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Category Archives: Culture

Intouchables

9 novembre 20118 novembre 2011

affiche intouchablesIntouchables, c’est l’histoire d’une rencontre entre Philippe (François Cluzet) et Driss (Omar Sy), deux personnes que tout oppose, ou presque.

Philippe est un aristocrate devenu tétraplégique à la suite d’un accident de parapente, qui apprécie l’art contemporain et la musique classique et vit dans un hôtel particulier.

Driss est un jeune de banlieue fraîchement sorti de prison qui pointe au chômage et adore Earth, Wind and Fire.

C’est de manière quelque peu inattendue que Driss va se retrouver à travailler pour Philippe, chacun apportant quelque chose à l’autre, notamment en utilisant l’humour. C’est d’ailleurs toute la force du film d’arriver à traiter de sujets sensibles sans surjouer sur la tristesse ou sur l’émotion : on rit beaucoup, l’humour est bien dosé et le film est très positif.

Je ne suis pas une spécialiste en la matière mais j’ai trouvé le jeu des deux acteurs « phares » très bon. Le duo qu’ils forment marche très bien, la dynamique est là. Et Omar est tout simplement bon dans ce film, ses regards sont puissants, son sourire est communicatif, quel plaisir !

Voilà un petit moment que je n’étais pas allée au cinéma. Ce film là me donne envie d’y aller plus souvent.

 

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La grande île des tortues-cochons – Liu Sola

20 octobre 201120 octobre 2011

Résumé de la quatrième de couverture :

En l’an 4000, sur la Grande Île des tortues-cochons, apparaît l’ancêtre de la famille Ji. Contraint, pour l’amour d’une belle, à fuir pour un temps l’île mythique, Ji He découvre, sur la terre ferme, l’imaginaire chinois traditionnel, guerriers fabuleux et femme-panthère, la guerre civile, la Révolution et la poésie. A sa suite, quatre générations de Ji voguent entre île et continent, dans une saga où foisonnent légendes et miracles, où le récit se tord jusqu’à épouser l’Histoire. Laquelle n’a pas de fin. Les héros ne meurent point mais séjournent dans l’au-delà le temps de se refaire un moral ou une santé, réapparaissent enfin, dans une métempsycose méthodique et ironique. Et ce sont les femmes, reine des Enfers ou fille Personne, qui mènent la danse sacrée, jusqu’à celle qui a entrepris – la boucle est-elle bouclée ? – de retracer la saga familiale…

Liu Sola dédie ce roman des origines, entre annales fantastiques, space opera, ou manifeste féministe et romantique, à la mémoire de son père, dignitaire maoïste fidèle. Elle conjugue et subvertit avec brio les genres de la littérature chinoise classique.

La grande île des tortues-cochons
Crédit image : Fnac.com

Mon avis :

J’ai découvert ce roman un peu par hasard, en fouinant du côté des rayons de littérature asiatique à la médiathèque et j’ai été très intriguée par la quatrième de couverture. Je n’ai pas été déçue, j’ai trouvé cet ouvrage tout simplement excellent, le récit de l’épopée-saga est à la fois rythmé, cynique et drôle. Les touches fantastiques et fantaisies le rendent d’autant plus divertissant ! Je vous le conseille chaleureusement : plus d’un an après l’avoir lu, j’en garde un très bon souvenir. L’atmosphère poétique y est sans doute, aussi, pour quelque chose…

Extrait choisi :

Nous ne serons peut être jamais de vrais citadins, nous qui avons grandi à la campagne. Et eux ne deviendront jamais de vrais étrangers. Mais tout le monde essaye, on ne veut pas rester soi-même. Les habitudes sont comme des souvenirs congénitaux, impossibles à modifier.

La grande île des tortues-cochons, Liu Sola, page 91.

 

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Qu’est-ce qu’une vie réussie ?

30 septembre 201129 septembre 2011

Avant d’avoir ce bouquin de Luc Ferry dans les mains, j’avoue que je ne me suis pas posée la question de savoir ce que c’était, au juste une vie réussie. Bon, pour être tout à fait honnête, je ne me suis pas plus posée la question depuis, hein.

Mais alors, pourquoi avoir acheté ce bouquin ?

J’aime bien lire le magazine Psychologies. J’y trouve non seulement des sujets qui m’intéressent, des réponses parfois, mais surtout des pistes à explorer. Et, de temps en temps, il y a des petits « cadeaux » bien sympathiques. Il y a quelques temps, un livret intitulé « les 50 livres qui changent la vie » était donné avec l’achat du magazine. Ce livret regroupait une sélection de livres en 5 catégories : psychologie/développement personnel, philosophie/spiritualité, couple/sexualité, enfants/éducation et bien-être/santé.

Dans cette liste, j’ai sélectionné quelques ouvrages qui m’intéressaient (par exemple : L’Âme et la Vie de C.G. Jung, La Cucina de Lily Prior ou encore Mange, Prie, Aime d’Elizabeth Gilbert que j’ai tous 3 adorés) et je les ai commandés sur Internet. Dans la sélection philosophie/spiritualité figurait donc l’ouvrage de Luc Ferry que je me suis donc procuré.

Livre de Luc FerryL’idée de vie réussie, je pense que nous en avons tous plus ou moins une, issue de notre éducation, de la société dans laquelle on vit, ou encore de notre famille, de la religion qui est la nôtre. Une véritable conception influencée par notre prisme sociologique finalement (c’est quand j’écris des phrases pareilles que je me rends compte à quel point la prépa, et les cours de sociologie en l’espèce, m’ont marquée…).

Et c’est donc pour me faire une idée différente de ce qui pourrait être une vie réussie que je me suis plongée dans ce livre. Cet ouvrage a, en partie, répondu à ma soif de curiosité (et de philosophie) dans la mesure où il retrace les différents auteurs qui ont pensé l’idée de vie réussie : de Niestzche à la philosophie des Anciens (c’est-à-dire Grecque) en passant par l’influence des religions (notamment du Christianisme) et du désenchantement du monde sur la manière dont est pensée la vie réussie.

Il y a des choses que l’on retrouve aujourd’hui dans quelques ouvrages de psychologie, par exemple le fait de savoir distinguer ce qui dépend de nous de ce qui n’en dépend pas (présentée par Epictète dans son Manuel, qui nous enseigne notamment que « la vie bonne c’est la vie sans espérances ni craintes, c’est la vie réconciliée avec ce qui est »).

Mais ce qui m’a le plus plu, c’est la présentation de la pensée de Niestzche et notamment la pensée de l’éternel retour en tant que critère de choix des moments qui valent la peine d’être vécus.

Si, dans tout ce que tu veux faire, tu commences par te demander: « Est-il sûr que je veuille le faire un nombre infini de fois ? », ce sera pour toi le centre de gravité le plus solide… Ma doctrine enseigne: « Vis de telle sorte que tu doives souhaiter de revivre, c’est le devoir – car tu revivras en tout cas ! Celui dont l’effort est la joie suprême, qu’il s’efforce ! Celui qui aime avant tout le repos, qu’il se repose ! Celui qui aime avant tout se soumettre, obéir et suivre, qu’il obéisse ! Mais qu’il sache bien où sa va préférence, et qu’il ne recule devant aucun moyen ! Il en va de l’éternité ! » Cette doctrine est douce envers ceux qui n’ont pas la foi en elle. Elle n’a ni enfer ni menaces. Celui qui n’a pas la loi ne sentira en lui qu’une vie fugitive.

[Niestzche – La Volonté de puissance]

Malgré tout, cet ouvrage me laisse un peu sur ma faim, j’ai trouvé la conclusion un peu frêle, presque bâclée par rapport au reste qui est comme une grande dissertation philosophique relativement argumentée et aboutie sur l’idée de vie réussie.

Dommage…

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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