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Petits contes de printemps – Natsume Sôseki

29 mai 202226 mai 2022

Le livre

Petits contes de printemps n’est pas tout à fait un recueil de contes tel qu’on pourrait les imaginer (ex : les contes d’Andersen), ni même totalement en accord avec la définition du Larousse (conte n.m. Récit, en général assez court, de faits imaginaires).

Ici il s’agit de 25 courtes histoires, certaines étant des tranches de la vie de Sôseki (ex : ses récits de jeunesse en Angleterre).

Pas de « morale » à proprement parler à la fin de chaque récit, chacun d’entre eux ouvrant un espace sur un fait, une situation, une expérience.

couverture du livre Petits contes de printemps de Sôseki

Mon avis

Petits contes de printemps est comme une petite promenade qui réserve son lot d’inconnues. Chacune des histoires a son rythme, ses spécificités, son ambiance et ses protagonistes.

Je l’ai lu comme on picore des framboises à l’ombre dans un jardin, c’est-à-dire que j’ai pris mon temps, celui de bien savourer chaque mot, chaque fait, chaque histoire du début à la fin.

Sôseki est un auteur que j’aime beaucoup, avec un style épuré, que je qualifierais même de cristallin. Son écriture est fluide et juste, rien de superflu, rien qui ne manque. L’écriture de Sôseki, c’est une évidence.

Quatrième de couverture du livre Petits contes de printemps de Sôseki

En résumé

Petits contes de printemps est un petit format (moins de 140 pages !) ce qui permet de prendre son temps, d’apprécier chaque histoire sans forcément vouloir tourner frénétiquement les pages pour savoir ce qu’il va se passer ensuite, chaque conte étant plutôt indépendant des autres.

Amatrices et amateurs de courtes histoires variées propices à la visualisation des scènes, ce livre est pour vous !

Si vous êtes intéressés par d’autres livres de Sôseki et que vous souhaitez en savoir plus, voici quelques articles qui parlent de ceux que j’ai déjà lus et qui pourraient vous intéresser :

  • I am a cat – Natsume Sôseki
  • Le pauvre cœur des hommes – Natsume Sôseki

Quel est le livre de Sôseki qui vous a le plus plu ?

Bonne journée !

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Les délices de Tokyo

20 avril 20162 août 2016

Les délices de Tokyo c’est un peu le film que j’ai failli ne pas réussi à voir au cinéma, alors que j’en avais très envie. Et je crois que je m’en serais un peu voulue de ne pas y être allée.

A la base, j’en ai entendu parler en parcourant la Gazette de l’Utopia, à la recherche d’un film que M. et moi pourrions aller voir pour nous détendre après une journée de travail. Malheureusement, les horaires ne coïncidaient pas avec nos contraintes.

D’ailleurs nous ne sommes toujours pas allées ensemble au cinéma avec M., il y a des périodes où deux vies n’arrivent pas à se synchroniser : ce n’est pas bien grave, ce n’est que partie remise.

Enfin des semaines se sont écoulées et il y a eu une période où mon collègue G. voulait me présenter un de ses amis, et puis comme lors de la Saint Patrick on avait passé une bonne soirée avec G., sa femme et l’ami en question, je me suis dit que j’allais retourner l’invitation.

C’est en cherchant une idée et en lisant le blog de Tokyobanhbao que je me suis rappelée de ce film, dont la programmation collait pour une fois parfaitement avec les disponibilités de chacun, et donc un samedi, après avoir été manger des crêpes bretonnes, nous sommes allés à 4 voir Les délices de Tokyo.

C’était la dernière séance ici, il était temps que le timing soit bon.

source : Allociné
source : Allociné

Les délices de Tokyo, c’est l’histoire de Sentarô qui vend des dorayakis, qui sont comme des crêpes épaisses fourrées d’une pâte de haricots azukis. Ce n’est pas tellement qu’il aime ça, les dorayakis, mais ces petites crêpes sont un peu une forme de rédemption pour lui.

Il y a aussi Tokue, qui aime beaucoup les oiseaux et les sakuras. Elle voudrait bien travailler pour Sentarô. Certes, elle est âgée, ses mains sont un peu déformées, mais elle prépare une délicieuse pâte de haricots azukis, où à chaque étape est imprégnée du respect du produit et de la poésie de la facétieuse Tokue, qui finit de convaincre Sentarô.

Et puis Wakana et son canari. Wakana c’est une étudiante discrète, qui aimerait aussi travailler avec Sentarô. Elle est là tous les jours et il l’aime bien, il lui laisse souvent en cadeau les dorayakis moins beaux.

Les délices de Tokyo, c’est un petit bout d’histoire entre ces 3 personnes, ces 3 générations, ces 3 destins difficiles, ces 3 sensibilités et caractères. Un film lent, touchant, avec une très jolie photo (hanami !), une ode à la sensibilité du quotidien et à la force des destins brisés, des combattants souriants et courageux.

On en ressort un peu émus, les yeux remplis de belles images, un sourire confiant aux lèvres et avec une terrible envie de prendre dans ses bras un bel arbre en fleurs.

On sentirait presque les dorayakis et le thé vert.

Et vous, l’avez-vous vu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Notre petite sœur

23 décembre 20152 août 2016

Ce que j’aime bien, quand je suis en congés, c’est d’avoir le temps de faire les choses et d’organiser mes journées comme bon me semble. Il y a quelques temps de cela j’avais jeté un œil au programme de l’Utopia, et je m’étais mis en tête d’aller voir Notre petite sœur, un jour où j’aurais besoin de la beauté du cinéma japonais.

Pas de chance, les horaires des séances n’étaient pas compatibles avec mes horaires de travail. Je m’étais donc quelque peu résignée, jusqu’à ce que je regarde la semaine dernière la programmation du cinéma pour planifier mes activités pendant mes congés. C’est ainsi que mardi je me suis organisée pour aller voir, à Tournefeuille, ce film qui m’attirait tant.

Notre petite sœur, c’est l’histoire de Sachi, Yoshino et Chika, trois sœurs qui vivent ensemble. Elles apprennent le décès de leur père, et malgré le fait qu’elle n’aient plus eu de contacts avec lui depuis qu’il s’était séparé de leur mère, elles décident de se rendre aux funérailles. C’est là-bas qu’elles font connaissance avec Suzu, la dernière fille de leur père, leur demi-sœur, maintenant orpheline. Sachi, Yoshino et Chika proposent d’un commun accord à Suzu de venir vivre avec elles, à Kamakura…

Source : Allociné
Source : Allociné

Ce film est une petite bulle de douceur, tout simplement. Ce que j’aime en particulier, c’est que c’est un film qui traite de la vie en communauté, de la famille et des liens familiaux et qui le fait en s’appuyant sur les petits riens du quotidien. Vous savez à quel point je suis attachée à ces petits riens, parce que je pense que ce sont eux qui rendent la vie riche chaque jour, pour faire une belle collection de souvenirs au fur et à mesure.

Et ce film, c’est justement ça : depuis l’entraînement de foot de Suzu, à la réalisation de l’alcool de prunes (comme chaque année !), chaque petite facette du quotidien est explorée pour montrer ces liens qui se tissent, les difficultés (parce qu’il y en a toujours), les émotions cachées…

En bref, il faut bien sûr être un tant soit peu amateur du genre, mais c’est une belle découverte, je suis contente d’avoir pu voir ce film.

Vous connaissiez ?  Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Miss Hokusai

11 septembre 20152 août 2016

La dernière fois je vous donnais mon avis sur Vice Versa, continuons donc sur notre lancée des films d’animation avec Miss Hokusai…

Source : manga-sanctuary.com
Source : manga-sanctuary.com

Miss Hokusai, c’est l’histoire d’O-Ei, l’une des filles du maître Hokusai. Ils vivent à Edo, dans un atelier dont le père, le « fou du dessin » et la fille ne sortent qu’assez peu, réalisant à quatre mains des oeuvres magistrales.

C’est un film assez difficile à définir parce qu’il décrit à la fois les relations d’O-Ei avec sa famille (son père, bien entendu, mais aussi sa mère et surtout la touchante O-Nao, petite sœur aveugle), le processus créatif et artistique (inspiration pour la création d’une oeuvre, finition d’une peinture…), la personnalité forte de l’héroïne, tout en y ajoutant une touche de fantastique et en se basant sur les souvenirs d’O-Ei.

C’est un peu une fenêtre sur le temps, qui présente certains événements et traits des uns et des autres, comme une photographie sur un laps de temps de quelques années partagées entre la création artistique, la quête de soi et les échanges avec le monde extérieur.

Le film manque peut être un petit peu de structure (quel est le message au final ?), cependant le trait est très beau, on se croirait vraiment dans le Japon des années 1800, et les personnages sont très bien retranscrits, avec des traits dominants forts qui n’éclipsent pourtant pas la profondeur.

Résultat, j’ai passé un bon moment, je crois que c’est le principal !

Et vous, l’avez-vous vu ? Qu’en avez-vous pensé ? Vous tente-t-il ?

Bonne journée !

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Un dîner à Iori

7 août 20155 août 2015

Mardi soir je suis allée avec E. dîner au restaurant Iori.

Ni lui, ni moi ne connaissions l’adresse, mais tous deux souhaitions manger japonais. C’est ainsi qu’après quelques recherches sur internet nous avons convenu de passer notre soirée dans cet établissement entre les Carmes et Esquirol, rue des Paradoux précisément, pour nous raconter ce qui s’était passé pendant cette année sans nous voir.

Iori est un restaurant traditionnel japonais de type izakaya, ce qui se rapproche du bar à tapas espagnol : on choisit sa boisson et les plats qu’on souhaite partager et la soirée peut commencer.

iori-plats

De notre côté, comme nous ne sommes pas vraiment doués avec E. pour trouver des créneaux pour nous voir, nous avons décidé de ne pas faire les choses à moitié et d’essayer plein de mets, de marquer le coup un peu. Côté boissons, il a pris un saké (qui avait un petit goût sucré de poire je trouve, mais lui n’était pas d’accord) moi j’ai choisi une bière au gingembre (parce que le gingembre c’est la vie).

C’est pour les plats que cela s’est un peu gâté et que nous n’avons pas vraiment été raisonnables : E. ayant envie du combo viande + féculents alors que mon choix allait vers la verdure et les produits de la mer, nous avons chacun pris ce qui nous tentait et ensuite nous avons partagé selon nos goûts.

Je ne me rappelle plus dans le détail ce que E. a pris, je sais qu’il y avait du riz frit, des boulettes de poulpe avec de la sauce sucrée et des udon  au porc. De mon côté, tout en finesse aussi, j’ai sélectionné des edamame, de la soupe miso, du poulpe frit et un okonomiyaki stick.

iori-gyozas

En plein milieu de nos tests de dégustation nous avons remarqué qu’il y avait aussi des gyozas au menu et il était hors de question que nous laissions passer cela, alors nous en avons pris deux parts, simplicité oblige.

Et comme décidément nous n’en étions plus à ça près, E. a pris un gâteau de riz gluant en dessert et moi des mochis glacés, un au thé vert et l’autre au goût sakura.

L’ensemble était délicieux, le service est très bien, très agréable et de bon conseil. L’addition a été un peu salée (une quarantaine d’euros par personne), mais c’est un peu le jeu avec ce genre de restaurant où l’on commande au fur et à mesure de nos envies, sans trop savoir où en est le budget.

iori-mochis

De toute façon, je le répète, c’était amplement mérité, tous les plats étaient fabuleux, j’ai d’ailleurs rarement mangé du poulpe aussi bien cuisiné que ce soir-là, la chair tellement fondante avec la panure croustillante… Miam !

Ah et je tiens quand même à ajouter, qu’effectivement il aurait été dommage de passer à côté des gyozas, ils étaient parfaits.

En résumé, une bonne adresse pour ceux qui aiment picorer  des plats variés et pour les occasions spéciales, à mes yeux, mais peut être penserez-vous que le lieu ferait une excellente cantine du midi, qui sait ?

Iori
20 rue des Paradoux, 31000 Toulouse
Téléphone : 05.61.28.02.47
Site web : http://www.iori.fr

Bonne journée !

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Le restaurant de l’amour retrouvé – Ito Ogawa

5 août 20153 août 2015

Le restaurant de l’amour retrouvé c’est l’histoire de Rinco. Un soir, en rentrant chez elle après sa journée de travail, Rinco retrouve son appartement vide : son amoureux s’est volatilisé avec toutes leurs possessions, ne laissant derrière lui que la jarre de saumure que Rinco a hérité de sa grand-mère lui ayant transmis son amour de la cuisine.

Démunie et choquée, Rinco perd sa voix et décide de retourner vivre chez sa mère, personnage fantasque avec qui elle entretien des relations houleuses, dans son village natal.

Elle y retrouve son ami d’enfance et décide avec son aide de se consacrer à sa passion en ouvrant son restaurant, l’Escargot, où elle cuisine pour ses convives des repas pensés exclusivement pour eux et pour leur histoire.

Est-ce pour cela que les vœux des clients sont exaucés, ou bien Rinco utilise-t-elle un ingrédient particulier ?

restaurant-amour-retrouve

Le restaurant de l’amour retrouvé est aussi teinté de pudeur, de sérénité et d’observation des petits riens que la Cucina (de Lily Prior, roman que j’avais beaucoup aimé aussi) est un roman coloré, débordant de passion et de gourmandise.

Dans celui-ci cependant, le rythme est plus lent, sans être soporifique. Quel plaisir de lire les descriptions des plats, d’imaginer leur fumet, d’appréhender le processus créatif culinaire, d’essayer de se représenter Rinco dans sa cuisine ou son potager.

C’est un petit livre que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire, notamment du fait de son atmosphère douce.

Et vous l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Haïkaï – Bashô (et ses disciples)

30 août 201427 septembre 2014

Dans toutes les choses que j’apprécie concernant l’utilisation du Kindle, il y en a une que j’apprécie particulièrement, celle de pouvoir accéder gratuitement à des œuvres tombées dans le domaine public.

Ainsi, de temps en temps, je parcours la sélection d’ebooks Kindle gratuits et je télécharge des livres, surtout des « classiques » que j’estime comme fondamentaux et qui donc sont une espèce de lacune dans ma culture que j’essaie de combler*.

Ce recueil d’haïkaï, poésies traditionnelles japonaises, de Bashô et de ses disciples rentre dans cette catégorie.

source : amazon.fr
source : amazon.fr

Ce genre de poésie que l’on qualifie souvent de difficile à comprendre, est pour moi une source d’émotions : je suis touchée par cette économie de mots, émue par cette concision puissante.
Peut être que lorsqu’on arrive à imaginer les situations, à les « vivre » dans sa tête avec le plus de détails possibles, il est plus facile de saisir le sens de ces poèmes, d’en apprécier l’essence.
Parfois ce sont simplement des ressentis un peu tapis au fond de soi qui se réveillent doucement, qui reviennent en mémoire sans violence…

Beaucoup de choses
dans mon cœur. Laissons-les aller
au gré des mouvements du saule.

J’ai apprécié lire ce recueil, dans lequel je picorais quelques poèmes au gré de ma journée, pour y apporter une petite touche en plus.
Si vous êtes amateurs du genre et que vous aimez la nature, sa contemplation, nul doute que ce livre saura vous combler.

A noter, il y a quelques pages très intéressantes sur l’histoire de cette poésie et sur la vie de Bashô, très bien écrites et agréables à lire. Un peu de culture connexe ne fait pas de mal et permet d’apprécier encore mieux ces superbes poèmes. Dans le même registre, les notes apportent des commentaires éclairants pour apprécier les détails des haïkus.

Bonne journée !

* J’ai un complexe sans doute un peu sot, celui de manquer de culture littéraire, sans doute renforcé par le fait que j’aime beaucoup lire les œuvres classiques. Alors plutôt que de me morfondre dans mon coin de mon ignorance et de ce manque, j’essaie de lire quelques classiques de temps en temps, que je choisis toujours selon l’inspiration et l’envie du moment.

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Le conte de la princesse Kaguya

13 août 20142 août 2016

Samedi dernier, un peu de mal de tête, un peu en colère dès le matin (ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien, ça m’arrive de temps en temps), je commençais à larver sur mon canapé en boudant. Et puis dans ma tête (et sur la table), cet article de Psychologies magazine sur le film dont je vais vous parler aujourd’hui, et une envie de sortir malgré tout, parce que je n’avais rien à faire de mieux et que sortir me ferait forcément du bien, même si j’y allais seule.

Je me suis donc décidée au dernier moment, j’ai mis 3 plombes à trouver le cinéma ABC (qui est très bien, il y avait une exposition photo qui avait l’air chouette d’ailleurs, mais je n’ai pas eu le temps de la regarder, je suis arrivée juste à temps !), et puis j’ai mis mes lunettes, je me suis assise et j’ai profité du spectacle…

Le conte de la princesse Kaguya, anime du studio Ghibli présente l’histoire d’un couple dont le mari s’occupe d’une bambouseraie.

Un jour, alors qu’il va couper des bambous, il découvre dans une pousse un tout petit bébé, qui grandira à une vitesse incroyable.

Bientôt rebaptisée « Pousse de Bambou » par les enfants du village et « Princesse » par ses parents adoptifs, la petite fille découvre son environnement, sa destinée étant influencée par les présents que son père trouve dans la bambouseraie…

source : allociné
source : allociné

Vous le savez déjà, j’aime beaucoup les animes, et celui-ci ne déroge pas à la règle : outre l’histoire rondement menée (il y a presque plusieurs histoires pendant le film), les personnages sont bien fouillés. L’histoire ne manque pas de rebondissements, il y a de l’émotion : on rit, on est triste parfois, on s’attache à la Princesse et aux différents protagonistes de l’histoire.

Le dessin est particulièrement beau à mes yeux, un peu « à l’ancienne », avec des couleurs transparentes à l’aquarelle et un train de crayon foncé, vif, simple mais très expressif. L’affiche de l’anime est représentative de la qualité des dessins tout au long du film.

Et puis il y a des sujets de fond, celui de la destinée, de l’attachement aux racines et du déracinement, de l’adaptation à un nouvel environnement pas forcément voulu, de l’orientation que l’on veut donner à sa vie, du lien que l’on a avec ses parents à vouloir leur faire plaisir (à tort ?), et pourtant ce besoin d’être le seul juge et maitre à bord de son histoire personnelle pour être heureux : la seule personne qui sait ce qui est bien pour nous, pour notre bonheur, c’est nous-mêmes, quels que soient les efforts et les bons sentiments mis en œuvre par nos proches pour nous rendre heureux.

En résumé, un bel anime pour tous : les petits seront ravis par le côté un peu « magique » de l’histoire, les grands pourront réfléchir un peu sur la morale du chemin de vie, mais la tendresse et la singularité de l’histoire plaira au plus grand nombre je pense.

Je suis sortie de là en me disant qu’il fallait que j’accorde plus de crédit en mes choix, que je croie plus fort en mes rêves, parce que la seule personne qui peut me rendre heureuse et me permettre de réaliser ce que je souhaite, c’est moi. Je le « savais » déjà, mais ce petit rappel n’est pas de refus.

Je vous le conseille chaleureusement, c’est une très belle histoire, émouvante, et on ne voit pas passer les 2h15.

Bonne journée !

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I am a cat – Natsume Sôseki

18 juillet 201426 mai 2022

Lorsque je suis allée à San Francisco, j’ai de nombreuses fois arpenté les rangées de la librairie Kinokuniya et c’est ainsi que, quelques jours avant de rentrer à Toulouse, je me suis offert quelques livres dont I am a cat de Natsume Sōseki.

J’avoue, je n’ai pas pris de grands risques en choisissant cet auteur puisque j’avais déjà lu 2 de ses romans : Bôtchan (ou Le jeune homme), qui parle d’un professeur de mathématiques qui prend son premier poste dans un collège de province, et Le pauvre cœur des hommes, qui raconte la rencontre entre un étudiant et celui qu’il appelle le maître, un livre émouvant sur le soi et sa relation aux autres.

Je garde un excellent souvenir de ces deux livres, je n’ai pas trop eu à réfléchir pour I am a cat (sauf que, bon sang, il est gros quand même).

I-am-a-catL’histoire commence par ces deux lignes « I am a cat. And yet, I have no name ». Le livre est donc entièrement raconté depuis le point de vue d’un chat errant qui se trouve « adopté » dans la famille d’un professeur d’anglais désabusé, un brin fantasque et dyspeptique. Le chat raconte l’ensemble des expériences qu’il vit telles que sa rencontre avec les humains, découvre les relations avec ses pairs et analyse le fonctionnement de la société. Après avoir relaté certaines de ses expériences propres, le chat se fait plus rapporteur des événements qui touchent son maître, en y ajoutant des commentaires plutôt ironiques et piquants.

Si la première partie du livre est une critique assez marquée de la société et des humains, au fur et à mesure des pages elle se fait plus mesurée : le chat recentre sa satire sur l’évolution de la société japonaise, l’arrivée des influences occidentales et leurs effets sur la culture japonaise plutôt que sur le comportement des humains, et n’hésite pas à rapporter les discussions et situations cocasses que vit son maître, M. Sneaze, et ses proches (sa femme, sa nièce, ses amis Waverhouse et Avalon Coldmoon entre autres). 

Ce roman, qui n’en est pas tout à fait un dans la mesure où, à la base il est composé de plusieurs nouvelles qui ont été publiées dans un journal et qui forment 3 volumes, est divertissant et dynamique, même s’il manque de constance. Ce que j’entends par là, c’est que le point de vue du chat, son ressenti et son analyse sont beaucoup plus présents au début du livre, dans les premiers chapitres, que par la suite. Ça ne veut pas dire que l’ensemble du texte est inégal dans sa qualité, au contraire, c’est simplement que l’opinion du chat est concentrée plutôt dans le début de l’ouvrage, ce qui est un peu dommage pour un livre qui s’appelle I am a cat.

Malgré tout, c’est un bon gros livre, agréable à lire et comme je le disais plus haut, drôle et divertissant. Ma version est en anglais et je l’ai trouvée plutôt accessible : il y a certes quelques subtilités que j’ai sans doute manqué sans que cela gène ma compréhension de l’histoire (ou des histoires).

Pour finir un petit extrait qui vous donnera peut être envie de le lire (p188)…

Why, for instance, do they use two legs when they all have four available ? Such waste of natural resources ! If they used four legs to get about, they’d all be a great deal nippier; nevetheless, they persist un the folly of using only two and leave the other pair just hanging from their shoulders like a couple of dried coldfish that someone brought around as a present.

Bonne journée !

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Revue du web #7

9 mars 2014

Ouh là je suis presque en retard pour cette septième revue du web, mais j’ai un bon alibi, aujourd’hui c’était grand ménage de printemps ! Pour cette semaine, ma sélection est un peu éclectique, j’espère qu’elle vous permettra de découvrir de belles choses !

source : A Frenchie In London
source : A Frenchie In London

Pour commencer cette revue, un peu de cuisine avec le Chia Seed Pudding d’Elisabeth. D’habitude je prends un smoothie au petit déjeuner, mais je suis toujours intéressée par les alternatives que je pourrais réaliser le week-end…

source : Eva's blog
source : Eva’s blog

On continue avec un petit DIY tout simple pour faire de jolis visages sur nos pots, bols, etc. J’aime bien l’idée d’avoir plein de petits visages souriants partout où on passe et puis ça m’a l’air vraiment facile à faire (et puis j’ai des Posca à la maison, pas d’excuse pour ne pas essayer !) !

source : heju
source : heju

Un petit carnet d’adresses (enfin la première partie) à Tokyo sur le blog heju. Outre les jolies photos, j’ai bien aimé le côté moins « touristique » des adresses proposées, avec un peu de texte pour expliquer pourquoi elle est conseillée.

source : oh dear drea
source : oh dear drea

Et pour clôturer cette sélection illustrée, je vous propose un article (en anglais) très intéressant sur la gestion monétaire, comment ne pas trop dépenser, etc. Je n’ai pas trop besoin de faire attention à mes dépenses mais je trouve que certains conseils sont vraiment intéressants, faciles à mettre en œuvre.

Cette semaine, j’ai aussi aimé les articles suivants :

  • L’art de se culpabiliser chez Odile Sacoche
  • Métro, boulot, SPORT, dodo chez Strong and Gorgeous
  • La beauté féérique… au naturel chez Mély
  • Ronronthérapie chez Joranne bagoule

Voilà pour ma petite sélection de la semaine, j’espère que vous y trouverez des choses intéressantes. Et si vous aussi vous avez des coups de cœur à partager, n’hésitez pas à le faire en commentaire !

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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