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Les petits riens forgent de belles existences…
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Category Archives: Humeurs

Les souvenirs

21 novembre 201619 novembre 2016

La semaine dernière, à la faveur d’un temps pas forcément propice à la promenade, je me suis enfin attelée à réaliser certains albums photos.

Je dispose de photos qui patientent depuis plusieurs années pour certaines dans des répertoires de mon ordinateur, voire des disques externes que j’utilise pour mes sauvegardes, ce qui veut dire qu’elles attendent leur heure depuis plus de 7 ans…

Et si j’aime la facilité du numérique pour certaines choses, ce n’est pas vraiment le cas pour la photographie.
En fait, je ne regarde que très rarement les photos que j’ai sur l’ordinateur, j’ai bien plus tendance à aller chercher les albums photos papier que j’ai pu faire.

Le papier est mon support de prédilection.

Quand je fais un album photo, je vais, bien entendu, en priorité me tourner vers les photos, qui viennent immortaliser un épisode du voyage, une ambiance, une vue, une situation.
Mais je cherche aussi à me rappeler des anecdotes, des sentiments, des discussions. Pour cela, je me replonge dans mes journaux intimes que je remplis, plus ou moins scrupuleusement, depuis des années.

souvenirs-albums

La semaine dernière, j’ai donc réalisé deux albums. L’un sur une croisière en Méditerranée que j’ai fait en 2010 avec une amie et un autre sur les quelques jours que j’avais passé en 2013 à Arcachon et à Bordeaux.

Pour les deux, je voulais mixer à la fois les photos et les textes afin de véritablement à la fois raconter l’histoire du voyage, son déroulé, mais aussi les petites histoires qui les ponctuent et leur confèrent de la singularité, les anecdotes.

Pour chaque album, j’ai commencé par m’occuper des photos : retoucher les couleurs, la luminosité, les classer par date ou site. C’est une manière pour moi de me remettre dans l’ambiance, de rappeler à ma mémoire les petites bribes sensorielles que j’ai emmagasiné.

Et je dois avouer que c’est étonnant de revivre un voyage par les images, au moment où on les sélectionne : parce qu’il y a des choix à faire pour ne garder que le plus significatif, et pourtant parfois ce n’est pas la meilleure photo qui rend compte de l’anecdote ou du sentiment de ce moment-là.

Il y a aussi le fait de se rendre compte du temps qui passe, de notre évolution depuis que le cliché à été pris : quand j’étais partie en croisière avec mon amie, je faisais encore très régulièrement des crises de panique, j’étais assez mal dans ma peau et c’est quelque chose que je vois dans les photos.
Je n’ai pas honte de cela, c’est une part de mon histoire.

Et puis il y a aussi ces sourires, ces regards doux, des clichés avec une drôle d’histoire.

Comme par exemple cette photo que mon amie avait prise de mes jambes et de mes pieds, à Savone, comme une revanche face à mes protestations parce que je n’aime pas être photographiée : ce cliché n’est pas forcément beau, d’ailleurs il n’a aucun intérêt stylistiquement parlant, mais il a une histoire. J’ai choisi de ne pas le mettre dans l’album final, mais je suis contente de l’avoir retrouvé.

Il y a aussi cette photo en noir et blanc (la dernière dans l’article en lien) sur les quais de Bordeaux, près du miroir d’eau, de ce couple de petits jeunes qui s’embrassent fougueusement, blottis l’un contre l’autre pour se protéger du vent frais peut être, mais aussi, enfin j’aime à le croire, de l’extérieur.

Je ne connais pas ces petits jeunes. Mais je trouvais que c’était une jolie image, une jolie représentation de cette pulsion qui nous pousse vers l’autre, à être vulnérable pour se sentir en sécurité ensemble. Celle-là, pourtant il y a du bruit dessus, je l’ai mise dans l’album. En grand. Parce qu’elle m’émeut. Énormément.

Peut être que le choix d’une photo pour un album c’est bien plus subtil qu’on ne le croit.

souvenirs-carnets

Après les images, je suis allée chercher les histoires, celles que j’ai écrites. Que ce soit un film vu après la dernière photo du jour, une difficulté retranscrite avec la main qui tremblotte encore un peu ou quelques mots d’une discussion.

Je vais d’abord chercher dans mes carnets, et puis, si j’y pense, sur le blog pour les voyages récents. Là je n’y ai pas pensé, alors j’ai juste regardé les carnets.

J’ai trouvé quelques petites choses, pas beaucoup. Pour ces deux voyages je n’avais pas encore pris l’habitude d’écrire ce que je ressentais, ce que j’expérimentais. Ce n’est pas grave.

Poser ses souvenirs c’est aussi accepter leur imperfection.

D’ailleurs, bien plus que les histoires que j’ai trouvées dans les carnets, ce sont les quelques pages parcourues de-ci, de-là, juste pour le plaisir de relire quelques sentiments de ces périodes-là, qui m’ont marquée. J’ai pris conscience de certaines choses que je ne voulais pas voir, je me suis souvenue d’épisodes que je croyais oubliés et qui pourtant ont résonné au creux de moi comme au premier jour.

On m’a plusieurs fois demandé pourquoi je « m’embêtais » à faire des albums photos, à écrire dans un journal, et si je les regardais / relisais.

Et à la lumière de ces quelques jours à travailler sur ces deux albums, sans que cela ne m’ennuie d’aucune façon (j’ai beaucoup souri et ri pendant que je les confectionnais), je peux dire que c’est juste pour me souvenir.

Me souvenir du bon, du mauvais, de l’évolution, de qui je suis, de ce que j’ai expérimenté, de ce que j’ai appris.

Me souvenir de ces instants fugaces quand on les vit et qui pourtant s’impriment quelque part, en nous, pas que sur du papier.

Les petits riens forgent de riches existences… Et de merveilleux souvenirs.

Bonne journée !

PS : En photo, quelques albums déjà réalisés (les deux que j’ai faits devraient arriver cette semaine) et une petite partie de ma collection de carnets personnels, supports aux souvenirs…

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Le moodboard

14 novembre 201612 novembre 2016

Il y a quelques années, je lisais plein de magazines différents et j’étais tellement encombrée par tout ce papier que j’avais pris le parti de découper que ce qui m’intéressait et de me faire des cahiers d’inspiration.

J’en ai fait quelques uns, et puis mes centres d’intérêts ont évolué, et j’ai arrêté mes abonnements. Aujourd’hui, je n’achète que très peu de magazines, et ce sont principalement des Flow, parce que j’aime bien les couleurs et le ton.

Autant vous dire que je ne croule pas non plus sous le papier (enfin si, mais pas celui des magazines, seulement celui des livres et ceux que j’utilise pour ma pratique artistique) (et les papiers administratifs à garder, bien entendu).

L’inspiration était maintenant un peu partout, le format était surtout numérique, et je crois que j’étais arrivée à un moment dans ma vie où je n’avais plus besoin de ces supports là.

Une à deux fois par an, je me pose, je relis The Desire Map et je refais les exercices pour me donner une ligne directrice à l’année : qu’est-ce que je veux expérimenter, vivre, ressentir, voilà ce que je cherche à déterminer pour orienter mes activités, mes efforts, mes recherches.

Tous les mois dans mon bullet journal, je regarde mes Core Desired Feelings, je réévalue mes intentions annuelles et j’en déduis des intentions mensuelles, avec toujours en trame de fond ce que je veux ressentir, vivre, expérimenter.

Pourtant il manquait quelque chose à cela.

Parce que si c’est bien d’avoir des intentions court terme, je voulais quelque chose qui me permette d’avoir devant les yeux les choses que je voulais dans ma vie, aussi bien aujourd’hui que plus tard.

mnemosune-moodboard

Alors un soir, je suis allée chercher un Smashbook que je gardais depuis des années, j’ai sorti 4 Flow qui étaient encore dans l’appartement (on ne sait trop par quel miracle) et je m’y suis mise, j’ai créé un moodboard (ou tableau de visualisation comme dirait Mély).

Et j’ai envie de vous dire, c’est un drôle d’exercice de faire cela.

Parce que d’un coup, ce n’est plus juste choisir des images parce qu’elles sont jolies, c’est aller chercher au fond de soi ce qu’elles évoquent, ce qu’elles représentent et si c’est ce que l’on veut dans sa vie.

J’ai presque envie de dire que si on se prend au jeu, ça peut vite donner le vertige ces choses là.

Alors j’ai feuilleté, sélectionné, découpé, non ça finalement je ne prends pas, peut être que si en fait, ah non ça c’est mieux ça me parle plus, j’aimerais bien mettre quelque chose qui corresponde à cela mais je ne trouve pas d’illustration qui va bien alors pour l’instant je vais l’écrire.

Parce que je crois qu’en fait, c’est un processus évolutif le moodboard : aujourd’hui il a tel format, mais peut être que dans quelques jours, finalement, je me rendrai compte que cela n’était pas réellement ce que je voulais, ce que je désire c’est cette-chose là et du coup une image, un mot, un dessin viendront compléter ou remplacer le précédent tableau.

Et puis il a fallu choisir la disposition (c’est là que j’ai pris là photo, avant de coller les premiers éléments), trouver les feutres qui vont bien pour ajouter ce pour quoi on n’a pas trouvé l’image qui nous convenait.

En fait, c’est un exercice intéressant, pas très long bizarrement, et qui permet une bonne introspection.

Je ne sais pas trop ce que cela va donner, je lui laisse du temps pour m’aider à manifester quelque chose de bon pour moi.

Pour l’instant, je le regarde tous les jours et je suis contente du résultat : il n’est pas parfait, il manque encore certaines choses, mais je crois qu’il reflète le principal de ce que je veux manifester dans ma vie.

C’est le plus important.

Et vous, vous faites des moodboards ?

Bonne journée !

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Mes favoris du mois d’Octobre 2016

4 novembre 20163 novembre 2016

Avec le recul, le mois dernier n’aura pas été aussi mauvais que son début pouvait présager. Pour autant, je ne peux pas dire que ce mois aura été le plus facile nerveusement parlant. Ce n’était pas catastrophique, mais avec quelques petites choses simples j’aurais pu en profiter un peu plus je crois.

Novembre de son côté commence plutôt bien par ici, alors continuons sur ce bel état d’esprit avec mes favoris d’Octobre !

La lecture

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Je pense que cela n’étonnera personne si vous avez suivi les articles du mois dernier, en termes de lectures, la palme est largement remportée par les deux livres de la saga de La Passe-Miroir : j’ai été transportée par l’histoire et les personnages, j’ai lu avidement les deux livres et je suis impatiente de lire la suite.

Pour tout vous dire j’ai même déjà envie de les relire, mais comme je viens de commencer Vingt ans après (la suite des Trois Mousquetaires), je préfère rester raisonnable et profiter de l’attente du 3ème livre pour découvrir autre chose.

Si vous avez manqué mes articles sur le sujet, vous pouvez retrouver leur revue ici : Les fiancés de l’hiver et Les disparus du Clairdelune.

La parenthèse

Pour mes intentions du mois d’Octobre, je m’étais mis en priorité de m’offrir un massage. Je ne suis pas très coutumière de la chose, pourtant je crois qu’il est important de temps à autre de s’offrir ce genre de plaisirs.

J’étais allée plusieurs fois dans l’institut que j’avais sélectionné pour me familiariser avec le personnel et le lieu, et puis j’ai pris rendez-vous rapidement pour que cela se réalise : j’ai la fâcheuse tendance à prioriser tout ce qui ne me concerne pas et à donc faire passer les moments de détente personnelle à la trappe, aussi en m’en occupant rapidement j’étais sure que cela se fasse.

Et donc en début de mois je suis allée me détendre pendant une heure et quart pour un massage hawaïen (Hawaï faisant partie de ces destinations que je rêve de visiter, je n’ai pas trop eu de difficultés à choisir).

Et c’était très bien, j’en ai bien profité. Je pense renouveler l’expérience avec un autre type de massage bientôt, c’était vraiment chouette !

Le jeu vidéo

Source : GOG.com
Source : GOG.com

J’ai fait tout ce que je pouvais pour ne pas assommer mes proches avec l’information, mais si vous n’êtes pas au courant, le patch de Stardew Valley est sorti début octobre pour donner lieu à la version 1.1.

Je ne vais pas rentrer dans les détails de tout ce qu’apporte cette nouvelle version, vous pouvez lire le change log pour cela, mais je suis bien contente de retrouver la vallée, et j’ai donc directement recommencé une partie, avec une ferme placée sur des îles (parce que j’aime les îles, voilà) (et le bonus de cette configuration c’est sur l’activité de pêche). Le jeu est toujours aussi chouette, je prends toujours autant de plaisir à y jouer.

Et si vous avez la flemme de vous y mettre, je vous recommande chaudement d’aller regarder les vidéos de Day[9], qui lui a choisi la ferme en haut d’une montagne (avec un bonus sur l’extraction de minerai).

La beauté

luxury-lush-pud-2

Le mois dernier, côté beauté, j’ai beaucoup apprécié deux produits Lush :

  • Le premier c’est la ballistics Luxury Lush Pud : j’ai aimé l’odeur, les couleurs, la détente, c’est une très belle découverte.
  • Le second c’est un produit que j’utilise assez régulièrement, Mask of Magnanimity (ex Grande Mentheuse). C’est un masque gommage pour peaux grasses, assez épais, qui sent bon la menthe et que je trouve plutôt efficace. J’y reviens régulièrement, et j’ai beaucoup aimé l’utiliser le mois dernier, il avait donc sa place ici !

Voilà pour mes favoris du mois d’Octobre. J’aurais aussi pu vous parler de ce délicieux chocolat noir au gingembre confit que j’ai dégoté en faisant mes courses, mais il faut bien faire une sélection.

Et vous, quels sont vos favoris d’Octobre ?

Bonne journée !

 

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Mes favoris du mois de Septembre 2016

7 octobre 2016

Vous voulez que je vous dise ? Je trouve que le mois d’octobre commence de manière sacrément bordélique par ici : entre l’attente interminable de la signature potentielle d’un contrat pour lequel je suis sélectionnée (celui-là) qui me fait douter royalement (finalement, le freelance, peut-être, non ?) et un ami (celui avec qui je suis partie à Rome) qui est à l’hôpital se mêlent deux chouettes lectures  (mais alors vraiment très chouettes, on y reviendra) (merci Cél, encore une fois) et un massage excellentissime.

Bref, en une semaine j’ai les émotions qui ont fait plusieurs fois le grand huit et je me demande bien ce qui m’attend, tout en essayant de garder du positif en tête.

Du coup, on va parler des favoris de Septembre, hauts les cœurs (yay !), souvenons-nous des petits riens qui forgent de belles existences, voulez-vous…

La douceur

mnemosune-kaoka-cranberries-cereales

Quand j’étais enfant, j’aimais le chocolat au lait, bien sucré, presque écœurant tellement il était industriel. Je n’ai pas le souvenir d’en avoir mangé énormément (mais peut être que je remets le passé à ma sauce, allez savoir), mais j’ai un très net souvenir du passage au chocolat noir.

C’était pour un énième régime (*soupir*) et le chocolat au lait était banni, c’était le mal, il fallait absolument passer au chocolat noir sinon j’allais être foudroyé par le Dieu de la perte de poids.

Pour mes petites papilles saturées de sucre et encore pas très matures, la transition vers le chocolat noir s’est faite plutôt difficilement : je trouvais que le goût était trop fort, parfois amer, que ça me surchargeait trop les papilles d’informations.

Au fil du temps, c’est pourtant devenu mon préféré. A vrai dire, je mange peu de chocolat (enfin, je crois), mais si je dois choisir je prendrai un chocolat noir très fort, sans rien de plus, voire du chocolat cru et j’en mangerai une lichette.

Je me tourne rarement vers du chocolat avec autre chose, mais ce jour-là à la biocoop, j’ai pris deux paquets de Kaoka, l’un à la fleur de sel, l’autre aux cranberries et aux céréales. Autant le premier m’a laissé de marbre (mais je crois bien que celui que mes amis de Montréal m’avaient offert à Noël est inégalable), autant le second m’a transportée : le chocolat est bien noir, on sent le côté acidulé de la cranberry et alors les céréales soufflées donnent une texture folle à ce chocolat. Si je dois pinailler je dirai que les carrés sont trop grands à mon goût, mais sinon, il est parfait !

Le thé

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Si j’ai mis un peu de fantaisie dans mon choix de chocolat, on ne peut pas en dire autant de celui qui m’a accompagnée pendant le mois de septembre.

Je suis revenue à la base de la base (pour moi), la valeur sûre parmi toutes les valeurs sûres, j’ai nommé le Sencha du Japon.

J’ai acheté celui-ci à Montréal, dans la boutique Davids Tea sur Mont-Royal (personnel charmant bien entendu, un choix pantagruélique et une boutique jolie comme tout, foncez si vous êtes dans le coin), parce qu’il n’y avait que de l’English Breakfast dans l’appartement que je louais et que je ne me voyais pas boire ça (je n’aime pas trop l’English Breakfast, quitte à prendre un thé noir, autant prendre un bon vieil Earl Grey).

J’ai failli laisser le pot et puis en fait non, le Sencha du Japon ça avec tout (mais alors tout, essayez avec des sushis et une soupe miso, c’est un délice) et ça me permettait de rapporter un peu de Montréal avec moi.

J’en ai siroté à toute heure de la journée, et j’étais contente de le retrouver. Bonus, la boite permet de bien conserver les feuilles ce qui donne un thé goûteux comme au premier jour !

La lecture

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Je n’ai pas beaucoup lu en Septembre, enfin moins qu’en Août (et sans doute moins qu’en Octobre puisque j’ai déjà lu deux pavés de 500 pages…), mais l’ouvrage de Frédérique Deghelt, La grand-mère de Jade a été un gros coup de coeur.

J’ai beaucoup aimé cette histoire entre deux générations, cet amour filial, ces deux conceptions de la vie qui s’apprivoisent, des deux personnages forts.

Je ne vais pas en réécrire des tartines, parce que pour cela il y a l’article que j’ai consacré au sujet du roman. Je vous le conseille, chaleureusement, voilà.

La musique

Je parle rarement de musique parce que, globalement, soyons francs, je n’y connais absolument rien, j’écoute à peu près tout ce qui me tombe sous la main ou plutôt dans l’oreille (sauf du métal, ça, je peux pas, ça me stresse trop), ce qui fait que je peux allègrement écouter du Francis Cabrel, du Lady Gaga, du IAM et du Daft Punk dans la même journée, saupoudré de musique asiatique traditionnelle, sans que cela ne me semble complètement éclectique.

Comme je n’écoute pas la radio sauf un petit peu lors des longs trajets en voiture, j’avoue n’être au courant que très en retard (voire pas du tout) de ce qui sort et que je réécoute souvent des vieilleries aux yeux de la jeunesse (avec cette phrase, je pense que j’ai pris 50 ans d’un coup).

Le mois dernier n’a pas fait exception à la règle, puisque j’ai énormément écouté du Bruno Mars, notamment son album Unorthodox Jukebox. Et un peu de Uptown Funk aussi, parce que c’est bien pour se déhancher alors que la journée est un peu grise et pour se donner le sourire (… I’m too hot (Hot damn !), Called a police and a firemen…).

La beauté

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Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de partir en vacances avec un flacon d’huile végétale, mais pour ma part les essais que j’ai pu faire ont été catastrophiques et je vous assure qu’avoir de l’huile de noisette sur votre brosse à dents est la dernière chose dont vous avez envie en arrivant (ex aequo avec le monoi…).

Donc avant de partir à Rome, j’ai pris mes précautions, et je suis allée me chercher un hydratant visage dans un flacon airless, tant qu’à faire un que je connaisse bien (vous connaissez l’histoire de la fille qui essaye un nouvel hydratant visage en voyage ? Ben je vous le dis, ça peut finir avec des boutons partout et de l’eczéma) (et l’achat d’un pot d’huile de coco sur place).

Je suis d’ailleurs toute étonnée de ne pas vous avoir déjà parlé de cet hydratant visage que j’ai utilisé pendant des années et qui est très bien pour les peaux mixtes à grasses et sensibles. J’y reviendrai la semaine prochaine je pense pour vous en dire plus sur ce produit, mais il est parfait pour moi.

Le voyage

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Bien entendu, je n’allais pas parler des favoris sans parler de Rome, qui a rejoint Bali dans la catégorie des voyages organisés complètement à l’arrache et pourtant super chouettes.

Je ne vais pas épiloguer sur ce sujet, parce que j’ai prévu de vous en parler tous les lundis d’ici la fin du mois, donc vous devriez avoir un aperçu suffisamment complet de la destination mais si vous avez des questions, n’hésitez pas, je ferai de mon mieux pour y répondre !

Et vous, quels sont vos favoris du mois de septembre ?

Bonne journée !

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Mes favoris du mois d’août 2016

2 septembre 201615 septembre 2016

Je ne suis pas une habituée des articles répertoriant mes favoris du mois, et pourtant j’aime beaucoup les lire, peut être que vous aussi ?
Alors une fois n’est pas coutume, je vous propose mes favoris dans trois catégories pour ce mois d’août: la beauté, la lecture et un thé !

La beauté

Mnemosune mousse nettoyante melvita 1

On commence avec la Mousse nettoyante légère Bouquet floral de Melvita. Je ne vous ai pas encore parlé de cette merveille que j’utilise religieusement tous les matins pour réveiller ma peau et je me demande bien pourquoi.
Comme son nom l’indique, c’est une mousse nettoyante aux eaux florales de rose et de fleur d’Oranger avec de l’extrait de narcisse. C’est bio, c’est très doux, la mousse est onctueuse, le parfum est divin, elle convient à tous types de peaux. J’utilise ce produit depuis des années et je ne m’en lasse pas. Promis, une revue arrive sous peu.

Mnemosune scrub erable 2

Ensuite, le gommage à l’érable de Bella Pella dont je vous ai fait une revue il y a peu. Je m’en sers 2 fois par semaine, il est doux, délicatement parfumé et laisse la peau souple, je l’aime beaucoup.

Mnemosune huile weleda 1

Enfin l’huile de massage Weleda dont je vous ai parlé la semaine dernière. C’est un produit très agréable à utiliser pendant l’été, parce que malgré sa texture un peu épaisse, il pénètre rapidement et ne colle pas malgré la chaleur.
Et puis il nourrit bien la peau sans avoir une forte odeur, ce que j’aime particulièrement quand il fait chaud.

J’aurais aussi pu citer :

  • La crème NOK d’Akiléine, qui est vraiment géniale pour toutes les zones soumises à frottement
  • La pâte dentifrice saline de Weleda, indétrônable parmi les indétrônables pour une haleine fraîche et des dents saines
  • Le parfum La vie est belle de Lancôme, qui en train de détrôner le parfum que j’ai porté pendant plus de 15 ans (rien que ça !)

La lecture

Mnemosune livres favoris aout 2016

J’ai beaucoup lu ces derniers temps, et j’ai eu bien du mal à choisir quant aux œuvres que j’ai préférées. J’en ai finalement sélectionné trois, donc les revues arrivent sous peu.

  • Pour les classiques, Pride & Prejudice de Jane Austen, qui m’a tenue en haleine pendant un long moment. [Revue à lire ici]
  • Pour la romance et les émotions, Je suis là de Clélie Avit, qui m’a fait verser une petite larme (ou peut être plusieurs ?) et une si jolie histoire ! [Revue à lire ici]
  • Pour le côté déjanté, La fractale des raviolis de Pierre Raufast, tellement drôle, et ce, dès la première phrase !

Le thé

Mnemosune the aux 7 parfums Dammann

Il y a quelques temps j’ai une amie qui est venue dîner chez moi et elle m’a apporté du thé aux sept parfums de chez Dammann frères. Je ne sais absolument pas ce qu’il y a dedans, mais c’est très doux et à la fois parfumé, il est parfait pour toute heure de la journée et en ce moment il fait partie de mon petit rituel pour me préparer à peindre. C’est un thé noir, je pense qu’il y a des agrumes (citron et bergamote il me semble…) et de la rose, bref, je l’aime.

Voilà pour mes favoris de ce mois-ci, j’espère que cela vous aura permis de (re)découvrir certains produits que j’ai particulièrement aimés.
Et vous, quels sont les vôtres ?

Bonne journée !

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Petit bonheur du matin #40

29 août 201629 août 2016

Hier, entre autres, j’ai fait deux choses qui m’ont demandé beaucoup de courage.

La première ça a été de m’affirmer et de dire non.

Je fais partie des gens qu’on appelle « les gentils », ceux qui disent oui à beaucoup (trop) de demandes et qui en deviennent facilement des bonnes poires.
J’ai cet espèce d’inclinaison à vouloir aider, parfois même sans qu’on me le demande, et surtout beaucoup trop au détriment de mon bien être.

Vous savez la demande d’untel, que vous aimez bien, mais bon sang la demande n’est pas accord avec vos valeurs ou vous n’avez pas envie de la faire, mais quand même vous aimez bien untel… Alors vous acceptez et vous sentez bien au fond de vos tripes que non, ce n’est pas cela dont vous voulez dans votre vie, et puis comme vous avez dit oui une première fois, la limite de la demande dérive, etc.

Bref, je me suis retrouvée dans une situation où j’avais dit oui pour quelque chose que je ne voulais pas faire juste parce que je ne voulais pas me fâcher ou me sentir rejetée, je l’ai fait parce que je n’ai qu’une parole, et maintenant je me retrouvais avec « ah oui, j’en avais pas parlé, c’était implicite mais il faudrait que tu fasses ça, et blablabla. »

Au début j’ai dit oui, et là les tripes n’étaient vraiment plus d’accord, alors je me suis demandée, mais vraiment, qu’est-ce que tu as à perdre à dire non à ça ? Est-ce que tu vas continuer à te rendre malade et à te renier pour des gens qui n’auront peut être plus aucune place pour toi dans quelques semaines ?

Donc j’ai dit non. J’avais déjà fait ma part, c’était amplement assez.

Mnemosune pancakes bonheur matin 40

Du coup, j’ai embrayé sur la seconde chose, qui a été de mettre fin à une relation qui ne m’était pas bénéfique.

Je ne savais depuis longtemps qu’elle ne m’était pas bénéfique, le processus de sortie de ça a été long et douloureux (Ah les manipulateurs ! Ah les pervers narcissiques !), il ne manquait plus que le « tu sais quoi, vas de ton côté, je te souhaite le meilleur, moi je vais du mien, mais ne marchons plus ensemble, je ne veux pas de toi dans ma vie ».

J’ai beaucoup de difficultés avec les fins de relations, parce que j’ai souvent au creux de moi une peur de finir ma vie complètement seule, et bon, ça me terrorise (ce qui est le principe d’une peur, vous en conviendrez). Ce qui fait que parfois souvent je garde dans ma vie des gens complètement néfastes, juste pour pas me sentir seule.

C’est moche. Ça ne rime à rien, ni pour moi, ni pour la personne. Plutôt laisser de la place pour les relations enrichissantes, les vrais échanges, les relations futures qui attendent juste un peu de place disponible dans mon cœur pour se montrer.

Donc j’ai dit au revoir, et voilà.

Enfin voilà c’est vite dit, parce que j’y ai réfléchi pendant une grosse partie de la nuit, en alternant avec quelques chapitres de La fractale des raviolis histoire de reposer le cerveau.

J’y pense encore ce matin, je suis un peu tourneboulée, mais j’ai fait le bon choix. J’ai fait des pancakes, parce que j’y pense depuis hier soir que je vais me faire des pancakes ce matin et que s’écouter c’est important.

J’ai décidé de faire ce que j’avais envie et ce qui me fait du bien, et le petit bonheur de ce matin a le goût des pancakes au sirop d’érable (et avec de la banane, parce que la banane c’est la vie avec les paillettes, les licornes et les avocats) le tout sur un fond de satisfaction personnelle.

Bonne journée !

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Rêver & Expérimenter

24 août 201624 août 2016

En fait, je ne sais pas trop bien comment écrire cet article.
A la base j’avais prévu de parler de mes podcasts préférés, ceux que j’écoute quand j’ai envie de marcher, mais pas vraiment toute seule.
Mais aujourd’hui, j’ai envie de parler d’autre chose (ce qui veut sans doute dire que l’article va faire 20 pages, attrapez vous une boisson et un snack, c’est plus prudent). J’ai envie de parler de l’expérimentation, parce que je crois qu’actuellement c’est là dessus que la Vie m’amène à réfléchir.
Ce qui est quand même assez rigolo puisque, si on y réfléchit bien, qu’est-ce que la vie sinon une vaste expérience composée de milliers de plus petites ?

Ces derniers temps (mais peut être que c’est plus ancien que je ne le crois, allez savoir), je m’interroge donc sur l’expérience, cet événement à la fois exaltant et effrayant.
Je crois que tout est expérience, le quotidien en est une, sortir de sa zone de confort en est une autre : à chacune son panel de couleurs, d’émotions, d’anticipations, de satisfactions.

– – – – –

Hier j’étais au téléphone avec un ami, et je lui disais qu’actuellement, le chômage c’était un peu comme si j’étais en plein milieu d’un champ de coquelicots, et que je pouvais tourner à 360° voir plein de ces fleurs qui représentaient autant d’opportunités plus exaltantes les unes que les autres. Et je lui disais que j’avais bien du mal à faire un choix.
Si en prenant le coquelicot à ma droite cela voulait dire que je renonçais à tous les autres coquelicots ?
Dans ma tête, il y avait cette dichotomie c’est soit coquelicot de droite mais pas celui de gauche, il faut choisir.
Sécurité ou liberté.
Stabilité ou aventure.
Unicité ou variété.
Salarié ou auto entrepreneur.
Etc.

– – – – –

Quand j’étais étudiante, en première année d’ESC, j’ai fait mon premier stage en entreprise : j’ai détesté le marketing, mais le secteur dans lequel évoluait la société pour laquelle j’étais stagiaire me semblait être comme une boite au trésor à explorer. Je ne suivais pas la bonne filière, je pensais ne jamais arriver à mettre le pied dans ce secteur là.
1 an plus tard je faisais mes premiers pas dans le secteur, en tant que stagiaire, et 6 mois plus tard, après avoir fini mon diplôme qui ne me servait à rien (croyais-je) j’étais embauchée dans ce secteur. Premiers pas, apprentissage accéléré, sois autonome, passionnée et curieuse et tout va bien se passer.

Quand j’étais à Montréal, je rêvais d’occuper le poste que j’ai occupé pendant ces 7 dernières années, à être plus sur le terrain, à découvrir des situations complètement nouvelles dans ce secteur que je commençais à aimer : je suis rentrée en France, j’étais une bleue, pas d’expérience significative dans le secteur et pas les « bons diplômes » aux yeux de beaucoup d’entreprises. Je croyais que j’allais me retrouver à faire de la compta, ma spécialité en école de commerce, que je détestais et à laquelle je ne comprenais pas grand chose.
5 mois de chômage plus tard (et à l’époque je l’ai largement moins bien vécu qu’aujourd’hui), j’étais embauchée en tant qu’ingénieur (c’est à ça qu’il m’a servi mon bac +5 en compta, à avoir un statut d’ingénieur sans avoir fait une école d’ingé) et j’occupais le poste dont je rêvais quelques années auparavant. Expériences à gogo, des rencontres en veux-tu en voilà, mets ta ceinture tu vas en prendre plein les yeux, ça va secouer.

Quand j’étais dans ma précédente entreprise, j’ai rencontré ces hommes d’une quarantaine d’années : je leur demandais de me parler de leur quotidien, de leur poste, de ce qu’ils voulaient faire pour l’entreprise, et moi la petite jeune, je les aidais à mettre en place des solutions. Ça faisait 20 ou 25 ans qu’ils étaient dans le métier, ils avaient une stratégie, des objectifs, et moi des étoiles plein les yeux. Ils avaient gravis les échelons un à un, ils me parlaient de leurs expériences à chacune des étapes : si vous pouviez imaginer à quel point ces gens m’ont fait rêver, m’ont fascinée. Je me disais que vraiment, ce poste là, si jamais je restais suffisamment dans le métier, ça devait être chouette d’y être, j’aimerais faire ça. Le Graal, c’était ça : je ne voulais pas aller plus haut parce que plus haut il y a du management et que j’en veux pas, je voulais juste expérimenter ça, cette vue complète.

Il y a deux ans, je me disais que j’avais besoin d’autre chose dans ma vie, j’ai commencé des cours pour devenir kinésiologue. Je ne savais pas trop ce que j’allais en faire, je voulais juste apprendre, connaître un peu mieux l’humain. Quand j’ai signé la rupture conventionnelle, je me suis dit que j’allais partir m’installer au Cap Ferret, ouvrir mon cabinet et que ça allait roxer du poney.
Ce n’était pas l’avis du banquier.
Mon business plan n’était pas tellement d’accord non plus, même le plus optimiste des optimistes.
Et puis vraiment, là, tu te sens ma grande à changer de région, ouvrir un cabinet où tu ne connais pas grand monde, et en étant très très juste financièrement ?
Non.
Changement de plan. Je ne sais pas quoi, mais changeons de perspective, il doit y avoir une solution.

– – – – –

Mi-juillet, le téléphone sonne. Ce n’est pas la première fois qu’il sonne aujourd’hui, j’ai mis mon CV en ligne et je suis toute étonnée qu’il intéresse des gens. J’ai dit non à beaucoup de choses, mais lui là, il vient de dire un mot magique, dans ma tête j’entends mon ancienne psy qui me dit « vous savez, quand la vie vous fait un cadeau, il faut savoir le saisir ». Mince, ça ressemble à un cadeau, un beau cadeau même si je sais pas encore si s’en est un. Il y a des petits papillons, l’adrénaline qui monte, oui d’accord, je veux bien les rencontrer.

Fin Juillet, 1er RDV. Bizarrement je suis complètement détendue, je viens juste voir, voir c’est quoi vraiment ce cadeau. Je viens comme chez McDo, à savoir comme je suis, un peu de mascara en plus, c’est tout. On discute, il est gentil ce monsieur, l’autre aussi d’ailleurs, voilà pourquoi on vous a fait venir, ça vous intéresse ? Je suis pas encore sure que ce soit LE cadeau, mais dans ma tête, il y a une voix qui me dit d’y aller, que c’est pour moi ce truc-là. Oui je suis intéressée, je veux bien rencontrer les autres personnes. J’ai l’impression de m’être transformée en bouteille d’eau gazeuse, ça pétille dans tout les sens.

Début Août, c’est calme la pression retombe, on me tient au courant régulièrement. Jusqu’à ce mail, reçu un samedi soir tard, vous êtes disponible quand la semaine prochaine pour la suite des entretiens ? Je m’interroge, est-ce que je fais pas des bêtises là ? Mais de toute façon j’ai rien à perdre non ? La nuit (courte et agitée) porte conseil, je vais aller voir si vraiment c’est un cadeau qui m’intéresse, je suis disponible tels jours à telles heures, tenez moi au courant, merci. Séisme magnitude 3 en cours, je ne sais plus trop bien si c’est de l’intérêt ou de la peur, c’est pas grave. Il n’y a rien à perdre, il n’y a rien à perdre, il n’y a rien à perdre, il n’y a rien à perdre… Aaaahhh !

Semaine dernière, je vais au 2ème RDV. Je pensais que ça durerait 3/4 d’heure, je suis restée plus de trois heures. Je crois que ça s’est bien passé, enfin de mon côté c’est le cas. Et puis vraiment, c’est LE cadeau. Tu sais LE poste des hommes d’une quarantaine d’années, ben voilà, il est devant toi, c’est pour ça que ces gens t’ont demandé de venir. Je sais plus trop, je panique grave, et s’ils s’étaient trompés, et si j’étais pas capable, et si je m’étais trompée, et si je me plaisais pas parce que les locaux sont un peu moches quand même ?
J’ai un petit travail à faire à la maison et à leur envoyer, j’ai repoussé 4 jours, et puis je l’ai envoyé, à la fois convaincue et tremblante.
Je suis en short list.
C’est super chouette, j’ai super peur. Mais c’est chouette (mais j’ai super peur aussi, c’est pratiquement un ouragan là-dedans).

– – – – –

Hier après avoir discuté de sa situation à lui, mon ami m’a dit que si j’étais là, c’était pas pour rien, que les gens étaient intelligents.
Syndrome de l’imposteur va voir ailleurs.
Si je faisais ça, non, ça n’empêchait pas de faire le reste : peut être pas tout, tout, tout, mais que oui c’est possible d’avoir sécurité, stabilité, liberté et aventure. C’était un choix, un ajustement.
Et tu sais quoi, si ça te plait pas, en fait, t’as rien perdu, tu reviendras à ta situation actuelle, une expérience en plus.
Boum, leçon de vie en cours d’acquisition, merci.

– – – – –

Je ne sais pas si ça aboutira, je vous dirai.

Mais vous savez, tout ce processus-là, je l’écris ici, parce que je veux m’en rappeler.
Je veux me souvenir que c’est possible, que j’ai ma place, que j’ai de la valeur, que les rêves sont là pour être poursuivis, même si quand on est sur le chemin, parfois, on a l’impression d’être loin : en fait les expériences de la vie nous y amènent si on les regarde en prenant un peu de recul.

Ce matin, alors que je m’apprêtais à écrire sur mes podcasts favoris, la petite lumière s’est allumée : si j’ai à la fois envie et peur d’une expérience, c’est sans doute qu’il y a un rêve à réaliser derrière.
Et ce rêve c’est une expérience, comme chaque jour, et s’il est là devant moi, c’est qu’il y a une raison.

Je vous souhaite à tous une belle épopée et d’enrichissantes expériences pour réaliser vos rêves.

Bonne journée !

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Le matériel que j’utilise pour mon bullet journal

22 août 201622 août 2016

Comme convenu, voici le deuxième volet en ce qui concerne mon bullet journal : aujourd’hui je vais vous parler du matériel que j’utilise au quotidien. Je vais découper l’article en trois sections : le journal, les stylos et les masking tape. Pour chacun, je vous dirais pourquoi j’ai choisi ces outils là et pas d’autres, et je vous proposerai des alternatives.

Je tiens cependant à rappeler que vous n’êtes pas obligés d’acheter ce matériel pour avoir un bullet journal qui vous correspond : si vous avez un stylo et un cahier / journal / carnet, vous êtes prêts à commencer ! Mais comme j’aime fouiner des heures dans les rayons des stylos et des carnets et que j’aime beaucoup la papeterie, j’ai volontairement choisi des outils que j’utilisais (ou pensais utiliser) avec plaisir.

Le journal

Mnemosune bujo 1

Comme je le disais dans le précédent article sur le sujet, j’utilise  comme support un Leuchtturm 1917 en format A5 pour mon bullet journal. Je crois que c’est une édition limitée dorée, que j’ai acheté à la Fnac. Il n’existe qu’en version lignée pour cette couleur.
Il existe plusieurs types de pages pour ces carnets : lignés, quadrillés, à points (« dotted », ce qui veut dire qu’il y a des points aux coins des carrés mais rien d’autre) et il me semble qu’il y a une version avec des pages complètement blanches aussi. Il y a d’autres formats (A4 et A6 pour sûr), mais je trouve le format A5 plus pratique à transporter.
A noter aussi, il existe une version officielle du bullet journal dans la gamme, développée avec le créateur de la méthode, Ryder Caroll.

J’ai choisi ce carnet pour plusieurs raisons :

  1. Les pages sont déjà numérotées, ce qui m’évite à le faire :  j’ai beau être très motivée par le système, je n’ai pas du tout envie de numéroter 250 pages à la main.
  2. Il dispose de 3 pages d’index en début de carnet : pareil que pour le point précédent, ça m’évite de le faire.
  3. Le papier est plutôt de bonne qualité : si on voit par transparence ce qu’il y a écrit de l’autre côté de la page (« ghosting ») (cela ne me dérange pas, après à vous de voir si cela vous gêne), j’ai beau utiliser des stylos qui posent beaucoup d’encre sur le papier, cela ne traverse pas (« bleed through »).

Pour le prochain je pense que je prendrais une version à points, qui sera plus pratique pour tracer les lignes verticales (si cela vous intéresse, ce sont les versions qu’utilisent Kara de Boho Berry et Jessica de Pretty Prints and Paper).

En alternative, tout carnet peut convenir, par contre si vous utilisez des stylos qui posent beaucoup d’encre (feutres, stylos plume…) veillez à la qualité du papier : je sais d’expérience que les Moleskine par exemple laissent traverser l’encre des stylos plume, par contre les May Designs et Foxy Fix sont réputés pour bien tenir la charge en couleur. A vous de voir donc !

Les stylos

J’utilise plusieurs types de stylos pour écrire ou décorer mon bullet journal. Voici mes préférés.

Faber Castell Pitt Artist Pens Black

Mnemosune materiel bujo 1

A la base j’utilisais un Broadpen de la même marque, mais depuis que je suis passée aux Pitt Artist je crois que je ne reviendrais pas en arrière ! J’utilise principalement les tailles M et S au quotidien : M pour les vues journalières et les titres de collections et S pour les notes des collections et quand j’ai besoin d’écrire plus petit (cf. l’échantillon avec mon écriture ci-dessus).

J’ai choisi ces stylos pour les raisons suivantes :

  1. Je souhaitais du noir vraiment noir et qui se voie bien : ces stylos sont à l’encre de chine, le noir est donc très intense.
  2. Je souhaitais un stylo qui ne bave pas : une fois que c’est écrit, vous pouvez surligner, passer du feutre par dessus, cela ne bouge pas.
  3. Enfin je voulais un stylo avec une bonne durée de vie : j’utilise des Faber Castell depuis 6 mois, j’ai eu 2 Broadpens et là je viens de commencer le set de Pitt Artist, ce qui veut dire qu’en utilisation quotidienne, un stylo me dure 2 mois et demi voire 3 mois.

A noter, vous pouvez les acheter en sets ou à l’unité, notamment dans les magasins de loisirs créatifs.

Dans le même genre, les Micron sont plutôt de bonne facture. Vous pouvez aussi opter pour des Staedler Triplus Fineliners (dont je parle juste après) et il y a des équivalents chez Stabilo aussi. Si vous préférez les stylos à encre gel (attention aux bavures…), ceux de Muji sont bien, sinon il existe d’autres marques moins onéreuses dans le commerce (Pilot juice, Pentel Roller gel, etc.).

Staedtler Triplus Fineliners

Mnemosune materiel bujo 2

Pour ceux-ci, je confesse à la fois une frustration d’ancienne élève (je les avais vus pendant mes études, par contre ils sont un peu onéreux et donc je ne voulais pas trop mettre d’argent dans de simples « stylos ») et l’esthétique « bullet journal et studyblr » qui ont frappé. Ce sont les stylos que j’utilise pour mettre un peu de couleur dans les vues journalières, pour remplir le tableau de suivi d’habitudes et la vue mensuelle.
Je gribouille souvent avec.

Pourquoi je les ai choisis :

  • Je trouve la forme triangulaire particulièrement agréable à utiliser.
  • Les couleurs sont très vibrantes, vraiment jolies je trouve.
  • La pointe 0.3 mm permet d’être précis et elle est ni trop souple, ni trop ferme, c’est très agréable d’écrire avec.

En alternative, vous pouvez aller voir du côté des marques que j’ai cité dans le paragraphe précédent. A noter aussi, pour de la couleur, les crayons de couleurs et feutres marchent très bien aussi !

Faber Castell Pitt Artist Pen B (couleur)

Mnemosune materiel bujo 3

A la base j’ai acheté ce set de feutres pour mes loisirs créatifs et non pas pour mon bullet journal et je les adore ! Je les utilise pour remplir l’humeur dans mon suivi d’habitude et quand je veux faire de jolis titres (« brush calligraphy »). C’est une pointe pinceau vraiment agréable à utiliser, les couleurs sont un peu moins vibrantes que les Staedtler, mais c’est un très très beau set de feutres à l’encre de chine.
A noter, je vous conseille fermement de stocker ces feutres à l’horizontale pour qu’ils restent bien beaux (idem pour les autres de la gamme Pitt Artist) : j’ai des Lyra Aquabrush duo que j’ai conservés à la verticale, et cela a altéré les couleurs et les pointes…

En termes d’alternatives, tout set de feutres convient : j’ai notamment un set de feutres Stabilo que j’utilise pour tracer la grille de ma vue mensuelle et ils sont très bien ! A noter, il existe aussi des feutres qui ont à la fois une pointe pinceau et une pointe feutre, ce qui peut être une bonne alternative (voir du coté des Tombow dual brush, Lyra Aquabrush duo, etc.).

Le masking tape

Mnemosune materiel bujo 4

Le masking tape fait partie de ces choses jolies dont je ne savais pas trop quoi faire et qui ont maintenant une utilité dans mon bullet journal (entre autres) : j’ai donc utilisé ceux que j’avais dans mon stock pour catégoriser mes pages (cf. image ci-dessus *).

C’est complètement facultatif et vous pouvez le remplacer par du feutre, des petits coins de couleur, des marque pages (type post-it flags, avery page flags, etc.) selon vos besoins.

Sources de mes masking tape, du haut vers le bas :

  • Lovely dozen #5 (c’est dire si je l’ai depuis longtemps celui-là !). Il y a le même genre sur le site yozocraft.com, c’est du fabric tape (= du tissu collant)
  • Chouette kit # 8
  • Chouette kit (mais je n’arrive pas à me rappeler lequel, peut être le 8 aussi…)
  • Lovely dozen #3
  • Les quatre derniers viennent, je pense, du site maskingtape.fr et faisaient partie d’un set avec un autre rouleau, plus large, de couleur corail.

Voilà pour le matériel que j’utilise au quotidien, ou presque, pour mon bullet journal.

Comme je vous le disais en début d’article, mis à part un carnet et un stylo, vous n’avez besoin de rien d’autre pour faire un bullet journal : il n’est pas nécessaire d’avoir des outils chers pour qu’il soit joli, ni d’avoir une foultitude de stylos pour que le système soit efficace, c’est un choix personnel en fonction de ce que j’aime et de mon budget, libre à vous d’adapter le système à votre personnalité, votre système et vos contraintes !

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à m’en faire part, j’essaierai d’y répondre dans la mesure du possible. Et si vous avez raté la présentation de mon bullet journal, vous pouvez y accéder ici.

Bonne journée !

* Pour ceux qui se posent la question de « Kinésiologie » ce sont les cours que j’ai pris pendant deux ans. Si cela vous intéresse, je peux faire quelques articles là-dessus pour expliquer ce que c’est.

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Mes chaînes Youtube préférées

10 août 201610 août 2016

Voilà pratiquement 3 ans que je n’ai pas allumé ma télévision pour autre chose que pour jouer à la Super Nintendo : lassée des mauvaises nouvelles incessantes et de la majorité des programmes qui ne m’intéressaient pas, j’ai préféré me tourner vers le net et particulièrement Youtube pour me distraire ou apprendre.

Je me sers principalement de Youtube pour maintenir mon niveau en anglais et me changer les idées, aussi je ne regarde pratiquement que des chaines en anglais américain ou britannique.

Voici mes préférées, « classées » par ancienneté en termes de découverte. Pour chacune je vais vous dire ce que j’apprécie et les types de vidéos que je regarde.

Source : Chaine Youtube de Michelle Phan
Source : Chaîne Youtube de Michelle Phan

Michelle Phan (beauté, mode, lifestyle)

Je crois que c’est sur la chaîne de Michelle Phan que j’ai commencé à passer des heures à regarder des vidéos. Si j’ai commencé à regarder ses vidéos sur le maquillage (forcément), maintenant j’aime bien ses vidéos « pilow talk ».

Source : Chaîne Youtube d'Anna Akana
Source : Chaîne Youtube d’Anna Akana

Anna Akana (comique, lifestyle)

C’est une chaîne que j’apprécie pour des vidéos courtes, et plutôt drôles. J’aime particulièrement les vidéos où elle aborde des sujets personnels (comment se lever le plus tôt le matin, arrêter de dire non à tout…) parce que ce sont des formats courts (environ 3 minutes) et avec beaucoup d’auto-dérision.

Source : Chaîne Youtube de GamerZakh
Source : Chaîne Youtube de GamerZakh

GamerZakh (retrogaming)

Premier Youtuber masculin que j’ai suivi il y a quelques années de cela et dont je retrouve les vidéos avec plaisir. Sa spécialité c’est le retrogaming et si vous êtes amateurs du genre je ne peux que vous conseiller ses vidéos sur les jeux de construction de cités (Caesar III, Pharaoh, Emperor). Et pour la minute nostalgie, il y a les Abandonware adventures, et surtout, pour ma part, sa série sur Age of Empires I (Theme Hospital vaut le coup aussi). A noter, il a une voix particulièrement apaisante… Et il ne crie pas !

Day9TV
Source : Chaîne Youtube de Day[9]TV
Day[9]TV (gaming)

Sean Plott est un ancien joueur professionnel de Starcraft et il est particulièrement connu pour ses vidéos et analyses sur ce jeu. Personnellement, ce n’est pas du tout pour cela que je regarde sa chaîne, mais bien pour Mostly Walking : 3 personnes dans l’univers du jeu vidéo qui jouent à un jeu d’aventure (les vieux et les moins vieux d’ailleurs) et qui parlent de leur point de vue, et s’amusent (mention spéciale pour l’édition anniversaire avec 3 vidéos pour Kitty Powers Matchmaker, j’ai tellement ri !).

Parmi mes vidéos favorites sur sa chaîne se trouvent celles de ses Day off, particulièrement Heroes Might and Magic 2 et Stardew Valley. A noter, il a tendance à beaucoup crier et à rarement finir les jeux des Day off, ce qui est assez agaçant mais aussi permet de ne pas voir tout le jeu. Ses chats Sheriff et Desperado font régulièrement une apparition ( :love: ).

Source : Chaîne Youtube de The Diamond Minecart
Source : Chaîne Youtube de The Diamond Minecart

The Diamond Minecart (gaming)

Je ne sais plus trop comment je suis arrivée sur la chaîne de Dan qui est reconnu pour ses vidéos sur Minecraft. Ne connaissant pas le jeu je ne les regarde pas, je regarde plutôt celles sur les Sims (4 et 2) et sur Youtuber’s life. J’aime bien son côté dynamique et positif, après il n’y a pas forcément régulièrement du contenu qui m’intéresse, ce qui me convient.

Zoella
Source : Chaîne Youtube de Zoella

Zoella (maquillage, mode, lifestyle)

Véritable phénomène avec ses 10 million d’abonnés, Zoé Sugg est surtout connue pour ses vidéos sur le maquillage et la mode. Elle publie sur cette chaîne environ une fois par semaine et elle dispose d’une chaîne de vlogs (More Zoella) où elle publie pratiquement tous les jours en ce moment.
Sur sa chaîne principale je regarde surtout les favoris et les hauls et sur sa chaîne de vlogs je regarde ce qui me tente.

Dans le même genre, vous pouvez vous tourner vers les vlogs de son copain, Alfie Deyes (Pointlessblog Vlogs) et de ses amis Tanya Burr, Mark Ferris ou Jim Chapman.

Source : Niomi Smart
Source : Chaîne Youtube Niomi Smart

Niomi Smart (cuisine vegan, lifestyle)

J’ai découvert la chaîne de Niomi récemment : c’est une chaîne résolument « healthy » qui se compose principalement de vlogs et de hauls. J’aime particulièrement ses vidéos « What I eat in a day » pour des idées recettes.

Source : Chaîne Youtube de Life Simmer
Source : Chaîne Youtube de Life Simmer

Life Simmer (gaming)

La petite dernière est une chaîne dédiée aux Sims, notamment Les Sims 3 et 4. Je n’ai pas encore trop approfondi puisque j’ai à peine commencé à regarder son let’s play des Sims 4, mais jusque ici j’aime bien sa manière de faire. Son style peut parfois sembler un peu surjoué en termes d’intonations, mais au final je trouve que c’est plus rafraîchissant qu’autre chose.

Voilà pour les chaînes que j’apprécie en ce moment, certaines étant des favoris depuis plusieurs années: je ne les regarde pas forcément tout le temps, mais je trouve que les vidéos Youtube sont une alternative plaisante pour les jours où on n’a pas envie de rester plus d’une heure et demie à regarder un film.

Vous connaissiez ? Quelles sont vos chaînes Youtube favorites ?

Bonne journée !

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Mon bullet journal

8 août 201617 août 2016

Aujourd’hui, on va parler d’un de mes sujets favoris, à savoir l’organisation, notamment via le système du bullet journal que j’expérimente depuis février.

J’ai la réputation d’être quelqu’un de super organisé, ce qui n’est, en fait, qu’un moyen pour moi de ne pas me laisser envahir par ma tendance bordélique, les impulsions de créativité qui me submergent sans crier gare, et une certaine tendance à procrastiner qui ne va pas trop bien avec mon perfectionnisme.

En gros, je m’organise pour moins me stresser toute seule et être un petit peu plus sereine.

Pendant longtemps, j’ai utilisé la bonne vieille technique de l’agenda avec les listes sur les feuilles volantes ou autres post-its : cela marchait plutôt bien quand j’étais étudiante (quoique, l’heure de colle que j’ai eu en histoire géo parce que je ne faisais pas mes devoirs va sans doute à l’encontre de ce que je viens de dire…), mais quand j’ai attaqué la vie active, le système a commencé à montrer ses limites : certains jours je gaspillais du papier parce que je n’avais rien de spécial à faire, et d’autres j’entassais les post-its parce que je voulais faire 3 milliards de trucs ce jour-là.

Si le fait d’avoir une liste démentielle de choses que vous voulez faire le week-end vous dit quelque chose, alors vous devez comprendre de quoi je parle.

J’avais donc un agenda et je ne sais combien de journaux et autres blocs qui traînaient un peu partout, que j’oubliais quelque part et donc ce qu’il y avait écrit dessus avec.

Je vous laisse imaginer à quel point cela a pu devenir problématique quand j’ai repris mes études en parallèle du travail, c’était assez… intéressant.

C’est en début d’année que j’ai commencé à m’intéresser au concept de bullet journal : littéralement c’est un journal de liste à puces, mais en fait c’est mille fois plus que cela.

Tout simplement parce que vous pouvez en faire ce que vous voulez.

Alors bien entendu il y a des bases, telles que l’index pour référencer le contenu du journal, la légende qui permet de savoir à quoi correspond une puce, les vues mensuelles / hebdomadaires / quotidiennes, les enregistrements pour plus tard (futur log, que je n’utilise pas) et puis il y a les collections. Ryder Carol, celui qui a posé un nom sur tout ça vous l’expliquera bien mieux que moi, je vous renvoie donc vers son site et la vidéo qui va bien (en anglais, mais les images valent mille mots non ?).

Et donc depuis Février je pratique : mes pages ont beaucoup changé depuis que j’ai commencé, j’essaye régulièrement de nouvelles choses et je regarde ce qui me convient ou pas. L’adaptation c’est un peu la clé de ce système je crois.

Voici donc comment je l’utilise et à quoi il ressemble …

Mnemosune bujo 1

Voici mon bullet journal, qui est un peu abîmé parce que je le traîne partout.
Je reviendrais dans un prochain article parler de ce que j’utilise comme journal et comme fournitures, parce que je voudrais que, quand même, l’article ne soit pas trop long (je sais, c’est très mal parti).

Mnemosune bujo 2

Le bullet journal s’ouvre sur un index, qui me permet de référencer ce qu’il y a aux différentes pages et de ne pas avoir à chercher pendant des heures.

En vrai je ne référence pas vraiment tout, seulement le principal, après j’ai un code couleur pour me repérer.

Mnemosune bujo 3

Ensuite, tous mes mois commencent par une double page sur mes intentions de Desire Map : je fais la revue du mois précédent sur la page de gauche, et sur la page de droite je détermine mes intentions du mois à venir. Cela me permet d’avoir plus de cohérence dans mes actions.

Mnemosune bujo 4

Après cela, j’ai une page de « souvenirs » (idée que j’ai vu chez Kara de Boho Berry) qui regroupe tout ce qui s’est passé d’intéressant. En mai j’étais à Montréal donc forcément il y a beaucoup de choses qui se rapportent à cela, mais pour les autres mois je garde une trace de certaines sorties avec les copains, si je suis allée au cinéma, si j’ai affronté une de mes peurs, etc. J’essaie globalement de garder cette page résolument positive.

Mnemosune bujo 5

En face, se trouve la page qui me permet de suivre mes habitudes (idem, idée vue chez Kara). Elles sont découpées en 3 catégories : les habitudes du matin, ce qui me fait du bien et que je peux faire dans la journée, et les habitudes du soir. La dernière ligne est consacrée à mon humeur : j’essaie de voir s’il y a une régularité dans mes fluctuations d’humeur et de voir ce que je peux faire pour les atténuer. Les couleurs utilisées pour signifier que j’ai réalisé une activité sont les mêmes que pour mes vues journalières.

Mnemosune bujo 6

Depuis juillet j’ai ajouté une vue mensuelle, que je n’utilisais pas avant, parce que je me suis rendue compte qu’en ce qui concerne le blog et le soin que je m’apporte, j’ai plus tendance à être assidue si j’ai une vue mensuelle en face de moi.
J’y mets aussi les événement du mois, tels les anniversaires et les RDV (vous noterez à ce titre, que j’ai même mis des événements pour des jours qui n’existent pas en Août !).
Les post-its c’est pour me donner de la flexibilité concernant le blog : je positionne les articles sur les post its et quand ils sont écrits, je mets au stylo le titre dans la case (et je me débarrasse du papier). C’est plus net que si je mettais des flèches partout ou si j’écrivais au crayon (perfectionnisme, tout ça)…

Mnemosune bujo 7

Voici à quoi ressemblent mes vues journalières : tous les soirs je prépare une liste pour le lendemain des activités que je voudrais mener. A noter, j’utilise l’ancienne légende du bullet journal où les cases sont des tâches et les points sont des événements : je trouve que c’est plus parlant comme ça, et puis j’aime bien colorier ma petite case.

Mnemosune bujo 8

Chaque vue journalière présente une base : le temps du jour avec les températures minimales et maximales,  le volume d’eau (chaque petit carré représente 0.25 l, je m’arrange pour boire 2L d’eau par jour), les fleurs de Bach que je prends (en ce moment 2 fois/ jour) et mon humeur (un carré = basse, 2 carrés = moyenne et 3 carrés : bonne) que je reporte dans mon suivi d’habitudes.

Cela a peut être l’air compliqué ou consommateur en temps, mais en fait je dois passer grand maximum 30 minutes par mois pour préparer les vues mensuelles, et par jour peut être 10 minutes ?

Mnemosune bujo 9

Enfin il y a les collections, qui sont des pages où vous pouvez mettre ce que bon vous semble. Ici ce sont mes deux premières collections, une pour les livres que j’ai lu (que je vais revoir sans doute, il y a des choses qui ne me plaisent pas dedans), et une autre pour ceux que je souhaite lire.

Mnemosune bujo 10

Cette collection là est pour me mettre à courir, ce que je n’ai pas fait depuis que je l’ai écrite, mais cela me permet de vous montrer une autre façon de customiser votre bullet journal : en haut de page j’utilise souvent du washi/masking tape et celui-ci me permet de savoir quelle catégorie de collection il s’agit (les loisirs sont en violets à pois blancs, la santé c’est celui-ci à fleurs, les voyages sont en vert fluo, etc.).

Sur le côté de la page, vous verrez qu’il y a une petite ligne colorée : c’est un code couleur qui me permet de savoir de quel type de page il s’agit sans avoir à regarder le masking/washi tape.

Voilà, je crois que j’ai tout dit pour l’instant pour ce qui est de mon système. Si vous avez des questions, n’hésitez pas, je me ferai un plaisir de vous répondre.

Je vous laisse avec quelques inspirations (en anglais) de bullet journal que j’aime bien.

  • Kara : http://www.bohoberry.com/
  • Jessica : https://prettyprintsandpaper.com/
  • Cheyenne : http://studyrose.tumblr.com/tagged/my-bullet-journal
  • CJ : http://successaesthetics.tumblr.com/tagged/my_bullet_journal

Bonne journée !

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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