Mnêmosunê
Les petits riens forgent de belles existences…
Menu
Skip to content
  • À propos
  • Accueil
  • Contact

Tag Archives: développement personnel

Petit bonheur du matin #40

29 août 201629 août 2016

Hier, entre autres, j’ai fait deux choses qui m’ont demandé beaucoup de courage.

La première ça a été de m’affirmer et de dire non.

Je fais partie des gens qu’on appelle « les gentils », ceux qui disent oui à beaucoup (trop) de demandes et qui en deviennent facilement des bonnes poires.
J’ai cet espèce d’inclinaison à vouloir aider, parfois même sans qu’on me le demande, et surtout beaucoup trop au détriment de mon bien être.

Vous savez la demande d’untel, que vous aimez bien, mais bon sang la demande n’est pas accord avec vos valeurs ou vous n’avez pas envie de la faire, mais quand même vous aimez bien untel… Alors vous acceptez et vous sentez bien au fond de vos tripes que non, ce n’est pas cela dont vous voulez dans votre vie, et puis comme vous avez dit oui une première fois, la limite de la demande dérive, etc.

Bref, je me suis retrouvée dans une situation où j’avais dit oui pour quelque chose que je ne voulais pas faire juste parce que je ne voulais pas me fâcher ou me sentir rejetée, je l’ai fait parce que je n’ai qu’une parole, et maintenant je me retrouvais avec « ah oui, j’en avais pas parlé, c’était implicite mais il faudrait que tu fasses ça, et blablabla. »

Au début j’ai dit oui, et là les tripes n’étaient vraiment plus d’accord, alors je me suis demandée, mais vraiment, qu’est-ce que tu as à perdre à dire non à ça ? Est-ce que tu vas continuer à te rendre malade et à te renier pour des gens qui n’auront peut être plus aucune place pour toi dans quelques semaines ?

Donc j’ai dit non. J’avais déjà fait ma part, c’était amplement assez.

Mnemosune pancakes bonheur matin 40

Du coup, j’ai embrayé sur la seconde chose, qui a été de mettre fin à une relation qui ne m’était pas bénéfique.

Je ne savais depuis longtemps qu’elle ne m’était pas bénéfique, le processus de sortie de ça a été long et douloureux (Ah les manipulateurs ! Ah les pervers narcissiques !), il ne manquait plus que le « tu sais quoi, vas de ton côté, je te souhaite le meilleur, moi je vais du mien, mais ne marchons plus ensemble, je ne veux pas de toi dans ma vie ».

J’ai beaucoup de difficultés avec les fins de relations, parce que j’ai souvent au creux de moi une peur de finir ma vie complètement seule, et bon, ça me terrorise (ce qui est le principe d’une peur, vous en conviendrez). Ce qui fait que parfois souvent je garde dans ma vie des gens complètement néfastes, juste pour pas me sentir seule.

C’est moche. Ça ne rime à rien, ni pour moi, ni pour la personne. Plutôt laisser de la place pour les relations enrichissantes, les vrais échanges, les relations futures qui attendent juste un peu de place disponible dans mon cœur pour se montrer.

Donc j’ai dit au revoir, et voilà.

Enfin voilà c’est vite dit, parce que j’y ai réfléchi pendant une grosse partie de la nuit, en alternant avec quelques chapitres de La fractale des raviolis histoire de reposer le cerveau.

J’y pense encore ce matin, je suis un peu tourneboulée, mais j’ai fait le bon choix. J’ai fait des pancakes, parce que j’y pense depuis hier soir que je vais me faire des pancakes ce matin et que s’écouter c’est important.

J’ai décidé de faire ce que j’avais envie et ce qui me fait du bien, et le petit bonheur de ce matin a le goût des pancakes au sirop d’érable (et avec de la banane, parce que la banane c’est la vie avec les paillettes, les licornes et les avocats) le tout sur un fond de satisfaction personnelle.

Bonne journée !

4 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Rêver & Expérimenter

24 août 201624 août 2016

En fait, je ne sais pas trop bien comment écrire cet article.
A la base j’avais prévu de parler de mes podcasts préférés, ceux que j’écoute quand j’ai envie de marcher, mais pas vraiment toute seule.
Mais aujourd’hui, j’ai envie de parler d’autre chose (ce qui veut sans doute dire que l’article va faire 20 pages, attrapez vous une boisson et un snack, c’est plus prudent). J’ai envie de parler de l’expérimentation, parce que je crois qu’actuellement c’est là dessus que la Vie m’amène à réfléchir.
Ce qui est quand même assez rigolo puisque, si on y réfléchit bien, qu’est-ce que la vie sinon une vaste expérience composée de milliers de plus petites ?

Ces derniers temps (mais peut être que c’est plus ancien que je ne le crois, allez savoir), je m’interroge donc sur l’expérience, cet événement à la fois exaltant et effrayant.
Je crois que tout est expérience, le quotidien en est une, sortir de sa zone de confort en est une autre : à chacune son panel de couleurs, d’émotions, d’anticipations, de satisfactions.

– – – – –

Hier j’étais au téléphone avec un ami, et je lui disais qu’actuellement, le chômage c’était un peu comme si j’étais en plein milieu d’un champ de coquelicots, et que je pouvais tourner à 360° voir plein de ces fleurs qui représentaient autant d’opportunités plus exaltantes les unes que les autres. Et je lui disais que j’avais bien du mal à faire un choix.
Si en prenant le coquelicot à ma droite cela voulait dire que je renonçais à tous les autres coquelicots ?
Dans ma tête, il y avait cette dichotomie c’est soit coquelicot de droite mais pas celui de gauche, il faut choisir.
Sécurité ou liberté.
Stabilité ou aventure.
Unicité ou variété.
Salarié ou auto entrepreneur.
Etc.

– – – – –

Quand j’étais étudiante, en première année d’ESC, j’ai fait mon premier stage en entreprise : j’ai détesté le marketing, mais le secteur dans lequel évoluait la société pour laquelle j’étais stagiaire me semblait être comme une boite au trésor à explorer. Je ne suivais pas la bonne filière, je pensais ne jamais arriver à mettre le pied dans ce secteur là.
1 an plus tard je faisais mes premiers pas dans le secteur, en tant que stagiaire, et 6 mois plus tard, après avoir fini mon diplôme qui ne me servait à rien (croyais-je) j’étais embauchée dans ce secteur. Premiers pas, apprentissage accéléré, sois autonome, passionnée et curieuse et tout va bien se passer.

Quand j’étais à Montréal, je rêvais d’occuper le poste que j’ai occupé pendant ces 7 dernières années, à être plus sur le terrain, à découvrir des situations complètement nouvelles dans ce secteur que je commençais à aimer : je suis rentrée en France, j’étais une bleue, pas d’expérience significative dans le secteur et pas les « bons diplômes » aux yeux de beaucoup d’entreprises. Je croyais que j’allais me retrouver à faire de la compta, ma spécialité en école de commerce, que je détestais et à laquelle je ne comprenais pas grand chose.
5 mois de chômage plus tard (et à l’époque je l’ai largement moins bien vécu qu’aujourd’hui), j’étais embauchée en tant qu’ingénieur (c’est à ça qu’il m’a servi mon bac +5 en compta, à avoir un statut d’ingénieur sans avoir fait une école d’ingé) et j’occupais le poste dont je rêvais quelques années auparavant. Expériences à gogo, des rencontres en veux-tu en voilà, mets ta ceinture tu vas en prendre plein les yeux, ça va secouer.

Quand j’étais dans ma précédente entreprise, j’ai rencontré ces hommes d’une quarantaine d’années : je leur demandais de me parler de leur quotidien, de leur poste, de ce qu’ils voulaient faire pour l’entreprise, et moi la petite jeune, je les aidais à mettre en place des solutions. Ça faisait 20 ou 25 ans qu’ils étaient dans le métier, ils avaient une stratégie, des objectifs, et moi des étoiles plein les yeux. Ils avaient gravis les échelons un à un, ils me parlaient de leurs expériences à chacune des étapes : si vous pouviez imaginer à quel point ces gens m’ont fait rêver, m’ont fascinée. Je me disais que vraiment, ce poste là, si jamais je restais suffisamment dans le métier, ça devait être chouette d’y être, j’aimerais faire ça. Le Graal, c’était ça : je ne voulais pas aller plus haut parce que plus haut il y a du management et que j’en veux pas, je voulais juste expérimenter ça, cette vue complète.

Il y a deux ans, je me disais que j’avais besoin d’autre chose dans ma vie, j’ai commencé des cours pour devenir kinésiologue. Je ne savais pas trop ce que j’allais en faire, je voulais juste apprendre, connaître un peu mieux l’humain. Quand j’ai signé la rupture conventionnelle, je me suis dit que j’allais partir m’installer au Cap Ferret, ouvrir mon cabinet et que ça allait roxer du poney.
Ce n’était pas l’avis du banquier.
Mon business plan n’était pas tellement d’accord non plus, même le plus optimiste des optimistes.
Et puis vraiment, là, tu te sens ma grande à changer de région, ouvrir un cabinet où tu ne connais pas grand monde, et en étant très très juste financièrement ?
Non.
Changement de plan. Je ne sais pas quoi, mais changeons de perspective, il doit y avoir une solution.

– – – – –

Mi-juillet, le téléphone sonne. Ce n’est pas la première fois qu’il sonne aujourd’hui, j’ai mis mon CV en ligne et je suis toute étonnée qu’il intéresse des gens. J’ai dit non à beaucoup de choses, mais lui là, il vient de dire un mot magique, dans ma tête j’entends mon ancienne psy qui me dit « vous savez, quand la vie vous fait un cadeau, il faut savoir le saisir ». Mince, ça ressemble à un cadeau, un beau cadeau même si je sais pas encore si s’en est un. Il y a des petits papillons, l’adrénaline qui monte, oui d’accord, je veux bien les rencontrer.

Fin Juillet, 1er RDV. Bizarrement je suis complètement détendue, je viens juste voir, voir c’est quoi vraiment ce cadeau. Je viens comme chez McDo, à savoir comme je suis, un peu de mascara en plus, c’est tout. On discute, il est gentil ce monsieur, l’autre aussi d’ailleurs, voilà pourquoi on vous a fait venir, ça vous intéresse ? Je suis pas encore sure que ce soit LE cadeau, mais dans ma tête, il y a une voix qui me dit d’y aller, que c’est pour moi ce truc-là. Oui je suis intéressée, je veux bien rencontrer les autres personnes. J’ai l’impression de m’être transformée en bouteille d’eau gazeuse, ça pétille dans tout les sens.

Début Août, c’est calme la pression retombe, on me tient au courant régulièrement. Jusqu’à ce mail, reçu un samedi soir tard, vous êtes disponible quand la semaine prochaine pour la suite des entretiens ? Je m’interroge, est-ce que je fais pas des bêtises là ? Mais de toute façon j’ai rien à perdre non ? La nuit (courte et agitée) porte conseil, je vais aller voir si vraiment c’est un cadeau qui m’intéresse, je suis disponible tels jours à telles heures, tenez moi au courant, merci. Séisme magnitude 3 en cours, je ne sais plus trop bien si c’est de l’intérêt ou de la peur, c’est pas grave. Il n’y a rien à perdre, il n’y a rien à perdre, il n’y a rien à perdre, il n’y a rien à perdre… Aaaahhh !

Semaine dernière, je vais au 2ème RDV. Je pensais que ça durerait 3/4 d’heure, je suis restée plus de trois heures. Je crois que ça s’est bien passé, enfin de mon côté c’est le cas. Et puis vraiment, c’est LE cadeau. Tu sais LE poste des hommes d’une quarantaine d’années, ben voilà, il est devant toi, c’est pour ça que ces gens t’ont demandé de venir. Je sais plus trop, je panique grave, et s’ils s’étaient trompés, et si j’étais pas capable, et si je m’étais trompée, et si je me plaisais pas parce que les locaux sont un peu moches quand même ?
J’ai un petit travail à faire à la maison et à leur envoyer, j’ai repoussé 4 jours, et puis je l’ai envoyé, à la fois convaincue et tremblante.
Je suis en short list.
C’est super chouette, j’ai super peur. Mais c’est chouette (mais j’ai super peur aussi, c’est pratiquement un ouragan là-dedans).

– – – – –

Hier après avoir discuté de sa situation à lui, mon ami m’a dit que si j’étais là, c’était pas pour rien, que les gens étaient intelligents.
Syndrome de l’imposteur va voir ailleurs.
Si je faisais ça, non, ça n’empêchait pas de faire le reste : peut être pas tout, tout, tout, mais que oui c’est possible d’avoir sécurité, stabilité, liberté et aventure. C’était un choix, un ajustement.
Et tu sais quoi, si ça te plait pas, en fait, t’as rien perdu, tu reviendras à ta situation actuelle, une expérience en plus.
Boum, leçon de vie en cours d’acquisition, merci.

– – – – –

Je ne sais pas si ça aboutira, je vous dirai.

Mais vous savez, tout ce processus-là, je l’écris ici, parce que je veux m’en rappeler.
Je veux me souvenir que c’est possible, que j’ai ma place, que j’ai de la valeur, que les rêves sont là pour être poursuivis, même si quand on est sur le chemin, parfois, on a l’impression d’être loin : en fait les expériences de la vie nous y amènent si on les regarde en prenant un peu de recul.

Ce matin, alors que je m’apprêtais à écrire sur mes podcasts favoris, la petite lumière s’est allumée : si j’ai à la fois envie et peur d’une expérience, c’est sans doute qu’il y a un rêve à réaliser derrière.
Et ce rêve c’est une expérience, comme chaque jour, et s’il est là devant moi, c’est qu’il y a une raison.

Je vous souhaite à tous une belle épopée et d’enrichissantes expériences pour réaliser vos rêves.

Bonne journée !

5 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une – Raphaëlle Giordano

17 août 201617 août 2016

C’est un peu par hasard que j’ai entendu parler de ce livre il y a quelques semaines de cela maintenant : j’étais au travail et j’allais remplir mon mug d’eau lorsque j’ai aperçu un livre coloré sur le bureau d’une de mes collègues.

En fait, dans l’open space dans lequel j’évoluais, plusieurs de mes collègues se prêtaient des livres, et Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une était au menu ce jour là semble-t-il. J’ai demandé à lire la quatrième de couverture, et après une rapide lecture je me suis dit que cela pourrait être un ouvrage qui me plairait.

S’en est resté là, je n’avais pas noté son nom, je me suis dit que s’il devait croiser ma route je le retrouverai.

Il y a quelques jours, je suis allée à Cultura utiliser une carte cadeau que l’on m’avait offerte, entre autres présents, à la fin de ma mission en centre-ville. J’avais embarqué mon bullet journal pour avoir avec moi la liste de livres que je souhaitais lire et ne pas faire trop d’achats inconsidérés.

En fait j’ai acheté deux livres qui n’étaient pas sur ma liste (en plus des 6 qui y étaient) (c’était une grosse carte cadeau) (merci les anciens collègues qui sont devenus des amis !) : Saccage ce carnet (qui est fichtrement rigolo, on y reviendra) et celui dont je vais vous parler aujourd’hui.

Comme quoi, on peut très bien se rappeler des livres rien qu’à leur couverture. Il faut dire que celle-ci est particulièrement jolie je trouve…

Ta deuxième vie commence quand tu comprendras que tu n’en as qu’une c’est l’histoire de Camille.

Camille va sur ses 39 ans et elle fait partie de la catégorie des gens « qui ont tout pour être heureux » pour ceux qui l’observent de l’extérieur et pourtant, ce n’est pas trop ce qu’elle ressent, elle.

Bien sûr elle a un mari qui l’aide, mais la communication est difficile, la passion émoussée et ça lui fait de la peine. Leur enfant est mignon comme tout, mais comment créer du lien quand on pense avoir à jouer le rôle de la mère autoritaire ? Quid du travail où elle ne s’épanouit pas, et où le fait qu’on lui ait accordé un quatre-cinquième lui joue plus des tours qu’autre chose ?

Et puis, par un jour particulièrement éprouvant, Camille rentre chez elle par les petites routes pour éviter les embouteillages. Il pleut énormément et bientôt c’est l’accident : rien de grave fort heureusement, mais Camille a besoin d’un peu d’aide, elle va donc en chercher auprès de la maison de Claude, dont elle fait la connaissance.

Claude lui prodigue assistance et l’écoute : Camille est épuisée, elle a besoin de soutien. Il lui diagnostique une forme de routinite aiguë et lui laisse sa carte professionnelle si elle souhaite qu’il l’accompagne sur sont chemin de la joie et de l’épanouissement.

Quelques jours plus tard, Camille le recontacte : mais au fait, c’est quoi un routinologue et comment peut-il vraiment l’aider ?

Mnemosune Ta deuxieme vie

J’ai beaucoup aimé ce livre que j’ai littéralement dévoré en quelques heures : on se place dans la peau de Camille qui est un personnage principal très attachant et au fil des pages on apprécie Claude et ses conseils.

Car vous l’aurez compris, il s’agit d’un roman de type initiatique : une situation de base compliquée et quelques conseils permettent de faire le fil rouge du roman. Pourtant ce n’est pas un livre rébarbatif, au contraire : il est rythmé et bien souvent drôle.

J’ai aussi aimé les conseils avisés et les petites citations qui ponctuent ce roman : ce n’est ni gnangnan, ni compliqué et à la fin de l’ouvrage se trouve le « petit vade-mecum de routinologie » qui regroupe tous les bons conseils du roman.

C’est donc un bon ouvrage pour les jours gris, qui est gai et dynamique, avec lequel on passe un bon moment. Je vous le conseille donc chaleureusement si vous ne l’avez pas déjà lu.

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

7 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

3 amis en quête de sagesse – André, Jollien, Ricard

8 juin 20164 juin 2016

Alors voilà, je suis partie à Montréal voir des amis, je suis revenue, j’ai pris quelques jours pour m’en remettre, j’ai repris le travail la tête un peu ailleurs, j’ai eu mon dernier cours à l’école, la réalité du travail m’a rattrapée, j’ai pris le parti de faire un planning de révisions pour mes examens que je suis scrupuleusement (heureusement que j’ai un côté très scolaire et très planificateur, pour ce genre de période ça aide).

Et pourtant je reste imprégnée de l’ambiance de mes vacances, de la paresse au soleil, des sourires aux petits et aux grands, des (re)découvertes.

Je me rends compte que j’associe souvent mes vacances à une lecture, celle que j’ai fait à ce moment là, où au livre que j’ai acheté sur place.
Avant chaque départ je m’achète un livre, souvent sur un coup de tête, parfois fameux et d’autres fois moins, et puis sur place j’aime bien visiter les libraires, les bouquineries, surtout les toutes petites, avec du vécu, l’intérieur qui sent les vieux livres.
C’est un peu le contraste entre le livre tout neuf du début de voyage, et celui, parfois d’occasion, que je ramène avec moi, et avec lui un peu des souvenirs de la journée.

Aujourd’hui je vais vous parler du livre tout neuf du début de voyage à Montréal, et puis sans doute que la semaine prochaine je vous parlerai de celui que j’ai trouvé là bas : ce sont deux lectures très différentes et pourtant très jolies toutes les deux.

3amis

Lorsque je suis arrivée à l’aéroport de Toulouse, je suis allée au Relay et j’ai regardé les rayonnages, les yeux un peu dans le vide, et puis j’ai vu ce gros pavé blanc avec ce bandeau orange et ces trois visages souriants. J’ai lu qui étaient les auteurs, et comme ce sont des personnes qui m’inspirent, j’ai pris le livre sous mon bras (je l’ai payé quand même hein), et je suis allée me trouver un petit endroit où tourner les pages tranquilles.

Je ne l’ai pas quitté de tout le voyage et je l’ai lu, à ce qu’il paraît, assez rapidement : c’est que la lecture vaut son pesant d’or.

Trois amis en quête de sagesse, c’est la retranscription de discussions qui ont eu lieu entre les trois amis que sont Matthieu Ricard, Alexandre Jollien et Christophe André, sur des sujets aussi vastes que la spiritualité ou la compassion.

C’est un discours sans chichis, où chacun parle de son vécu, de ce en quoi il croit : c’est d’ailleurs assez surprenant que des personnalités aussi différentes (pour rappel : un moine bouddhiste, un philosophe et un psychiatre) soient d’accord sur la finalité des choses, chacun ayant un parcours qui dans certains aspects peut faire écho au nôtre.

Vous savez cette petite voix qui nous dit qu’on est seul à vivre ça et que personne ne peut nous comprendre ? Eh bien finalement, je trouve que c’est côté réconfortant de voir que des personnes qui ont choisi comme profession le soutien aux autres et l’accompagnement vers la sagesse sont passés (ou passent encore !) par le même genre d’étapes, de questionnements que soi.

Chaque chapitre est dédié à un thème relié à la sagesse, et chacun y va de son expérience, de son vécu, de ses peurs, ses doutes, ses convictions, ses conclusions d’une vie. A la fin, chacun des auteurs donne quelques conseils pour aborder la problématique, conseils abordables et pragmatiques.

Alors bien sûr, ce n’est peut être pas votre sujet de prédilection, mais personnellement j’ai trouvé cet ouvrage fascinant et je suis encore empreinte de certains passages (l’auto compassion par exemple) qui m’aident beaucoup au quotidien.

Vous connaissiez ? L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne continuation dans votre quête de sagesse et bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

La décision, les interrogations, l’expérimentation, la conviction

11 mars 201610 mars 2016

Vous savez, quand j’ai pris la décision de reprendre mes études, je n’en menais quand même pas trop large.

En fait, je ne sais combien de fois je me suis demandée si j’allais pouvoir m’inscrire à mon école, si vraiment c’était raisonnable, parce que quand même 600h de cours en deux ans en plus des 40 heures de travail par semaine, avec les heures sup, les déplacements, les astreintes, les opérations de nuit, est-ce que réellement je m’en sentais capable ?

Et puis les négociations avec mon chef qui n’en finissaient pas, parce que je voulais un temps partiel et que lui ne voulait pas, par contre il voulait bien que je pose mes congés et mes RTT pour aller en formation, ce qui n’était pas envisageable de mon côté, parce que non, déjà j’ai pas beaucoup de congés, je vais pas les poser pour aller travailler, même si c’est du travail que je fais pour moi et pas pour la société qui m’emploie.

On a fini in extremis avant la fin du délai pour les inscriptions à se mettre d’accord sur le fait que j’allais poser des jours sans solde (les jours de semaine), alors du coup il a fallu que je me mette à refaire un budget pour cette configuration-là.

organisation-perso

C’est étonnant, en Ecole de Commerce j’ai fait une spécialité compta et j’étais plutôt bonne en finance, mais alors si on me demande de faire un budget je me retrouve comme une poule face à un couteau, la tête en biais par rapport à la feuille qui est aussi en biais mais de l’autre côté (ne vous demandez pas comment j’arrive à écrire dans cette disposition-là, plein de gens se posent la question), à me faire des plans sur la comète de la situation la plus pire (?), quitte à faire un budget autant le faire effrayant au possible.

Alors j’étais arrivée à un truc complètement débile, en mode j’allais devoir m’endetter sur 10 ans pour faire une formation qui en durait deux, je me suis dit que j’avais sans doute un peu forcé le trait. J’ai recommencé mon budget, et en plein milieu j’ai eu la « révélation » de la simplicité de la chose et j’ai trouvé des solutions que j’ai plus ou moins appliquées par la suite (on va dire qu’il y a des mois où j’ai été plus connectée avec l’état de mon compte en banque que d’autres, mais ce n’est pas grave, ça s’est rééquilibré depuis).

Ensuite, en envoyant mon dossier je me suis demandée si vraiment d’un point de vue de la fatigue j’allais être capable, parce que 12 jours d’affilée à travailler « ça pique un peu » comme dit le fils d’un de mes collègues, quand est-ce que j’allais bien pouvoir trouver le temps d’aller faire mes courses quand je suis en cours le week-end, est-ce que ma vie sociale n’allait pas en pâtir, et plus j’y pensais plus les « est-ce que » s’accumulaient.

organisation-boulot

Et comme à chaque fois que cela se produit et que je mentalise à outrance, je me suis dit que je verrais bien ce qui allait se passer.

Cela ne m’a pas empêché de continuer à me poser des questions (si vous saviez…), mais cela m’a permis d’expérimenter, de voir ce que ça donnait en vrai et pas seulement dans mon cerveau, et de trouver des solutions, de faire marcher ma créativité.

Par exemple, pour la question des courses, j’en suis arrivée à les faire à l’arrache à la supérette du coin qui ferme à 22h quand il ne reste que 3 pois chiches, un demi oignon et une banane dans mon frigo, sauf si j’arrive à sortir tôt du travail en semaine, ce qui veut dire que je n’ai pas kiné, pas yoga, pas ciné, bref rien, et qu’en plus j’arrive à partir un bon 2h avant que la Biocoop ne ferme ce qui arrive seulement les jours où la conjonction astrale du joint de carbu des essuie-glaces est bonne et qu’elle est alignée avec la lune en verseau.

Ce n’est pas forcément quelque chose qui me satisfait à 100% (la supérette n’est pas une championne du bio et du local, si vous voyez ce que je veux dire) pourtant, sur le plan strictement basique cela remplit ses fonctions : cela me permet d’avoir de quoi manger.

Oui je suis une étudiante à l'ancienne, qui aime les cahiers à grand carreaux et écrire ses cours au stylo plume...
Oui je suis une étudiante à l’ancienne, qui aime les cahiers à grand carreaux et écrire ses cours au stylo plume…

Maintenant, je me dis qu’à force d’expérimenter, sans m’en rendre compte, j’en ai fait du chemin.

Parfois avec des systèmes un peu bancals, parfois avec des organisations qui finalement me stressaient plus qu’elles ne résolvaient de problèmes, parfois en m’étonnant des effets positifs d’un changement tout simple (le covoiturage !) et malgré tout en ayant des résultats, en m’adaptant petit à petit, en essayant des choses, en cherchant à faire mieux.

Aujourd’hui, je suis étonnée de cela.

Ces deux années sont passées vite, ce n’était pas aussi dur que l’idée que je m’en faisais, et puis surtout, je crois que je me suis trouvée une force que je n’imaginais pas.

J’ai lu vos petits commentaires sur mon précédent article sur le sujet, j’ai aussi écouté les avis de mon entourage lorsque j’évoque mon expérience de salarié qui étudie en plus pour se reconvertir.

Et en fait, ce que je voudrais vous dire, parce que même si je continue à me poser bien trop de questions j’en suis fermement convaincue, c’est que ce courage, cette envie, cette adaptation, nous l’avons tous en nous, qu’on est tous capables de faire ça.

Tous.

Croyez en vous et suivez vos rêves. Les interrogations et les peurs ne sont là que pour être mises au défi de la réalité.

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Reprendre ses études à 30 ans

12 février 201610 février 2016

Après de longues tergiversations, en septembre 2014, peu après mes 30 ans donc, j’ai décidé de reprendre mes études et j’ai commencé une formation.
Cela fait donc un peu plus d’un an et demi que je pends des cours tout en travaillant, et bientôt je finirai mes weekends de formation (le dernier sera en mai), passerai mes examens (en juin) et ainsi obtiendrai mon diplôme.

C’est un sujet que j’ai peu abordé ici, cependant il me semblait que c’était le bon moment pour faire part de quelques réflexions sur le sujet, sans toutefois aller jusqu’au bilan, que je ferai sans doute une fois que j’aurais un peu plus de recul.

J’ai choisi de reprendre mes études après une longue réflexion et avoir analysé mes doutes et peurs : j’évolue dans le même secteur professionnel depuis presque 10 ans, secteur qui aujourd’hui ne me correspond plus.

Ne me sentant plus sur mon chemin, ou tout du moins sur un chemin dans lequel je m’épanouis, je me suis demandée ce que je pouvais faire d’autre, quelle voie pourrait me correspondre et quelles possibilités s’offraient à moi pour me réorienter.

Ma demande de bilan de compétences n’ayant pas aboutie, j’ai cherché en moi des réponses à mes questions, tout en me documentant et en faisant confiance à mon instinct : après tout, j’ai déjà occupé plusieurs emplois différents, je pourrai toujours bifurquer encore une fois si besoin.

Malgré tout, il ne faut pas se leurrer, ce choix a été comme un plongeon dans l’inconnu !

Oui je suis une étudiante à l'ancienne, qui aime les cahiers à grand carreaux et écrire ses cours au stylo plume...
Oui je suis une étudiante à l’ancienne, qui aime les cahiers à grands carreaux et écrire ses cours au stylo plume…

C’est pour cette raison que dans un premier temps je n’en ai pas parlé ouvertement : j’ai préféré voir comment je m’en sortais, comment je ressentais l’expérience avant de faire connaître mon choix. Pas question de me rajouter le stress des questions / réponses alors que j’étais en train de chercher un nouvel équilibre !

Car c’est bien un équilibre entre travail, formation et vie personnelle que j’ai dû bâtir à nouveau : pour simplifier, si un mois se compose de 4 semaines, je travaille 3 semaines complètes, j’ai 3 weekends de libres, 3 jours d’affilée (vendredi, samedi et dimanche) de formation et une semaine de 4 jours de travail.

Durant mon temps libre, je m’accorde des moments de détente bien entendu, mais aussi des plages pendant lesquelles je révise mes cours et pratique autant que possible les gestes que j’apprends.

On me dit souvent, lorsque j’évoque le sujet, que ça doit être fatiguant de jongler comme cela et demander beaucoup de travail.

Et c’est vrai, c’est un challenge parfois de trouver une place pour chaque activité et de ne pas s’oublier dans le processus.

Pourtant, je suis extrêmement contente d’avoir fait le pari de reprendre mes études : j’ai rencontré des personnes très intéressantes (professeurs et camarades confondus), j’ai ouvert mon esprit à d’autres façons de penser, de voir le monde, et surtout, j’apprends quelque chose qui me passionne.

Reprendre mes études m’a redonné du dynamisme et de la créativité dans ma façon d’appréhender ma vie et mon futur, ce qui était exactement ce dont j’avais besoin à ce moment là.

Aujourd’hui, je ne sais pas encore très bien comment je m’organiserai une fois mon diplôme obtenu, c’est un sujet que je dois encore maturer dans la mesure où je ne l’ai pas exploré autant que je le voudrais.

Rien de figé pour l’instant, je suis encore en pleine découverte de l’activité que j’apprends, de moi-même, et du nouvel équilibre que je vais vouloir bâtir.

Finalement, reprendre ses études c’est un peu se retrouver dans un monde où l’inconnu côtoie l’enrichissement personnel.

En écrivant ces quelques lignes je me rends bien compte qu’il était sans doute un peu ambitieux de vouloir parler d’un sujet aussi vaste en un seul article : j’espère avoir pu poser les grandes lignes de ce projet que je nourris depuis quelques temps.

Si vous avez des questions ou si vous voulez faire part de votre expérience, n’hésitez pas à le faire en commentaires, je serais ravie d’échanger avec vous sur le sujet.

Et puis sans doute que dans quelques temps je viendrai préciser mon propos sur cette expérience étonnante, il y a tellement à dire !

Bonne journée !

10 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

The Desire Map

7 janvier 20162 août 2016

Il y a quelques années, au premier janvier ou tout autre date symbolique (mon anniversaire, le 1er septembre…), je prenais des résolutions. Devant l’inefficacité de cette méthode, je me suis ensuite fixée des objectifs. Depuis 2013, 2 fois par an, je fais un Desire Map.

Et je vais vous expliquer pourquoi et pourquoi cela me convient bien mieux.

Je me rappelle encore quand cet ouvrage m’a été conseillé : j’étais en consultation avec Mély, ma naturopathe, et je lui expliquais que j’avais beau être pleine de bonne volonté, savoir que certains changements me seraient bénéfiques, j’avais beaucoup de mal à mettre en place des modifications dans mon style de vie sur le long terme, à atteindre cet idéal dans ma tête qui devait me rendre heureuse, radieuse, etc.

Et elle m’a dit, en parlant de ce livre, « je ne l’utilise pas moi-même, mais je pense qu’il serait très bien pour vous ».

L’introduction de la suggestion m’a un peu étonnée, mais après tout, il suffisait d’acheter un livre, de le lire et de voir s’il me convenait, ce n’était pas bien compliqué.

Mnemosune-Desire Map 1

J’ai donc commandé l’ouvrage susmentionné, je l’ai payé, reçu, j’ai adoré la couverture (je dois vous dire que je trouve la maquette de ce bouquin absolument délicieuse), je l’ai lu, relu, rerelu, j’ai annoté, coché, mis des marques-pages partout, pris des pages de notes.

Et j’ai fait mon premier Desire Map, d’autres ont suivi, et je trouve l’idée vraiment bonne, tout en étant simple, accessible.

Vous savez le truc où on se dit que c’est tellement évident qu’on aurait voulu avoir l’idée ? Voilà, The Desire Map c’est ça.

Mais que je vous explique un peu.

Le bouquin est structuré en deux parties : la première raconte le cheminement de Danielle LaPorte pour en arriver créer le Desire Map, les idées derrière et quelques conseils ; la seconde partie étant tout simplement un cahier d’exercices pour nous aider dans le processus.

Le concept derrière le Desire Map, c’est que quand on prend des résolutions ou des objectifs, peut être qu’on fait le cheminement à l’envers.

Peut être que vous voulez perdre 5 kgs pour être sexy.
Peut être que vous voulez courir votre premier marathon pour être puissant(e).
Peut être que vous voulez économiser 10 000€ pour être stable financièrement.
Et donc vous prenez la résolution d’arrêter de boire A et de manger B, de faire X de séances d’entrainement, de mettre Y€ de côté chaque période définie, etc.

Le processus est long, pénible, et peut être que si finalement vous atteignez votre objectif, vous tenez votre résolution, vous ne vous sentirez ni sexy, ni puissant(e), ni stable financièrement, ou peut être que si, mais ce n’était pas cela dont vous aviez besoin.

Mnemosune-Desire Map 2

Frustration et incompréhension (avec une petite dose de culpabilité et de méchancetés dites à soi-même en – triste – bonus le plus souvent) : qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?

Peut être que finalement, ces 5 kgs en moins vous ont été suggérés par votre partenaire, et vous vous êtes un peu oublié(e) dans cette histoire, pour lui plaire, pour être aimé(e), pour ne pas qu’on vous rejette ou qu’on vous abandonne.
Peut être que courir un marathon, c’est juste pour prouver aux autres que vous êtes puissant(e). Mais en fait vous, ce qui vous intéresse c’est d’être connecté(e) avec les autres, et donc finalement ce n’est pas tellement votre temps ou la distance qui comptent, c’est de courir avec votre petite bande d’amis, un marathon ou pas.
Peut être que finalement, pour vous, la stabilité financière ce n’est pas d’épargner, mais de pouvoir tous les 2 mois aller dans un bon restaurant avec vos grand-parents dont vous adorez les histoires, sans être dans le rouge et en le savourant vraiment.

Tout le fondement du Desire Map est là : au lieu de se fixer des objectifs en espérant atteindre quelque chose, il s’agit de se demander qu’est-ce que je veux vraiment vivre cette année, quelles sont les émotions que je veux ressentir, qu’est-ce que ça recouvre, pour moi et moi seul(e), « je veux me sentir bien » cette année ?

La réponse à ces questions, ce sont ce que l’auteur appelle les « Core desired feelings » , qui sont au centre du processus.

Il peut y en avoir 1 ou 5, peu importe : c’est ce que vous vous avez envie d’expérimenter, de vivre, de ressentir. Et en conscience avec cela, de définir 1 à 5 intentions pour cette période (année, 6 mois, suivant la fréquence à laquelle vous faites le Desire Map), des intentions qui réellement vous poussent à l’action, vous font vibrer et trépigner d’envie, et qui vont vous aider à ressentir, vivre, expérimenter ces choses-là.

J’ai 5 « core desired feelings » cette année, et ce sont les mêmes depuis 3 ans, je trouve qu’ils me vont bien.

Dans ces 5, il y a « bonne santé » : je veux me sentir en bonne santé, je veux vivre cette année en bonne santé.

Mnemosune-Desire Map 3

Alors bien sûr, j’aurais pu ne pas faire le Desire Map, dire que cette année je perds X kgs, je fais le régime bidule, et je vais à la salle de sport à telle fréquence. Et puis comme la salle de sport ça me stresse, que j’ai des problèmes digestifs quand je suis stressée et que fixer béatement ma balance m’angoisse, en fait j’aurais tenu 2 semaines, je me serais dit que je suis bonne à rien et que si je suis grosse, moche et incompétente c’est de ma faute (j’accentue à l’extrême le trait, mais vous voyez l’idée).

Ben non.

Pour moi, cette année, être en bonne santé ça passe par du yoga avant tout le reste : je suis contente de me lever et de faire du yoga, je suis contente d’aller prendre des cours, je suis contente de faire du yoga le soir avant de me coucher, pour me détendre. Je me sens en bonne santé quand je fais du yoga en conscience et à mon rythme, celui de mon corps.

Voilà.

Bien entendu, quand bien même cet article est immensément long, il ne saurait aller dans le détail du livre. En tout cas, je vous conseille cet ouvrage : si au début on fait quelques erreurs (la première itération, j’ai quand même mis « perdre X kilos » en tant qu’intention, cela prend du temps  et des essais pour se libérer des choses ancrées !), ça travaille en arrière plan et on se l’approprie.

Et, personnellement, cela m’a permis d’envisager mes activités, mon temps différemment. Je vous souhaite qu’il en soit de même pour vous.

Maintenant, racontez-moi ce qu’il en est pour vous : résolutions, objectifs, rien ? Pourquoi ?

Bonne journée !

PS : Pour information, il n’existe pas de version française de ce livre à ce jour. Le mien est en anglais, il y a d’autres langues disponibles (dont l’allemand, mais je ne suis pas sure pour les autres langues…).

5 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Revue du web #51

6 décembre 2015

Cette semaine, je crois que l’envie de bloguer est revenue. J’ai pris un peu de temps pour y réfléchir, pour savoir pourquoi j’aimais et je voulais continuer à bloguer et cela m’a fait beaucoup de bien.

Parce qu’il ne faut pas se mentir, je blogue depuis 2006, pratiquement 10 ans donc, et parfois j’ai un peu ce sentiment d’avoir perdu en route ce qui m’avait donné envie d’ouvrir un blog et d’écrire des articles.

Après un petit peu de réflexion (pas beaucoup en fait, la réponse à « pourquoi je blogue » est arrivé très vite) et une très chouette rencontre avec une blogueuse en fin de semaine dernière, me voilà repartie, il suffit « juste » que je trouve un rythme qui me convient bien.

En préparant mes articles, je suis retombée sur quelques liens qui attendaient que je m’y remettre pour que vous puissiez les parcourir. C’est ainsi que vous avez sous vos yeux la 51ème (déjà ?!) revue du web.

Source des images : Cléa cuisine, Cachemire et Soie, A Beautiful Mess et Decor8
Source des images : Cléa cuisine, Cachemire et Soie, A Beautiful Mess et Decor8
  1. J’aime bien commencer par la nourriture, alors je vais ouvrir cette revue avec le crumble pomme noisette de Cléa. Je suis dans une période pommes en ce moment et comme il me reste des noisettes, voilà de quoi agrémenter mes repas d’hiver.
  2. Cela peut sembler étrange à certains, mais je n’avais jusqu’alors pas inscrit l’Australie dans les pays que j’aimerais visiter. Ma copine Marion m’avait relaté son expatriation d’un an là bas ce qui avait titillé ma curiosité, et finalement ce sont les mots et les photos de la série d’articles d’Anne-Solange sur ce pays qui ont fini de me convaincre.
  3. Quelques réflexions sur la créativité chez A Beautiful Mess, tout simplement parce que ce genre de réflexions m’intéresse beaucoup et aussi parce que je me reconnais dans l’idée que la créativité est avant tout un voyage avec soi même (rappelez-vous Making art a practice est dans la même veine, et depuis sa lecture il a une place de choix sur ma table de chevet).
  4. Et pour finir la « grande » sélection, cet article d’Holly Becker sur le fait de s’autoriser à évoluer, à grandir. Je suis depuis quelques temps déjà dans un processus de changement (qui prend son temps, et qui a encore besoin de maturer, mais peu importe) et cet article résonne beaucoup en moi.

Les autres articles qui ont retenu mon attention ces derniers temps :

  • Osso Bucco en souvenir d’une soirée à Copenhague, chez Beau à la Louche
  • « Free lance » mode d’emploi, chez Pensées by Caro
  • Velouté de potimarron, châtaignes et céléri-rave, chez Cléa
  • How to balance an awkwardly placed window, chez A Beautiful Mess
  • Whole wheat veggie gyoza, chez A Beautiful Mess

N’hésitez pas à me faire part de vos coups de cœur en commentaires !

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Patience, tempérance, bienveillance et un semblant de revue du web #50

18 octobre 2015

Cet après-midi, alors que je préparais du granola (celui à la banane dont je vous avais parlé dans cette revue du web, testé et approuvé) pour agrémenter la compote de pommes que j’avais faite la veille, je me suis demandée quelle leçon la vie voulait que j’apprenne cette année.

Je sais bien qu’on n’est ni en fin, ni en début d’année (dates où je fais mes bilans habituellement), mais comme on se le disait avec mon parrain au téléphone tout à l’heure, on ne peut pas dire que 2015 soit une année particulièrement facile.

Outre le fait que je rencontre régulièrement des difficultés au travail cette année, ce qui m’interpelle le plus c’est au niveau de la santé puisque depuis le premier jour de l’année (avec une entorse de la cheville et une fracture des orteils), j’accumule un petit peu les déconvenues au niveau des jambes (en ce moment c’est rotule désaxée et genouillère).

Et finalement, quand j’y réfléchis, ce n’est pas tant la douleur qui me pose problème, c’est plutôt la frustration qui va avec les événements.

Je m’explique en illustrant mon propos d’un exemple, si vous le voulez bien.

J’ai découvert cet été qu’il y avait un studio de yoga tout proche de mon lieu de travail, et je m’étais dit toute contente qu’à la rentrée j’allais m’y inscrire, comme ça je serais plus assidue, j’allais reprendre le yoga avec un bon suivi, j’allais rencontrer de nouvelles têtes, j’allais être beaucoup plus zen au boulot, etc.

Vous avez compris, j’étais plus qu’impatiente de m’y rendre et de toutes les merveilles que m’apporteraient les deux cours hebdomadaires que j’avais choisi (quitte à rêver, autant en rajouter des caisses).

Je vous laisse imaginer ma tête quand j’ai compris qu’avec mon genou qui regarde vers l’extérieur et flanche déjà conduire c’était pas conseillé, alors le yoga, mais enfin ma chère, vous n’y pensez pas ?

Fichtre, un contretemps.

Du coup, après une réflexion rapide de quelques heures entrecoupées de granola à sortir du four, masque à se faire et appels téléphoniques, j’en suis arrivée à la conclusion que peut être, la vie essayait de m’enseigner trois choses, à savoir la patience, la tempérance et la bienveillance (envers moi-même).

Que des rimes en \jɑ̃s\ donc, et surtout un vaste programme.

D’ici là que je progresse sur ces vertus, je vous propose quelques liens qui ont retenu mon attention, comme une revue du web finalement.

Sources des images : Les mots ailés, L'usine à bulles, Decor8 et A Beautiful Mess
Sources des images : Les mots ailés, L’usine à bulles, Decor8 et A Beautiful Mess
  1. Ces donuts coing et châtaigne chez Les mots ailés, qui seront sans doute ma prochaine expérience culinaire.
  2. Ce coussin écaille chez l’usine à bulles qui me semble être un travail titanesque mais le rendu est tellement joli !
  3. Cet article sur la peur d’être jugé chez Decor8, peut-être une étape à franchir pour aller vers plus de bienveillance.
  4. Ces brownies marbrés chez A Beautiful Mess, parce que certes je ne fête pas Halloween, mais ce n’est pas une raison pour ne pas essayer une recette de pâtisserie avec de la citrouille.

Et en bonus, un petit peu de musique avec ce remix que j’ai découvert via soundcloud et qui ma foi donne plutôt la pêche je trouve.

N’hésitez pas à me faire part de vos coups de cœur en termes d’articles ou de livres, je cherche de quoi aiguiser mes neurones !

Bonne journée et bonne semaine !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

3 kifs par jour – Florence Servan-Schreiber

2 juin 201531 mai 2015

C’est un fait, j’aime les livres qui rentrent dans la catégorie « développement personnel« . J’aime l’idée d’avoir entre mes mains des outils pour améliorer mon quotidien, pour voir les événements de la vie sous un autre angle ou pour comprendre certains de mes comportements.

3 kifs par jour m’a été conseillé il y a quelques temps par la thérapeute avec qui je travaille sur mes problématiques : comme j’ai un peu tendance à ruminer les mauvaises choses et à parfois occulter ce qui va bien, elle trouvait que c’était un ouvrage qui m’était particulièrement destiné dans la mesure où il met l’accent sur la psychologie positive et les petites choses (conseils, exercices) qui permettent d’agrémenter son quotidien.

Il met particulièrement en avant l’outil des 3 kifs par jour, qui vise à se remémorer trois choses pour lesquelles nous sommes reconnaissants dans la journée, depuis « il fait beau » à « j’ai réussi à aller au théâtre seul(e) et tout s’est bien passé », en passant par « je suis en bonne santé » ou « Untel m’a pris dans ses bras et cela m’a fait du bien ».

3-kifs-par-jour-1

Pour que la sauce prenne avec un livre de développement personnel, j’ai besoin de deux ingrédients : des conseils pratiques (même si je ne suis pas contre un peu de théorie) et un retour d’expérience de l’auteur. Sans le premier item je me retrouve souvent à la fin du livre en me demandant ce que je vais bien pouvoir faire de tout cela, et sans le second la lecture me semble parfois un peu terne, je dois m’accrocher pour arriver au bout, même si le sujet est intéressant.

Et, bien entendu, il y a « l’alchimie » avec le style de l’auteur qui rentre en jeu, mais ça c’est pour tous les livres.

Celui-ci offre un bon mariage entre la théorie, les volets plus pratiques et l’expérience de Florence Servan-Schreiber. Beaucoup des choses préconisées sont assez faciles (peut être seulement en apparence) à mettre en oeuvre et j’ai particulièrement apprécié l’attitude décomplexée de l’auteur : ne surtout pas se mettre des contraintes, la pratique des exercices doit être un plaisir.

C’est vrai quoi, on ne va quand même pas s’embêter et se culpabiliser pour se sentir bien, ce serait complètement contre-productif (c’est sans doute bateau, mais ça va mieux en le disant) !

3-kifs-par-jour-2Vous vous en doutez j’ai donc bien aimé ce livre, j’ai corné pas mal de pages et voici un petit extrait qui me parle particulièrement (si vous ne comprenez pas pourquoi, regardez bien ce qu’il y a écrit à côté du nom du blog, ça devrait vous aider) :

Ce qui transforme un plaisir ou un moment de grâce en kif est simplement d’en éprouver de la gratitude, d’avoir l’élan de dire merci. Car ce sont les activités ordinaires et banales qui créent des vies merveilleuses dès lors que la merveille nous frappe. Au cours d’une journée, les sensations et les émotions s’accumulent, les situations, les événements et les goûts se multiplient, mais on se prive de la moitié d’une expérience positive si on ne prend pas la peine de la célébrer.

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Cet ouvrage vous tente-t-il ?

Bonne journée !

 

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Posts navigation

Previous Page 1 2 3 Next Page

Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

Réseaux sociaux

  • Bluesky
  • Pinterest
  • Ravelry

Catégories

Articles récents

  • Séjourner au Château de l’Epinay : mon avis
  • J’ai fabriqué une pochette en cuir bicolore
  • Les débuts du juge Ti – Robert Van Gulik
  • Petits contes de printemps – Natsume Sôseki
  • Propos sur la racine des légumes – Hong Zicheng

Recherche

Archives

Site made with ♥ by Angie Makes
Angie Makes Feminine WordPress Themes