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Les petits riens forgent de belles existences…
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Notre petite sœur

23 décembre 20152 août 2016

Ce que j’aime bien, quand je suis en congés, c’est d’avoir le temps de faire les choses et d’organiser mes journées comme bon me semble. Il y a quelques temps de cela j’avais jeté un œil au programme de l’Utopia, et je m’étais mis en tête d’aller voir Notre petite sœur, un jour où j’aurais besoin de la beauté du cinéma japonais.

Pas de chance, les horaires des séances n’étaient pas compatibles avec mes horaires de travail. Je m’étais donc quelque peu résignée, jusqu’à ce que je regarde la semaine dernière la programmation du cinéma pour planifier mes activités pendant mes congés. C’est ainsi que mardi je me suis organisée pour aller voir, à Tournefeuille, ce film qui m’attirait tant.

Notre petite sœur, c’est l’histoire de Sachi, Yoshino et Chika, trois sœurs qui vivent ensemble. Elles apprennent le décès de leur père, et malgré le fait qu’elle n’aient plus eu de contacts avec lui depuis qu’il s’était séparé de leur mère, elles décident de se rendre aux funérailles. C’est là-bas qu’elles font connaissance avec Suzu, la dernière fille de leur père, leur demi-sœur, maintenant orpheline. Sachi, Yoshino et Chika proposent d’un commun accord à Suzu de venir vivre avec elles, à Kamakura…

Source : Allociné
Source : Allociné

Ce film est une petite bulle de douceur, tout simplement. Ce que j’aime en particulier, c’est que c’est un film qui traite de la vie en communauté, de la famille et des liens familiaux et qui le fait en s’appuyant sur les petits riens du quotidien. Vous savez à quel point je suis attachée à ces petits riens, parce que je pense que ce sont eux qui rendent la vie riche chaque jour, pour faire une belle collection de souvenirs au fur et à mesure.

Et ce film, c’est justement ça : depuis l’entraînement de foot de Suzu, à la réalisation de l’alcool de prunes (comme chaque année !), chaque petite facette du quotidien est explorée pour montrer ces liens qui se tissent, les difficultés (parce qu’il y en a toujours), les émotions cachées…

En bref, il faut bien sûr être un tant soit peu amateur du genre, mais c’est une belle découverte, je suis contente d’avoir pu voir ce film.

Vous connaissiez ?  Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Miss Hokusai

11 septembre 20152 août 2016

La dernière fois je vous donnais mon avis sur Vice Versa, continuons donc sur notre lancée des films d’animation avec Miss Hokusai…

Source : manga-sanctuary.com
Source : manga-sanctuary.com

Miss Hokusai, c’est l’histoire d’O-Ei, l’une des filles du maître Hokusai. Ils vivent à Edo, dans un atelier dont le père, le « fou du dessin » et la fille ne sortent qu’assez peu, réalisant à quatre mains des oeuvres magistrales.

C’est un film assez difficile à définir parce qu’il décrit à la fois les relations d’O-Ei avec sa famille (son père, bien entendu, mais aussi sa mère et surtout la touchante O-Nao, petite sœur aveugle), le processus créatif et artistique (inspiration pour la création d’une oeuvre, finition d’une peinture…), la personnalité forte de l’héroïne, tout en y ajoutant une touche de fantastique et en se basant sur les souvenirs d’O-Ei.

C’est un peu une fenêtre sur le temps, qui présente certains événements et traits des uns et des autres, comme une photographie sur un laps de temps de quelques années partagées entre la création artistique, la quête de soi et les échanges avec le monde extérieur.

Le film manque peut être un petit peu de structure (quel est le message au final ?), cependant le trait est très beau, on se croirait vraiment dans le Japon des années 1800, et les personnages sont très bien retranscrits, avec des traits dominants forts qui n’éclipsent pourtant pas la profondeur.

Résultat, j’ai passé un bon moment, je crois que c’est le principal !

Et vous, l’avez-vous vu ? Qu’en avez-vous pensé ? Vous tente-t-il ?

Bonne journée !

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Vice Versa

2 septembre 20151 septembre 2015

Cela faisait un petit moment que je n’étais pas allée au cinéma seule pour aller voir un film d’animation, alors mardi je suis allée voir Vice Versa sur les conseils d’une amie.

Vice Versa c’est le début de vie de Riley Anderson et surtout ce qu’il s’y passe dans le Quartier Général (son cerveau) où siègent les émotions : Joie, Tristesse, Colère, Dégoût et Peur. Chacune des émotions teinte les souvenirs de la petite fille, mais, globalement, Joie veille à ce qu’elle ait un maximum de souvenirs positifs de ses expériences. Et puis Riley a 11 ans, que pourrait-il bien se passer ?

C’est à cette période de sa vie que la famille déménage du Minnesota pour s’installer à San Francisco ( :love: ) du fait des impératifs professionnels du papa. A 11 ans, un tel changement de vie ne passe pas inapperçu, notamment du côté des émotions qui s’agitent. Et c’est à ce moment là qu’une dispute éclate au sein du Quartier Général entre Joie et Tristesse qui se retrouvent catapultées dans la mémoire à long terme de Riley. Colère, Dégoût et Peur vont devoir prendre le relais le temps que Joie et Tristesse parviennent à retrouver leurs pénates, ce qui ne va pas manquer d’occasionner quelques rebondissements…

vice-versa-affiche

Pour une passionnée du fonctionnement du cerveau et des émotions, voilà un film très bien mené ! J’ai particulièrement aimé le fait qu’on voie les différents Quartiers Généraux des personnages, voir comment ils réagissent en fonction du caractère, du sexe et de l’âge de la personne concernée.

C’est un film plutôt drôle, même s’il y a eu quelques passages pour lesquels j’ai versé quelques larmes, et dynamique, très positif, avec un fort message de tolérance et d’honnêteté je trouve.

Les personnages sont bien construits, les émotions fidèles et réalistes, comme en témoigne la scène du dîner.

Je ne voudrais pas trop en dévoiler, mais s’il est encore à l’affiche près de chez vous et que vous ne l’avez pas vu, foncez, je vous le conseille chaudement, j’ai adoré !

Et vous, l’avez-vous vu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Les bêtises

13 août 201513 août 2015

Mardi soir, je suis allée voir Les bêtises avec ma copine M. Nous nous étions données rendez-vous à 19h à l’Utopia Tournefeuille, afin de pouvoir dîner ensemble d’une grande salade avant d’aller à la séance de 20h.

C’était la première fois que j’allais dans ce cinéma (d’habitude je vais à celui de Toulouse centre ville parce que c’est plus pratique pour moi) et je suis contente de mon expérience : c’est facile de se garer, le personnel est charmant et les salles (enfin la salle 1 du moins) sont agréables.

Voilà qui commençait bien !

M. m’avait laissé le choix du film car, d’après elle, je suis « trop forte pour trouver de super films comiques », sachant que le précédent film que nous sommes allées voir ensemble était… Loin de la foule déchaînée !

Du coup j’ai épluché le programme de l’Utopia, et s’il y avait beaucoup de films intéressants (suis-je la seule à trouver qu’il y a plein de choses à voir au cinéma en ce moment ?), mon dévolu s’est donc jeté sur Les bêtises.

les-betises

C’est l’histoire de François, jeune homme de 35 ans, rêveur et gaffeur
Adopté à sa naissance, François a engagé des démarches pour retrouver sa mère biologique. Les démarches ont abouti, malheureusement la mère biologique de François ne veut pas le rencontrer. Usant de malice, il arrive finalement à se procurer les coordonnées de celle-ci et se rend chez elle où une fête est organisée.
Se faisant passer pour un extra, il s’introduit dans la demeure pour enfin adresser quelques mots à celle qu’il recherche depuis longtemps. C’était sans compter sur sa maladresse qui va apporter beaucoup de ryhtme à cette fête un brin ennuyeuse de prime abord…

Honnêtement je suis contente de mon choix, j’ai passé un bon moment à regarder ce film et j’ai beaucoup ri.

Je suis assez bon public pour les films comiques, notamment de tradition un peu burlesque avec leurs grosses ficelles, et le personnage de François est tout à fait dans cette lignée là, un Pierre Richard moderne.

Les autres personnages ne sont pas en reste, entre le fils médecin alcoolique qui a l’air complètement à côté de la plaque alors qu’il est le seul à avoir entrevu la situation, l’autre fils un brin psychorigide mais qui n’a le contrôle de rien, la savoureuse Sonia qui hoquette sans arrêt mais dont le mal s’arrête en présence de celui qui fait battre un peu plus vite son coeur, et plein d’autres.

Cependant, ce qui change un peu, c’est l’aspect poétique du film, ce panel de personnages qui sont certes dans des situations cocasses, mais qui ont tous des failles, des manques, des blessures à combler. C’est peut être cela qui rend ce film imparfait touchant, l’idée que la maladresse est peut être issue d’un manque, d’un désir à combler.

Les bêtises, quand bien même on ressent parfois les défauts qui sont ceux d’un premier film, est une parenthèse légère, colorée, pleine de joie de vivre et qui donne le sourire.

Un joli film d’été, frais et pétillant !

Et vous, quels sont vos films de l’été ? Qu’avez-vous pensé de ce film ?

Bonne journée !

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Baby balloon

2 septembre 20141 septembre 2014

Samedi après midi, contre toute attente et avec beaucoup d’enthousiasme, je suis allée voir Baby Balloon avec un copain (j’ai dit « un », pas « mon », ne vous emballez pas) (il est gay).

Je dis « contre toute attente » parce que, en général, j’ai le don pour choisir un film qui, certes me plaira beaucoup (j’ai rarement vu des films que j’avais choisi et qui ne me plaisaient pas) mais qui n’enchante pas grand monde sur le papier. Malgré tout, si les horaires et le lieu peuvent convenir, je continue à proposer à mon entourage de m’accompagner, on ne sait jamais.

Justement.

Je ne connais pas bien les goûts de celui qui m’a accompagné samedi, peut être qu’il aime bien les films qui mettent à l’écran des histoires de femmes puisque c’est aussi avec lui que j’ai vu Suzanne et Gabrielle.
Je ne sais pas. Mais j’aime bien de temps en temps partager des moments comme ça, c’est agréable.

L’histoire de Baby Balloon, c’est celle de Bici une jolie jeune femme qui chante dans un groupe de rock, accompagnée de trois amis dont Vince son meilleur ami dont elle est secrètement amoureuse.

Bici est jeune, Bici est pétillante, Bici est extravagante, Bici est ronde, Bici est drôle, Bici est attachante, Bici porte la culotte dans son groupe, Bici est forte, elle qui vit sa vie entre mère acheteuse compulsive et grand-mère confidente sous assistance respiratoire.

Et puis un soir, ça chahute dans les loges entre Vince et Bici, et ce qui devait (?) arriver arrive : Vince et Bici s’embrassent. Bici est aux anges. Vince regrette tout de suite. Anita qui vient ajouter son grain de sel à l’histoire. Un des amis qui joue les « zone tampon ». Un amoureux transi un brin pot de colle. Un agent véreux et trop intéressé. Des mots déchirants comme des bombes, des non dits qui transpercent.

Patatras.

Le masque de la « fille ronde et drôle » vient de s’effriter, se fendiller, laissant filtrer une envie de renouveau, une (re)naissance.

C’est tout ça, et bien plus encore, que ce film raconte.

source : Allociné
source : Allociné

Cette comédie dramatique (j’avais lu « comédie romantique » alors au début je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus drôle, forcément) est vraiment bien, je crois qu’on peut tous plus ou moins se retrouver dedans, dans cet amour non partagé, dans cette jeunesse qui bouillonne, dans cette fuite du quotidien qui est un peu trop pesant, dans l’envie de mettre des paillettes et de la vie, dans parfois ce déni d’une épreuve, dans la colère réparatrice, dans la renaissance aussi, cette renaissance qui à la fois demande des forces, en mobilise des insoupçonnées et permet d’en acquérir de nouvelles.

J’ai trouvé que c’est un beau  film, vrai et à la fois pudique, avec un jeu d’acteurs sans chichis, juste et des décors très typés, avec un côté un peu dramatique. Et puis Bici est attachante, dynamisante, solaire presque, je suis sortie de là confiante, requinquée et en même temps très sereine.

Un joli film, en toute simplicité.

Bonne journée !

PS : Le sous-titre « Belge, belle, rock et ronde » ne reflète absolument pas la richesse du film, ne vous y attardez pas. Je n’avais pas vu l’affiche avant d’écrire l’article, et elle n’est pas du tout en accord avec le film (j’avoue, je ne comprends pas comment une telle affiche a pu être faite pour ce film, vraiment pas).

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Le conte de la princesse Kaguya

13 août 20142 août 2016

Samedi dernier, un peu de mal de tête, un peu en colère dès le matin (ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien, ça m’arrive de temps en temps), je commençais à larver sur mon canapé en boudant. Et puis dans ma tête (et sur la table), cet article de Psychologies magazine sur le film dont je vais vous parler aujourd’hui, et une envie de sortir malgré tout, parce que je n’avais rien à faire de mieux et que sortir me ferait forcément du bien, même si j’y allais seule.

Je me suis donc décidée au dernier moment, j’ai mis 3 plombes à trouver le cinéma ABC (qui est très bien, il y avait une exposition photo qui avait l’air chouette d’ailleurs, mais je n’ai pas eu le temps de la regarder, je suis arrivée juste à temps !), et puis j’ai mis mes lunettes, je me suis assise et j’ai profité du spectacle…

Le conte de la princesse Kaguya, anime du studio Ghibli présente l’histoire d’un couple dont le mari s’occupe d’une bambouseraie.

Un jour, alors qu’il va couper des bambous, il découvre dans une pousse un tout petit bébé, qui grandira à une vitesse incroyable.

Bientôt rebaptisée « Pousse de Bambou » par les enfants du village et « Princesse » par ses parents adoptifs, la petite fille découvre son environnement, sa destinée étant influencée par les présents que son père trouve dans la bambouseraie…

source : allociné
source : allociné

Vous le savez déjà, j’aime beaucoup les animes, et celui-ci ne déroge pas à la règle : outre l’histoire rondement menée (il y a presque plusieurs histoires pendant le film), les personnages sont bien fouillés. L’histoire ne manque pas de rebondissements, il y a de l’émotion : on rit, on est triste parfois, on s’attache à la Princesse et aux différents protagonistes de l’histoire.

Le dessin est particulièrement beau à mes yeux, un peu « à l’ancienne », avec des couleurs transparentes à l’aquarelle et un train de crayon foncé, vif, simple mais très expressif. L’affiche de l’anime est représentative de la qualité des dessins tout au long du film.

Et puis il y a des sujets de fond, celui de la destinée, de l’attachement aux racines et du déracinement, de l’adaptation à un nouvel environnement pas forcément voulu, de l’orientation que l’on veut donner à sa vie, du lien que l’on a avec ses parents à vouloir leur faire plaisir (à tort ?), et pourtant ce besoin d’être le seul juge et maitre à bord de son histoire personnelle pour être heureux : la seule personne qui sait ce qui est bien pour nous, pour notre bonheur, c’est nous-mêmes, quels que soient les efforts et les bons sentiments mis en œuvre par nos proches pour nous rendre heureux.

En résumé, un bel anime pour tous : les petits seront ravis par le côté un peu « magique » de l’histoire, les grands pourront réfléchir un peu sur la morale du chemin de vie, mais la tendresse et la singularité de l’histoire plaira au plus grand nombre je pense.

Je suis sortie de là en me disant qu’il fallait que j’accorde plus de crédit en mes choix, que je croie plus fort en mes rêves, parce que la seule personne qui peut me rendre heureuse et me permettre de réaliser ce que je souhaite, c’est moi. Je le « savais » déjà, mais ce petit rappel n’est pas de refus.

Je vous le conseille chaleureusement, c’est une très belle histoire, émouvante, et on ne voit pas passer les 2h15.

Bonne journée !

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L’île de Giovanni

3 juin 20142 août 2016

Depuis des années, j’ai envie d’aller plus souvent au cinéma mais y aller seule me freinait. Alors je regarder les films à l’affiche en soupirant, même si parfois des amis venaient avec moi. Mais j’étais frustrée, parce que plein de films me tentaient et que je n’allais pas les voir, « juste » parce que j’avais peur.

Et puis dans l’avion en rentrant de San Francisco, alors que je venais de me mettre un film, je me suis dit qu’en fait, aller au cinéma toute seule, ça revenait exactement à la même chose que d’être dans un avion avec d’autres personnes qui regardent un film : chacun est là pour se faire sa propre expérience, même si on est tous au même endroit.

Alors bien sûr je ne suis pas allée au cinéma seule en rentrant, mais l’idée avait germé, il ne manquait plus que l’occasion. Mercredi, une collègue de travail m’a proposée de lui racheter sa place qui expirait samedi. J’ai saisi l’occasion et samedi après-midi je suis allée voir l’île de Giovanni…

L’île de Giovanni ce sont les souvenirs de deux personnes, âgées aujourd’hui, d’une période assez compliquée de leur existence alors qu’elles sont sur le bateau pour retourner sur une île de l’archipel du Japon. Les faits qui peuplent la mémoire de ces deux protagonistes (on ne découvre qu’à la fin qui ils sont vraiment) se sont déroulés à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, sur l’île de Shikotan.

Le Japon a perdu la guerre, l’empereur vient d’en faire l’annonce à la radio et voilà la crainte des américains qui s’installent. Pourtant la vie continue.
Jusqu’au jour où des militaires étrangers débarquent sur Shikotan : ce ne sont pas les américains mais les russes, qui annexent ainsi le territoire, confisquent la nourriture, réquisitionnent des maisons, de la place dans l’école.

La peur de l’étranger, la difficulté à se comprendre, la peur dans un tel contexte si difficile n’arrangent pas les choses. Et pourtant, petit à petit, une cohabitation se met en place, des liens se tissent, comme en témoigne la relation entre Tanya et Jumpei.

L’anime relate ce qu’il s’est passé à cette période et permet de comprendre pourquoi les deux personnages du bateau ne reviennent que maintenant et les souvenirs sont si présents, si difficiles à supporter…

source : Allociné
source : Allociné

Comme ce film est émouvant ! Le trait est plus brut que les anime que je vois d’habitude, mais la poésie est là, l’émotion qui prend aux tripes, les rires et puis les larmes aussi, beaucoup. Peut être est-ce le sujet, peut être est-ce la qualité des dessins et des paysages, peut être est-ce le lien avec l’ouvrage « train de nuit dans la voie lactée », peut être est-ce la musique, toujours est-il que le film est prenant, que l’on vit les péripéties de Jumpei et de sa famille presque de l’intérieur, que l’on ressent leur joie, leur tristesse, leurs inquiétudes, leur envie d’aller de l’avant.

L’anime n’est pas gai, il ressemble beaucoup au Tombeau des Lucioles, et j’ai d’ailleurs été très étonnée de voir des familles dans la salle : le contexte de l’histoire est difficile, l’histoire en elle-même est assez dure, ce n’est pas (à mon humble avis) un film pour les enfants.
En revanche, je crois que c’est un très bon film pour les adultes avides de poésie. Après, on a envie de vivre intensément comme jamais, en savourant tous les bonheurs qui sont à notre portée.

A la fois bouleversant et féérique, il m’a beaucoup plu. Si vous aimez les anime et que vous n’avez pas peur de pleurer, prenez vos mouchoirs et foncez, il vaut vraiment le coup.

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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