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Tag Archives: kindle

3 livres sur la créativité que je recommande

10 août 20209 août 2020

C’est assez rigolo, parce qu’on me demande de temps en temps quels sont les livres que je recommande pour faire un cadeau à quelqu’un de créatif…

Et à chaque fois mes réponses étonnent les gens.

Peut être parce que, du fait que je pratique la peinture, le dessin, le crochet et le tricot, les gens s’attendent à ce que je leur conseille des livres qui abordent ces techniques.

Et pourtant ce n’est pas le genre de livre que j’ai tendance à conseiller.

Parce que, honnêtement, nous avons aujourd’hui accès à tellement de ressources pour nous permettre d’apprendre une technique particulière qu’il me semble que l’achat d’un livre vient potentiellement plus tard, pour approfondir une question particulière.

En revanche, la « vraie » difficulté je trouve en tant que personne créative, c’est justement tout le processus de création et les peurs qui nous retiennent de nous lancer ou de poursuivre notre oeuvre, notre cheminement, etc.

Alors si vous cherchez une idée de livre à offrir en cadeau pour une personne créative (qui peut être vous même !) (surtout si c’est vous même j’ai envie de dire !), continuez à lire !

Making art a practice – Cat Bennett

Le tout premier livre de pratique artistique que j’ai acheté, et que j’ai lu, relu, et lu encore et encore sans me lasser, Making art a practice de Cat Bennett (que j’ai acheté à San Francisco).

C’est un livre que j’apprécie particulièrement parce qu’il focalise sur la pratique artistique et le développement de son style personnel.

Il se compose de deux parties pour ainsi dire : la première comporte 11 réflexions à propos de la pratique artistique et la seconde propose 30 exercices-réflexions permettant de sortir de sa zone de confort en termes de pratique artistique.

making art a practice cat bennett

Les deux parties se complètent vraiment bien, la première étant plus axée sur l’aspect cognitif de la pratique artistique, alors que la seconde s’oriente plus du côté de l’expérimentation.

Il y a des annexes qui sont aussi intéressantes avec par exemple une liste de pratiques à réaliser dans son carnet de croquis, etc.

Bref, il est petit, les œuvres qui y sont présentées sont éclectiques et invitent à la réflexion, et les conseils et les pratiques sont pertinentes.

Seul point faible, il n’existe pas de traduction en français à ma connaissance.

Pour de plus amples informations, vous pouvez lire la revue de Making art a practice de Cat Bennet.

Big Magic – Elizabeth Gilbert

Deuxième livre sur la créativité que j’ai acheté, après avoir lu je ne sais combien de revues plus que positives à son sujet, Big Magic d’Elizabeth Gilbert (Comme par magie en VF).

Autant, Making art a practice de Cat Bennett focalise sur la pratique, autant Big Magic focalise sur le processus créatif, depuis la genèse du projet jusqu’à son accomplissement, tout en abordant les différentes peurs que l’on rencontre tout au long du cheminement de création.

Big Magic est fortement ancré dans l’expérience d’Elizabeth Gilbert, ce que je trouve particulièrement intéressant parce que cela permet d’avoir la perspective d’un auteur, et ce, depuis le début de son cheminement créatif.

Big Magic Elizabeth Gilbert

C’est un livre assez conséquent, plus orienté sur la réflexion que sur la pratique à proprement parler, en tout cas j’aime le dynamise, l’énergie qui se dégagent des mots d’Elizabeth Gilbert.

Un potentiel point négatif, l’ambiance très « American Dream » en fond, qui ne plaira pas forcément à tout le monde, mais que personnellement je trouve assez réconfortante en un sens.

Pour de plus amples informations, vous pouvez lire la revue de Big Magic d’Elizabeth Gilbert.

Libérez votre créativité – Julia Cameron

Dernier livre que je recommande, qui est aussi le dernier que j’ai acheté, Libérez votre créativité de Julia Cameron (The Artist’s Way en VO).

Je pense que ce livre est vraiment celui qui fait le pont entre Making art a practice de Cat Bennett et Big Magic d’Elizabeth Gilbert parce qu’il aborde la créativité et le sens du jeu, tout en permettant de mettre en place des rituels créatifs et de dépasser ses peurs par l’action.

C’est un programme en 12 semaines (j’ai mis bien plus longtemps que 12 semaines pour faire tous les exercices, mais peu importe à vrai dire), et chaque semaine comporte quelques pages de lectures, de réflexions à propos d’un thème et aussi des exercices en accord avec le sujet de la semaine.

Libérez votre créativité Julia Cameron couverture

Je ne vous dirais pas que c’est un programme de 12 semaines facile, je ne vous dirais pas non plus que c’est un livre qu’on fait qu’une fois et qu’on oublie dans un coin, parce que je pense qu’y revenir de temps en temps est bénéfique.

En tout cas c’est un livre qui permet d’identifier et de travailler petit à petit sur ses blocages, et aussi de mettre en place une sorte de « routine » créative, qui a pour but de se reconnecter avec soi.

Pas le livre le plus « joli » du lot, mais tout aussi efficace !

Pour de plus amples informations, vous pouvez lire l’article Libérez votre créativité : 3 éléments qui ont changé ma pratique artistique.

Voici donc les 3 livres que je recommande sur la créativité, que vous soyez un artiste professionnel ou débutant, et aussi quelque soit votre art de prédilection (même si le premier est plus orienté vers les arts manuels je trouve) : ils se complètent parfaitement bien, chacun offrant des conseils sur une facette du processus créatif.

Si vous avez d’autres livres sur la créativité à conseiller, n’hésitez pas à laisser vos suggestions en commentaire !

Bonne journée !

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Le livre de Perle – Timothée De Fombelle

27 mars 201726 mai 2022

Ce livre-là, je m’en rappelle bien, c’était Cél qui en avait parlé dans un de ses articles. En lisant les quelques mots qu’elle écrivait dessus, je me souviens avoir pensé à ma copine Nanou, qui adore les fées, et avoir senti des petits pétillements à l’intérieur quand les mots aventure et poésie se sont retrouvés côte à côte.

Après quelques mois passés dans la liste de livre à lire, il a finalement rejoint mon kindle…

Le livre

Le livre de Perle, c’est l’histoire du narrateur, blessé par l’amour, qui court à en perdre haleine, qui fuit pour expier sa souffrance, son désespoir.

Le livre de Perle, c’est aussi l’histoire de Joshua Perle, qui commence finalement en 1936 dans une fabrique de guimauves, qui connaîtra la guerre et puis la quête. Il ne vient pas d’ici, ni de cette ville, ni de ce monde en réalité et c’est pour cela qu’il rassemble un trésor.

Le livre de Perle, c’est enfin l’histoire d’Ilian, prince de là-bas, amoureux d’Olia, une fée. La vie leur met des bâtons dans les roues pour qu’ils ne se retrouvent pas ou plus, ce qui est mal appréhender la tenacité de ces deux-là…

Mais finalement, quel est le lien entre ces trois histoires ?

Mon avis

Ces trois histoires qui se répondent et se mêlent sont de jolies histoires, à la fois douces et tranchantes, paisibles et essoufflées, joyeuses et tristes. Il y a ces trois hommes énigmatiques, à la recherche de quelque chose, de leur trésor, d’un apaisement, d’une réponse.

Ce sont des quêtes qui semblent un peu farfelues, peut être à la limite de la folie (ou bien est-ce la passion ?) et pourtant c’est une histoire emplie d’amour et de féerie.

J’aurais aimé un peu plus de détails sur cette féerie, celle de là bas, celle d’ici, celle d’avant et celle d’aujourd’hui, mais peut être que cela aurait alourdi le récit, allez savoir…

En résumé

C’est un roman pour les adolescents mais je crois qu’il pourrait plaire à beaucoup, pourvu que les mots poésie et aventure mis côte à côte vous fassent venir des petites bulles pétillantes d’enthousiasme.

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Qui a piqué mon fromage ? -Spencer Johnson

25 janvier 201722 janvier 2017

Beaucoup de mystères entourent l’arrivée de ce livre dans ma vie : je ne sais plus du tout où j’en ai entendu parler (j’ai bien pensé à mes conseillères favorites, mais non, ce ne sont pas elles) (vous remarquerez que systématiquement je vais vérifier que ce ne sont pas elles, puisque je suis souvent les yeux fermés leurs conseils !), et quand je suis tombée sur le titre dans la liste des livres que j’avais dans le Kindle donc, je ne me rappelais plus du tout du sujet.

En fait je m’attendais à un livre du style La fractale des raviolis : un roman un peu déjanté, avec plein d’histoires farfelues, du rythme, de quoi rire finalement.

Grossière erreur, cela n’a rien, mais alors rien à voir.

Comme quoi, ne pas toujours se fier au titre.

Qui a piqué mon fromage ? est, en fait, un livre pour mieux appréhender le changement, c’est donc un livre qui se range plus dans la catégorie du développement personnel.

Il repose sur une petite fable mettant en scène 4 personnages : deux souris (Flair et Flèche) et deux minigus (Polochon et Baluchon), chacun représentant dans la fable un type de comportement face au changement.

Tout ce beau petit monde vit dans un labyrinthe, et a trouvé une source de fromage pour se sustenter, source qui semble intarissable.

Sauf qu’un jour, le fromage a disparu. Mais qui a piqué le fromage ? Et que faire maintenant ?

Alors si la fable est mignonne et permet de faire de bons rappels, j’ai du mal à comprendre pourquoi ce livre a été numéro un des ventes aux Etats-Unis et pourquoi il est annoncé comme « un bijou d’efficacité ».

Je pense que le format est plutôt bien pour les enfants voire les jeunes adolescents (et encore, les chapitres qui introduisent et finalisent le livre sont superflus je trouve), mais il ne révolutionnera pas votre vie, tout simplement parce que vous connaissez déjà le message de fond : suivre le changement, l’accepter et s’y adapter est plus efficace et bénéfique que de rester campé sur ses positions.

La mise en page pour Kindle est assez atroce (sérieusement, les petits fromages pour rappeler les « leçons » du chapitre ?), mais surtout, surtout…

C’est extrêmement mal écrit.

Je veux dire, je pense que tout le monde peut écrire une fable de la sorte : la qualité de langue est tout juste moyenne, l’histoire n’est pas très bien ficelée…

Non vraiment, je ne vous le conseille pas, même s’il est très court : il y a plein d’autres livres de développement personnel qui vous seront bien plus bénéfiques et plus agréables à lire !

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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The Miracle Morning – Hal Elrod

18 janvier 201715 janvier 2017

Ce livre, je pense que si je n’en avais pas entendu parler plusieurs fois chez Kara Benz (qui s’occupe du blog et de la chaîne YouTube Boho Berry), je serais complètement passée à côté. Pourtant, à force de l’entendre dire à quel point ce livre est génial et que sa lecture a marqué un tournant dans sa vie, je me suis demandé ce qu’il pouvait bien receler de si novateur, et donc je l’ai acheté.

Pour comprendre la motivation du livre, il faut en connaître un petit peu sur l’auteur et ce qui l’a poussé à l’écrire. Et on peut dire que son histoire n’est pas banale. A vrai dire Hal Elrod est ce qu’on appelle un miraculé : à 20 ans, il se retrouve dans un accident de voiture, en arrêt cardiaque pendant 6 minutes et enfin dans le coma pendant plusieurs jours. A son réveil, on lui apprend que l’accident a fortement endommagé son cerveau, qu’il souffre de multiples fractures et qu’il ne marchera peut être plus jamais.

C’est dans ce contexte que Hal a commencé à mettre au point sa technique pour l’accompagner dans son processus de guérison et pour recouvrer la santé et la joie de vivre.

The Miracle Morning part d’idées en apparence toutes simples : ce que l’on fait le matin au réveil « modèle » notre réalité, nos pensées, nos choix et nos actions de la journée et peut ainsi aider à atteindre nos objectifs et vivre la meilleure vie possible.

A cet effet, Hal Elrod recommande de réaliser avant 8h du matin ce qu’il appelle les « life S.A.V.E.R.S. » où chacune des lettres correspond à une activité : S pour Silence (commencer sa journée par un peu de méditation par exemple), A pour Affirmations (positives ou mantras), V pour Visualization (visualisation de l’atteinte de nos objectifs, moodboard…), E pour Exercise (activité physique, telle que le jogging, le yoga, etc.), R pour Reading (lecture de livres de développement personnel) et S pour Scribing (écriture dans un journal quant à nos objectifs, ce que l’on prévoit de faire, etc.).

Et honnêtement, même si elle n’a rien de révolutionnaire, l’idée est avant tout de prendre du temps pour soi, pour son développement personnel, et ce, chaque jour. En bref, de reprendre la responsabilité de sa vie et de ses choix pour vivre de la meilleure façon possible, quels que soient nos objectifs à ce sujet.

D’ailleurs, les outils que citent Hal sont réputés pour être bénéfiques pour ceux qui les utilisent.

Toutefois, je reste un peu sceptique quant au fait de se lever 2h plus tôt chaque jour pour réaliser cela (même si l’auteur propose d’autres alternatives) avant de commencer sa journée (et donc avant sa douche, le petit déjeuner, bref tout le reste) : personnellement, je suis incapable d’écrire de bon matin sans avoir bu un thé ou mangé quelque chose. De même, je n’ai pas envie de passer 20 minutes à méditer tous les matins, plus 20 minutes à me répéter des affirmations, etc.

En fait, en lisant le livre, je me suis rendue compte que j’avais déjà adapté le Miracle Morning : le matin, je me lève (et je te bouscule), je bois un verre d’eau, je mets mes affaires de yoga, je déroule le tapis, je médite quelques minutes en me répétant mes Core Desired Feelings (Silence + Affirmations), je fais 15 minutes de yoga (Exercise), je prends ma douche, je m’habille, je me prépare un petit déjeuner que je déguste en regardant mon moodboard, en mettant à jour mon Bullet Journal quant à ce que je veux faire aujourd’hui et parfois en regardant une vidéo de Marie Forleo (Visualization + Scribing + « Reading »). Après ça, je fais la vaisselle, je me brosse les dents, je me maquille et je vais au travail.
Et tous les soirs (ou presque) je prends le temps d’écrire un peu sur ma journée dans mon journal, et je lis un peu (des fois de la fiction, là en ce moment je lis un livre de Brené Brown, donc du développement personnel), ce qui me permet, au pire, de réaliser la partie Scribing et Reading des life S.A.V.E.R.S.

Tout cela pour dire que je crois qu’il faut savoir penser le modèle au delà des préconisations de Hal et se l’approprier à ce qui nous convient, ce qui marche pour nous, y compris pour mettre des activités au cours de la journée : ce qui importe c’est de prendre du temps pour son épanouissement personnel, pour prendre soin de soi.

Au final, je ne suis pas tellement sure de vous recommander ce livre : oui les principes exposés sont bien, ce n’est pas pour rien qu’ils sont reconnus. A partir du moment où vous savez les adapter à votre routine, c’est une bonne base. Et je crois que parfois, lire une information, même si on l’a déjà vue ou entendue je ne sais combien de fois va permettre au déclic de se faire.

Par contre, il y a deux choses qui m’ont déplu (et pas qu’un peu) (et là je pense que je vais me ramasser les critiques de tous les fans de l’auteur).

Tout d’abord , il y a quelques concepts qui me semblent très intéressants (Level 10 life, le processus de changement des habitudes, etc.) et qui sont à peine abordés dans le livre, ce qui est très frustrant et qui est très lié au plus gros point noir du livre à mes yeux.

Ensuite, je pense qu’il y a une grosse partie (au moins un tiers, si ce n’est la moitié) du livre qui ne sert qu’à faire la promotion de son site : en gros, pour chaque concept qu’il avance, il nous dit qu’il faut aller voir son site pour avoir plus d’informations, des exemples de documents, que sais-je encore.
Donc on achète un livre qui ne présente finalement pas grand chose de révolutionnaire (ce qui est le plus inédit, c’est son histoire en fait) pour lire je ne sais combien fois qu’il y a plus d’informations sur son site : sauf que si j’achète un livre, c’est pour y lire les informations, pas pour qu’on me renvoie vers un site pour accéder aux concepts pour lesquels j’ai acheté un bouquin.

Je ne trouve pas cela très correct pour le lecteur, enfin, je n’aime pas le procédé. A vous de voir si ça vous dérange ou pas.

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

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Mes lectures favorites de 2016

4 janvier 20171 janvier 2017

Avant de reprendre un rythme plus standard sur le blog, j’aimerais encore prendre un peu de temps pour revenir sur ce qu’il s’est passé de chouette en 2016.

2016 est une année où j’ai beaucoup lu : pas moins de 33 livres sont passés dans mes mains, sans compter les relectures (The Desire Map, Making art a practice notamment).

Plus de la moitié d’entre eux ont été vraiment beaucoup appréciés, c’est l’objet de cette liste, qui vous donnera peut être envie d’en découvrir certains.

Je ne vais pas revenir en détail sur l’histoire ou sur pourquoi je les ai aimés, à la place je mettrai les liens vers les articles correspondants pour que vous puissiez lire ce qui vous intéresse. J’ai essayé de les classer, mais comme tout classement c’est un peu arbitraire, pardonnez-moi…

Les classiques

Ils occupent plus d’un tiers de mes lectures de l’année. Amis des romans d’aventure, de cape et d’épée ou des intrigues sentimentales, cette section est pour vous !

  • Les Trois Mousquetaires – Dumas
  • Le comte de Monte-Cristo – Dumas
  • Vingt ans après – Dumas
  • Pride and Prejudice – Austen

Le développement personnel

Un condensé de réflexions personnelles, un récit initiatique bien tourné et un éloge à la créativité et à sa magie, quoi de mieux pour commencer l’année ?

  • Trois amis en quête de sagesse – Ricard, Jollien, André
  • Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une – Giordano
  • Big Magic – Gilbert

L’épopée fantastique

Si vous n’avez pas encore compris que j’attends la suite de cette saga avec impatience, c’est soit que vous venez d’arriver ici (bienvenue), soit que vous avez soigneusement sélectionné les articles que vous lisez pour passer à côté de l’information…

  • Les Fiancés de l’Hiver – Dabos
  • Les Disparus du Clairdelune – Dabos

Les émotions

Un petit peu d’amour, beaucoup de rire, de la tendresse, une GROSSE flopée de choses qui font des zigouigouis et qui mouillent les yeux, et enfin un condensé de joies et de souvenirs colorés.

  • Chanson française – Létourneau
  • La fractale des raviolis – Raufast
  • La grand-mère de Jade – Deghelt
  • Je suis là – Avit
  • Coquelicot – Sylvestre

Et vous, quel est votre bilan de lecture de l’année dernière ? Quels sont vos livres favoris ?

Bonne journée !

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Coquelicot – Anne Sylvestre

26 décembre 201624 décembre 2016

Celui-ci, c’est encore un livre qui s’est retrouvé dans ma liste à lire je ne sais trop comment. Je pensais que c’était Cél, encore, mais en faisant des recherches sur son blog je n’ai rien trouvé…

Décidément, il serait de bon ton que je me note qui m’inspire à lire les livres que je mets dans cette liste !

Donc, comme pour la dernière fois, si la personne qui m’a donné envie de lire ce livre passe par ici, merci !

– – – – –

Coquelicot c’est un recueil de mots auxquels se mêlent les souvenirs d’enfance, parfois des réflexions d’orthographe, parfois aussi des souvenirs un peu plus récents.

Coquelicot c’est l’ensemble de ces mots qui évoquent des sons, d’autres qui font revenir à la mémoire des odeurs, certains encore qui parlent de conversations.

Coquelicot c’est un recueil de mots aimés, certains chéris, d’autres beaucoup moins, mais tous avec leur particularité aux yeux et à la mémoire d’Anne Sylvestre.

Pour tout vous dire, je n’avais aucune idée de qui était Anne Sylvestre avant de me pencher sur cet article : j’avais noté le livre, je devais avoir une bonne raison, c’était amplement suffisant.

C’est en parcourant la fiche Babelio sur le livre puis la page wikipedia de l’auteur que j’en ai appris un peu plus sur cette dame, qui chante (chantait ?) pour les enfants et les plus grands de jolis textes qui parlent de la vie, en simplicité mais avec beaucoup de charme.

Alors forcément, cela permet de mieux comprendre la tendresse et la beauté de ces petits textes, chacun évoquant un mot aimé, un mot avec lequel elle joue.

C’est un ouvrage résolument à part, qui parle de souvenirs courts, sans trop les romancer mais avec une poésie et un amusement palpables.

J’ai beaucoup aimé le lire, et on se prend souvent au jeu de se demander ce que nous évoque tel ou tel mot, et, si on devait à notre tour écrire sur nos mots préférés, quels seraient ceux qui composeraient notre ouvrage.

Peut être avez vous envie d’un peu de douceur, d’un livre qui fait voyager dans les souvenirs, qui change un peu de ce qu’on a l’habitude de lire ? Ne cherchez plus, Coquelicot est pour vous !

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Big Magic – Elizabeth Gilbert

5 décembre 20164 décembre 2016

Voilà une éternité que j’ai Big Magic (Comme par magie en VF) dans ma liste de livres à lire : il m’a été plusieurs fois conseillé par des proches et des moins proches, et puis, ce n’est pas nouveau, les thèmes de créativité, création, inspiration me tiennent à cœur.

J’ai pendant longtemps tourné autour du pot, que ce soit pour l’acheter ou même le lire.

Et si je dois être vraiment honnête, je l’ai commencé un jour où j’avais envie de lire mais que rien ne me tentait, alors j’ai tiré au sort dans la liste des livres non lus de mon kindle.

Ça vous donne une idée de la situation de départ.

En fait, j’avais peur qu’il ne me plaise pas.

Parce que des livres sur la pratique artistique, j’en ai plein, et il n’y en a qu’un que je relis frénétiquement (Making art a practice de Cat Bennett, que j’ai relu au moins 3 fois cette année) (rien que ça). Alors la barre était haute.

Parce qu’on me l’a beaucoup conseillé et que si les gens me le conseillent c’est qu’ils pensent vraiment que ça va me plaire, alors c’est toujours un peu délicat de dire qu’on n’a pas aimé si cela arrive.

Parce que j’aime bien le style d’Elizabeth Gilbert pour de la fiction, pour Mange, Prie, Aime ou pour Committed. Mais pour un livre de ce type, je ne savais pas trop si j’allais aimer.

Et donc j’ai repoussé la lecture de ce livre.

big-magic

Par contre, une fois commencé, il a tenu 72 heures. Et j’ai pris des notes.

Donc j’ai aimé. Beaucoup même. Sauf la conclusion qui, à mes yeux, est complètement bâclée.

Big Magic, je crois qu’il vient compléter Making art a practice : si l’ouvrage de Cat Bennett focalise sur l’aspect pratique, la création en tant qu’exercice et renouvellement quotidien, Big Magic c’est le vécu intérieur du processus créatif et de ce qui va avec, depuis l’idée qui forme la genèse du projet, jusqu’à l’affrontement de notre peur, en passant par les questionnements quant à la reconnaissance, la gloire, la fortune, etc.

J’ai aimé les tranches de vie et les leçons d’Elizabeth Gilbert quant au processus de création, d’en apprendre un peu plus sur sa vision à elle de l’acte créatif, tout en bénéficiant de ses conseils.

Alors bien sûr, c’est un livre imprégné de la mentalité américaine en mode « tout est possible » et « ce n’est pas grave si vous vous plantez » : en soi, je suis assez d’accord avec l’idée, par contre certains trouveront peut être que le livre prône trop cette représentation de la vie très « American Dream ».

Pourtant je crois qu’il y en a un peu pour tout le monde dans ce livre, déjà parce qu’il s’adresse aussi bien à ceux qui pratiquent qu’à ceux qui ne se croient pas créatifs, ensuite parce qu’il y a des leçons de vie qui dépassent la simple sphère de la créativité.

C’est donc un livre que je relirai avec plaisir : il n’a pas été aussi déclencheur de changement qu’a pu l’être celui de Cat Bennett, pourtant je crois que les conseils distillés méritent qu’on leur accorde de l’attention.

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Vingt ans après – Alexandre Dumas

28 novembre 201626 novembre 2016

Je vais vous faire une confidence. Après avoir lu les deux premiers livres de la saga La passe miroir (Les Fiancés de l’Hiver et Les Disparus du Clairdelune), les autres lectures m’ont parues fades.

Elles n’étaient pas mauvaises, loin de là.

Mais il manquait quelque chose.

J’avais envie de ce suspense, de cette aventure, de cet inconnu à la fin de chaque chapitre qui nous pousse à en lire encore un autre, juste pour savoir ce qu’il va bien se passer.
J’avais envie d’aventure, j’avais envie de curiosité, j’avais envie d’excitation.

Et s’il y en avait un peu, parfois beaucoup, ce n’était pas encore cela que je voulais.

J’avais cru vouloir quelque chose de différent pour me changer un peu les idées, pour faire faire une gymnastique différente à mon cerveau.

Ce n’est pas grave de se tromper. Et puis l’avantage avec les livres, c’est qu’on peut les relire plus tard, ils ne nous en veulent pas de les laisser patienter, que ce soit dans une bibliothèque ou une liseuse.

Alors j’ai regardé la liste de livres notée dans mon Bullet Journal, ces romans ou autres que je voulais lire. Je les ai soigneusement sélectionnés pour ce qu’ils paraissaient pouvoir éveiller en moi, il devait sans doute y avoir quelque chose qui corresponde à mes envies, non ?

J’ai regardé ce que j’avais dans mon Kindle et il y a eu cette évidence.

Alexandre Dumas.

Mais c’est bien sûr ! Quoi de mieux pour de l’aventure que la suite des Trois Mousquetaires ?

– – – – –

Vingt ans après, c’est un contexte politique différent du premier opus : nous voilà plongés dans la Fronde, la France est écartelée entre le soutien au cardinal Mazarin, et celui aux princes.

La guerre civile est plus ou moins tapie, elle menace, et les quatre amis que nous avions laissés ne sont pas épargnés. A vrai dire, le groupe est quelque peu coupé en deux : d’Artagnan et Porthos pour Mazarin, Aramis et Athos pour les princes.

Vingt ans après, ce sont aussi des héros qui ont vieilli, pas forcément en bien, pas forcément en mal non plus : ils ont changé. Pour les Mousquetaires, l’insouciance et la fougue de la jeunesse ont laissé place à d’autres sentiments, d’autres préoccupations, celles de la maturité : un fils, un titre, des amours ou la reconnaissance qui était due et qui n’est pas encore arrivée.

Il faudra bien que l’Angleterre et le fils de Milady s’en mêlent pour que ces quatre-là se retrouvent et voyagent côte à côte…

20-ans-apres

Vous savez, ce roman, c’est un peu comme quand on retrouve quelqu’un qu’on n’a pas vu depuis longtemps : cette personne a changé, vous aussi, vous avez maintenant des divergences qui n’existaient pas avant et pourtant, là, il y a toujours cette amour indicible pour cette personne, cette fraternité peut être un peu utopique.

J’ai beaucoup aimé ce roman, qui a, je trouve, encore plus d’intrigue, de rebondissements que le précédent. D’Artagnan, Athos ( :love: ), Porthos et Aramis sont drôles, ils sont tristes, ils sont loyaux, ils ont encore cette ruse et cette malice qui n’appartient qu’à ce groupe.

Le contexte et les scènes sont toujours délicieusement décrits (la critique/analyse politique !), s’en est tellement bon qu’il y a une teinte extraordinaire : je ne veux pas spoiler, mais il y a quelqu’un qui perd la tête, et vraiment, vraiment, je crois que je n’aurais jamais pu m’attendre à cela.

J’ai adoré ce roman délicieusement aventurier, étonnamment fraternel. Je vous le conseille chaleureusement, il gagne à être plus connu (*).

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

(*) Petit clin d’œil à mon papa qui s’étonnait que je lui précise au téléphone que je lisais « Vingt ans après, enfin la suite des Trois Mousquetaires« , alors qu’il y a peu je ne savais même pas que ce livre existait (et que j’ose croire ne pas être la seule dans ce cas) …

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La variante chilienne – Pierre Raufast

18 novembre 201614 novembre 2016

Ce que j’aime avec les blogs, c’est la possibilité d’interagir en commentaires : j’aime ce dialogue qui se noue, cet espace où chacun y va de son expérience, de sa suggestion. Je crois d’ailleurs que c’est le principal intérêt d’un blog, de pouvoir engager une discussion avec la communauté qui se crée au fil des articles.

Dans la section commentaires de l’article sur La fractale des raviolis de Pierre Raufast, Bibliblogueuse avait laissé un petit mot pour suggérer que le deuxième livre de l’auteur, La variante chilienne, était dans la même veine et qu’il me plairait sans doute.

J’aime bien que l’on me suggère des livres. Je crois que quand on conseille un livre, on met déjà en avant un peu de soi, on s’expose un petit peu et on cherche aussi à toucher l’autre, parce que l’on a pris en compte ses goûts avant de proposer un titre.

Merci à toi donc Bibliblogueuse d’avoir suggéré le livre qui est le sujet de l’article !

– – – – –

La variante chilienne, c’est l’histoire de Pascal. Pascal est un professeur de littérature, un peu désabusé : des choses, il en a vu dans sa vie, il s’impressionne peu facilement. Aussi pour ses deux mois de vacances d’été décide-t-il de déconnecter avec le quotidien et de louer un gîte au milieu de nulle part, incognito.

La variante chilienne, c’est aussi l’histoire de Margaux. Margaux, on se sait pas trop bien pourquoi, mais elle est quelque peu paranoïaque. C’est une élève brillante, un peu dans son monde, un peu torturée, un peu dans un monde torturé. Elle est une des élèves de Pascal. Elle fuit sa maison, son père pour s’enfermer dans la vallée de Chantebrie avec son professeur, ses livres, son ordinateur et son petit carnet.

La variante chilienne, c’est encore, peut être surtout, l’histoire de Florin. Florin c’est un drôle de personnage, le seul voisin du gîte. Florin collectionne deux choses, les pipes et les cailloux, chacun bien à sa place dans sa maison.

Ces trois histoires vont se retrouver dans des échanges et une amitié incongrue, sur fond d’histoires.

Mais pourquoi Pascal et Margaux se retrouvent-ils ici ? Pourquoi Florin collectionne-t-il les cailloux ?

la-variante-chilienne

Quand j’ai commencé le livre, je me suis demandé si j’allais me retrouver dans une histoire fortement inspirée de Lolita de Nabokov tout en étant franchement farfelue.

Si j’ai vite compris que le livre n’avait franchement rien à voir avec Lolita, en revanche pour le côté farfelu j’ai été servie : La variante chilienne se place effectivement dans le même style de roman que La fractale des raviolis avec un enchevêtrement d’histoires plus étonnantes les unes que les autres, contenues dans une grande histoire, celle de ces trois personnages qui se découvrent et s’apprivoisent.

Il y a peut être plus de profondeur dans La variante chilienne, parce que certaines histoires ont parfois un fond un peu triste, mais on ne tombe pas dans le pathos, on reste dans quelque chose de léger, de dynamique, dans du partage de tranches de vies singulières.

J’ai bien aimé aussi la thématique du choix comme moteur de la vie qui transparaît plus ou moins ouvertement dans les histoires, et en particulier dans les décisions prises par les protagonistes.

En résumé, j’ai bien aimé ce roman qui change de ce que l’on peut lire d’habitude : c’est rythmé, il y a de la fantaisie et les personnages sont colorés. Si vous aimez le genre, je vous le conseille !

Vous connaissiez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Pride and Prejudice – Jane Austen

14 septembre 201614 septembre 2016

Deux articles d’affilée sur des lectures, voilà qui n’est pas vraiment commun par ici.
Voyez-vous, à la base je voulais vous parler de mes recettes de tartine d’avocat favorites (dont la fameuse avec des tomates cerises confites), mais en fait je me suis rendue compte que je n’avais pas de photos des tartines, alors que je le croyais, que je n’ai pas d’avocats en stock, et que, de surcroît, je me suis rappelée que je ne vous avais pas encore fait un compte rendu de ma lecture de Pride and Prejudice de Jane Austen, alors que je l’ai terminé depuis un bon bout de temps.

Donc aujourd’hui, c’est encore lecture, mais un petit classique pour changer (ou pas).

Suite à la lecture de Persuasion (c’est vous dire si ça date cette histoire), je me suis lancée dans Pride and Prejudice (Orgueil et Préjugés en français) : quitte à être dans du Jane Austen, autant y aller à fond (et puis, à ce moment là, je n’avais rien d’autre à lire que ça ou l’oeuvre complète de Tchouang Tseu, donc bon).

Alors il va être un peu ardu de synthétiser l’histoire de Pride and Prejudice, déjà parce qu’il y a trois tomes (60 chapitres en tout) et ensuite parce que je ne veux pas tout dévoiler de l’intrigue qui fait justement partie des points forts de ce roman.

Pride and Prejudice, c’est l’histoire des 5 filles que Madame Bennet s’est mise au défi de marier à des bons partis dans l’espoir de contrer un désaveu testamentaire : vous vous doutez donc que les thèmes principaux sont le mariage et l’argent, deux des leviers de l’époque pour assurer une certaine condition et un statut social.

Dans ce roman, on suit les aventures (et quelles aventures !) sentimentales des filles Bennet, et si au départ je croyais que Jane, l’aînée, serait le personnage principal, en fait c’est Elizabeth (la deuxième fille) qui a ce rôle là.

Entre faveurs accordées aux bals, absence de nouvelles, désaveux, manipulations et querelles d’orgueil, l’intrigue se noue en prenant dans ses filets les différents personnages, qu’il s’agisse des filles Bennet (principalement Jane, Elizabeth et Lydia) ou des protagonistes masculins (Collins, Bingley, Darcy et Wickham pour ne citer qu’eux).

Mais au final, est-ce que les filles Bennet vont réussir à être mariées à la personne qu’elles souhaitent ?

pride-and-prejudice

J’ai trouvé ce roman complètement différent de Persuasion, quand bien même les thèmes de l’amour et du mariage sont centraux dans les deux, et dois avouer que j’ai préféré celui-ci.

Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est que dans Pride et Prejudice, l’intrigue est véritablement là et les rebondissements nombreux et cohérents, ce qui donne un ouvrage plutôt dynamique et rythmé.

Chacun des personnages a un caractère bien défini sans que l’on soit pris au piège de descriptions sans fin : les nombreux dialogues et retranscriptions d’interactions permettent de facilement imaginer chacun des protagonistes et de s’en faire une idée.

C’est un roman très fluide, bien mené, facile à lire et très divertissant, donc si je devais choisir entre Persuasion et Pride and Prejudice, c’est ce dernier que je vous conseillerais en priorité, je pense qu’il permet de surcroît de bien se familiariser avec le style de Jane Austen.

En tout cas, j’aime bien la façon d’écrire de l’auteur, donc il n’est pas exclu qu’un de ces jours apparaisse un compte rendu de lecture de Sense and Sensibility…

Et vous, vous connaissez ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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