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Revue du web #13

11 mai 2014

Ces derniers jours, je n’étais pas là, j’étais loin, à me promener dans des rues pentues, à sentir le vent souffler sur un pont orange, à regarder l’océan, à découvrir autre chose. Pendant ces quelques jours à San Francisco, j’ai complètement coupé du blog (même si, discrètement, il m’arrivait de venir voir les vôtres !), je me suis concentrée sur ce que je voyais, ce que je ressentais et sur la nouvelle page de ma vie qui ne va pas (vraiment pas) tarder à s’écrire, l’orientation que je veux lui donner, etc.

Pour cette treizième revue du web, un petit concentré de ces deux dernières semaines, avec tout plein de jolies choses à faire, à regarder ou à penser…

source : Mamie Boude
source : Mamie Boude

J’avoue, j’aime beaucoup la broderie. Loin de trouver ça ringard, je trouve au contraire (comme pour le tricot ou le crochet) qu’il y a des possibilités infinies pour s’approprier cette technique et l’appliquer à des choses modernes. Alors même si je suis loin d’être chevronnée en broderie, cette idée de broder du papier pour en faire de la déco ou des cartes de vœux, je trouve que c’est une chouette idée !
(Et j’aime beaucoup le thème marin aussi, tant qu’on y est) (et la main en bois) (et l’appareil photo) (c’est bon, j’ai fini)

source : Antigone XXI
source : Antigone XXI

L’indétrônable Ophélie est bien entendu de la partie avec ces tartelettes crues à la banane. A la base c’est le dessert que je voulais me faire pour mon anniversaire. Mais si je les emmène au travail pour mon goûter (puisque mon anniversaire tombe un jour travaillé), je pense qu’elles vont susciter l’envie et que ma gourmandise ne va pas être rassasiée. D’où le dilemme vous voyez…
Ou alors je les fais aujourd’hui, et je les mange en avance de phase. Ça me semble être une bonne idée ça (non ?).

Source : Creating impossible gardens
Source : Creating impossible gardens

Celle qui me fait régulièrement rêver avec ses journaux créatifs et ses échanges de lettres a proposé un tutoriel pour faire un joli petit bracelet en macramé à 4 couleurs. J’aime beaucoup ces teintes qui m’évoquent une menthe à l’eau au bord de la mer en Grèce (oui, je sais, je vais loin avec 4 couleurs) et puis ça me rappelle mon adolescence et les bracelets d’amitié… *souvenirs*

source : Creature comforts
source : Creature comforts

Et pour finir quelques fleurs, parce que, petit-a, c’est joli, et, petit-b, ça a l’air plutôt facile à faire. Inutile de dire que je suis complètement amoureuse de ces bols, mais c’est sans doute parce que la couleur des fleurs va bien avec. Tout ça pour dire que cet article pour faire une composition florale dans des bols me plait beaucoup.
En tout cas c’est quelque chose que j’aime bien chez les anglo-saxons, cette capacité à mettre du beau, de la couleur et du positivisme un peu partout (et c’est une discussion qu’on avait amorcé avec Anne-So sur un de ses billets sur San Francisco… La boucle est bouclée là non ?).

Les autres articles qui m’ont plu pendant ces deux semaines (parce qu’il faut faire des choix, mais vraiment c’est pas facile des fois !) :

  • J’aime beaucoup le duo robe-gilet long. J’ai un gros doute sur le jaune avec mon teint, mais je garde l’idée dans un coin de ma tête (incroyable, je pense à porter des robes !)
  • Je vous refais un pavé sur combien j’aimerais trop m’y mettre au journal créatif (comment vous traduiriez « art journaling » vous ?) ou bien… ?
  • J’ai adoré cette interview beauté chez Garance Doré : Norma semble tellement pétillante (et bien entendu je suis très fan de sa routine minimaliste)
  • Le sujet des crises d’angoisse n’est pas très gai, surtout quand on en vit régulièrement, mais les mots de Caro expriment très bien ça. Je m’y suis tellement reconnue…

A vous de me faire partager vos découvertes !

Bonne journée !

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Committed – Elizabeth Gilbert

2 mai 20142 août 2016

Quand je suis en vacances, j’aime bien des livres en VO. J’aime bien lire des livres en VO quand je peux, mais je ne sais pas pourquoi, en vacances ils ont un goût différent. Peut-être que tous les livres ont une saveur différente en vacances ? Allez savoir…

Toujours est-il qu’un jour que je faisais du shopping à Malte, je suis rentrée dans une librairie, je me suis achetée une carte à m’envoyer à la fin du voyage (j’ai lu ça je ne sais plus trop où, et j’ai trouvé l’idée marrante, alors j’ai fait pareil. Voilà. J’ai vachement de personnalité des fois) et j’ai parcouru toutes les couvertures de livres (vous avez jamais remarqué que les livres en anglais ont de super chouettes couvertures, très colorées ?), et je suis tombée sur ce livre, c’était celui qui me plaisait le plus (en termes de jolie couverture s’entend) alors je l’ai embarqué.

committedCommitted c’est un peu la suite de Mange, Prie, Aime (Eat, Pay, Love en VO).
Si vous vous rappelez bien, à la fin du précédent opus, Elizabeth avait rencontré un brésilien, Felipe, et ils étaient amoureux. On retrouve donc nos deux amoureux, qui décident de se poser après tant de voyages et ils optent pour les USA, où Elizabeth a toute sa famille. Grand chambardement, valises, Felipe vend sa société d’import de pierres précieuses, tout le monde direction le pays, et que ça saute. Sauf que, Felipe n’a pas de visa pour rester aux USA : pas grave, ils décident qu’il reste 3 mois au pays, et que tous les trois mois ils bougent pour qu’ils puissent rentrer tranquille. C’est aussi simple que ça.

Bien entendu, tout ne se passe pas comme prévu, puisqu’un jour, aux douanes, Felipe est arrêté : c’est suspect tous ces allers-retours (je ne sais pas trop où on les met les « s »…), ça ne peut plus durer, Felipe doit régulariser sa situation ou alors il ne pourra plus rentrer aux USA. Damned.

Et pour compliquer le tout, le seul moyen de régulariser la chose, c’est qu’Elizabeth et Felipe se marient. Sauf que les deux sont plus que réfractaires au mariage, ayant déjà goûté à la chose et ayant terriblement souffert de leurs divorces respectifs.

Committed raconte donc comment ils en sont arrivés à se dire qu’ils allaient se marier (je ne spoile pas, c’est écrit dès le début du livre), les événement auxquels ils ont du faire face et surtout les différentes recherches qu’a effectué Elizabeth Gilbert pour ne plus avoir peur du mariage, l’envisager sereinement.

En ce sens, c’est un bouquin un peu moins personnel que Mange, Prie, Aime puisqu’il y a beaucoup d’explications sur le mariage, ce qu’il représente un peu partout (surtout dans les pays occidentaux). Franchement j’ai trouvé ça super intéressant, et puis j’ai bien aimé les différents témoignages qu’elle raconte (sa mère, différentes personnes croisées au cours de leurs voyages) (oui parce qu’ils voyagent ensemble du coup, le temps que tout se calme un peu et se remette d’aplomb). Et puis il y a toujours cet humour que j’aime tant, j’ai de nombreuses fois souri et ri en lisant ce livre (ce qui n’a pas arrangé ma réputation auprès de certains voyageurs qui étaient dans le même hôtel que moi, mais au point où j’en étais ce n’était plus bien grave).

Bref, un bon livre, aussi bien pour la détente que pour rassurer les flippés du mariage. Et si vous n’avez pas d’amoureux, ça n’est même pas rébarbatif, promis. Enfin moi je l’ai trouvé bien, ça m’a permis de me détendre et d’y voir plus clair sur l’institution en question, et puis ça m’a soulevé des questions sur la féminité, la place de la femme, et ça, j’aime bien.

Pour finir sur ce livre, un des petits extraits qui m’ont plu (p46) :

Compulsive comparing, of course, only leads to debilitating cases of what Nietzsche called Lebensneid, or “life envy”: the certainty that somebody else is much luckier than you, and that if only you had her body, her husband, her children, her job, everything would be easy, wonderful and happy. (A therapist friend of mine defines this problem simply as “the condition by which all my single patients secretly long to be married, and all of my married patients secretly long to be single.”) Which certainty is so difficult to achieve, everyone’s decisions become an indictment of everyone else’s decisions, and because there’s no universal model anymore of what makes “a good man” or “a good woman” one must almost earn a personal merit badge in emotional orientation and navigation in order to find one’s way through life anymore.

Bonne journée !

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Valletta (Malte)

30 avril 201425 avril 2014

Valletta (que l’on appelle aussi La Vallette) est la capitale de Malte. C’est une ville très animée, très gaie, très vivante. J’ai choisi de la visiter en deux fois : une première partie le matin et l’autre en fin de journée. Entre les deux, je suis allée à Paola visiter l’hypogée de Ħal Saflieni (mais on va y revenir un peu plus bas).

Valletta-1Bon en vrai, après ma journée passée dans la ville et en avoir vu à peine la moitié (et je suis très généreuse), je m’étais dit que j’allais y revenir le lendemain.  Une petite tuile (la porte de la chambre qui ne veut plus s’ouvrir alors que mon sac à main est dans le coffre, ça m’apprendra à ne pas prendre mes affaires avec moi pour aller petit déjeuner et ainsi être bloquée pendant une grosse moitié de la journée) m’en a empêché, mais du coup si vous allez à Malte et voulez visiter la capitale, prévoyez d’y accorder deux jours, ne serait-ce que pour avoir le temps de faire le tour des remparts et de voir les jardins.

Valletta-2Pour ma part, j’ai suivi un « plan d’attaque » tout à fait personnel : en premier lieu j’ai arpenté la rue principale de la ville, Triq ir-Repubblika, qui traverse la ville dans sa longueur et ensuite je me suis laissée guider par mon instinct et mes envies. Si je voyais quelque chose qui m’attirait, j’allais voir ce qu’il se passait et ainsi de suite. Je ne sais pas si c’est la meilleure façon de faire, en tout cas cela m’a permis de décoller mon nez de la carte (bon, j’avoue, en fait je n’avais que très peu recours à mes guides touristiques) et d’aller là où ça m’amusait le plus.

Valletta-3Par contre, préparez-vous à faire travailler vos jambes : la ville est loin d’être plate ! Pour tout vous dire, on surnomme La Vallette « la petite San Francisco » (tiens donc !). A vous les escaliers, les rues pentues et autres joyeusetés. Mais franchement cela fait partie du charme de la ville, et ça donne un bon prétexte pour aller se chouchouter au Caffe Cordina (le plus ancien café de Malte, fondé en 1837 !) et se régaler d’une boisson désaltérante et de pâtisseries (ici un smoothie ananas coco et kwarezimal). Pour tout avouer, j’ai tellement aimé ma pause du matin que je suis revenue l’après midi pour déguster une glace, et je suis repartie enchantée de mon pot chocolat et noisettes…

Caffe Cordina
244 Triq Ir-Repubblika
(Je vous mets l’adresse pour la forme mais franchement vous ne pouvez pas le rater !)

Valletta-4Outre l’admiration des bâtiments, j’ai passé un bon moment à rentrer dans les différentes galeries d’art pour regarder les œuvres des artistes locaux, j’en ai même croisé qui peignaient dans les rues, en s’inspirant du quotidien. Personnellement, je suis toujours admirative des personnes qui vivent leur art au milieu des autres, qui n’ont pas peur de s’exercer sous le regard des passants, je trouve que c’est courageux et très inspirant !

Valletta-5Après ma matinée à Valletta, je me suis rendue à Paola pour aller visiter l’hypogée de Ħal Saflieni. Il faut réserver longtemps à l’avance pour avoir une place (au moins 3 semaines pour choisir sa date et son créneau, et ce, en basse saison touristique) dans la mesure où il n’y a que 10 personnes par heure qui peuvent accéder au site. J’ai longuement hésité avant de choisir cette activité, même en y arrivant j’ai eu des doutes (le panneau indiquant « vous pouvez souffrir de malaises si vous êtes claustrophobe » n’a sans doute pas aidé) mais vraiment je le conseille, c’est absolument fascinant (et pas glauque du tout comme je le redoutais). Il est interdit de prendre des photos (en même temps sous la terre et vu les difficultés de mon APN pendant le voyage je n’aurais pas pu faire grand chose), mais j’en garde un souvenir très précis, cette visite m’a vraiment marquée.

Valletta-6A mon retour de l’hypogée, encore un peu éblouie, j’ai voulu visiter les temples de Tarxxien mais même en suivant les panneaux pendant 1h je n’ai pas réussi à trouver le site, alors je suis retournée à Valletta et j’ai repris ma visite inorganisée, toujours en choisissant les rues au hasard et en regardant un peu partout. Je suis assez contente d’être sortie des itinéraires conseillés, il est assez facile de trouver les sites emblématiques (Cathédrale Saint Jean, place San Gorg, Palais de justice, etc.) sans trop tourner en rond, ni se perdre (les rues sont droites et perpendiculaires les unes aux autres, c’est facile de s’y retrouver). Avant de repartir je suis aussi allée faire un petit tour dans Floriana qui jouxte La Vallette, c’est assez fleuri et mignon, j’ai bien aimé.

Voilà pour cette petite série d’articles sur l’archipel Maltais. Je suis très contente d’avoir fait ce voyage : en une semaine j’ai vu beaucoup de jolies choses, j’ai pu profiter de l’air marin et je ne me suis pas ennuyée (contrairement à tout ce que j’ai pu entendre avant mon départ). En plus je trouve que c’est une destination très sympa pour voyager seul, il règne un sentiment de sécurité  et de tranquillité très agréable qui permet de profiter du séjour en toute sérénité. En tout cas, c’est un endroit où je retournerai avec grand plaisir !

Bonne journée !

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Le petit tag de Cél

29 avril 201427 avril 2014

Il y a quelques années (8 en fait) quand j’ai commencé à bloguer, il y avait pas mal de tags en circulation. Le but du jeu était toujours un peu le même : répondre à des questions, en raconter un peu plus sur soi. J’aimais bien ces petits tags, ça nous permettait de mieux nous connaître, de se trouver des points communs. Et puis je ne sais pas trop pourquoi, mais cette « tradition » a un peu disparu.

J’étais donc toute contente d’avoir été tagguée par Cél. Le but du jeu est simple : il faut raconter 11 petites choses sur soi (quelque soit le sujet que l’on souhaite aborder), puis répondre à 11 questions. Ensuite on prépare 11 questions que l’on posera à d’autres personnes dont on aimerait bien en savoir plus.

Et vous savez quoi ? Finalement, ce n’est pas si facile que ça de trouver 11 choses à dire sur soi, mais l’exercice est assez rigolo. Voici donc 11 petites choses que vous ne saviez peut être pas…

1/ Tous les bijoux que je porte (montre comprise) ont une signification pour moi : ils me rappellent des gens et/ou des périodes marquantes de ma vie. Je n’arrive pas à porter des bijoux qui ne m’évoquent rien.

2/ Je porte le même parfum depuis 15 ans. J’ai bien fait quelques écarts pour voir si je ne trouvais pas quelque chose qui me ressemble plus, mais je reviens toujours à celui-là. Et comme je suis très sensible aux odeurs, j’aime bien l’idée d’avoir une « signature olfactive ».

tag-33/ Je vis dans le même appartement depuis presque 5 ans. Je crois bien que je n’ai jamais vécu aussi longtemps dans un même logement. D’un côté ça m’apaise cette stabilité, de l’autre ça me terrifie complètement, j’ai l’impression de m’encroûter.

4/ Depuis le début de l’année, je n’ai allumé ma télévision qu’une seule fois. Et ça ne me manque absolument pas, je vis très bien sans, en fait.

5/ J’écris dans des journaux intimes depuis très longtemps, je crois que j’avais 8 ans pour le premier. Je ne les ai pas tous gardés, loin de là, mais j’aime l’idée de poser des événements de ma vie sur le papier. Et le fait de bloguer n’y change rien, j’écris toujours, c’est vital pour moi.

6/ Totue m’a été offerte en 2003, mais c’est depuis 2008 que je l’emmène partout avec moi. J’y suis très attachée, c’est un peu mon compagnon de route. Je m’apaise instantanément quand je la regarde. Et tous les soirs je la prends dans mes bras avant de m’endormir. Et tous les matins avant de me lever aussi.

7/ Quand je prends le bus, soit je lis, soit je regarde les façades des bâtiments. J’emprunte souvent le même itinéraire, et pourtant je vois régulièrement des choses que je n’avais pas remarqué avant. Et j’aime beaucoup cette impression de collecter des petits trésors dans ma tête à chaque voyage.

8/ Plus jeune, je croyais que les crèmes nourrissantes pour le corps pouvaient me faire grossir en pénétrant dans la peau. Depuis j’ai compris que non, mais pendant des années j’ai évité de m’appliquer de la crème.

9/ Petite je dessinais un peu partout, mais souvent la même chose : une fille avec de longs cheveux tressés et qui portait une robe à froufrous. Il y avait une bulle montrant qu’elle parlait et à l’intérieur il y avait un 7 à l’envers (enfin en miroir plus précisément). Mais je ne me rappelle pas pourquoi.

10/ Je suis fascinée par la nature. Je peux rester des heures à contempler les étoiles, le vent dans les arbres, la pluie qui tombe, le mouvement d’un ruisseau, une araignée qui tisse sa toile, une fourmi qui fait sa vie, etc. Et je m’extasie de toutes ces choses là. Du coup je fais souvent face à deux types de réaction des gens alentours : soit ils trouvent ça mignon et sont touchés, soit ils se moquent de moi parce qu’ils trouvent ça débile. Et même si j’ai un peu honte parfois, en fait, je l’aime bien mon passe-temps.

11/ J’ose pas écrire des vraies lettres avec du vrai beau papier et au stylo plume aux gens que j’aime. Et pourtant, c’est vraiment quelque chose que j’aimerais beaucoup faire. Je crois que dans une lettre, il y a beaucoup plus de sentiments et d’amour que dans les formes de communication dématérialisées.

tag-2Les 11 questions de Cél…

1/ Quelle est la première chose que tu fais le matin ?
Je vérifie l’heure, même si c’est le réveil qui me tire de mes rêveries. Alors que c’est inutile (ou presque) puisque si je suis réveillée, en général, je n’arrive pas à me rendormir. Mes matins se déroulent toujours dans le même ordre : vérifier l’heure, s’étirer, faire un câlin à Totue, se lever, ouvrir toutes les fenêtres de l’appartement pour aérer, aller faire pipi, laver ses mains, boire un grand verre d’eau. Ce qui se passe après peut varier, mais cette routine, où que je sois et quelque soit le jour, ne change pas.

2/ Thé ou café ?
Il y  a 15 ans je détestais ça, mais maintenant je suis plus thé. J’en bois moins qu’il y a deux ans (je bois plus d’eau à la place), par contre le thé de 10h et celui de 16h sont des vrais moments de détente pour moi. Et je suis plus thé vert que thé noir. Pourtant de temps en temps je prends un café le week-end.

3/ Si tu pouvais vivre à une autre époque, laquelle choisirais-tu ?
Vu mon pseudo ça ne va étonner personne, mais je dirais l’antiquité et tant qu’à faire la Grèce antique. J’aurais bien aimé participer à la naissance de la philosophie, voir les cultes religieux, etc.

4/ Quelle lecture t’a le plus marquée ?
En voilà une question difficile, il y a tellement de livres qui m’ont marquée ! L’Art de la simplicité de Dominique Loreau peut être. Quand je l’ai acheté en 2005, je me suis dit « voilà, c’est exactement ça » tout au long de ma lecture. Depuis je le relis au moins une fois par an, et même si je ne suis pas forcément d’accord avec tout, c’est un peu mon idéal de vie.

5/ Quel film pourrais-tu regarder encore et encore ?
Tous les anime de Miyazaki. Je suis très sensible à leur esthétique, aux valeurs et à la poésie qu’ils véhiculent. C’est un émerveillement pour moi.

6/ Si tu pouvais dire un mot qui serait le fil directeur de ta vie, quel serait-il ?
Apprendre.
Apprendre à parler, à lire, à marcher, à faire du vélo, à nager, à compter, à manger tout seul, à aimer, à s’aimer, à accepter, à s’accepter, à faire face, à ne plus avoir peur de tout, à trouver sa place, à dire non, à prendre de soin de soi, à profiter de la vie, à exprimer ses sentiments, à être fier de soi, à être autonome, à vivre seul, à vivre en communauté, à vivre en couple,  à faire preuve de courage, à être humble, à s’améliorer, à sourire, à dire « je t’aime », à jouer, à laisser le passé et le futur à leurs places respectives, à comprendre une culture, à s’ouvrir, à lâcher prise…
J’apprends sans cesse et j’espère continuer à apprendre toute ma vie.

7/ S’il fallait choisir entre le salé et le sucré ?
A la base, je suis plus sucré, notamment du fait du chocolat. Je sais bien qu’on peut le manger en salé, mais je le préfère en sucré. Et puis j’adore les bananes aussi. Donc sucré. Mais quand même, le salé me manquerait à force.

tag-18/ De quoi serait faite ta journée idéale ?
De choses simples : l’océan, la nature, un pique-nique, un ou plusieurs être chers avec moi, du jeu, des promenades, des discussions sans fin, des fous rires… Faire circuler l’amour et être dans la vie. Tout simplement.

9/ Tes amis disent souvent de toi que tu es…
Dure avec moi-même. Et que je me préoccupe trop de ce que les gens pensent ou disent de moi. Et pour les deux ils ont raison.

10/ Quelle est la partie de ton corps que tu préfères ?
Spontanément je dirais les yeux parce que c’est la fenêtre de l’âme et qu’ils me permettent d’accéder facilement aux joyaux de la vie. En y réfléchissant mieux, je dirais aussi les mains, parce qu’on transmet beaucoup avec nos mains aussi et parce qu’on peut faire beaucoup de choses.
En fait c’est difficile de choisir.

11/ Quelle est la vertu que tu cultives le plus ?
J’aurais bien aimé répondre l’humilité, mais 1) j’en suis loin et 2) c’est plus un idéal qu’une pratique pour moi. Alors je vais dire l’art, parce que c’est quelque chose que je pratique tous les jours, à différents niveaux, parfois sans m’en rendre compte. Et ça me fait presque bizarre de l’écrire.

Pour finir, les personnes à qui je propose ce petit jeu…

  • Madame Patate
  • Miuu
  • Jakecii

Bien entendu, aucune obligation, vous ne participez que si vous le souhaitez ! Quant à ceux qui ne sont pas dans la liste et qui voudraient faire le jeu, n’hésitez pas. Vous pouvez même participer en commentaires si vous n’avez pas de blog, je vous lirai avec plaisir !

… et les 11  questions que je vous pose :

  1. Quelle odeur te rappelle des souvenirs de ton enfance ?
  2. Quelle est la couleur que tu portes le plus ?
  3. Le trait de ton caractère que tu préfères chez toi ?
  4. Quel artiste (cinéaste, compositeur, peintre, ce que tu veux !) t’émeut le plus ?
  5. Quel est le prochain voyage que tu voudrais faire ?
  6. Quelle recette de cuisine refais-tu encore et encore ?
  7. Quel animal te fascine ?
  8. Quel don aimerais-tu avoir ?
  9. La meilleure décision que tu aies prise ?
  10. Quel(s) personnage(s) célèbre(s) inviterais-tu à ton anniversaire ?
  11. Si tu devais t’offrir un bouquet, quelle(s) fleur(s) choisirais-tu ?

Bonne journée !

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Mdina (Malte)

28 avril 201425 avril 2014

Le jour où j’ai décidé d’aller à Mdina, j’avais passé ma matinée dans les rues de Sliema, San Julians et Paceville à faire du lèche vitrine. Je n’avais pas trouvé grand-chose d’intéressant à acheter, en fait je marchais plus pour me distraire que pour acheter quoi que ce soit, mais après ce bon bain de foule, j’avais envie de calme, de tranquillité et de silence.

Et pour cela, Mdina est toute indiquée.

Mdina-1On fait souvent référence à Mdina comme étant « la ville du silence ». Et honnêtement, c’est vrai. Certes, pour cela il faut semer les cars de touristes et/ou les groupes scolaires, mais quand on y arrive l’absence de bruit y est saisissante.

Mdina-2L’ancienne capitale de Malte est fortifiée elle aussi (comme Il Kastell à Victoria). La partie non fortifiée s’appelle Rabat, et elle jouxte la citadelle. J’ai pour ma part surtout arpenté les rues de Mdina, que j’ai trouvée très intéressante. Il y avait ce silence et cette sensation de sérénité bien sûr, mais aussi un sentiment de vie tranquille, la ville n’est pas figée dans le temps, on sent la présence discrète des habitants.

Mdina-3Si mon appareil photo avait daigné y mettre du sien (le viseur flou, les réglages qui ne restent pas, l’objectif qui reste bloqué… Entre autres), je crois que j’aurais pu photographier chaque maison, chacun des bâtiments que j’ai croisé pendant ma promenade. Promenade assez longue puisque je crois que j’ai fait deux ou trois fois le tour de la ville, et pourtant à chaque passage dans les ruelles je découvrais quelque chose de nouveau.

Mdina-4Je me suis fait un copain chat pendant que je visitais les lieux. Un peu bavard mais très affectueux, il m’a tenu compagnie pendant un bon moment, ne réclamant que quelques gratouilles pendant les pauses photo (on en convient qu’il y a pire comme accompagnateur). A sa manière, il m’a montré des choses intéressantes, son point de vue étant différent du mien, et sa connaissance des lieux sans aucun doute plus poussée.

Mdina-5On peut faire des promenades dans Mdina en calèche, mais je crois que c’est à pied, en prenant bien son temps pour regarder partout que l’on en profite le mieux. J’ai eu la chance d’y être en fin d’après midi, quand les touristes se font plus rares et que l’on croise parfois des locaux qui font leur vie tranquillement, à regarder la lumière décliner petit à petit et teinter différemment les édifices.

Mdina-6Car si j’ai toujours aimé regarder un peu partout (ce qui m’a valu étant petite de faire des rencontres percutantes avec des feux tricolores notamment), mon voyage dans l’archipel m’a permis de vraiment prendre mon temps de regarder les façades, les textures, les couleurs, de prendre la température des lieux et de me laisser imprégner parce que je voyais.

C’est comme si j’avais ré-appris à regarder et non plus seulement voir les choses. Là encore (et ce fut le cas pendant pratiquement tout mon séjour à l’exception de l’hypogée), je n’ai pas de conseils à vous donner sur les musées à voir, je n’en ai visité aucun. A la base je voulais diner dans Mdina parce que l’on me l’avait conseillé (il paraît que le sentiment de plénitude y est à son paroxysme), mais il n’y avait pas beaucoup de restaurants  ouverts (je suppose qu’à la saison estivale il y a bien plus de choix), je suis rentrée à San Julians. Mais si je reviens à Malte, je pense que me laisserai tenter la prochaine fois !

Pour le prochain (et dernier) article de cette série sur mon voyage à Malte et Gozo, je vous montrerai quelques jolies choses de la capitale actuelle, Valletta.

Bonne journée !

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Revue du web #12

27 avril 201426 avril 2014

Pour cette revue du web, je vous propose des choses très différentes : de la cuisine, du voyage, de la déco, du DIY…

source : La gourmandise selon Angie
source : La gourmandise selon Angie

Un peu de cuisine pour commencer, avec ces jolies tartelettes aux épinards et à la ricotta. Je suis une grande fan des épinards et j’avoue que la pâte brisée complète au maïs m’intrigue, alors voilà de quoi apporter un peu de nouveauté dans mon quotidien !

source : Le monde de Tokyobanhbao
source : Le monde de Tokyobanhbao

Je suis avec beaucoup de plaisir la série d’articles de Tokyobanhbao sur ses 3 semaines passées au Japon. Outre le sujet qui m’intéresse forcément, j’aime beaucoup y retrouver ses dessins et l’esthétique de ses photos. Et puis je me suis qu’avec un peu beaucoup d’entraînement et de pratique, peut être que je pourrais en faire de même ?

source : Decor8
source : Decor8

Il paraît qu’il y a des gens qui sont un peu lassés de la décoration scandinave, que c’est trop blanc, pas assez vivant, etc. Personnellement, j’aime vraiment beaucoup cette maison, la luminosité, la sérénité qui s’en dégage. Un vrai plaisir pour les yeux !

source : A Beautiful Mess
source : A Beautiful Mess

Depuis très longtemps j’ai envie de préparer mes propres savons. Je ne sais pas pourquoi, je me suis souvent dit que j’aimerais bien en offrir aussi. Je fais donc une fixette sur la réalisation des savons, mais à chaque fois je trouve que c’est un peu compliqué. Alors peut être que cette recette avec 5 ingrédients est faite pour moi ? En tout cas j’aime bien l’association pamplemousse/pavot, et puis ils sont jolis ces savons aussi…

Les autres articles qui ont retenu mon attention cette semaine :

  • 10 conseils pour se (re)mettre au sport chez Lili (on sait jamais, un miracle, tout ça…)
  • Une introduction aux huiles essentielles chez Ophélie (décidément très pédagogue, j’ai tellement hâte de lire la suite !)
  • L’interview de Nicolas Ouchenir chez Garance (tellement inspirante ! Le parcours de cet homme est magique !) (pis il a des jolis yeux aussi)
  • Une réflexion sur l’accès à la culture chez Uty (j’aime tellement ce mélange de réflexion/expérience personnelle !)
  • Un article sur les produits ménagers « verts » et comment aller vers des choses moins nocives (l’angle est très anglo-saxon, mais j’aime le rappel que ce le label « vert » ne veut pas forcément dire « sans danger » et qu’il faut donc rester vigilants)
  • Et le dernier article de Pénélope, pratiquement 8 mois que ça n’était plus arrivé ! (et puis le dessin + les enfants = :love: )

Et vous, des articles à me conseiller ?

Bonne journée !

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Malta Hanina – Daniel Rondeau

26 avril 201416 avril 2014

Ce livre, je l’ai eu en cadeau de Voyageurs du Monde. Il était dans la petite pochette qui contenait l’ensemble des documents qui composent mon carnet de voyage pour Malte et Gozo.

Je dois bien dire qu’au début, ce livre ne m’attirait pas des masses. Et puis pendant mon voyage, j’ai eu la fameuse journée « coup de mou » (j’ai toujours une journée comme ça en voyage, peut-être que vous aussi ?) et je me suis dit que je pouvais bien le commencer (c’était ça ou les mémoires d’Hadrien ou encore l’Iliade) (autant dire que l’Iliade si vous avez un coup de mou, entre les 23 milliards de noms de personnes et la quantité astronomique de morts, c’est un peu difficile à absorber, il vaut mieux être en forme quoi) et que, au pire, si vraiment (je n’aime pas ne pas finir un livre, ça a dû m’arriver deux fois) (L’Être et le Néant de Sartre – mas j’y reviendrai, c’est sûr-  et the 4-hour body de Timothy Ferriss) je n’aimais pas je pourrais lire autre chose.

En fait j’ai lu le livre dans la journée ou presque, entre quelques crises de larmes, un papotage via Gtalk avec Marco (Love sur toi) et une promenade sur le front de mer (parce qu’il n’y a rien de mieux qu’une promenade sur le front de mer, qu’on se le dise) (et prendre un bain, un bon thé et un carré de chocolat) (et les paillettes aussi).

Sauf que je ne sais pas du tout comment vous parler de ce livre, parce que c’est tellement différent de ce que je lis d’habitude que je ne sais pas trop bien comment l’aborder vous voyez…

Ce n’est pas un roman, c’est plutôt un mémoire de vie entrecoupé d’explications historiques sur l’archipel de Malte (ou l’inverse, allez savoir). Autant je suis très mémoires (j’ai un souvenir enthousiaste de la biographie de Bill Clinton ou de la princesse Rania de Jordanie par exemple), autant je ne suis pas vraiment histoire : je ne retiens ni les périodes, ni les dates, ni le nom des personnages, ça me désole mais c’est comme ça. Un jour en discutant avec un ami, il m’a dit que lui sont truc c’était plus les histoires que l’Histoire : savoir le pourquoi du comment, comprendre les déclencheurs et les implications, etc.
Je suis tout à fait en phase avec ça. D’où mon appréhension quand j’ai ouvert le livre de prime abord : est-ce que j’allais avoir du mal à suivre ? Est-ce que ça allait m’intéresser ?

malta-haninaEt en fait, oui, ça m’a intéressé. Parce que l’auteur parle un peu de sa vie, beaucoup de l’histoire, mais de manière romancée. Ce jour-là de moyen-moins, j’avais beaucoup de mal à me positionner sur mon voyage, à savoir si j’aimais ou pas, ce que je voulais en faire, ce que je voulais voir. J’étais un peu perdue sur cette petite île avec toutes ces influences, cet alphabet que je connais mais dont je ne comprends aucun des termes.

Ce livre, bizarrement (oui je dis bizarrement, parce que je ne sais pas trop bien comment ça s’est fait cette affaire), m’a réconciliée avec toutes ces influences, ces mots d’anglais, d’italien, quelques-uns de français (eh oui !) que j’attrapais par-ci par-là, ces intonations arabes qui me rappelaient mon premier petit ami (mode « souvenirs-souvenirs »), cette communauté de britanniques qu’on ne peut pas rater et pourtant cette architecture, cette gastronomie, cette histoire qui ne ressemble à aucun autre pays. J’entrevoyais des choses qui appartenaient à des catégories dans ma tête mais qui ne s’associaient pas ensemble, qui ne ressemblaient à rien de ce que je connaissais auparavant.

À trop vouloir catégoriser l’archipel je sentais bien que quelque chose m’échappait, que je n’arrivais pas à me signifier. Et c’est Malta Hanina qui m’a permis de changer mon regard sur mon voyage, de plus m’ouvrir (je suis plus que contente de l’avoir lu avant de visiter l’hypogée, une expérience qui restera à jamais gravée dans mon esprit !), de lâcher prise sur ce que je ne comprenais pas, de vivre à l’heure maltaise finalement, sans chercher à tout faire rentrer dans des cases (et dire que c’est quelque chose dont j’ai horreur, de catégoriser les gens, les pays, les coutumes, etc. C’est exactement ce que je faisais !).

J’aimerais en dire plus sur ce livre tout en ne dévoilant pas trop son contenu, c’est bien difficile. Alors du coup, je vais seulement dire que c’est un chouette livre si vous aimez les histoires et aussi si vous allez à Malte (ou que vous y êtes allé(e)(s)). Je crois qu’il permet vraiment de voir l’archipel différemment.  Si vous ne connaissez pas ce pays, je ne sais pas si vous allez aimer, c’est sans doute le genre de livre qu’on rattache à un voyage. À vous de me dire si vous vous lancez.

Et pour finir, comme d’habitude, une petite citation parmi les innombrables passages que j’ai relevé et qui m’ont parlé ou émue (p218) :

Le musée n’est pas celui d’un terroir, mais d’une audace. Avec des fenêtres ouvertes de front sur la terre entière. Encore enfant, c’est allongé dans un rayon de vignes que j’étais entré en relation avec des horizons lointains. Le pays natal est un don, une clef d’or pour l’univers, pas une prison.

Bonne journée !

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San Julians (Malte)

25 avril 201421 avril 2014

Après quelques jours fort reposants à Gozo, je suis ensuite allée à Malte et j’ai posé mes valises à San Julians. La ville est à la fois jeune, un brin branchée même, pleine de vie et à la fois reposante. J’ai trouvé qu’il y avait un petit côté Côte d’Azur ici…

san-julians-1

La promenade du bord de mer et les petits ports sont particulièrement plaisants. On peut se prélasser sur un banc au soleil, regarder les gens qui passent (beaucoup, beaucoup, beaucoup de joggers de tous âges !), humer l’air iodé, sourire en regardant les chats qui jouent dans les filets de pêche, admirer les bateaux qui rentrent au port…

san-julians-2On peut aussi aller se promener dans les petites rues alentours, y trouver la boutique de vêtements branchés qui jouxte le petit restaurant de poissons qui ne désemplit pas d’habitués, un jardin un peu à l’abandon mais tellement joli avec ses fleurs sauvages, du moderne qui côtoie de l’ancien, des statues contemporaines pas forcément très abordables de prime abord et d’autres bien plus accessibles…

san-julians-3C’est cosmopolite, vivant, jeune. Il y a plein de chouettes bars, lounges, restaurants (par contre je n’ai pas trouvé de glacier qui me transcende), les fêtards et amateurs de la bonne chère y trouveront leur compte.

Déjeuner chez Wigi's, le meilleur restaurant que j'ai testé dans le coin (et un service absolument parfait) (et une vue sur la baie en plus)
Déjeuner chez Wigi’s, le meilleur restaurant que j’ai testé dans le coin (et un service absolument parfait) (et une vue sur la baie en plus)

Pas grand chose à visiter, les seules choses mentionnées dans les guides que j’avais en ma possession étaient fermées quand j’y suis passée. En revanche, les promenades y sont toujours très agréables ! J’ai pas mal arpenté le front de mer à la fraîche et au retour de mes petites escapades dans l’île, et j’y ai pris beaucoup de plaisir à chaque fois.

san-julians-5A San Julians il n’y a qu’une toute petite plage avec du sable (Balluta Bay), par contre si vous allez vers Paceville (à 10 ou 15 minutes à pied), St Georges Bay pourrait vous plaire si vous aimez les plages de sable fin. Sinon il faudra vous habituer aux paysages lunaires et rocheux dont  je ne me lasse pas, ils sont tellement jolis à admirer…

san-julians-6Bonne journée !

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Nos séparations – David Foenkinos

24 avril 201416 avril 2014

Ce livre c’est l’histoire d’amour de Fritz et d’Alice. Ils se rencontrent à une soirée avec des amis, et ces deux-là sont faits pour s’entendre, ils se plaisent. Alors forcément, ce qui devait arriver arriva : ils se mettent en couple, et confrontent ainsi, un peu malgré eux, leurs univers, leurs origines bien différents. D’une idylle naissante avec ses promesses, Fritz relate la vie de couple, les tensions qui arrivent, les évolutions qu’ils ont chacun de leur côté, qui parfois les rapprochent, parfois les éloigne. Car ici, c’est bien de l’histoire, du point de vue de Fritz dont il s’agit, depuis la rencontre avec les différentes femmes qu’il nomme (il n’y a pas qu’Alice, même si celle-ci a une place prépondérante dans le roman), les différentes « routines » (je n’aime pas ce mot, je le trouve un peu péjoratif) ou plutôt vies de couple qui s’installent, puis le petit grain de sable qui fait que la machine se rouille, s’encrasse et puis finalement ça ne marche plus aussi bien, peut-être faudrait-il passer à autre chose ? Mais l’autre n’a-t-il pas laissé une empreinte bien plus profonde que prévu dans notre esprit ? Qui peut le dire avant d’y être, de l’avoir vécu ?

Comme le titre de l’ouvrage le présage, ce roman parle d’amour bien sûr, mais aussi de séparations : comment on les gère, on les vit, on les supporte, on les sent arriver… ou pas.

nos-separationsJ’avais adoré le premier livre de David Foenkinos que j’avais lu (La Délicatesse) : j’aimais le style vivant, vif, dynamique et drôle. Dans celui-là, c’est pareil, il y a toujours ce rythme, cette vie, ces pointes d’humour et ces références assez drôles. Chaque personnage a son caractère, mais au fil du livre (et du déroulement de l’histoire) il évolue, il murît (ou pas !) et avance sur son chemin. Il suit son chemin de vie on va dire.

C’est un livre assez court, qui se lit facilement. Je l’ai lu en deux heures dans mon bain après une grosse journée à marcher sur la promenade de front de mer à Malte, c’était exactement ce dont j’avais besoin avant de me coucher : une petite tranche de vie dynamique, tendre et drôle. Il y aura sans doute des passages qui vous feront sourire, des passages qui vous parleront, des passages que vous vivrez sans doute un peu trop fort parce que ça résonne dans les blessures personnelles (ou bien cela n’arrive qu’à moi ?) (trop de sensibilité … ?). Ce livre c’est un patchwork de passages plus ou moins émouvants, mais toujours divertissants.

Nos séparations est un roman assez loin des livres « sérieux » que je peux lire, mais en vacances c’est un excellent compagnon !

Un petit extrait pour le plaisir (p176):

J’ai souffert. Je me suis accroché à quelque chose qui fuyait, dérapait sous mes baisers, ma tendresse et mes tentatives de trouver le vrai. Il y a tant d’enfance dans nos amours : tant de notre enfance. Le mécanisme de mon cœur était parfois si simple, presque humiliant dans sa névrose translucide. Ma vie était, de ce point de vue, une machine à économiser des séances chez le psy. Car je voulais vivre enfin ce que je n’avais pas vécu.

Bonne journée !

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Dwejra (Gozo)

23 avril 201421 avril 2014

Dwejra est sans aucun doute l’endroit où j’ai passé le plus de temps à juste regarder autour de moi, crapahuter sur les rochers et m’émerveiller de la nature. C’est à environ 20 minutes de marche de San Lawrenz (enfin 15 minutes aller, 40 retour, parce que ça grimpe !) et le paysage est à couper le souffle !

C’est notamment là que vous pourrez voir la fenêtre d’azur et la mer intérieure. Le sol est splendide, on dirait un peu un paysage lunaire, j’ai vraiment été émerveillée par cet endroit (si vous regardez vos pieds, les coquillages sont incrustés dans la roche, c’est très joli !). En allant du côté du fort (à gauche quand on arrive), on atteint la baie et on arrive vers Fungus Rock.

Les photos seront sans doute plus parlantes que tous les mots élogieux que je pourrais écrire sur l’endroit, alors voici quelques petits clichés du site…

dwejra-1

dwejra-2

dwejra-3

dwejra-4

dwejra-5Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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