu de l’ordinaire.

Par contre je me connais, faire des choses qui sortent de mes habitudes, c’est pas forcément ce qui me réussit le mieux… (je passerai sous silence la tentative de Lundi d’aller prendre un cours d’essai de Sonmudo avec mon amie au manteau orange, alors que c’est les vacances scolaires et qu’il n’y a pas de cours pendant les vacances scolaires) (mais je lui ai montré toute l’étendue de ma force en ouvrant une porte, ce qui, en soi, est quand même pas si mal) (et puis Lundi j’étais en Une de la catégorie « Humeurs » sur Hellocoton (merciiiiiiiiiiiiiiiiiii !) alors c’était une bonne journée quand même).

Donc, pour limiter le danger, j’ai cherché dans mes (nombreux) livres de cuisine une recette qui m’inspirerait. Au bout d’un moment, j’ai sorti un vieux livre qui m’avait apporté pas mal de bonnes recettes et que pourtant je n’avais pas utilisé depuis longtemps…

Le meilleur de la cuisine - Femme ActuelleCe n’est pas forcément l’ouvrage le plus sexy de la Terre, mais ce que j’aime bien, outre les propositions de menus, c’est que les recettes sont classées par saison et que donc les produits utilisés sont appropriés.

Je feuillette donc la première partie, consacrée aux recettes d’hiver, en quête de quelque chose à me mettre sous la dent, au sens propre comme au figuré. L’inconvénient de ce livre, c’est que les recettes proposées sont parfois un brin compliquées ou longues à réaliser.

Et puis, au bout de quelques pages…

Recette de crème d'endives au curryDans le style de recettes qui change, on ne pouvait pas faire plus détonnant. Bien entendu, j’ai gardé l’esprit de la recette, et puis j’ai changé quelques petites choses, parce que la crème et les œufs à la fin, je le sentais pas trop. Trop de gras et de liant tue le gras et le liant quoi. Alors du coup, j’ai mis de la saucisse de Morteau (non, ça n’a rien à voir, mais vu que la soupe est mon plat principal, j’aime bien quand il y a des protéines) (mais j’en conviens, c’est pas forcément plus « light »).

Ingrédients (pour 4 je pense, donc ça va me faire la fin de la semaine à l’aise) :

  • 5 endives
  • 20g de beurre (au pif)
  • 2 cuillères à soupe de farine
  • 1 cuillère à café de curry en poudre (moi je l’ai mise bombée parce que j’aime bien le curry)
  • 1 saucisse de Morteau
  • 50cl de bouillon de poule
  • 50cl de lait (j’ai mis du lait de soja)
  • Sel et poivre

Réalisation :

  1. Couper le pied des endives, ôter les premières feuilles. Les émincer et jeter les parties les plus dures. Couper la saucisse de Morteau en tranches d’environ 1cm.
  2. Dans un faitout, faire fondre le beurre. Ajouter les endives émincées et faire fondre 5 minutes en remuant.
  3. Ajouter la farine, bien mélanger.
  4. Ajouter le lait, remuer encore.
  5. Incorporer les tranches de saucisse.
  6. Ajouter le curry et le bouillon. Rectifiez l’assaisonnement.
  7. Porter à ébullition. Baisser le feu, couvrir, poursuivre la cuisson 10 minutes encore. Il ne vous reste plus qu’à servir et à déguster !

Soupe d'endives au curry et à la saucisse de MorteauCôté goût, si vous aimez le gratin d’endives au jambon, vous allez adorer cette soupe. Moi qui n’était pas forcément emballée en lisant la recette, je dois bien dire que la dégustation m’a convaincue ! La touche de curry apporte beaucoup d’arôme sans masquer ceux de l’endive qui s’associe très bien avec la saucisse. Les endives sont fondantes, tellement agréables en bouche…
Si vous préférez quelque chose de plus lisse, vous pouvez mixer la soupe en ayant pris soin d’enlever les morceaux de saucisse au préalable. Mais j’aime bien ce côté roots, un peu campagne. D’ailleurs, vous pouvez servir avec une bonne tranche de pain aux céréales toastée, c’est délicieux !

Alors, convaincus par la soupe d’endives au curry ?

Bon appétit !

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La simplicité riche de l’instant

14 février 2012

Jeu 7Elle rentre du travail. Elle est fatiguée, la journée a été rude avec toutes ces réunions. Et ce mal de tête qui persiste, toujours prêt à se manifester pour n’importe quel motif…

Pendant qu’elle avale les kilomètres qui la séparent de chez elle, à chaque pas, elle dresse un bilan, thématique par thématique : le travail, les sorties, les amis, les projets, l’amour, tout est analysé. Elle décortique dans sa tête chaque journée, chaque semaine, chaque mois, chaque année qui vient de s’écouler : elle se félicite de ses succès, cherche à apprendre de ses échecs. Progresser, toujours. Avancer, continuellement. Faire vibrer le quotidien, ne pas s’enliser.

Elle allait traverser la rue pour rejoindre le parc, comme tous les soirs ou presque. Mais le feu piéton est rouge et les automobilistes n’ont pas l’air conciliants. Elle laisse errer son regard et scrute l’intérieur de l’établissement de dégustations de vins. Il vient d’ouvrir, elle en a entendu parler. D’ailleurs, elle s’était dit qu’elle irait y faire un tour un de ces jours, pour voir l’ambiance, la carte, la qualité du service…

Le feu piéton est maintenant vert.

Elle pousse la porte de l’établissement, légèrement grisée par la nouveauté. Elle s’installe au comptoir, commande un verre de Bordeaux, celui que l’on lui recommande. Elle regarde les photos au mur. Elle aime la sensibilité des portraits affichés, leur mélange d’enthousiasme communicatif et de pudeur sensible.

Elle apprécie les lieux avec tous ses sens, prend une gorgée de vin. Il est bon, rond, différent de ce qu’elle a pu boire auparavant. Le conseil était pertinent. Elle sourit au caviste, tend l’oreille : est-ce elle que l’on interpelle ?
Deux jeunes femmes qui discutent l’invitent à s’asseoir avec elles pour faire connaissance. Chacune reprendra un verre en suivant les conseils du tenancier qui leur apportera des tapas du plus bel effet avec les boissons commandées.

Les verres sont vides, l’assiette de tapas aussi. Les répertoires des téléphones ont été gonflés de nouveaux protagonistes.

Le feu piéton vient de passer au rouge.

Elle est déjà dans le parc. Elle rentre chez elle, le sourire aux lèvres, la tête vide de pensées et libérée de ses céphalées. Les yeux vers le ciel, elle écoute le chant du vent, frissonne sous la caresse du soleil qui se couche.

La simplicité riche de l’instant.

Ce texte est ma participation au jeu n°7 du blog à 1000 mains, d’après la photo, superbe comme toujours, de ma copine Gabrielle.

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L’accessoire n’est pas superflu

12 février 201212 février 2012

Hier, pour la première fois (ou presque) depuis une semaine et demi à être cloîtrée chez moi car malade, je suis sortie  prendre l’air et voir des amis, bravant le froid (merci la vigilance orange).
Pour l’occasion (et parce que ça m’enchante moyen de passer mes journées chez moi et malade), je m’étais bien couverte, avec l’option multi-couches (que j’appelle aussi la technique de la pelure d’oignon) : des collants opaques sous le jean, de bonnes chaussettes, un débardeur, deux t-shirts, une polaire, gants, écharpe, bonnet et manteau bien épais. Le tout étant, bien entendu, pas forcément assorti (les mitaines rayées, c’est quand même assez fatal), voire en état pas terrible.

Je vous laisse imaginer la classe internationale que je pouvais avoir habillée de la sorte. Pour tout dire, en me voyant dans le miroir, j’ai failli renoncer. Mais après tout, le ridicule n’a jamais tué personne. Et comme dirait mon père, il vaut mieux avoir l’air stupide et avoir chaud que l’air intelligent et se cailler.

Je suis donc sortie. Il faisait froid. Vraiment froid. En attendant le bus, je me suis dit que j’allais bien finir par perdre quelque chose en route (la peau de mes mains par exemple, je crois qu’elle fait une tentative) (alors que je m’en occupe à grand renforts de crème, de gants, etc.) (la peau des mains est ingrate) ou retomber malade (alors ça, vu le mal de tête que j’ai depuis ce matin, c’est pas perdu).

J’ai quand même béni ma lucidité d’avoir mis un bonnet. Je précise que le dit bonnet est un vintage 2005, acheté lors de mon premier séjour (et hiver) à Montréal (c’est d’ailleurs quand je pense aux hivers que j’ai passé là bas que je me demande encore comment j’ai bien pu survivre, alors qu’ici avec -10°C au thermomètre je pleure). Ce bonnet est certes le plus basique que l’on puisse trouver (noir, en polaire, sans aucune fioritures), donc forcément pas très féminin (mon compagnon de l’époque avait exactement le même), mais surtout…
Passablement défraîchi et déformé (mais au moins, mes cheveux en chignon rentrent dedans).
Surtout après 4 hivers au Canada je veux dire. En même temps, je n’ai que celui là, je n’avais pas trop le choix.

Le premier truc que j’ai fait en rejoignant un ami en centre-ville c’est d’ailleurs d’enlever mon couvre-chef avant qu’il ne me voie avec. Je sais bien qu’il ne me jugera jamais là dessus et que quoi que je fasse mon potentiel de sexy-attitude sera toujours au même niveau (il est gay), mais c’était un peu trop à assumer pour moi.
Du coup, on ne s’est pas vraiment attardés dehors, on est plutôt partis prendre un thé au chaud.

Et puis au bout d’un moment (genre presque 1h30 quoi) (c’est long à boire un thé), on est sortis, on a retrouvé une autre amie. Qui elle non plus n’avait pas de bonnet (et plus d’eau depuis 4 jours non plus) (par contre avec un manteau orange démentiel, mais apparemment pas assez chaud). Mais elle avait toutefois furieusement envie de faire du shopping, rapport au manteau pas assez chaud et à l’absence d’eau chez elle qui l’énervait (et aussi parce que c’était le dernier week end des soldes) (d’ailleurs j’ai rarement vu aussi peu de monde en centre-ville de Toulouse un week end de soldes) (ce qui est bizarre en revanche, c’est qu’ils étaient tous dans le bus quand je suis rentrée chez moi).

Nous avons donc relâché l’homme pour partir entre filles. Moi j’avais pas envie de grand chose sauf de manger les cookies que je venais de m’acheter. Et puis je viens juste de faire du tri dans mes armoires, alors si c’est pour tout re-remplir directement, ce n’est pas forcément ultra productif.

En fait, je crois que le seul truc qui commençait à me trotter dans la tête c’est de m’acheter un Damart. C’est dire le haut niveau de fashion que j’avais atteint.

Bref, nous avons fait les boutiques. Mon amie se trouve un joli petit manteau (rouge, pas plus épais ni plus chaud que l’orange qu’elle portait, mais en revanche plus court) (et avec un style certain, cela va sans dire). Comme d’habitude, je lui donne mon avis, je l’aide à boutonner, déboutonner, je vérifie la doublure, « Attends, fais voir avec l’écharpe mise comme ça ? » , « Nan mais le pli creux dans le dos, il structure bien la silhouette quand même », etc.

Elle me remercie 220 fois pour ma patience, pour mon aide, pour mon avis, de l’aider à porter les paquets, pour ma franchise, tout ça quoi. A chaque fois, je trouve ça mignon, et à chaque fois je me dis que je sais pas dire merci comme elle. Mais je progresse, maintenant je souris quand elle me dit merci, je ne lui réponds plus « Nan mais c’est rien ». J’ai aussi arrêté d’essayer de comprendre la logique qui veut qu’une fille stylée (elle) demande à une autre fille pas du tout stylée (moi) un avis sur ce qu’elle souhaite acheter et en plus prenne en considération toutes les idées de looks et d’associations que je lui propose (elle cherche toujours la blouse à lavallière dont je lui ai parlé pour mettre avec sa veste style Prince-de-Galles). Peut être que ne pas avoir de style, ça ne veut pas dire qu’on n’a pas de bonnes idées (à méditer, je récupère les copies dans 2 heures).

Pour la 3ème fois en moins d’une heure, mon amie me demande si je veux voir quelque chose. Et au lieu de lui répondre, comme les deux fois précédentes, « Boarf, non » , je lui dis « J’irai bien faire un tour à Sud Express. On n’a jamais trop de pulls gris avec du cachemire ».

Ce qui, en soit, n’est pas forcément faux. Même si je n’en ai qu’un (il est peut être là le drame en fait…).

Bien entendu, fin de soldes oblige, il n’y avait plus grand chose. Et neurone embrumé oblige, j’avais un peu la flemme de farfouiller dans les présentoirs (et le seul cachemire que je voyais était beige, ce qui allait à l’encontre de mon idée énoncée plus haut).

Par contre, là, à hauteur de mes yeux, pité en plein milieu, il y a un truc, gris, fifille mais pas trop, utile, doux, moelleux.

Bonnet Sud ExpressUn bonnet.

Un joli bonnet, gris perle, chaud (avec de la laine, du cachemire dedans) (bon ok, et de l’acrylique aussi), perlé parce que c’est plus joli, avec un revers pour bien couvrir les oreilles. J’ai réfléchi une demi seconde (le temps de voir le prix) avant de me rendre à la caisse, de le payer et de repartir avec, gentiment disposé sur mon crâne qui n’en pouvait plus de tant de beauté.

Limite j’ai paradé avec. Mon amie m’ayant dit qu’il était joli et que ça m’allait pas trop mal m’ayant sans aucun doute mise de bonne humeur.

Je n’ai sans doute pas plus une tête à bonnet qu’hier matin, j’ai donc sans doute (comme tout le monde ?) l’air assez tarte avec , mais au moins, maintenant, j’ai chaud aux oreilles et à la tête (et mes cheveux qui sortent du bonnet peuvent donc eux aussi faire illustrement n’importe quoi dans un joyeux bazar).
Et puis, pour une fois, j’ai acheté un accessoire de fille tout joli, alors je suis contente.

Qui c’est qui va parader demain avec son joli bonnet au bureau ?

C’est moiiiiiiiiiiiiiii !

PS : Et non, je n’ai pas oublié le projet de m’en tricoter un, mais là j’ai un plaid rayé qui m’occupe les aiguilles (projet boulet, le retour). Et celui que je vais me tricoter (un jour) sera un peu plus slouch donc pas du tout le même effet.

PS 2 : Bonnet Sud Express – soldé 10€ (eh oui) .

PS 3 : Pour la technique multi-couches, voir aussi le post de Coline qui m’a fait hurler de rire.

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L’Art de la frugalité et de la volupté – Dominique Loreau

11 février 201210 février 2012

Il faut que je vous dise, j’adore les livres de Dominique Loreau. Ca a commencé en 2005, alors que je faisais mon premier stage de 6 mois au Canada. J’ai acheté le livre « L’Art de la simplicité ». C’était à un moment où je me cherchais, où j’essayais de savoir ce à quoi j’aspirais, la personne que je voulais devenir, etc.
Ce livre, je l’ai dévoré, du début à la fin. Je le relis régulièrement d’ailleurs.

Du coup, j’ai entamé une espèce de collection de livres dans cette veine, le développement personnel et la simplicité, et notamment de l’auteure. C’est ainsi, alors que cela faisait un moment que je n’avais pas acheté un seul de ses livres et que je cherchais son kakebo pour remplacer mon agenda de l’année, que j’ai fait une razzia monumentale sur le site de la Fnac (et une semaine plus tard, j’ai reçu une carte cadeau pour la Fnac, c’est ce qu’on appelle avoir le sens du timing).

Dans le lot, il y avait donc ce livre, l’Art de la frugalité et de la volupté.

L'art de la frugalité et de la voluptéSauf qu’entre le temps où je l’ai acheté, et celui où je l’ai lu, il s’est écoulé quelques mois. J’en avais donc complètement oublié le sujet dudit bouquin ! Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un livre sur l’alimentation, plutôt dans la veine de ce que je lis actuellement pour me débarrasser de mes compulsions et autres comportements alimentaires bizarres. Moi qui m’attendais, au vu du titre, à un livre sur les expériences sensorielles, j’ai été un poil décontenancée, mais pas rebutée pour autant !

Ce petit bouquin, structuré en 4 parties, aborde l’alimentation d’une manière différente que les livres classiques sur le sujet. Il fait la part belle à la relation que nous entretenons avec notre assiette, le lien entre alimentation physique et psychologique.
La première partie est même assez en phase avec les idées du Dr Zermati : redécouvrir la sensation de satiété, comprendre que l' »on ne se sent pas plus heureux après avoir mangé » (p24), prendre le temps de savourer les bouchées, etc. Bien sûr, il ne va pas aussi loin que l’ouvrage du Dr suscité, néanmoins il rappelle les bonnes bases de l’alimentation je trouve.

Grosso modo : manger quand on a faim, des choses simples, que l’on prépare tranquillement et que l’on savoure.

J’ai bien aimé aussi la section avec les conseils de l’auteure, qu’ils concernent les ustensiles de cuisine, les aliments que l’on peut avoir à portée de main ou les différentes recettes simples et rapides pour un repas goûteux, sans prise de tête.

Bien entendu, ce n’est qu’un livre, et je crois que sans mise en pratique, sans essais et sans ajustements, il est difficile de se faire une opinion et de trouver un équilibre. Je suis encore en pleine phase d’expérimentations (je découvre par exemple que quand je mange trop sucré ou trop gras, j’ai facilement mal à la tête), mais j’aime ces livres qui me rappellent ce vers quoi je veux tendre et les idées que j’ai un peu tendance à remiser au placard !

La recherche de l’équilibre est décidément une attention de tous les instants…

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Aujourd’hui, j’ai fait des crêpes.

10 février 2012

Voilà environ une semaine et demi que je suis cloîtrée chez moi. Un coup de froid, de la fatigue, et pof, la rhinopharyngite et la sinusite se sont invitées à mon chevet.

Du coup, afin de me préserver d’une rechute, je ne sors pas de chez moi et je m’occupe donc comme je peux à l’appartement. Entre deux siestes et trois bols de thé, un bain pour me réchauffer et un brin de ménage parce qu’il ne se fait pas tout seul, je cuisine parfois un peu.

Quand je suis malade, je cuisine d’ailleurs toujours la même chose : de la soupe. Parce que c’est chaud, parce que c’est pas compliqué, parce que c’est facile et surtout parce qu’avec une marmite de soupe je peux tenir un certain moment (et donc faire autre chose).

Et puis ce matin, après avoir fait un énorme tri dans mes placards, j’ai eu faim et envie de crêpes. Je me disais qu’avec la pâte à tartiner bio que j’ai acheté chez Monoprix, ce serait une bonne idée de petit déjeuner (et de goûter aussi).

crêpeSauf que les crêpes et moi c’est une histoire aussi compliquée que celle que j’entretiens avec la mayonnaise : j’aime en manger, mais je ne sais pas les faire (par contre, mon papa est un virtuose de la mayo maison). A chaque fois que je me suis lancée à faire des crêpes, cela a toujours été une catastrophe sans nom : trop épaisses, trop liquides, pas assez parfumées, etc. De même, mon père a bien essayé de m’apprendre à faire une mayonnaise correctement, sans succès.

Mais ce matin, j’avais envie de crêpes (et accessoirement, j’avais très faim, et plus de céréales dans mon placard) (j’ai oublié de les acheter lors de ma dernière commande en ligne en fait) (alors que je n’ai pas oublié la pâte à tartiner, alors que je n’en ai pratiquement jamais !).

J’ai donc cherché une recette de pâte à crêpes. J’ai fouiné dans mes livres de cuisine et mes blogs culinaires favoris, et finalement j’ai sélectionné la recette de crêpes au lait de soja d’Anne (who else ?).

Bien entendu, je n’avais que du lait d’amandes d’entamé et je me suis dit que ça ferait bien l’affaire. Surtout avec de l’eau de fleur d’oranger, ça ne pouvait pas rater.

J’ai préparé la pâte en suivant scrupuleusement (enfin presque, avec mon bol doseur aux graduations effacées…) (ah et, en fait, j’avais pas assez de lait d’amandes, alors j’ai complété avec de l’eau) les indications.

Je l’ai laissée reposer une heure au frais. Du coup, j’ai fait le tri dans mes chaussures. Et j’ai fait une passe dans mes vêtements et tout rangé à nouveau dans les placards. J’étais contente de voir la place gagnée. Par contre, j’ai 3 sacs plein de fringues à donner.

J’ai sorti ma poêle (un peu pourrie, mais bon). J’ai allumé la plaque de cuisson (à 4). J’ai huilé la poêle.

J’ai versé la première louche. Il y avait trop de pâte. Finalement, il faudrait juste verser une « louchette ». Du coup, vu que la plaque était à 4 et que c’était manifestement un peu trop fort, j’ai voulu retourner la crêpe (sans outil adapté, mais avec une spatule en bois).  Celle-ci n’étant manifestement pas assez prise ou trop épaisse, elle s’est bien entendu déchirée. C’est pas grave, je l’ai retournée en deux fois.

J’ai goûté, c’était bon. Du coup, j’ai mis de la pâte à tartiner. Et j’ai mangé ma crêpe-épaisse-pas-tout-à-fait-cuite.

Deuxième crêpe. La louchette était trop petite. La crêpe avait l’air d’être passée en Syrie avant d’atterrir sur la poêle. La plaque était toujours à 4, du coup la crêpe a très vite bruni. Un peu trop peut être même. En la retournant, je me suis dit que peut être je pourrais essayer de revendre certains vêtements. J’ai attrapé l’appareil photo, j’ai oublié la crêpe à 4. Elle a eu vraiment chaud. Mais au moins, elle était cuite (et elle avait chaud, elle). Je l’ai mangée avec de la pâte à tartiner. Un peu croustillant, mais c’était bon.

J’ai mis la plaque à 3. J’ai attrapé la louche, je l’ai rempli aux 2/3, j’ai versé la pâte dans la poêle bien chaude, j’ai bien réparti la pâte dans la poêle. J’ai regardé l’appareil photo, mais je suis restée devant la poêle. A ce moment là, je me suis dit que 2 minutes c’était quand même vachement long. Surtout quand on a bu une théière de thé (sans blague ?) juste avant de faire des crêpes. Finalement, j’ai retourné la crêpe, un tout petit peu trop tôt alors elle s’est un peu déchirée, mais elle avait une belle tête.
Mais peut être que la plaque à 3, c’est pas assez en fait. Il faudrait une position 3,5 presque. Enfin pour les crêpes quoi.
Finalement en la sortant de la poêle, je l’ai trouvée pas si mal. Pas aussi légère que celles que ma maman faisait, mais pas mal. Elle sentait la fleur d’oranger, elle n’avait pas l’air d’un blini, ni d’un pancake, ni de dentelle.

Alors j’ai recommencé mon manège. En mangeant la crêpe n°3 avec de la pâte à tartiner. En maudissant l’idée saugrenue de boire autant de thé avant de faire des crêpes. En me disant que ça me faisait un exercice de résistance (à quoi ?).

Et puis à un moment, il n’y a plus eu de pâte dans le saladier jaune. Par contre, dans l’assiette (posée sur le four, ça ne s’invente pas)…

CrêpesAujourd’hui, non seulement j’ai fait des crêpes, mais en plus je les ai réussies.

La prochaine fois que je suis malade, je me lance dans la mayonnaise.

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Gâteau-mousse au chocolat noir

4 février 201217 mai 2012

A Noël, j’ai reçu des cadeaux bonus, parmi lesquels Le petit coffret des plaisirs. Ce coffret, je le picore au gré de mes envies et de mes attentes, comme on boit un bon thé ou on se love dans un bon plaid pour se réchauffer par exemple.

Un des petits bouquins qu’il contient, sur le plaisir de manger, est particulièrement l’objet de mes attentions. Les pistes proposées m’intéressent beaucoup, notamment parce que j’ai quelque peu des rapports conflictuels avec la nourriture. Apprendre à vraiment écouter ses sensations et à décomplexer ses envies de chocolat ou de roquefort sont vraiment des choses que j’expérimente.

Et c’est ainsi qu’un jour, en regardant la date de péremption des œufs dans mon réfrigérateur, j’ai eu envie de quelque chose de sucré pour agrémenter mon thé du dimanche. J’ai fouillé dans mes différents livres de cuisine et feuilles volantes, mais rien ne correspondait vraiment à ce que je souhaitais : c’est que je n’avais plus de farine.

J’ai donc repensé à ce petit livre, et à cette recette de gâteau-mousse au chocolat noir. Recette qui pourrait bien détrôner celle de mon gâteau au chocolat fétiche… C’est dire !

Gâteau-mousse au chocolat noirIngrédients :

  • 300g de chocolat noir amer (70% de cacao)
  • 6 œufs
  • 150g de beurre mou
  • 200g de sucre en poudre

Réalisation :

  1. Préchauffer le four à 175°C (chaleur conventionnelle) ou à 150°C (chaleur tournante). Beurrer un moule à manqué de 26cm de diamètre.
  2. Casser le chocolat en petits morceaux et le faire fondre. Puis, le laisser tiédir.
  3. Casser deux œufs dans un bol et ajouter 4 jaunes. Mettre les 4 blancs dans un bol à part.
  4. Verser le sucre en pluie sur les œufs et les jaunes en fouettant jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
  5. A ce mélange, incorporer le chocolat en soulevant le mélange avec une spatule souple.
  6. Lorsque le mélange est homogène, incorporer le beurre de la même manière.
  7. Fouetter les blancs en neige pas trop ferme (étape très sympathique sans batteur électrique) et les incorporer à la préparation à la spatule.
  8. Verser la pâte dans le moule et enfourner pour 35 minutes.

Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas suivi la recette à la lettre : j’ai fait fondre le beurre et le chocolat ensemble, je les ai donc incorporés en même temps. Les blancs en neige n’étaient pas super fermes, j’ai encore de l’entraînement à faire pour les réussir à la main.

Mais franchement, ce gâteau est excellent ! Moelleux, fondant, équilibré en goût… Avec un bon thé aux fleurs de cerisier, c’est un délice !

PS : Le plat de présentation m’a été offert par mon amie C. Et je l’aime beaucoup, il est vraiment chouette !

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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