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Nouilles et omelette

22 avril 201421 avril 2014

Ça c’est du titre aguicheur non ?

Bon, trêve de plaisanteries, avant de partir en vacances, je profitais de mes week end pour tester des associations et des idées de plats pour les gamelles du bureau. Autant je suis plutôt inspirée pour les repas du soir, autant pour les repas du midi je suis un peu plus embêtée, peut être parce que j’ai besoin de choses plus consistantes qu’une soupe.

Ici j’ai voulu utiliser les nouilles de riz et l’omelette, association que l’on peut retrouver dans la gastronomie asiatique. Et pour pallier au manque de verdure, j’ai utilisé la carmine !

nouilles-omelette-carmine-1Ingrédients (pour un bol) :

  • 80g de nouilles de riz
  • 2 oeufs
  • 1 carmine (c’est une sorte d’endive rouge)
  • Assaisonnement, déco et croquants au choix

Réalisation :

  1. Faire cuire les nouilles d’après les instructions du paquet. Les miennes se cuisent 5 min à l’eau bouillante pour information. Une fois les nouilles cuites, les égoutter et les rafraîchir à l’eau froide.
  2. Préparer une omelette : fouetter deux œufs et les faire cuire dans une poêle chaude avec un peu de matière grasse. Une fois l’omelette cuite à votre goût, la réserver puis la couper en lamelles. J’ai légèrement enroulé la mienne dans la poêle pendant qu’elle cuisait pour qu’elle ne soit pas énorme et ne prenne pas toute la place dans le bol.
  3. Laver la carmine et l’émincer.
  4. Préparer l’assaisonnement dans votre bol : dans mon cas, une cuillère à soupe d’huile de chanvre avec une cuillère à soupe de vinaigre de pomme. J’ai agrémenté de persil (beaucoup), noisettes concassées et quelques canneberges séchées.
  5. Disposer la carmine au fond, puis les nouilles (normalement, si vous les avez bien rafraîchi elles ne doivent pas coller) et l’omelette, ajouter un peu de persil pour la déco et un peu de gomasio pour apporter un peu de sel, et voilà, c’est prêt !

nouilles-omelette-carmine-2En 10 minutes, voilà un plat rapide à préparer et qui nous permet d’avoir de l’énergie pour le reste de la journée. J’ai bien aimé l’association nouille-omelette-carmine : les nouilles apportent un côté rassasiant, l’omelette un aspect doudou et la carmine a un petit côté amer qui vient réveiller tout ça.

Là encore, à vous de choisir ce qui vous convient le mieux, tout en gardant un légume un peu croquant pour la mâche (pois gourmands, chou émincé, etc.) et en variant les épices et herbes selon l’association choisie.  Le plus important, c’est de se régaler !

Bonne journée !

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Victoria (Gozo)

21 avril 201418 avril 2014

Deuxième jour sur l’île de Gozo : après un réveil un peu tardif et une matinée en douceur à faire le tour de l’hôtel et des environs, je décide d’aller visiter le chef-lieu de l’île, Victoria.

Victoria-1La ville comporte une citadelle (Il-Kastell) et c’est par là que de commence mon périple. En parcourant les remparts, on a une vue splendide sur l’ensemble de l’île. Si la citadelle n’est pas très étendue (on en fait le tour en une grosse heure en se laissant prendre au jeu des dédales des ruelles), il y a de quoi s’occuper si vous êtes amateurs de musées (musée archéologique, musée du folklore, etc.) ou en jolis bâtiments (Cathédrale Notre-Dame de l’Assomption, ancienne prison)…

Victoria-2Sauf si, comme moi, ça vous prend un dimanche et que rien n’est ouvert. Cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma promenade dans la citadelle, il y a tellement de jolies choses à voir, même sans visiter les « attractions » touristiques ! J’ai beaucoup regardé les pierres, les textures des murs, les fleurs… Les jeux de lumière sont splendides.

Victoria-3Et décidément je ne me lasse pas de cette architecture si atypique, qui mêle l’épuré, la pierre presque brute, les balcons travaillés, les dentelles aux fenêtres, les balcons fermés. Si on regarde bien, chaque maison est différente de toutes celles qu’on a vu auparavant, chacune a un petit truc qui change tout. La citadelle est calme, il y a beaucoup de vent, beaucoup de marches, parfois on se demande où on se trouve : sommes nous vraiment sur l’archipel de Malte ?

Victoria-4On croise de multiples influences : là un peu d’Italie, ici un peu de France ou encore d’Angleterre… Le reste de la ville de Victoria a peut être un peu moins d’intérêt, sauf si on aime flâner le nez en l’air, et dans ce cas là je vous conseille la vieille ville et ses ruelles : les maisons y sont splendides, la piété religieuse très présente, il y a comme un parfum de nostalgie.

Victoria-5Il paraît que Victoria est l’épicentre pour les commerces sur Gozo. S’il m’a été difficile de m’en rendre compte un dimanche (les cafés étaient ouverts bien sûr, et d’ailleurs n’hésitez pas à vous désaltérer sur la Pjazza Indipendenza, mais honnêtement les centres commerciaux ne vous manqueront pas), je me suis fait un grand plaisir de crapahuter jusqu’au Jardin de Rundle : l’endroit est paisible, joliment fleuri et il y a des bancs pour se prélasser au soleil. Quelques petites sculptures pour satisfaire les amateurs d’art, c’est un plaisir de se reposer ici et de lire quelques pages de son livre préféré ou encore d’écrire quelques lignes sur le début de voyage. Ce jardin est un de mes meilleurs souvenirs de Victoria, ne le ratez pas !

Pour le prochain billet voyage, direction Dwejra…

Bonne journée !

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Revue du web #11

20 avril 2014

Pendant mes vacances, pas de revue du web. J’avais donc à mon retour quelques lectures qui m’attendaient, et voici ma sélection !

source : Antigone XXI
source : Antigone XXI

C’était impossible de commencer cette revue du web avec autre chose que les somptueux very chocolatey vegan cookies d’Ophélie. Parce que ça fait des années que je réalise les cookies de Rose Bakery au beurre de cacahuète et que je les croyais indétrônables. Que nenni. En moins d’une semaine, j’ai déjà réalisé la recette de cookies d’Ophélie deux fois. Foncez donc, elle est terrible !

source : Carnets Parisiens
source : Carnets Parisiens

Il n’y a pas de bébés en ce moment parmi mes proches (ne parlons pas de mon cas si vous le voulez bien, merci), mais je suis toujours très fan de ce que la blogosphère propose comme DIY pour les petits. Et cette semaine, je suis tombée en amour pour ce joli mobile chez Carnets Parisiens, tellement doux !

source : Wit & Whistle
source : Wit & Whistle

Je manque parfois d’idées pour pratiquer le dessin. Amanda a proposé un challenge sur 15 jours, je me tâte encore… En tout cas, elle a déjà posté ses premiers croquis ici.

source : A Beautiful Mess
source : A Beautiful Mess

J’adore les carnets, ça n’est une découverte pour personne je crois, je les collectionne presque (mais je les remplis tous aussi). L’idée de les fabriquer moi-même m’avait déjà traversé l’esprit, mais j’avais été découragée par l’apparente difficulté de la chose. Avec ce DIY, plus de raisons de ne pas me lancer !

Les autres articles qui ont retenu mon attention :

  • Ce joli papillon
  • Une recette de pain sans gluten
  • Un article sur les départs et les aéroports
  • Des ressources pour se former gratuitement à certains outils
  • Un article sur le fait de quitter un emploi
  • Des idées pour styliser une entrée

Et vous, quels ont été vos articles coup de cœur pendant ces deux semaines ?

Bonne journée !

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Velouté carottes et panais

19 avril 201416 avril 2014

Je me doute bien qu’un velouté, ce n’est pas trop le genre de recettes dont vous avez envie en ce moment, du moins si, comme ici à Toulouse, vous avez plus de 20°C au thermomètre.

Mais vu que cette recette est très facile, et qu’en y mettant juste un peu moins de liquide elle forme une belle purée, peut-être aurez-vous envie de la mettre à votre menu de l’été ? Et froide, elle est très bonne aussi : avec des bâtonnets de crudité, en accompagnement d’une belle salade, elle sera parfaite !

La recette est librement adaptée de celle qui se trouve dans le livre Les soupes y’a que ça de vrai que m’a offert copine Rock and Tea. Après tout, les livres sont une base, il ne tient qu’à nous de la faire évoluer…

veloute-carotte-panais-1

Ingrédients (pour deux bols bien remplis) :

  • 3 carottes
  • 1 panais
  • 1 échalote
  • 1 petit oignon
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • décoration et assaisonnement (dans mon cas : levure maltée, persil frais et un beau champignon cru émincé)

Réalisation :

  1. Laver et émincer les carottes et le panais. Peler et émincer l’oignon et l’échalote.
  2. Dans une sauteuse, verser l’huile d’olive. Lorsqu’elle est chaude, y faire revenir l’oignon et l’échalote quelques minutes, en remuant régulièrement.
  3. Au bout de 2 ou 3 minutes, ajouter le panais et les carottes, couvrir d’eau (ou de bouillon, au choix) à hauteur et faire cuire une vingtaine de minutes. Les légumes doivent être cuits, mais pas trop mous.
  4. Verser les légumes et un peu d’eau de cuisson dans le blender, mixer. Ajouter plus ou moins de liquide suivant la consistance souhaitée et mixer en fonction.
  5. Verser le velouté dans les bols, rectifier l’assaisonnement si besoin et décorer de ce qu’il vous plaira (un petit crumble fruit sec/noix, un légume cru, un jus de citron, à vous de voir !)
  6. Déguster !

Comme la plupart des recettes, celle-ci est facilement adaptable à vos envies. N’hésitez pas à y ajouter des épices, de la purée d’oléagineux ou des fruits secs pour en modifier légèrement le goût ! Et si comme moi vous en faites plus histoire d’en avoir pour plusieurs repas, cette technique permet de manger plusieurs fois le même plat sans se lasser !

Bonne journée !

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3 fées – Harmonie de brun

18 avril 201416 avril 2014

Je vous l’avais promis il y a quelques temps un deuxième maquillage avec les fards 3 fées. J’ai un peu tardé, mais finalement, le voilà !

maquillage-3fees-outerV-1Pour celui-ci, j’ai voulu quelque chose de très naturel, avec juste un peu de sophistication avec l’eye-liner poudre utilisé à sec. Vous commencez à me connaître, je ne suis pas très compliquée pour les maquillages : je souhaite juste donner un peu de relief, améliorer l’existant sans surcharger ou trop modifier mon visage.

maquillage-3fees-outerV-2Pour le mode opératoire, rien de bien compliqué là encore :

  • J’ai posé le fard gazelle sur la paupière mobile, en tapotant
  • Ensuite, j’ai posé le fard chocolat dans le creux de la paupière et je l’ai fondu avec le fard gazelle. J’ai fait un mini outer v histoire de bien dessiner la paupière et l’agrandir
  • J’ai posé l’eye-liner à sec, en pressant doucement le pinceau au ras de mes cils supérieurs
  • Et j’ai terminé par un petit peu de mascara.

Tout simplement. Temps de réalisation : 5 minutes à tout casser. Il faut juste faire attention à ne pas prélever trop de fard avec le pinceau pour ne pas en mettre trop, c’est tout.

maquillage-3fees-outerV-3Pour ce maquillage, j’ai utilisé :

  • Fards à paupière Gazelle et Chocolat – 3 fées
  • Eye liner poudre Jiais – 3 fées
  • Mascara Smoky Lash – Make up for ever

Je suis toujours autant satisfaite des fards, qui sont bien pigmentés et confortables, quel bonheur ! Maintenant, je suis à la recherche d’un bon mascara naturel, si vous en connaissez n’hésitez pas à me faire part de vos suggestions !

Bonne journée !

PS : à noter, je trouve que l’application de l’eye-liner au pinceau, en pressant le fard, est beaucoup plus facile que l’application d’eye-liner classique (pinceau ou feutre). Ça peut être une bonne alternative pour celles qui débutent !

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San Lawrenz (Gozo)

17 avril 201416 avril 2014

En fait, au départ, je n’étais pas à Malte. J’ai commencé mon séjour sur l’archipel en passant quelques jours à Gozo, histoire de vraiment couper avec le quotidien. Et je dois bien dire que ça a fichtrement bien fonctionné comme technique.

Sur l’île, je logeais au Kempinski à San Lawrenz. Un joli hôtel, avec plein de britanniques (je n’ai croisé qu’un petit groupe de français le jour où je partais), une ambiance très zen et un peu aristocratie anglaise, mais sans le côté coincé, c’était même plutôt détendu.

Mon premier repas, des minis sandwiches au saumon absolument délicieux
Mon premier repas, des minis sandwiches au saumon absolument délicieux

Après un déjeuner léger (à 15h, traversée par le ferry après avoir traversé tout Malte en voiture oblige) (chaotique la traversée, la mer était agitée, mais je m’en suis bien sortie), je suis allée me promener un peu, histoire de prendre la température de l’île. Il ne faisait pas forcément très beau (en fait j’ai eu le droit à quelques averses), mais il faisait bon, le vent n’était pas trop froid.

Là je me dépêche de prendre une photo, l'averse arrive
Là je me dépêche de prendre une photo, l’averse arrive

Cette petite promenade a été l’occasion pour moi de me confronter à l’architecture de l’archipel, ses spécificités, son mode de vie. Nous étions un samedi, certes il ne faisait pas très beau, mais j’ai été très surprise : je n’ai pratiquement croisé personne, j’ai donc pu crapahuter et prendre des photos tranquille. C’était sans compter les lubies que me réservait mon appareil photo pour ces vacances.

Malgré tout, j’ai pu prendre quelques clichés et ainsi m’assurer quelques souvenirs (ouf !).

San-Lawrenz-3Les balcons fermés, avais-je lu, sont la marque de fabrique de l’archipel. Et j’avoue que j’en ai croisé quelques uns, surtout dans les « vieilles villes ». Il y en a pour tous les goûts, des plus ou moins décorés, certains en pierre alors que d’autres sont en bois. C’est un peu ce qui fait le style de chaque maison.

San-Lawrenz-4Ici il y a beaucoup de pierre ocre et les maisons sont toutes collées les unes aux autres. Les rues sont étroites, ça fait un peu penser à un village médiéval parfois. Par contre les maisons sont bien souvent différentes de leurs voisines de par leurs façades bien sûr (et donc leur balcon) mais aussi parce que toutes ont un nom (Black pearl, Eden Court, etc.).

Par contre, j’en ai croisé très peu avec des numéros. Est-ce que les facteurs connaissent le nom de chaque maison ? Comment font-ils quand une personne déménage et que le nom de la maison change ?

San-Lawrenz-5San Lawrenz est une toute petite ville, mais je trouve que l’architecture vaut le coup d’œil. Ce silence, ce calme, m’ont permis d’amorcer mon périple tranquillement, sans stress, sans avoir envie de tout planifier (car oui, c’est un exploit, je n’avais pratiquement rien planifié !). Et puis à partir de là on peut aisément rejoindre Dwejra à pieds. Il suffit juste de prévoir une bonne promenade et un peu de temps (mais on y reviendra).

Une petite mise en bouche de l’archipel comme une douceur, qui présageait bien des choses pour la suite…

Bonne journée !

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En savoir plus sur le régime Seignalet

16 avril 201415 avril 2014

Je suis, je crois, quelqu’un d’assez curieux. Pas dans le mauvais sens du terme (j’espère !), c’est plutôt que j’aime bien comprendre de quoi on me parle, comment les choses fonctionnent, comment les gens en sont arrivés à penser cela, comment telle chose s’est produite, etc.

Bien entendu, comme tout le monde, j’ai mes sujets de prédilection : autant je peux me passionner pour les habitudes des gens organisés, leurs petits trucs, comment ils font durer cette organisation dans le temps par exemple, autant les petits trucs pour avoir une pelouse bien verte comme un terrain de golf me laissent un peu plus de marbre (mais c’est peut être juste parce que j’ai un balcon et donc pas de terrain à entretenir).
Mon exemple est un peu caricatural, j’en conviens, mais je pense que vous avez compris ce que je voulais dire. En tout cas, dans le lot des sujets qui m’intéressent et sur lesquels je me documente sans cesse, c’est l’alimentation (je vous avais d’ailleurs déjà parlé de livres qui avaient orienté mes pratiques et ma réflexion sur ce sujet).

Ce n’est pas pour me vanter d’avoir une « bonne alimentation » ou pour donner la leçon : je suis suivie par une naturopathe et par une psychothérapeute, j’ai un passif (parfois encore d’actualité) certain de troubles du comportement alimentaire, je ne suis donc pas la mieux placée pour étaler « ma science » (et j’espère ne pas en venir à me croire suffisamment documentée pour dire à quelqu’un comment il doit manger, même si je ne suis pas dupe et que je me doute bien que cela m’est déjà arrivé). En fait, c’est peut être justement pour nourrir ma réflexion personnelle, pour mieux comprendre certaines choses, pour en appliquer certaines parce qu’elles me parlent et laisser le reste qui me semble incongru.

C’est quelque chose que j’ai commencé à aborder en discutant avec Ophélie et que j’ai compris (j’allais dire assimilé) depuis que je suis suivie par Mély : l’alimentation, finalement, c’est très personnel. Bien loin des recommandations que l’on donne pour tous, notre alimentation doit s’adapter à nous, nos goûts, notre mode de vie, nos valeurs, etc. Et pas l’inverse (enfin je crois) (mais c’est un autre pan du sujet alimentation, on y reviendra si ça vous intéresse).

Voilà donc plusieurs mois que j’entends parler des régimes Paléolithique, Kousmine, Seignalet, ou encore ancestral, dans des newsletters, des articles de blog ou encore des vidéos Youtube (par exemple la vidéo Vlog santé n°1 de cette chaîne)… Et j’étais frustrée.
Frustrée de ne pas comprendre de quoi il s’agissait, de connaître les fondements, les allégations, de ne pas arriver à savoir ce que j’en pensais. Bien sûr j’ai fait quelques recherches, mais je tournais un peu en rond, alors je suis allée chercher des livres sur le sujet.

seignaletJ’ai donc pris deux livres  afin d’en savoir plus sur les bases mais aussi pour trouver un témoignage (et vous verrez que ce n’est pas tout à fait ce que j’ai récolté 😉 ).

Le premier (à gauche), L’alimentation ou la troisième médecine – Comprendre et pratiquer le régime Seignalet du Dr Dominique Seignalet et Anne Seignalet est une synthèse de l’énorme ouvrage écrit par le Dr Jean Seignalet, le fondateur du régime en question. C’est un petit livre (126 pages) qui se lit facilement (et rapidement, je l’ai lu, je crois, en 2 jours) et permet d’avoir accès à la base, aux fondamentaux du régime Seignalet. Il est donc très accessible (pas de vocabulaire trop compliqué, l’ensemble des notions de bases sont expliquées) et, grâce à ses nombreuses références sur l’ouvrage du Dr Jean Seignalet, permet d’aller chercher de l’information plutôt rapidement.

Il se compose de 3 parties : la première concerne la pratique du régime (les principes diététiques, comment préparer les aliments, etc.), la deuxième est plus axée sur la compréhension de son moyen d’action (quels sont les différents types de facteurs qui conduisent à la maladie, les hypothèses du régime) et enfin une foire aux questions.

Avec ce livre, j’ai pu avoir une vision d’ensemble du régime, sans pour autant rentrer dans le détail médical. Néanmoins, je trouve que c’est un bon début pour comprendre ce qu’est le régime, quelles sont les hypothèses, les vérifications qui ont été faites (le Dr Seignalet a effectué un suivi et mesuré les résultats de son régime pendant environ 25 ans !), comment il est possible de l’appliquer, etc.

En gros, si vous êtes intrigués par le régime et que vous voulez savoir de quoi on parle, il est très bien.

Le second (à droite donc), Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation de Jacqueline Lagacé n’est pas seulement le témoignage de quelqu’un qui a appliqué le régime Seignalet en l’adaptant suite aux résultats des recherches qui ont été publiés après le décès du Dr Seignalet. Il va beaucoup plus loin que le précédent dans l’explication des différents moyens d’action des maladies, des facteurs et des effets du régime. C’est donc un livre plus conséquent (environ 300 pages).

Pour vous donner une idée, le livre comporte en gros 13 chapitres, et seulement 2 sont réellement dédiés au témoignage de l’auteure, soit environ 15 pages, ce qui m’a laissée sur ma faim pour l’aspect « retour d’expérience », il faut bien le dire. Si je devais faire un découpage plus simplifié, je dirais qu’il y a une courte partie de témoignage en début d’ouvrage, puis une explication des principes du régime (4 chapitres, environ 120 pages) et en dernier une explication des différentes maladies (la pathogénèse quoi, 7 chapitres, 150 pages environ). La dernière partie représente donc la moitié du livre.

Néanmoins, il permet d’aller plus en profondeur et décortique plus les fondamentaux du régime, qu’on va plus loin dans la compréhension de l’apparition de certaines maladies et des effets du régimes sur celles-ci. L’avantage c’est qu’il est quand même très illustré (tableaux récapitulatifs, planches) et qu’il y a beaucoup de références à des publications. L’inconvénient c’est que, fatalement, on sort du registre du vocabulaire de M. Tout-le-monde et que parfois il est un peu difficile à appréhender.

Au final, si vous êtes curieux et que vous souhaitez aller un peu plus en profondeur sur le sujet, il sera très bien, en permettant d’avoir un aperçu de ce que le régime a donné sur Jacqueline Lagacé.

Et si les deux vous intéressent, je vous conseille de les lire dans cet ordre-là : le premier apportera des fondamentaux clairs que le second approfondira. Et après toutes ces pages lues, vous devriez être au point sur le sujet !

Bonne journée !

PS : J’ai volontairement choisi de ne pas donner mon avis sur ce régime, et je ne le donnerai pas, pour la bonne et simple raison que je crois que tout le monde peut se faire son opinion et que c’est ça le plus important. A travers cet article, je souhaite simplement aiguiller les personnes qui rechercheraient de l’information à ce sujet et qui auraient croisé le chemin de ces livres sans savoir lequel choisir.

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Au milieu de la Méditerranée (ou presque)

15 avril 2014

Malte-1(Je ne me lasse pas des photos prises par le hublot de l’avion, ces bleus sont vraiment superbes)

Dimanche je suis rentrée de quelques jours passés sur les îles de Malte et de Gozo, en plein dans la Méditerranée donc, d’où le titre. Depuis je patauge un peu à retrouver mes repères. J’étais partie dans l’idée de me reposer et de faire le point, et finalement les deux îles m’ont bien plus remuées que je ne le pensais, je reviens non pas avec les idées plus claires, mais avec des interrogations en plus.

Ce n’est pas pour autant que mes vacances ne m’ont pas plues, au contraire.
Je crois que l’intérêt d’un voyage, c’est justement qu’il nous pousse à ouvrir plus grand les yeux, à changer de perspective, qu’il nous fasse sortir du confort ronronnant qui nous encrasse un peu.
Partir pour mieux revenir un peu bousculé, avec des choses neuves, d’autres abandonnées en chemin.

Évoluer, finalement. Peut être en accéléré, je ne sais pas.

Toujours est-il qu’actuellement, je cherche mon rythme, ma voix, comment aborder les choses, combien faire d’articles, quelles photos choisir dans les 300 et quelques prises (ce qui est quand même pas si mal vu les circonstances), est-ce que je vais dans le détail ou non, etc.

Du coup je prends mon temps. Et comme j’avais déjà plein d’autres choses à dire avant et qu’elles attendent tranquillement leur heure de gloire (?), peut être que je commencerai par cela.

Je ne sais pas…

Malte-2(Je suis toujours une fashionista, même en vacances. Et les baskets, à défaut de courir avec, elles m’auront permis de crapahuter dans les rues maltaises et gozitaines, c’est déjà pas si mal) (et ça m’aura permis de découvrir, aussi, qu’une des chaussures m’estropie le petit orteil…)

Alors pour l’instant je vais faire les choses comme elles me viennent, spontanément, sans trop chercher à tout contrôler.

En tout cas je suis contente de revenir poser quelques mots ici…

Bonne journée !

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La routine naturelle (ou presque) du printemps

7 avril 20145 avril 2014

Voilà un petit moment que je suis presque passée au tout naturel pour ma routine beauté. Ici je parle des soins et je dis « presque » parce que j’utilise encore un produit qui n’est pas naturel : je l’avais acheté il y a quelques temps, et plutôt que de le jeter, comme il me convient, je le finis avant de le remplacer.

En passant au naturel, j’ai énormément épuré ma routine : il y a moins de produits et je n’ai gardé que ce qui me convient. Vous verrez que je la fais évoluer au gré de mes envies et de mes besoins, et qu’elle est facilement adaptable à tout type de peau : il suffit de chercher ce que Dame Nature a de bon pour vous !

routine-matin-printemps-2014Pour la routine du matin, c’est bien simple, je n’utilise que 4 produits. Je commence ma journée en me savonnant le visage au savon d’Alep. J’utilise celui d’Aroma-Zone à 40% d’huile de laurier (celui-là donc) : après en avoir essayé plusieurs c’est celui-ci qui me convient le mieux. Il ne m’assèche pas la peau, son odeur est plutôt discrète, que des bons points !

Ensuite, je pshite un peu de Sérozinc de La Roche Posay. C’est le produit non naturel/bio du lot. Ce n’est pas un produit miracle pour les peaux sensibles et acnéiques, mais je trouve qu’il apaise le « feu » des éruptions cutanées. Je pshite donc, je tapote avec les doigts en massant un peu, et avant que tout ne soit absorbé, je passe aux deux produits suivants.

Les deux derniers produits, l’huile de sésame et le gel d’aloé vera, je les utilise ensemble. En gros, je mets quelques gouttes d’huile dans le creux de ma main, un gros pois d’aloé vera, je mélange et j’applique, toujours en massant, sur l’ensemble du visage y compris le contour des yeux et le cou.

L’odeur de l’huile de sésame est un peu forte à l’application, mais je la trouve plus nourrissante que l’huile de noisette que j’utilisais avant. Et avec le vent, la pluie et le froid que nous avons eu ces derniers temps, j’ai préféré plus protéger ma peau. Le gel d’aloé vera me permet d’hydrater ma peau et de la matifier un petit peu. En plus je lui trouve un effet tenseur plutôt sympa (et si vous voulez tout savoir, je l’utilise aussi sur le buste pour cet effet tenseur justement !). J’ai acheté mon huile de sésame sur Aroma-Zone en qualité bio (je vous ai mis le lien un peu plus haut), et le gel d’aloé vera vient du site iHerb (il contient du concombre aussi).

routine-soir-printemps-2014Pour le soir, on reprend presque les mêmes et on recommence !

Si je me suis maquillée, je prends un peu d’huile de sésame (une cuillère à café), je chauffe dans mes mains et je masse mon visage avec, ça décolle toutes les particules de maquillage ! Parfois j’échange l’huile de sésame contre l’huile de coco (parce qu’elle se périme bientôt, et que finalement je l’utilise plus pour les soins que pour cuisiner !), et ainsi je bénéficie de ses propriétés cicatrisantes (et de son parfum qui invite au voyage !).

Ensuite, maquillage ou pas, je lave avec le savon d’Alep. En guise de tonique, j’applique un peu d’hydrolat de lavande fine de provence (Aroma-Zone toujours) et enfin je nourris et j’hydrate avec le mélange huile de sésame + aloé vera.

Comme vous pouvez le constater, j’utilise donc très peu de produits pour le soin de mon visage. Et il s’en porte très bien ! Je n’ai plus de picotements ou de tiraillements, ma peau boit bien les produits c’est parfait ! D’ici peu je pense essayer d’autres huiles végétales, mais avant cela je finis mon flacon. Peut être que j’essaierai de me faire une crème pour le visage (par exemple la recette d’Ophélie qui me tente bien pour les beaux jours !) vu que je souhaite aussi tester de nouvelles associations pour le baume corporel… A suivre !

A noter, cela fait plus de 3 mois que j’utilise l’ensemble de ces produits (un bon gros 6 mois pour le gel d’aloé vera) et par exemple, j’ai mis de l’huile de sésame dans mon baume corporel, je l’utilise matin et soir et je dois en être à la moitié du flacon… Ce sont donc des produits économiques : il en faut très peu pour bénéficier de leurs actifs !

Voilà, vous savez tout de ma routine visage. J’ai pensé aussi à faire un article récapitulatif pour les soins du corps, mais comme n’est pas encore tout à fait au point, il faudra patienter un peu…

En attendant je vous souhaite une belle journée !

PS : Ne vous inquiétez pas si je mets un peu de temps à répondre à vos commentaires, quand vous lirez cet article je serais en vacances et j’en profiterai pour me relaxer en laissant un peu de côté l’ordinateur…

 

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Salade quinoa, orange et menthe

1 avril 201431 mars 2014

J’aime bien le quinoa. Déjà parce que je trouve que c’est une céréale toute mignonne. Ensuite parce que j’aime bien son côté croquant et son petit goût de noisette.

Le seul truc que je n’aime pas trop avec le quinoa, c’est qu’avec ma passoire qui a (quand même) de gros trous, c’est un peu la galère à préparer. Mais une fois les pièges déjoués, quel bonheur à savourer !

Aujourd’hui je vous propose une salade de quinoa à l’orange, inspirée d’une recette trouvée dans le Bio Book. Cela faisait un petit moment que je ne m’étais pas replongé dedans pour faire une nouvelle recette, et quand j’ai vu celle-ci, je me suis lancée de suite : un peu de fraîcheur, du croquant, de l’acidulé et du sucré : une combinaison gagnante !

salade-quinoa-menthe-1Ingrédients pour deux bols :

  • 175g de quinoa (bien rincé, sinon ça a un goût un peu terreux pas terrible)
  • 1 orange bio (j’insiste sur le bio, puisqu’on utilise les zestes de l’orange !)
  • 5 cl de sirop d’agave (ou autre sucrant liquide au choix)
  • 1/2 botte de menthe (le reste vous pourrez l’utiliser pour agrémenter une salade de fruits, un smoothie ou en faire infuser dans une carafe d’eau avec des rondelles de citron !)
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 1 cuillère à soupe de vinaigre de vin (je n’avais pas de vinaigre de vin, j’ai mis du vinaigre de cidre à l’échalote et c’était très bon !)
  • Assaisonnement (sel, poivre, etc.)

Réalisation :

  1. Après avoir bien rincé le quinoa à l’eau froide, le verser dans une grande casserole et mouiller avec 1,5 fois son volume d’eau (environ 500ml si mes souvenirs sont bons). Porter à ébullition puis baisser le feu, couvrir et laisser cuire une quinzaine de minutes. Le quinoa doit être encore un peu ferme sous la dent tout en étant moelleux, le petit germe doit avoir fait son apparition…
  2. Prélever le zeste de l’orange, le couper en rubans. Le mettre dans une petite casserole avec le sirop d’agave et 5cl d’eau, faire confire à feu doux.
  3. Égoutter le quinoa, le laisser refroidir.
  4. Éplucher l’orange à vif et prélever les quartiers, sans se couper et en récupérant le jus dans le saladier que vous utiliserez. Laver la menthe, l’effeuiller et la ciseler.
  5. Dans un saladier, mélanger l’huile d’olive, le vinaigre et une belle cuillerée à soupe du sirop à l’orange (avec le reste, vous pouvez faire un genre de tiramisu en imbibant les biscuits du sirop !) . Ajouter le quinoa, les quartiers d’orange, les zestes confits et la menthe. Mélanger, goûter, rectifier l’assaisonnement si besoin.
  6. Servir et déguster !

salade-quinoa-menthe-2Cette petite salade est une parenthèse de fraîcheur et de saveurs à la fois délicates et qui nous emmènent ailleurs, là où il fait chaud mais qu’une fraîche brise vient tempérer le tout. Elle est suffisamment consistante pour constituer un bon repas pour le soir (je trouve), mais le midi on peut très bien l’agrémenter de tartines pour caler encore plus. A vous de voir !

Et si l’envie vous prend, essayez de la servir dans de belles tranches de salade : voilà de quoi faire de délicieux wraps végétariens !

Bonne journée !

PS : Rien à voir avec le sujet du jour, mais j’ai lu ces quelques mots chez Garance Doré hier et ça m’a fait un bien fou, alors je vous les mets ici !

Parce que si l’on se laisse pas rêver, c’est là que la vie devient une série de murs, d’impossibles, et de peut-être plus tard dans une autre vie.
Les rêves nous portent au dessus de ces murs. Nous font voir des chemins nouveaux, des choses que peut-être, personne d’autre n’avait jamais imaginées avant.

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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