Mnêmosunê
Les petits riens forgent de belles existences…
Menu
Skip to content
  • À propos
  • Accueil
  • Contact

Tag Archives: Lu ou vu en VO

The Desire Map

7 janvier 20162 août 2016

Il y a quelques années, au premier janvier ou tout autre date symbolique (mon anniversaire, le 1er septembre…), je prenais des résolutions. Devant l’inefficacité de cette méthode, je me suis ensuite fixée des objectifs. Depuis 2013, 2 fois par an, je fais un Desire Map.

Et je vais vous expliquer pourquoi et pourquoi cela me convient bien mieux.

Je me rappelle encore quand cet ouvrage m’a été conseillé : j’étais en consultation avec Mély, ma naturopathe, et je lui expliquais que j’avais beau être pleine de bonne volonté, savoir que certains changements me seraient bénéfiques, j’avais beaucoup de mal à mettre en place des modifications dans mon style de vie sur le long terme, à atteindre cet idéal dans ma tête qui devait me rendre heureuse, radieuse, etc.

Et elle m’a dit, en parlant de ce livre, « je ne l’utilise pas moi-même, mais je pense qu’il serait très bien pour vous ».

L’introduction de la suggestion m’a un peu étonnée, mais après tout, il suffisait d’acheter un livre, de le lire et de voir s’il me convenait, ce n’était pas bien compliqué.

Mnemosune-Desire Map 1

J’ai donc commandé l’ouvrage susmentionné, je l’ai payé, reçu, j’ai adoré la couverture (je dois vous dire que je trouve la maquette de ce bouquin absolument délicieuse), je l’ai lu, relu, rerelu, j’ai annoté, coché, mis des marques-pages partout, pris des pages de notes.

Et j’ai fait mon premier Desire Map, d’autres ont suivi, et je trouve l’idée vraiment bonne, tout en étant simple, accessible.

Vous savez le truc où on se dit que c’est tellement évident qu’on aurait voulu avoir l’idée ? Voilà, The Desire Map c’est ça.

Mais que je vous explique un peu.

Le bouquin est structuré en deux parties : la première raconte le cheminement de Danielle LaPorte pour en arriver créer le Desire Map, les idées derrière et quelques conseils ; la seconde partie étant tout simplement un cahier d’exercices pour nous aider dans le processus.

Le concept derrière le Desire Map, c’est que quand on prend des résolutions ou des objectifs, peut être qu’on fait le cheminement à l’envers.

Peut être que vous voulez perdre 5 kgs pour être sexy.
Peut être que vous voulez courir votre premier marathon pour être puissant(e).
Peut être que vous voulez économiser 10 000€ pour être stable financièrement.
Et donc vous prenez la résolution d’arrêter de boire A et de manger B, de faire X de séances d’entrainement, de mettre Y€ de côté chaque période définie, etc.

Le processus est long, pénible, et peut être que si finalement vous atteignez votre objectif, vous tenez votre résolution, vous ne vous sentirez ni sexy, ni puissant(e), ni stable financièrement, ou peut être que si, mais ce n’était pas cela dont vous aviez besoin.

Mnemosune-Desire Map 2

Frustration et incompréhension (avec une petite dose de culpabilité et de méchancetés dites à soi-même en – triste – bonus le plus souvent) : qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?

Peut être que finalement, ces 5 kgs en moins vous ont été suggérés par votre partenaire, et vous vous êtes un peu oublié(e) dans cette histoire, pour lui plaire, pour être aimé(e), pour ne pas qu’on vous rejette ou qu’on vous abandonne.
Peut être que courir un marathon, c’est juste pour prouver aux autres que vous êtes puissant(e). Mais en fait vous, ce qui vous intéresse c’est d’être connecté(e) avec les autres, et donc finalement ce n’est pas tellement votre temps ou la distance qui comptent, c’est de courir avec votre petite bande d’amis, un marathon ou pas.
Peut être que finalement, pour vous, la stabilité financière ce n’est pas d’épargner, mais de pouvoir tous les 2 mois aller dans un bon restaurant avec vos grand-parents dont vous adorez les histoires, sans être dans le rouge et en le savourant vraiment.

Tout le fondement du Desire Map est là : au lieu de se fixer des objectifs en espérant atteindre quelque chose, il s’agit de se demander qu’est-ce que je veux vraiment vivre cette année, quelles sont les émotions que je veux ressentir, qu’est-ce que ça recouvre, pour moi et moi seul(e), « je veux me sentir bien » cette année ?

La réponse à ces questions, ce sont ce que l’auteur appelle les « Core desired feelings » , qui sont au centre du processus.

Il peut y en avoir 1 ou 5, peu importe : c’est ce que vous vous avez envie d’expérimenter, de vivre, de ressentir. Et en conscience avec cela, de définir 1 à 5 intentions pour cette période (année, 6 mois, suivant la fréquence à laquelle vous faites le Desire Map), des intentions qui réellement vous poussent à l’action, vous font vibrer et trépigner d’envie, et qui vont vous aider à ressentir, vivre, expérimenter ces choses-là.

J’ai 5 « core desired feelings » cette année, et ce sont les mêmes depuis 3 ans, je trouve qu’ils me vont bien.

Dans ces 5, il y a « bonne santé » : je veux me sentir en bonne santé, je veux vivre cette année en bonne santé.

Mnemosune-Desire Map 3

Alors bien sûr, j’aurais pu ne pas faire le Desire Map, dire que cette année je perds X kgs, je fais le régime bidule, et je vais à la salle de sport à telle fréquence. Et puis comme la salle de sport ça me stresse, que j’ai des problèmes digestifs quand je suis stressée et que fixer béatement ma balance m’angoisse, en fait j’aurais tenu 2 semaines, je me serais dit que je suis bonne à rien et que si je suis grosse, moche et incompétente c’est de ma faute (j’accentue à l’extrême le trait, mais vous voyez l’idée).

Ben non.

Pour moi, cette année, être en bonne santé ça passe par du yoga avant tout le reste : je suis contente de me lever et de faire du yoga, je suis contente d’aller prendre des cours, je suis contente de faire du yoga le soir avant de me coucher, pour me détendre. Je me sens en bonne santé quand je fais du yoga en conscience et à mon rythme, celui de mon corps.

Voilà.

Bien entendu, quand bien même cet article est immensément long, il ne saurait aller dans le détail du livre. En tout cas, je vous conseille cet ouvrage : si au début on fait quelques erreurs (la première itération, j’ai quand même mis « perdre X kilos » en tant qu’intention, cela prend du temps  et des essais pour se libérer des choses ancrées !), ça travaille en arrière plan et on se l’approprie.

Et, personnellement, cela m’a permis d’envisager mes activités, mon temps différemment. Je vous souhaite qu’il en soit de même pour vous.

Maintenant, racontez-moi ce qu’il en est pour vous : résolutions, objectifs, rien ? Pourquoi ?

Bonne journée !

PS : Pour information, il n’existe pas de version française de ce livre à ce jour. Le mien est en anglais, il y a d’autres langues disponibles (dont l’allemand, mais je ne suis pas sure pour les autres langues…).

5 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Notre petite sœur

23 décembre 20152 août 2016

Ce que j’aime bien, quand je suis en congés, c’est d’avoir le temps de faire les choses et d’organiser mes journées comme bon me semble. Il y a quelques temps de cela j’avais jeté un œil au programme de l’Utopia, et je m’étais mis en tête d’aller voir Notre petite sœur, un jour où j’aurais besoin de la beauté du cinéma japonais.

Pas de chance, les horaires des séances n’étaient pas compatibles avec mes horaires de travail. Je m’étais donc quelque peu résignée, jusqu’à ce que je regarde la semaine dernière la programmation du cinéma pour planifier mes activités pendant mes congés. C’est ainsi que mardi je me suis organisée pour aller voir, à Tournefeuille, ce film qui m’attirait tant.

Notre petite sœur, c’est l’histoire de Sachi, Yoshino et Chika, trois sœurs qui vivent ensemble. Elles apprennent le décès de leur père, et malgré le fait qu’elle n’aient plus eu de contacts avec lui depuis qu’il s’était séparé de leur mère, elles décident de se rendre aux funérailles. C’est là-bas qu’elles font connaissance avec Suzu, la dernière fille de leur père, leur demi-sœur, maintenant orpheline. Sachi, Yoshino et Chika proposent d’un commun accord à Suzu de venir vivre avec elles, à Kamakura…

Source : Allociné
Source : Allociné

Ce film est une petite bulle de douceur, tout simplement. Ce que j’aime en particulier, c’est que c’est un film qui traite de la vie en communauté, de la famille et des liens familiaux et qui le fait en s’appuyant sur les petits riens du quotidien. Vous savez à quel point je suis attachée à ces petits riens, parce que je pense que ce sont eux qui rendent la vie riche chaque jour, pour faire une belle collection de souvenirs au fur et à mesure.

Et ce film, c’est justement ça : depuis l’entraînement de foot de Suzu, à la réalisation de l’alcool de prunes (comme chaque année !), chaque petite facette du quotidien est explorée pour montrer ces liens qui se tissent, les difficultés (parce qu’il y en a toujours), les émotions cachées…

En bref, il faut bien sûr être un tant soit peu amateur du genre, mais c’est une belle découverte, je suis contente d’avoir pu voir ce film.

Vous connaissiez ?  Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Miss Hokusai

11 septembre 20152 août 2016

La dernière fois je vous donnais mon avis sur Vice Versa, continuons donc sur notre lancée des films d’animation avec Miss Hokusai…

Source : manga-sanctuary.com
Source : manga-sanctuary.com

Miss Hokusai, c’est l’histoire d’O-Ei, l’une des filles du maître Hokusai. Ils vivent à Edo, dans un atelier dont le père, le « fou du dessin » et la fille ne sortent qu’assez peu, réalisant à quatre mains des oeuvres magistrales.

C’est un film assez difficile à définir parce qu’il décrit à la fois les relations d’O-Ei avec sa famille (son père, bien entendu, mais aussi sa mère et surtout la touchante O-Nao, petite sœur aveugle), le processus créatif et artistique (inspiration pour la création d’une oeuvre, finition d’une peinture…), la personnalité forte de l’héroïne, tout en y ajoutant une touche de fantastique et en se basant sur les souvenirs d’O-Ei.

C’est un peu une fenêtre sur le temps, qui présente certains événements et traits des uns et des autres, comme une photographie sur un laps de temps de quelques années partagées entre la création artistique, la quête de soi et les échanges avec le monde extérieur.

Le film manque peut être un petit peu de structure (quel est le message au final ?), cependant le trait est très beau, on se croirait vraiment dans le Japon des années 1800, et les personnages sont très bien retranscrits, avec des traits dominants forts qui n’éclipsent pourtant pas la profondeur.

Résultat, j’ai passé un bon moment, je crois que c’est le principal !

Et vous, l’avez-vous vu ? Qu’en avez-vous pensé ? Vous tente-t-il ?

Bonne journée !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

The Happiness Project – Gretchen Rubin

27 août 20142 août 2016

La semaine dernière j’ai profité de quelques jours de vacances pour faire ce que je faisais peu : me reposer, prendre du temps pour moi, tricoter (le projet boulet avance !) et lire. Car même si j’ai l’habitude de lire dans les transports et un peu avant de me coucher, finalement je ne lis pas beaucoup je trouve, alors que c’est une activité que j’aime.

C’est ainsi qu’après avoir fini Les frères Karamazov de Dostoïevski, je suis partie en quête d’un livre divertissant pour occuper mes vacances, quelque chose de gai tant qu’a faire, qui me donne de l’énergie.

Qui dit vacances dit livre en VO, alors je me suis tournée vers The happiness project de Gretchen Rubin (Opération bonheur en VF), livre que j’ai depuis un certain temps dans ma liste à lire. Et puis quoi de mieux qu’un ouvrage sur le bonheur pour les vacances ?

Le pourquoi du livre et du projet, le voici.
Un après midi pluvieux, alors qu’elle prend le bus, Gretchen Rubin s’interroge sur ce qu’elle veut dans la vie, et en arrive à la conclusion qu’elle veut être heureuse, et décide de se lancer dans un projet sur un an à se concentrer sur son bonheur : à chaque mois une « ligne de conduite » avec des résolutions mesurables, qui se cumulent au fur et à mesure. Ainsi en Février, la ligne de conduite et les résolutions de ce mois-ci sont à remplir, mais aussi celles de Janvier. Le livre présente les choix faits par Gretchen et ce qu’elle a mis en place. A la fin, bien entendu, elle fait le bilan de son « happiness project ».

source : amazon.fr
source : amazon.fr

Ce livre j’en avais entendu beaucoup de bien, peut être que je m’attendais à quelque chose dans la même veine que Mange, prie, aime d’Elizabeth Gilbert, à savoir un genre de récit initiatique, un livre qui présenterait de manière romancée la démarche de Gretchen Rubin.

En fait je suis un peu partagée, je l’apprécie sans vraiment l’aimer vous voyez ?

En premier lieu, contrairement à ce que je croyais, ce n’est pas un récit romancé. Chaque mois sont présentées la ligne directrice et les résolutions, et pour chacune d’entre elles quelques pages viennent expliquer comment elles ont été mises en place. Il n’y a pas de continuité dans le récit qui est fragmenté par résolutions et c’est un peu dommage, parce que du coup j’ai trouvé le livre un peu « froid ».

Ensuite, à la lecture, j’ai trouvé que certes l’auteur appuyait ses propos de moult références bibliographiques et d’extraits d’études (la liste des références est d’ailleurs disponible à la fin du livre), pourtant les résolutions ou les lignes de conduites sont abordées trop rapidement à mon goût. On a peu de détails sur les démarches, sur les tentatives (réussies et avortées), et je trouve que c’est un peu dommage, ça aurait mérité un peu plus d’approfondissement, d’explications, parce que finalement c’est ce qui fait la richesse du témoignage je trouve (non ?).

Autre chose qui me refroidit un peu, c’est que je n’ai pas réussi à m’identifier ou à avoir vraiment envie « de faire comme elle », quand bien même je me suis trouvée des points communs (pas forcément très glorieux, comme le fait d’être envieux, et d’autres plus acceptables, comme mon côté « underbuyer »), je ne me suis pas attachée à l’auteure, à son histoire, à son ressenti, à ses expériences.

En dépit de tout cela, à mes yeux, l’idée d’un happiness project est bonne, la méthode est bien structurée (la revue des résolutions à intervalles réguliers, ne sélectionner que des résolutions « mesurables » pour voir les efforts) et il y a de très bonnes idées pour améliorer sa qualité de vie (j’ai par exemple bien aimé le mois consacré aux relations sociales) et il y a des pistes intéressantes que j’aimerais explorer.

Finalement, si je fais un parallèle avec une recette de cuisine, il y a de bons ingrédients, la marche à suivre me semble bien et donner de bons résultats, mais malgré tout à la fin de la lecture, je n’ai pas envie de m’y mettre moi aussi, il manque un petit quelque chose, une petite étincelle, un je-ne-sais-quoi. En fait, j’aurais aimé lire un témoignage appuyé de détails pratiques plutôt qu’une méthode illustrée d’exemples réels.

Dommage, l’idée était prometteuse, mais, définitivement, le récit est trop froid pour qu’il me passionne.

Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

PS : Pour ceux qui disposent d’un kindle et que l’anglais ne rebute pas, sachez que le livre en VO dans ce format est bien moins cher que pour tous les autres disponibles. A bon entendeur…

5 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Le conte de la princesse Kaguya

13 août 20142 août 2016

Samedi dernier, un peu de mal de tête, un peu en colère dès le matin (ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien, ça m’arrive de temps en temps), je commençais à larver sur mon canapé en boudant. Et puis dans ma tête (et sur la table), cet article de Psychologies magazine sur le film dont je vais vous parler aujourd’hui, et une envie de sortir malgré tout, parce que je n’avais rien à faire de mieux et que sortir me ferait forcément du bien, même si j’y allais seule.

Je me suis donc décidée au dernier moment, j’ai mis 3 plombes à trouver le cinéma ABC (qui est très bien, il y avait une exposition photo qui avait l’air chouette d’ailleurs, mais je n’ai pas eu le temps de la regarder, je suis arrivée juste à temps !), et puis j’ai mis mes lunettes, je me suis assise et j’ai profité du spectacle…

Le conte de la princesse Kaguya, anime du studio Ghibli présente l’histoire d’un couple dont le mari s’occupe d’une bambouseraie.

Un jour, alors qu’il va couper des bambous, il découvre dans une pousse un tout petit bébé, qui grandira à une vitesse incroyable.

Bientôt rebaptisée « Pousse de Bambou » par les enfants du village et « Princesse » par ses parents adoptifs, la petite fille découvre son environnement, sa destinée étant influencée par les présents que son père trouve dans la bambouseraie…

source : allociné
source : allociné

Vous le savez déjà, j’aime beaucoup les animes, et celui-ci ne déroge pas à la règle : outre l’histoire rondement menée (il y a presque plusieurs histoires pendant le film), les personnages sont bien fouillés. L’histoire ne manque pas de rebondissements, il y a de l’émotion : on rit, on est triste parfois, on s’attache à la Princesse et aux différents protagonistes de l’histoire.

Le dessin est particulièrement beau à mes yeux, un peu « à l’ancienne », avec des couleurs transparentes à l’aquarelle et un train de crayon foncé, vif, simple mais très expressif. L’affiche de l’anime est représentative de la qualité des dessins tout au long du film.

Et puis il y a des sujets de fond, celui de la destinée, de l’attachement aux racines et du déracinement, de l’adaptation à un nouvel environnement pas forcément voulu, de l’orientation que l’on veut donner à sa vie, du lien que l’on a avec ses parents à vouloir leur faire plaisir (à tort ?), et pourtant ce besoin d’être le seul juge et maitre à bord de son histoire personnelle pour être heureux : la seule personne qui sait ce qui est bien pour nous, pour notre bonheur, c’est nous-mêmes, quels que soient les efforts et les bons sentiments mis en œuvre par nos proches pour nous rendre heureux.

En résumé, un bel anime pour tous : les petits seront ravis par le côté un peu « magique » de l’histoire, les grands pourront réfléchir un peu sur la morale du chemin de vie, mais la tendresse et la singularité de l’histoire plaira au plus grand nombre je pense.

Je suis sortie de là en me disant qu’il fallait que j’accorde plus de crédit en mes choix, que je croie plus fort en mes rêves, parce que la seule personne qui peut me rendre heureuse et me permettre de réaliser ce que je souhaite, c’est moi. Je le « savais » déjà, mais ce petit rappel n’est pas de refus.

Je vous le conseille chaleureusement, c’est une très belle histoire, émouvante, et on ne voit pas passer les 2h15.

Bonne journée !

3 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Making art a practice – Cat Bennett

27 juin 20142 août 2016

Je vous en avais brièvement parlé puisque j’étais en train de le lire lors de mon premier craft day et j’étais déjà enthousiaste à son propos, alors aujourd’hui je vous propose une petite revue du livre Making art a practice de Cat Bennett.

Déjà, je tiens à dire que des livres sur la pratique artistique, j’en ai lu beaucoup et si certes j’aimais bien le côté pas à pas, je trouvais qu’il manquait quelque chose à chaque fois : c’était très pragmatique (la perspective, les couleurs, préparer son dessin, tout ça), mais finalement il n’y avait pas tant de développement que cela sur comment entretenir sa créativité et trouver son style, son expression, ce qui nous parle.

Si ce livre est sous titré « 30 ways to paint a pipe » (30 façons de peindre une pipe), finalement c’est la phrase juste en dessous qui résume le mieux le livre « How to be the artist you are » (comment être/devenir l’artiste que vous êtes).

craft-day-1-3Car véritablement il s’agit de cela : trouver sa voie, sa manière de pratiquer, ses medium, etc.

Le livre est franchement très bien fait : après une petite introduction sur le voyage au cœur de soi même que représente la pratique artistique, l’auteure (elle-même artiste), vient exposer 11 réflexions à propos de la pratique artistique en tant que processus perpétuel, depuis l’acceptation de là où nous en sommes (que l’on soit débutant, confirmé, que l’on se lance dans quelque chose de nouveau) jusqu’au point final consistant à être l’artiste que nous sommes, en passant par les petits rituels pour se mettre dans la pratique, l’acceptation que la pratique artistique est un processus sans fin (il y a toujours des perspectives d’amélioration, d’enrichissement), et aussi propose 30 exercices-réflexions pour progresser.
Les annexes sont aussi très intéressantes, notamment celles qui proposent des exercices (exercices pour le sketchbook, le journal créatif ou de dessin rapide).

Ce qui m’a particulièrement plu dans ce livre, c’est qu’il y a un fort parallèle entre la pratique artistique et celle du yoga : l’idée ce n’est pas d’atteindre la perfection ou de devenir un artiste qui gagne des millions grâce à ses œuvres, mais plutôt d’apprécier les étapes, de les travailler, d’ouvrir son esprit, de décaler sa pratique pour savoir qui nous sommes vraiment, et surtout, surtout, de renouer avec l’enfant artiste que nous étions.

C’est un manuel de créativité qui propose des pistes de jeu, que l’on peut picorer selon ce qui nous intéresse ou bien lire d’un bloc. Je l’ai d’abord lu d’une traite, puis je suis revenue sur certains points dans le désordre, au fur et à mesure de ma réflexion. Il y a beaucoup de choses intéressantes, vraiment, et notamment la première pratique (« Letter of Commitment ») qui permet de poser sur le papier le sujet, le problème sur lequel on va travailler dans les jours, semaines, mois ou années à venir : au fur et à mesure de la pratique on peut en réécrire une autre ou bien la garder au choix.

Ce n’est pas, à mon sens, un livre qu’on lit une fois et qu’on range dans sa bibliothèque, mais bel et bien un compagnon pendant ce très agréable voyage dans la pratique artistique, que l’on feuillette et redécouvre au fur et à mesure.

Le livre n’est pas traduit en français, c’est bien dommage. Pour ceux comprenant l’anglais qui cherchent un bon livre, à la fois pragmatique, déculpabilisant et qui propose des pistes pour développer sa pratique artistique, n’allez pas plus loin, celui-là devrait vous plaire.

De mon côté, je pense que je vais me procurer le premier livre de l’auteure, The confident creative (traduit en français celui là, traduit sous le nom Créativité – le dessin pour libérer la main et l’esprit), tant celui-ci m’a plu.

Bonne journée !

 

9 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Blog Inc. – Joy Deangdeelert Cho

10 juin 20142 août 2016

Blog Inc. est un des livres que j’ai acheté à San Francisco dans la boutique Chronicle Books. Car bien que cela fasse des années que je blogue (depuis 2006, avant sur un autre blog, et depuis le 10 septembre 2011 pour celui-ci) et que je blogue plus par passion que pour le profit, je crois qu’il y a toujours des choses à apprendre.

Je lis beaucoup d’articles sur le blogging, j’ai même pris un cours en ligne chez Red Velvet et je ne cesse de me documenter sur le sujet, parce que la blogosphère évolue vite et que c’est parfois pas mal de se mettre à la page, ou tout simplement pour grapiller des bonnes idées, se remémorer des choses que l’on avait envie de faire et qu’on a mis de côté.

Blog-inc-1

Et des bonnes idées justement, ce petit livre en regorge ! Même si je le trouve beaucoup plus axé sur le blogging en temps qu’activité rémunératrice, je le trouve très bien fait.

Tout au long du livre par exemple, l’auteure a disséminé des interviews d’autres bloggeurs (par exemple : Color Collective, The Purl Bee ou Geninne’s Art blog) (j’avoue, je n’ai pas encore pris le temps de les parcourir) ce qui permet d’avoir leur point de vue sur des sujets très variés, depuis le choix de leur nom jusqu’à l’éthique, en passant par l’étude de leur niche, etc.

Les chapitres 3 (Powering your blog) et 4 (Blogging community etiquette) sont ceux pour lesquels j’ai coché le plus de pages (oui, je fais partie des gens qui cochent les pages des livres avec des passages intéressants) parce que ce sont les chapitres qui regorgent de petits trucs tout simple pour mon niveau de blogging (le blogging par passion et pour le partage, même s’il m’est arrivé de faire des articles sponsorisés).

Blog-inc-2La mise en page est très chouette, bien aérée, les typographies sont très jolies et l’ensemble est à la fois très fluide et pratique : si je l’ai lu une première fois d’une traite, je m’y réfère de temps en temps pour quelques points précis et il est vraiment facile de s’y retrouver. J’en ai partagé des extraits à ma copine Marion qui était en quête de conseils pour son blog, je les trouve à la fois suffisamment pragmatiques pour qu’on sache s’y mettre sans être trop directifs (et puis parfois c’est du rappel de bon sens, mais ça ne fait pas de mal).

Donc en résumé, si vous cherchez un livre sur le blogging, que vous soyez débutant ou avancé, je pense que ce livre peut vous apporter quelque chose.

Bonne journée !

 

3 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

L’île de Giovanni

3 juin 20142 août 2016

Depuis des années, j’ai envie d’aller plus souvent au cinéma mais y aller seule me freinait. Alors je regarder les films à l’affiche en soupirant, même si parfois des amis venaient avec moi. Mais j’étais frustrée, parce que plein de films me tentaient et que je n’allais pas les voir, « juste » parce que j’avais peur.

Et puis dans l’avion en rentrant de San Francisco, alors que je venais de me mettre un film, je me suis dit qu’en fait, aller au cinéma toute seule, ça revenait exactement à la même chose que d’être dans un avion avec d’autres personnes qui regardent un film : chacun est là pour se faire sa propre expérience, même si on est tous au même endroit.

Alors bien sûr je ne suis pas allée au cinéma seule en rentrant, mais l’idée avait germé, il ne manquait plus que l’occasion. Mercredi, une collègue de travail m’a proposée de lui racheter sa place qui expirait samedi. J’ai saisi l’occasion et samedi après-midi je suis allée voir l’île de Giovanni…

L’île de Giovanni ce sont les souvenirs de deux personnes, âgées aujourd’hui, d’une période assez compliquée de leur existence alors qu’elles sont sur le bateau pour retourner sur une île de l’archipel du Japon. Les faits qui peuplent la mémoire de ces deux protagonistes (on ne découvre qu’à la fin qui ils sont vraiment) se sont déroulés à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, sur l’île de Shikotan.

Le Japon a perdu la guerre, l’empereur vient d’en faire l’annonce à la radio et voilà la crainte des américains qui s’installent. Pourtant la vie continue.
Jusqu’au jour où des militaires étrangers débarquent sur Shikotan : ce ne sont pas les américains mais les russes, qui annexent ainsi le territoire, confisquent la nourriture, réquisitionnent des maisons, de la place dans l’école.

La peur de l’étranger, la difficulté à se comprendre, la peur dans un tel contexte si difficile n’arrangent pas les choses. Et pourtant, petit à petit, une cohabitation se met en place, des liens se tissent, comme en témoigne la relation entre Tanya et Jumpei.

L’anime relate ce qu’il s’est passé à cette période et permet de comprendre pourquoi les deux personnages du bateau ne reviennent que maintenant et les souvenirs sont si présents, si difficiles à supporter…

source : Allociné
source : Allociné

Comme ce film est émouvant ! Le trait est plus brut que les anime que je vois d’habitude, mais la poésie est là, l’émotion qui prend aux tripes, les rires et puis les larmes aussi, beaucoup. Peut être est-ce le sujet, peut être est-ce la qualité des dessins et des paysages, peut être est-ce le lien avec l’ouvrage « train de nuit dans la voie lactée », peut être est-ce la musique, toujours est-il que le film est prenant, que l’on vit les péripéties de Jumpei et de sa famille presque de l’intérieur, que l’on ressent leur joie, leur tristesse, leurs inquiétudes, leur envie d’aller de l’avant.

L’anime n’est pas gai, il ressemble beaucoup au Tombeau des Lucioles, et j’ai d’ailleurs été très étonnée de voir des familles dans la salle : le contexte de l’histoire est difficile, l’histoire en elle-même est assez dure, ce n’est pas (à mon humble avis) un film pour les enfants.
En revanche, je crois que c’est un très bon film pour les adultes avides de poésie. Après, on a envie de vivre intensément comme jamais, en savourant tous les bonheurs qui sont à notre portée.

A la fois bouleversant et féérique, il m’a beaucoup plu. Si vous aimez les anime et que vous n’avez pas peur de pleurer, prenez vos mouchoirs et foncez, il vaut vraiment le coup.

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Committed – Elizabeth Gilbert

2 mai 20142 août 2016

Quand je suis en vacances, j’aime bien des livres en VO. J’aime bien lire des livres en VO quand je peux, mais je ne sais pas pourquoi, en vacances ils ont un goût différent. Peut-être que tous les livres ont une saveur différente en vacances ? Allez savoir…

Toujours est-il qu’un jour que je faisais du shopping à Malte, je suis rentrée dans une librairie, je me suis achetée une carte à m’envoyer à la fin du voyage (j’ai lu ça je ne sais plus trop où, et j’ai trouvé l’idée marrante, alors j’ai fait pareil. Voilà. J’ai vachement de personnalité des fois) et j’ai parcouru toutes les couvertures de livres (vous avez jamais remarqué que les livres en anglais ont de super chouettes couvertures, très colorées ?), et je suis tombée sur ce livre, c’était celui qui me plaisait le plus (en termes de jolie couverture s’entend) alors je l’ai embarqué.

committedCommitted c’est un peu la suite de Mange, Prie, Aime (Eat, Pay, Love en VO).
Si vous vous rappelez bien, à la fin du précédent opus, Elizabeth avait rencontré un brésilien, Felipe, et ils étaient amoureux. On retrouve donc nos deux amoureux, qui décident de se poser après tant de voyages et ils optent pour les USA, où Elizabeth a toute sa famille. Grand chambardement, valises, Felipe vend sa société d’import de pierres précieuses, tout le monde direction le pays, et que ça saute. Sauf que, Felipe n’a pas de visa pour rester aux USA : pas grave, ils décident qu’il reste 3 mois au pays, et que tous les trois mois ils bougent pour qu’ils puissent rentrer tranquille. C’est aussi simple que ça.

Bien entendu, tout ne se passe pas comme prévu, puisqu’un jour, aux douanes, Felipe est arrêté : c’est suspect tous ces allers-retours (je ne sais pas trop où on les met les « s »…), ça ne peut plus durer, Felipe doit régulariser sa situation ou alors il ne pourra plus rentrer aux USA. Damned.

Et pour compliquer le tout, le seul moyen de régulariser la chose, c’est qu’Elizabeth et Felipe se marient. Sauf que les deux sont plus que réfractaires au mariage, ayant déjà goûté à la chose et ayant terriblement souffert de leurs divorces respectifs.

Committed raconte donc comment ils en sont arrivés à se dire qu’ils allaient se marier (je ne spoile pas, c’est écrit dès le début du livre), les événement auxquels ils ont du faire face et surtout les différentes recherches qu’a effectué Elizabeth Gilbert pour ne plus avoir peur du mariage, l’envisager sereinement.

En ce sens, c’est un bouquin un peu moins personnel que Mange, Prie, Aime puisqu’il y a beaucoup d’explications sur le mariage, ce qu’il représente un peu partout (surtout dans les pays occidentaux). Franchement j’ai trouvé ça super intéressant, et puis j’ai bien aimé les différents témoignages qu’elle raconte (sa mère, différentes personnes croisées au cours de leurs voyages) (oui parce qu’ils voyagent ensemble du coup, le temps que tout se calme un peu et se remette d’aplomb). Et puis il y a toujours cet humour que j’aime tant, j’ai de nombreuses fois souri et ri en lisant ce livre (ce qui n’a pas arrangé ma réputation auprès de certains voyageurs qui étaient dans le même hôtel que moi, mais au point où j’en étais ce n’était plus bien grave).

Bref, un bon livre, aussi bien pour la détente que pour rassurer les flippés du mariage. Et si vous n’avez pas d’amoureux, ça n’est même pas rébarbatif, promis. Enfin moi je l’ai trouvé bien, ça m’a permis de me détendre et d’y voir plus clair sur l’institution en question, et puis ça m’a soulevé des questions sur la féminité, la place de la femme, et ça, j’aime bien.

Pour finir sur ce livre, un des petits extraits qui m’ont plu (p46) :

Compulsive comparing, of course, only leads to debilitating cases of what Nietzsche called Lebensneid, or “life envy”: the certainty that somebody else is much luckier than you, and that if only you had her body, her husband, her children, her job, everything would be easy, wonderful and happy. (A therapist friend of mine defines this problem simply as “the condition by which all my single patients secretly long to be married, and all of my married patients secretly long to be single.”) Which certainty is so difficult to achieve, everyone’s decisions become an indictment of everyone else’s decisions, and because there’s no universal model anymore of what makes “a good man” or “a good woman” one must almost earn a personal merit badge in emotional orientation and navigation in order to find one’s way through life anymore.

Bonne journée !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Le vent se lève

5 mars 20142 août 2016

Il y a quelques temps, je suis allée voir Le vent se lève d’Hayao Miyazaki avec la copine au manteau orange. A la base on devait aller le voir bien avant, et puis il y a eu des soucis d’agenda, à force de lire des critiques peu élogieuses je n’étais plus vraiment sûre d’avoir envie de le voir, et puis en fait je me suis dit que la meilleure chose à faire, c’était encore de me faire mon opinion par moi-même, et comme par magie on a trouvé un créneau qui nous allait à toutes les deux.

source : Allociné
source : Allociné

Alors, je ne vais pas vous réexpliquer l’histoire, puisque vous pouvez la lire un peu partout (par exemple sur le site d’Allociné), je vais plutôt vous donner mon avis.

Déjà, j’ai été surprise par deux choses que j’avais lues dans les critiques et que je n’ai pas trouvé si flagrantes que ça. La première, c’est la référence à un vers de Paul Valéry « le vent se lève, il faut vivre ». J’avais lu que c’était un peu le mantra de l’anime. Je ne l’ai entendu que deux fois.
La seconde, c’est le fait qu’il y a beaucoup de scènes avec des gens qui fument des cigarettes. Oui, il y en a. Mais si on se remet dans le contexte de l’époque et si on regarde bien je n’ai pas trouvé qu’il y en ai tant que ça. Enfin cela ne m’a pas choqué.

Ensuite, c’est un animé que je trouve sensiblement différent de tous les autres que j’avais vus d’Hayao Miyazaki. Je ne les ai pas tous vus, mais je trouve que Le vent se lève, c’est un animé… de départ à la retraite. Il y a moins de magie et de féérie que dans les autres animés que je connais, mais il y a beaucoup de rêverie, d’espoir, il y a quand même de belles valeurs, je trouve. C’est sans doute un peu plus terre à terre comme œuvre (et encore…), mais je l’ai trouvé poétique malgré tout, j’y ai perçu de la tendresse. Ce n’est pas un animé drôle même s’il y a des moments qui m’ont fait sourire, c’est même parfois triste, mais c’est beau, je trouve. Je crois qu’Hayao Miyazaki a voulu faire un dernier anime sur des sujets et thématiques qui lui tiennent à cœur, et ça se ressent (enfin moi c’est ce que j’ai perçu).

Bien entendu les dessins sont splendides, les paysages somptueux, les personnages fouillés, chacun avec ses particularités. Je ne suis pas spécialement une grande amatrice d’avion ou d’aéronautique, et pourtant j’ai bien aimé les différentes scènes qui permettent de voir comment Jiro imagine et construit son avion, les doutes, les espoirs, les essais ratés, la persévérance, les différents chamboulements…

Le seul petit point noir, c’est que je l’ai trouvé un peu long, surtout dans la première heure où on ne sait pas bien où on va, pourquoi on nous montre ça. Finalement tout a une utilité, bien sûr, mais sur le coup on s’ennuie un peu.

Au final, je trouve qu’il est aussi bon que les autres que j’avais vu précédemment, bien qu’il soit à part. Le ton est différent mais je trouve que le charme opère. Mon amie par contre n’a pas aimé, je crois qu’elle voulait y retrouver de la magie et de la féérie comme il peut y en avoir dans Mon voisin Totoro et, forcément, elle a été déçue.

A vous de vous faire votre idée. Personnellement, j’ai aimé, je trouve qu’il vaut le coup.

Bonne journée !

4 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Posts navigation

Previous Page 1 2

Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

Réseaux sociaux

  • Bluesky
  • Pinterest
  • Ravelry

Catégories

Articles récents

  • Séjourner au Château de l’Epinay : mon avis
  • J’ai fabriqué une pochette en cuir bicolore
  • Les débuts du juge Ti – Robert Van Gulik
  • Petits contes de printemps – Natsume Sôseki
  • Propos sur la racine des légumes – Hong Zicheng

Recherche

Archives

Site made with ♥ by Angie Makes
Angie Makes Feminine WordPress Themes