Il paraît qu’hier c’était la chandeleur…
Mais comme j’ai un peu de retard, finalement, pour moi ce sera aujourd’hui !
(et avec de la confiture de cassis, entre autres !)
Bonne journée !
PS : Vous noterez que ça fait 2 fois de suite que je réussis mes crêpes, c’est ce que j’appelle transformer un essai !
Pour Noël, mon parrain et ma marraine m’ont envoyé de l’argent pour que je m’offre un cadeau qui me fasse plaisir. C’est un petit rituel que j’aime bien et d’habitude je trouve assez facilement ce que je vais bien pouvoir m’offrir que je regarderai et utiliserai en pensant à ces deux personnes si chères à mon cœur.
Là j’étais partie pour utiliser cet argent soit pour contribuer à l’achat d’un nouveau téléphone portable, soit pour faire les soldes et notamment m’offrir un nouveau manteau.
Alors j’ai bel et bien fait les soldes (et j’ai pris un manteau, des chaussures et des pulls, je les récupère demain) (youpiiii !), mais aujourd’hui la journée a été un peu bizarre, un brin remuante. Et je ne sais plus vraiment pourquoi (peut être pour cette histoire de safety eyes ?), je me suis retrouvée sur Etsy.
Et sur Etsy, il y a une section « Articles correspondant à votre goût ». Et vu que je faisais une petite pause dans mon travail, je me suis mise à la parcourir, tranquillement.
Et là, contre toute attente, LE coup de foudre !
Un ukulélé en forme de cupcake ! Allier pâtisserie et musique, quelle belle idée !
D’un coup, l’envie d’apprendre et de faire de la musique qui surgit, plein d’images dans ma tête, des musiques… Quand j’étais petite, je voulais faire du violon. Bizarrement mes parents n’étaient pas pour (ils ont sans doute pensé à leurs oreilles), alors je me suis rabattue sur la guitare de mon père (mais apprendre seule c’était pas facile) et après j’ai eu un synthé (et mis à part la musique de Star Wars, la lettre à Elise et « Ce rêve bleu », je ne crois pas que j’ai produit grand chose de potable) (ce qui était déjà pas si mal, mais bon).
Et puis bon on sait comment ça se passe avec l’adolescence qui passe par là, on oublie bien vite ses premiers amours (par exemple le tricot) pour en chercher d’autres.
Tout ça pour dire que ce ukulélé, ça fait quelques heures que je le regarde, que je me demande si c’est bien raisonnable (comme le tatouage sur le pied), qu’il me fait envie et que du coup je le regarde en action (là) et je pense à Amanda en train de jouer du sien (là).
Il est beau, je l’aime. Voilà.
Et je m’interroge, bien entendu…
(Il est trooooooooooooop chou !!!)
Bonne journée !
PS : Pour le trouver, il faut se rendre sur la boutique Celentano Woodworks, où vraiment il y a plein de chouettes modèles ! (et à qui j’ai emprunté la photo)
PS 2 : Et sinon, je suis aussi tombée amoureuse de ces petits ocarinas, vraiment, vraiment très mignons !
PS 3 : 2013, année musicale ???
Ce mois-ci, entre deux sessions d’hibernation (qui a dit pendant ?), je rêvasse à de « nouvelles » choses. Oh je ne vais pas chercher bien loin, ce sont toujours les mêmes thèmes qui reviennent : des loisirs créatifs, des idées de voyage et des envies de ballade en extérieur…
1 / Je ne sais pas vraiment s’il y a beaucoup de courants d’air qui passent sous ma porte d’entrée, mais cela fait en revanche un moment que j’ai envie de tâter de la machine à coudre. Et un petit bas de porte fait main, ça serait une bonne façon de se remettre en selle, non ? (crédit image et tuto: Claire & Coutures)
2 /Quand j’étais petite, je voulais absolument faire du roller. Mais comme je n’étais pas vraiment téméraire, j’en faisais seulement dans la salle de jeux du sous-sol de la maison. Sur la moquette donc. Et bien entendu, quand j’ai voulu sortir en faire dans la rue, pensant que j’avais suffisamment de pratique, je me suis lamentablement ramassée par terre (sans égratignures, mais quand même…).
15 ans après, j’ai toujours envie de faire du roller. Mais j’ai réfléchi depuis. Et je pense que le souci, il vient des rollers : peut être qu’avec des rollers 4 roues quad, j’aurais plus d’équilibre ? (crédit photo : The Green Geekette)
3 / Lui c’est Cthulhu et c’est un personnage de Lovecraft. C’est un collègue de boulot qui en veut un. Avant qu’il me fasse cette demande, je ne connaissais ni le personnage, ni les bouquins (que je n’ai toujours pas lus d’ailleurs). En revanche, depuis quelques semaines, je connais par cœur le patron. J’attends juste que les safety eyes que j’ai commandé arrivent chez moi… Je me demande quand même si je ne vais pas crocheter les ailes en attendant, ça m’occupera les mains ! (crédit photo et patron : Lady Lilliput Creations)
4 / J’ai envie d’un vélo. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai envie d’un vélo, avec un joli panier, pour aller faire mes 3 courses au primeur du coin ou me balader dans le quartier. Je sais bien que j’ai peur en vélo et que la dernière fois que j’en ai fait j’ai failli me faire renverser par une voiture, mais j’ai envie d’un vélo. Même si je ne saurais pas trop où le mettre, même si je ne suis pas sûre de m’en servir souvent. C’est peut être un caprice, je ne sais pas. Mais quand je fais une pause, je me vois les cheveux au vent sur mon vélo bleu glacier, voilà. (crédit photo : A Beautiful Mess)
5 / J’ai envie de partir à Venise. Mais ça, c’est parce que je sais que j’ai encore plein de jours à poser avant fin mai, que ça me panique et que j’ai vu une offre sur vente-privée pour un gros week-end. Et donc, tout comme mon obsession pour le Vietnam qui dure depuis presque un an, ça me travaille. Il faut que je fasse un choix, que je me décide, que je passe outre mes multiples appréhensions… En tout cas je suis preneuse de toutes vos bonnes adresses, choses à voir, plats à goûter, etc. (crédit photo : Éléonore Bridge)
Des envies qui ne sont donc pas du tout cohérentes avec mon envie d’hibernation, mais est-ce que toutes les envies doivent être cohérentes après tout ?
Bonne journée !
Pendant quelques temps, au début de la blogosphère (#mamie), il y avait pas mal de tags qui tournaient et ça nous permettait de raconter des petites tranches de vie (plus ou moins intéressantes, il est vrai).
J’aimais bien les tags. Alors du coup, j’ai repris celui de Madame Patate : non pas que l’inspiration manque ces derniers temps, mais plutôt que j’ai envie de légereté…
1 – Chemise de nuit ou pyjama ? (ou autre ?)
En hiver, pyjama. Avec parfois une option spéciale sweat et chaussettes Damart (quand il fait vraiment froid).
En été, plutôt nuisette légère ou pyjashort. Je dors rarement sans rien, ça me met mal à l’aise…
2 – Que sais-tu faire de tes 10 doigts ?
Une miette de pâtisserie, un brin de tricot et de crochet, une goutte de dessin et de peinture, un confetti d’origami…
Sinon je sais faire quelques menus travaux de bricolage, et monter des meubles Ikéa en moins de temps qu’il ne faut pour le dire (moins de 4 minutes pour une chaise par exemple).
3 – Quelle série regardes-tu/apprécies-tu en ce moment ?
Je ne regarde plus trop les séries, mais je suis une inconditionnelle de NCIS.
4 – As-tu une réplique de film que tu trouves géniale et que tu ressors souvent ?
Pas une réplique de film, mais un slogan de publicité: « sans maîtrise, la puissance n’est rien » (et alors, c’est quelle marque ?). Je suis de toute façon une vraie éponge à publicités, je m’en rappelle sans aucun problème (alors que les répliques de film, ça rentre moins bien).
La seule réplique qui me vient c’est : « Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. » Et je l’ai déjà sortie à un collègue de boulot, bizarrement il n’a pas trouvé ça drôle !
5 – Si tu pouvais avoir un seul pouvoir magique, lequel ?
J’aimerais apprendre plus vite ou alors figer le temps. Apprendre plus vite pour pouvoir faire plus de choses (ou parler la langue du pays visité, le pied !) et figer le temps pour avoir plus de temps pour faire les choses.
6 – Ton dernier film vu au ciné, en vrai, pas en DVD ni sur l’ordi ?
Intouchables. Depuis ma grand-mère ne veut plus qu’on aille voir les films comiques ensemble, parce que quand je rigole, ben tout le monde rigole aussi. Du coup, je ne vais plus au cinéma (c’est pas la vraie raison, mais ça rajoute un côté dramatique à la chose, ça me fait rire).
7 – As-tu déjà eu envie trèèès fort de coller une bonne tarte à un collègue… ?
Oui. A la place, je lui dis de se taire (de manière plus ou moins polie) ou alors je vais boire un thé peinarde, ça me calme.
8 – Tu es invité à une soirée déguisée, impossible de te défiler, quel costume envisages-tu ?
Déesse grecque: un drap, une ceinture, des spartiates et c’est fini. Coût proche du néant. Mais si c’est l’hiver, sans doute un héros Marvel, je dois toujours avoir une veste cuir et un legging enduit qui feront l’affaire (et qui tiennent chaud donc).
9 – A un parent d’élève qui te demande avec agressivité « M’enfin les enfants sont donc pas surveillés ? » parce que, en classe, bichon (monté sur ressorts) a pris le doigt du voisin dans l’oeil en se retournant alors qu’il était censé se concentrer sur son exo, tu penses que répondrais quoi, là, spontanément ??
Mon boulot, c’est l’enseignement, pas l’éducation et encore moins la surveillance pénitentiaire.
10 – Au réveil, c’est tout blanc dehors ! Ta toute première réaction ?
Chouette, je vais pouvoir rester au chaud et éviter les bouchons (au boulot, tout le monde sait que s’il neige je ne viens pas) !
Sur ce, je vous souhaite une bonne journée !
C’est joli non ? Je trouve que c’est à la fois très poétique et en même temps un éloge de la lenteur…
Bonne journée !
Peut être que cela m’a pris après avoir lu ce billet chez A Beautiful Mess…
Ce matin, c’est session pâtisserie !
Au menu, des cookies chocolat & beurre d’arachide d’après la recette de Rose Bakery.
Il va être bien ce week end !
Bonne journée !
Samedi 12 janvier 2013.
12h15: Je pars de chez moi, je me rends chez Gazelle. Ce week end, c’est week end filles. Le sac est prêt pour le week end, j’ai pris quelques provisions (2 bouteilles d’eau, 2 pommes, 2 bananes, 8 compotes mais 4 goûts différents et 3 boites de gâteaux). On ne devrait pas avoir faim.
12h30: J’arrive chez Gazelle. On prend ses affaires, on vérifie que Plush a tout ce qu’il faut, on charge tout dans la voiture et on est parties !
12h35: Ah non, on s’arrête à la boulangerie, Gazelle a faim. Quelques minutes et une fois une part de pizza achetées, cette fois-ci on part.
12h40: On prend l’autoroute, l’A62, vers Montauban. Il y a peu de monde, ça roule bien. Gazelle me parle sa reprise du travail après sa semaine à Rome, je lui parle de ma semaine. Oh bien sûr on fait quelques blagues, des plans sur la comète pour ce week end. On parle. Beaucoup. Mais c’est léger, frais, comme toujours.
13h10: On sort de l’autoroute, début de l’épopée sur les routes départementales. On rit, ça nous rappelle quand on va voir nos familles respectives. Peu à peu, on s’enfonce dans un no-man’s land, un peu au milieu de nulle part. Gazelle cherche la 3G et le réseau, ça nous fait rire d’être en pleine campagne, on se dit qu’on va bien se reposer et déconnecter là bas.
13h40: J’avoue, je roule pas vite. Il pleut, je ne connais pas la route. Mon GPS ne la connaît pas vraiment non plus. A vrai dire, on s’en fiche un peu, on sait qu’on a le temps d’arriver tranquilles vu que notre seule « contrainte » est à 17h. On arrive dans le « village » (est-ce que cela en est un déjà ?), on trouve facilement le cimetière que l’on cherchait, on suit les panneaux fléchés rouges maintenant.
13h50: Les routes sont sinueuses, on capte un virage sur deux. Voilà le panneau entrée, on est bientôt arrivées. Ca tombe bien, j’ai envie de me dégourdir les jambes.
13h55: Ah non, ça grimpe encore. Mais bon sang on est où ? Il y a toujours des flèches rouges, c’est qu’on est pas perdues ? Tu captes au moins ? Oui ? Bon ça va. Ah voilà encore une flèche. Mais ça ne s’arrête jamais ? Dis, tu crois qu’on va arriver ? Peut être qu’on tourne en rond ?
14h00: La voilà l’entrée. Ah tiens, il y a des nid de poules. Ah non, ce sont plutôt des nids d’autruche. Note à moi-même: tu n’as pas un 4×4, ne vas pas crever au milieu de nulle part, la seule fois que tu as changé un pneu c’était avec ton chef et c’était il y a 3 ans. Mais tu as un cric. Bon ben on va se garer là. On se regarde, on se sourit. Gazelle et Mnêmosunê ont 6 ans et sont euphoriques de se trouver au milieu de nulle part.
On prend les affaires de la voiture. J’ai bien serré le frein à main ? Est-ce que je passe une vitesse pour m’assurer que la voiture ne bougera pas ? Est-ce que je me gare ailleurs ? Hey, on est en week end ! Sourires. Rires. Finalement peut être qu’on a 15 ans et qu’on rigole comme des pintades. Je ne sais plus trop.
On entre. On se présente. Ah, il nous restait de la place, on vous a surclassées. Peut être que Gazelle influe sur le cours des choses. 1h avant, elle me disait « rho, ça serait bien qu’on soit surclassées ». Bon anniversaire + presque un mois sweety.
On se dirige vers la chambre, on regarde partout. Déjà, sortir nos appareils photo nous démange, mais on se retient. A ce moment là, peut être qu’on a toujours 15 ans, mais sous peu on va régresser. On regarde la piscine à débordements, certes il pleut et on n’y trempera pas un orteil, mais le sourire toutes dents dehors et les gloussements satisfaits sont là.
On y est ?
On y est. De chambre standard, on est passées à suite familiale. 2 grands lits (dont un énoooooooooooorme), un petit, deux chambres, une salle de bains. On glousse comme des pintades, on pose tout en vrac, je sors Totue, on se laisse tomber sur le lit. On en revient pas. On pousse un cri de contentement ou peut être plusieurs. Je pense qu’on s’est extasiées pendant de longues minutes sur la salle de bains.
Un rêve, c’est ça. Nous sommes dans un rêve.
J’offre le petit lapin à Gazelle (avec un autre cadeau pour la blague). S’il y avait des gens qui dormaient pas loin, je pense qu’ils ont été réveillés. Ou non, ça a l’air assez bien isolé en fait.
Le temps passe, il est presque 16h. J’ai faim, on a envie de boire un thé et de profiter du spa (parce que c’est pour ça qu’on est venues à la base quand même). On retourne à la réception, on s’installe, on choisit une fleur de thé.
On s’écrase dans le canapé et en même temps on photographie tout. Mais alors vraiment tout. Les canapés, la vue, la bibliothèque, la fontaine, le miroir, la théière avec la fleur qui se déploie tout doucement.
Parfois, les gens qui passent nous regardent amusés. Gazelle me prend en photo en train de prendre en photo la fleur de thé. En fait, des photos, j’en ai une quinzaine de la fleur: un peu ouverte, puis un peu plus, puis complètement. C’est joli.
Le thé est délicieux.
Peut être que les nerfs tombent. On est toujours guillerettes et enthousiasmées par tout et n’importe quoi. Mais on se laisse vivre. On ralentit, on sourit encore, toujours plus.
Après cette pause, on pense à se diriger vers le spa. C’est que notre soin, il est à 17h quand même. On va à la chambre, enfilage de maillots, blagues débiles et discussions de sourdes à travers la suite au menu. C’est vrai que papoter alors que l’une est assise sur le lit et l’autre est dans la salle de bains porte fermée, c’est un concept.
Pas efficace, mais un concept quand même.
On va au spa, on choisit notre soin mais on a oublié les peignoirs, alors on retourne les chercher. Les chaussons jetables sont super mignons. Au moment de se mettre en peignoir avant le soin, l’angoisse (genre): et si tout ne rentrait pas dans le casier ?
Heureusement que j’ai beaucoup joué à Tetris dans ma jeunesse et aussi dans les quelques heures d’avion pour aller à Bali. Tout rentre. On prend un thé. Et puis c’est parti.
On est dans la même cabine. On rigole avant que ça commence. Gazelle prend des photos avec son téléphone. Moi je capitule je m’allonge.
C’est bon, vous pouvez vous retourner…
Gné ? Je crois qu’il y a eu une faille spatio-temporelle. Mais on est bien élevées, on se retourne. Après, je crois que Gazelle s’est légèrement assoupie. Ou alors c’était avant.
Restez tranquille, je reviens dans quelques minutes. Ah ? Alors je bouge pas. Ça tombe bien, je suis plutôt bien ici. Les pensées vagabondent, mais elles ne restent pas longtemps. Combien de temps restons nous ici tranquilles ? Aucune idée.
Et puis il est temps de se relever. On reste encore un peu dans le spa. A la base on voulait aller au jacuzzi et au sauna, mais on a été trop gourmandes. A la place on rentre à la chambre, on se pose tranquilles. Est-il besoin de dire qu’on papote ?
On papote. C’est marrant comme on peut parler des heures, même après un trajet ensemble, même si je suis allée la chercher à l’aéroport à son retour de Rome, même si on s’est téléphonées dans la semaine. Mais c’est peut être ça l’amitié, pouvoir parler de tout, tout le temps, pendant des heures et avancer ensemble.
19h45. Le temps passe vite. Il est l’heure d’aller manger. Il y a quelques jours on pensait reprendre la voiture pour aller diner dans le coin. Et puis en fait on a décidé de manger directement sur place. Plus pratique. Et puis le menu, il donnait envie quoi.
Quelques petites douceurs pour l’apéritif (un feuilleté et un cône avec une mousse d’herbes), un amuse-bouche (une petite soupe de potiron), une entrée (tartare de saint jacques et crevettes à l’huile d’argan et espuma de betterave pour moi), un plat (j’ai choisi la rouelle de pintade, blini de patate douce, sauce baies roses) et un dessert (biscuit coulant au chocolat).
23h: On sort du restaurant. Un petit passage par la salle de bain et le grand retour du papotage. Mais là c’est sérieux, on parle amour, exs, envies, attentes, tout ça. Ca faisait un bail que je m’étais pas confiée. Ou alors peut être que ça faisait un bail que l’on ne m’avait pas écoutée comme cela.
Je ne sais pas. Mais des moments comme cela c’est précieux.
La nuit se passe sans encombres. Avec Totue dans mes bras. Gazelle qui dort paisiblement à côté. Je lui envie sa capacité à s’endormir dans la seconde. Moi je recale mes souvenirs, mes questions, j’essaie de taire mes angoisses qui m’assaillent encore malgré tout. Elles sont moins virulentes. Je dors bien. On est bien dans ce grand lit, il fait chaud…
Dimanche 13 janvier
8h30: Le réveil sonne. Je m’étire comme un petit chat et je « ronronne ». Mais qu’est-ce que tu fous ? Ben je croyais que c’était l’heure de se lever, non ? Groumph. On se lève tranquillement, direction le petit déjeuner.
En haut c’est moi, en bas c’est Gazelle. Le petit déjeuner est hallucinant. Je ne sais pas vraiment quoi prendre. J’ai faim mais pas trop. Gazelle hésite moins que moi. Je me demande ce que je dois prendre pour me rassasier sans crever de faim sur la route. On mange tranquillement, une petite nous regarde avec les yeux écarquillés. Peut être que c’est à cause des appareils photos.
Puis on rentre dans la chambre, on range tout, on se décrasse, on paye à la réception, on se dit qu’on va revenir aux beaux jours, on charge la voiture, on monte. Au retour la route est moins longue on dirait. On parle de ce chouette week end, du personnel charmant, du massage trop bien, de la chambre impeccable, de ce qu’on va faire en rentrant, de la reprise Lundi. Et puis je dépose Gazelle chez elle, je rentre chez moi, je regarde les photos.
C’était bien. Vraiment.
Point n°16: Done.
Et pour info, nous étions là:
Le Belvédère
82 110 Lauzerte
http://www.lebelvedere.biz/
Merci Gazelle pour ce chouette week end…
Bonne journée !
A chaque fin d’année, c’est toujours la même chose: je cours dans tous les sens, je pense à plein de choses, je fais des listes interminables et j’en oublie la moitié ! C’est ainsi que j’ai complètement oublié de vous montrer un des paquets reçus dans le cadre de la lovely dozen. C’est en faisant un paquet cadeau que j’y ai repensé ! Je vous montre ?
J’ai donc reçu, en décembre, un petit paquet. A l’intérieur, un petit mot d’excuse (les envois avaient été interrompus, Danni étant en plein déménagement), une petite enveloppe, et un petit paquet. Le tout est joliment emballé, comme pour les envois précédents.
A l’intérieur de l’enveloppe, des autocollants et décalcomanies. Je crois même qu’il y a un faux tatouage (comme il y avait dans les malabars il y a quelques années). Je ne les ai pas encore utilisés, mais j’aime bien l’autocollant « you are beautiful ». Je cherche un endroit où le coller pour me redonner le sourire les jours « sans ».
Et dans le petit paquet, surprise, le tampon que je rêvais de m’offrir pour décorer les étiquettes ! Franchement, c’est pas super mignon de recevoir un cadeau avec un message pareil ?
Je suis donc très contente (comme les fois précédentes) de ce colis. Je pense que le tampon va beaucoup me servir, et les petits autocollants, je trouve que c’est mignon.
Et puis tant de jolis messages dans un si petit colis, vraiment, ça n’a l’air de rien, mais ça met beaucoup de baume au cœur !
Bonne journée !
En janvier 2012, je reprenais timidement mes pinceaux en espérant pouvoir prendre des cours aux Beaux Arts à la rentrée. J’ai découvert un nouveau salon de thé. Et j’ai regardé beaucoup de DVD.
En février, j’ai enfin réussi à faire des crêpes et j’ai découvert que l’accessoire n’est pas superflu.
En mars, j’ai soigné une sinusite récalcitrante grâce à un acupuncteur et j’ai eu envie de me mettre à smasher…
En avril, j’étais déçue. Alors j’ai lu des livres qui me secouent, qui me font réfléchir et je me rêve artiste.
En mai, je rencontre une tortue, je fête mon anniversaire, je découvre les ballistics de Lush et je fais des nœuds en origami.
En juin, je crapahute dans ma ville natale, je me découvre avec les yeux gris et je pose enfin mes rideaux.
En juillet, je fais les soldes avec Gazelle et je commence un cahier d’inspirations.
En août, je réitère un exploit culinaire, je réussis une mayonnaise. Je vous présente Roger et je commence à crocheter des poulpes.
En septembre, je découvre le magazine Spoonful, je commence une cure pour lutter contre la chute des cheveux et je fais me fixe 4 objectifs pour la fin de l’année.
En octobre, je commence à prendre des cours aux Beaux-Arts, je suis comme une gamine avec mes fards Shiseido et je fais un bilan des 6 mois de mes projets à réaliser avant mes 29 ans.
En novembre, je vais voir Loonie pendant mes vacances, je me fais un bonnet et je confirme ma passion pour les soupes.
En décembre, je me fais un calendrier de l’avent, je change mes lunettes et je prends un cours de calligraphie japonaise.
Fin 2011, je disais que 2012 ce serait l’amour de la vie. Finalement, avec le recul, 2012 n’a pas été facile, mais effectivement je regarde la vie différemment. J’ai l’impression d’être plus sereine (alors que je me sens toujours stressée pour un oui ou pour un non), peut être que je commence à prendre confiance, je ne sais pas. Malgré les périodes difficiles, je me suis autorisée à faire des choses qui me plaisent, qui me font envie, à rencontrer de nouvelles personnes, à essayer de nouvelles choses, de nouvelles saveurs…
Et maintenant ?
Eh bien, je vous / nous souhaite une année remplie de sourires, de bonheurs, de découvertes, de voyages, de belles rencontres…
Une année enrichissante, épanouissante qui permette de réaliser ses rêves (ou tout du moins de croire que c’est possible).
Bonne année 2013 à tous.
Japonaise, la calligraphie.
Voilà des mois, peut être plus d’un an, que je voulais essayer. Ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien, peut être parce qu’en fait, au fin fond de moi j’aurais voulu être raffinée comme une Gesiha (c’est très mal parti) ou avoir une solide maîtrise artistique (heureusement que ça, ça se travaille).
Toujours est-il que samedi dernier donc, je suis allée à l’ATMPJ pour prendre un cours d’essai en calligraphie japonaise.
Ce qui est, en soi, un exploit vu les circonstances. Déjà parce que j’ai réussi à me lever (et vu la semaine que j’avais passée et la soirée qui m’attendait – les 30 ans de Gazelle – c’était pas gagné) et que j’ai réussi à arriver à l’heure (alors que je ne trouvais pas l’adresse, mais c’était peut être parce qu’au départ je ne cherchais pas le bon numéro dans la rue).
Pour ce cours, nous n’étions pas très nombreuses puisqu’au début nous étions 3 (et à 11h une autre jeune femme est arrivée), la professeure et moi. Comme j’étais la seule à débuter, j’ai tout d’abord appris comment faire l’encre avec de l’eau et une pierre à encre.
Pas facile à expliquer, mais une chose est sûre, touiller la pierre dans l’eau et la frotter sur le récipient ça échauffe le poignet. Si mes souvenirs sont bons, en 5 minutes (à touiller / frotter doucement sans cesse hein), j’avais fait un petit peu d’encre, enfin de quoi m’entrainer sur quelques feuilles (ensuite j’ai utilisé de l’encre toute prête, comme les autres).
Deuxième étape, apprendre à tenir le pinceau. Alors déjà, le pinceau est gros. Ensuite, il se tient à peu près comme un stylo, sauf qu’il doit toujours être à la verticale par rapport au papier (et pas incliné comme un stylo plume). D’ailleurs, dès que l’on tient le pinceau incliné, on n’arrive à rien (enfin moi) (déjà que je n’arrivais pas à grand chose…). Les poils du pinceau doivent toujours être bien droits (et pas emmêlés), il faut arriver à contrôler la charge en encre, etc.
Rien qu’avec ça, ça commence à être compliqué.
Et puis, on passe à la pratique (comme ça, ça a l’air long, mais en fait au bout de 10 minutes grand maximum je commençais à essayer de reproduire les kanjis). Je me suis essayée à 5 kanjis: deux (que l’on ne voit pas sur la photo), puis soleil (en haut à droite), lune (en bas à droite), grand (en haut à gauche) et petit (en bas à gauche).
Honnêtement, mes kanjis ne sont pas fidèles à ce qu’ils devraient être (ils ne s’inscrivent pas dans des carrés par exemple, la lune devrait être moitié moins large que le soleil, etc.). Parce que ça a l’air plutôt simple quand on les voit, mais en fait pour les faire il faut bien maîtriser son pinceau, les gestes et être très concentré (entre autres). Et au bout de deux heures à m’entraîner pratiquement sans cesse, j’avoue que j’étais un peu sur une pente descendante en termes de résultats, même si j’essayais de rester concentrée.
Mais au final, j’ai adoré découvrir cette discipline, être dans une petite bulle zen. J’ai résisté à ne pas aller me chercher un attirail complet en sortant (à la place, je suis allée chercher les cadeaux qui me manquaient pour le soir), mais je crois que je reprendrai un (ou plusieurs) cours.
Je ne pense pas que j’irai tous les 15 jours comme l’association le propose, mais vraiment c’est une expérience qui m’a beaucoup plu et que je renouvellerai avec plaisir.
Bonne journée, bon week end et joyeuses fêtes !