Mnêmosunê
Les petits riens forgent de belles existences…
Menu
Skip to content
  • À propos
  • Accueil
  • Contact

Tag Archives: Je lis des classiques

Mes lectures favorites de 2016

4 janvier 20171 janvier 2017

Avant de reprendre un rythme plus standard sur le blog, j’aimerais encore prendre un peu de temps pour revenir sur ce qu’il s’est passé de chouette en 2016.

2016 est une année où j’ai beaucoup lu : pas moins de 33 livres sont passés dans mes mains, sans compter les relectures (The Desire Map, Making art a practice notamment).

Plus de la moitié d’entre eux ont été vraiment beaucoup appréciés, c’est l’objet de cette liste, qui vous donnera peut être envie d’en découvrir certains.

Je ne vais pas revenir en détail sur l’histoire ou sur pourquoi je les ai aimés, à la place je mettrai les liens vers les articles correspondants pour que vous puissiez lire ce qui vous intéresse. J’ai essayé de les classer, mais comme tout classement c’est un peu arbitraire, pardonnez-moi…

Les classiques

Ils occupent plus d’un tiers de mes lectures de l’année. Amis des romans d’aventure, de cape et d’épée ou des intrigues sentimentales, cette section est pour vous !

  • Les Trois Mousquetaires – Dumas
  • Le comte de Monte-Cristo – Dumas
  • Vingt ans après – Dumas
  • Pride and Prejudice – Austen

Le développement personnel

Un condensé de réflexions personnelles, un récit initiatique bien tourné et un éloge à la créativité et à sa magie, quoi de mieux pour commencer l’année ?

  • Trois amis en quête de sagesse – Ricard, Jollien, André
  • Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une – Giordano
  • Big Magic – Gilbert

L’épopée fantastique

Si vous n’avez pas encore compris que j’attends la suite de cette saga avec impatience, c’est soit que vous venez d’arriver ici (bienvenue), soit que vous avez soigneusement sélectionné les articles que vous lisez pour passer à côté de l’information…

  • Les Fiancés de l’Hiver – Dabos
  • Les Disparus du Clairdelune – Dabos

Les émotions

Un petit peu d’amour, beaucoup de rire, de la tendresse, une GROSSE flopée de choses qui font des zigouigouis et qui mouillent les yeux, et enfin un condensé de joies et de souvenirs colorés.

  • Chanson française – Létourneau
  • La fractale des raviolis – Raufast
  • La grand-mère de Jade – Deghelt
  • Je suis là – Avit
  • Coquelicot – Sylvestre

Et vous, quel est votre bilan de lecture de l’année dernière ? Quels sont vos livres favoris ?

Bonne journée !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Vingt ans après – Alexandre Dumas

28 novembre 201626 novembre 2016

Je vais vous faire une confidence. Après avoir lu les deux premiers livres de la saga La passe miroir (Les Fiancés de l’Hiver et Les Disparus du Clairdelune), les autres lectures m’ont parues fades.

Elles n’étaient pas mauvaises, loin de là.

Mais il manquait quelque chose.

J’avais envie de ce suspense, de cette aventure, de cet inconnu à la fin de chaque chapitre qui nous pousse à en lire encore un autre, juste pour savoir ce qu’il va bien se passer.
J’avais envie d’aventure, j’avais envie de curiosité, j’avais envie d’excitation.

Et s’il y en avait un peu, parfois beaucoup, ce n’était pas encore cela que je voulais.

J’avais cru vouloir quelque chose de différent pour me changer un peu les idées, pour faire faire une gymnastique différente à mon cerveau.

Ce n’est pas grave de se tromper. Et puis l’avantage avec les livres, c’est qu’on peut les relire plus tard, ils ne nous en veulent pas de les laisser patienter, que ce soit dans une bibliothèque ou une liseuse.

Alors j’ai regardé la liste de livres notée dans mon Bullet Journal, ces romans ou autres que je voulais lire. Je les ai soigneusement sélectionnés pour ce qu’ils paraissaient pouvoir éveiller en moi, il devait sans doute y avoir quelque chose qui corresponde à mes envies, non ?

J’ai regardé ce que j’avais dans mon Kindle et il y a eu cette évidence.

Alexandre Dumas.

Mais c’est bien sûr ! Quoi de mieux pour de l’aventure que la suite des Trois Mousquetaires ?

– – – – –

Vingt ans après, c’est un contexte politique différent du premier opus : nous voilà plongés dans la Fronde, la France est écartelée entre le soutien au cardinal Mazarin, et celui aux princes.

La guerre civile est plus ou moins tapie, elle menace, et les quatre amis que nous avions laissés ne sont pas épargnés. A vrai dire, le groupe est quelque peu coupé en deux : d’Artagnan et Porthos pour Mazarin, Aramis et Athos pour les princes.

Vingt ans après, ce sont aussi des héros qui ont vieilli, pas forcément en bien, pas forcément en mal non plus : ils ont changé. Pour les Mousquetaires, l’insouciance et la fougue de la jeunesse ont laissé place à d’autres sentiments, d’autres préoccupations, celles de la maturité : un fils, un titre, des amours ou la reconnaissance qui était due et qui n’est pas encore arrivée.

Il faudra bien que l’Angleterre et le fils de Milady s’en mêlent pour que ces quatre-là se retrouvent et voyagent côte à côte…

20-ans-apres

Vous savez, ce roman, c’est un peu comme quand on retrouve quelqu’un qu’on n’a pas vu depuis longtemps : cette personne a changé, vous aussi, vous avez maintenant des divergences qui n’existaient pas avant et pourtant, là, il y a toujours cette amour indicible pour cette personne, cette fraternité peut être un peu utopique.

J’ai beaucoup aimé ce roman, qui a, je trouve, encore plus d’intrigue, de rebondissements que le précédent. D’Artagnan, Athos ( :love: ), Porthos et Aramis sont drôles, ils sont tristes, ils sont loyaux, ils ont encore cette ruse et cette malice qui n’appartient qu’à ce groupe.

Le contexte et les scènes sont toujours délicieusement décrits (la critique/analyse politique !), s’en est tellement bon qu’il y a une teinte extraordinaire : je ne veux pas spoiler, mais il y a quelqu’un qui perd la tête, et vraiment, vraiment, je crois que je n’aurais jamais pu m’attendre à cela.

J’ai adoré ce roman délicieusement aventurier, étonnamment fraternel. Je vous le conseille chaleureusement, il gagne à être plus connu (*).

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

(*) Petit clin d’œil à mon papa qui s’étonnait que je lui précise au téléphone que je lisais « Vingt ans après, enfin la suite des Trois Mousquetaires« , alors qu’il y a peu je ne savais même pas que ce livre existait (et que j’ose croire ne pas être la seule dans ce cas) …

8 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Pride and Prejudice – Jane Austen

14 septembre 201614 septembre 2016

Deux articles d’affilée sur des lectures, voilà qui n’est pas vraiment commun par ici.
Voyez-vous, à la base je voulais vous parler de mes recettes de tartine d’avocat favorites (dont la fameuse avec des tomates cerises confites), mais en fait je me suis rendue compte que je n’avais pas de photos des tartines, alors que je le croyais, que je n’ai pas d’avocats en stock, et que, de surcroît, je me suis rappelée que je ne vous avais pas encore fait un compte rendu de ma lecture de Pride and Prejudice de Jane Austen, alors que je l’ai terminé depuis un bon bout de temps.

Donc aujourd’hui, c’est encore lecture, mais un petit classique pour changer (ou pas).

Suite à la lecture de Persuasion (c’est vous dire si ça date cette histoire), je me suis lancée dans Pride and Prejudice (Orgueil et Préjugés en français) : quitte à être dans du Jane Austen, autant y aller à fond (et puis, à ce moment là, je n’avais rien d’autre à lire que ça ou l’oeuvre complète de Tchouang Tseu, donc bon).

Alors il va être un peu ardu de synthétiser l’histoire de Pride and Prejudice, déjà parce qu’il y a trois tomes (60 chapitres en tout) et ensuite parce que je ne veux pas tout dévoiler de l’intrigue qui fait justement partie des points forts de ce roman.

Pride and Prejudice, c’est l’histoire des 5 filles que Madame Bennet s’est mise au défi de marier à des bons partis dans l’espoir de contrer un désaveu testamentaire : vous vous doutez donc que les thèmes principaux sont le mariage et l’argent, deux des leviers de l’époque pour assurer une certaine condition et un statut social.

Dans ce roman, on suit les aventures (et quelles aventures !) sentimentales des filles Bennet, et si au départ je croyais que Jane, l’aînée, serait le personnage principal, en fait c’est Elizabeth (la deuxième fille) qui a ce rôle là.

Entre faveurs accordées aux bals, absence de nouvelles, désaveux, manipulations et querelles d’orgueil, l’intrigue se noue en prenant dans ses filets les différents personnages, qu’il s’agisse des filles Bennet (principalement Jane, Elizabeth et Lydia) ou des protagonistes masculins (Collins, Bingley, Darcy et Wickham pour ne citer qu’eux).

Mais au final, est-ce que les filles Bennet vont réussir à être mariées à la personne qu’elles souhaitent ?

pride-and-prejudice

J’ai trouvé ce roman complètement différent de Persuasion, quand bien même les thèmes de l’amour et du mariage sont centraux dans les deux, et dois avouer que j’ai préféré celui-ci.

Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est que dans Pride et Prejudice, l’intrigue est véritablement là et les rebondissements nombreux et cohérents, ce qui donne un ouvrage plutôt dynamique et rythmé.

Chacun des personnages a un caractère bien défini sans que l’on soit pris au piège de descriptions sans fin : les nombreux dialogues et retranscriptions d’interactions permettent de facilement imaginer chacun des protagonistes et de s’en faire une idée.

C’est un roman très fluide, bien mené, facile à lire et très divertissant, donc si je devais choisir entre Persuasion et Pride and Prejudice, c’est ce dernier que je vous conseillerais en priorité, je pense qu’il permet de surcroît de bien se familiariser avec le style de Jane Austen.

En tout cas, j’aime bien la façon d’écrire de l’auteur, donc il n’est pas exclu qu’un de ces jours apparaisse un compte rendu de lecture de Sense and Sensibility…

Et vous, vous connaissez ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

4 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Persuasion – Jane Austen

3 août 20162 août 2016

Comme je l’ai évoqué à demi mots précédemment, l’obtention de mon certificat n’a pas été le seul changement de ces derniers temps puisque j’ai quitté mon travail en négociant une rupture conventionnelle.

C’est encore un peu frais et déstabilisant, notamment parce que j’ai beaucoup d’interrogations sur ce que je veux faire et peux faire de mon avenir, et que je ne sais pas encore trop bien comment je vais m’y prendre pour arriver à enfin réaliser mes rêves (j’y travaille!).

Je suis néanmoins tellement contente d’avoir pris cette décision qui m’ouvre tout un éventail de possibilités !

J’ai donc dernièrement passé du temps à glaner des informations sur la création d’entreprise (financement, business plan, formation, aides…) et en parallèle j’ai mis mon CV sur les sites de recherche d’emploi afin de maximiser les opportunités. A partir de là, je vais voir comment m’organiser.

Pourtant, je souhaite profiter autant que faire se peut de cette période de transition et de recherche personnelle, et la lecture est une aide particulièrement précieuse à mes yeux pour changer d’air et voyager dans ma tête.

Un des livres que j’ai lu dernièrement, comme vous pouvez vous en douter, est Persuasion de Jane Austen, auteur dont j’ai beaucoup entendu parler et dont je ne connaissais pour ainsi dire, rien.

Et comme je reste convaincue qu’un petit classique ne peut pas faire de mal à ma culture et à mes envies de découverte, j’ai téléchargé l’ouvrage sur mon kindle et je l’ai lu en VO, parce que cela me permet, sinon de progresser, au moins de maintenir mon niveau d’anglais.

Persuasion, c’est l’histoire d’Anne Eliott, une jeune femme de 27 ans à la beauté fanée, en passe de devenir une vielle fille sans avenir selon les critères de l’époque, à savoir ceux du XIXè siècle.

Elle vit avec son père, un baronnet aux difficultés financières et sa sœur aînée, Elizabeth. Tous deux sont vaniteux et n’envisagent actions et interactions sociales que si celles-ci sont signes ou bénéfiques aux personnes de leur rang.

Pourtant Sir Walter (le père) se doit de louer sa maison et de partir vivre à Bath avec ses filles pour à la fois éponger ses dettes, maintenir son rang et faire bonne figure.

Cette « infortune » permettra au Capitaine Wentworth, fiancé engagé dans la marine éconduit 8 ans auparavant par Anne, persuadée par les conseils de son amie Lady Russell, de revenir sur le devant de la scène des grands de ce monde et a fortiori de la famille Eliott. Le voilà auréolé de ses succès dans la Navy et bien décidé à se marier et à s’installer avec une jeune fille.

Mais qui sera l’heureuse élue ?

Persuasion kindle

J’ai eu quelques difficultés avec les premiers chapitres du fait de la langue (je suis plus coutumière de l’anglais contemporain!) et de tous les noms à retenir, malgré tout je trouve que Persuasion est un roman dont l’ambiance m’a rapidement happée : j’avais l’impression d’être une amie discrète, observatrice des événements.

L’histoire, bien que globalement prévisible, comporte quelques rebondissements assez intéressants, des personnages variés et bien caractérisés, et présente une critique de la bourgeoisie que je qualifierais d’assez cinglante : le personnage de Mary, la sœur cadette d’Anne, qui passe son temps à se plaindre et à chercher à faire valoir son prestige est assez représentatif de cela, de même que ceux de Sir Walter et d’Elizabeth, complètement englués dans le paraître.

Le roman traite aussi, forcément, des intrigues d’influence et des impacts de conseils et autres recommandations mal avisés, ce qui lui a donné son titre, Persuasion.

Quand bien même il doit il y avoir beaucoup de choses à dire sur ce roman si on prend la peine de l’analyser et de le remettre dans son contexte, je suis restée à un niveau « loisir » et je trouve que c’est un roman divertissant, avec et esprit romantique que j’apprécie de temps à autres.

Et puis quel plaisir de voir Anne grandir, évoluer au fil des pages !

Au final, une bonne petite lecture accessible qui m’a permis de me détendre : la preuve, après l’avoir fini et avoir lu un autre livre dont je vous parlerai bientôt, j’ai depuis peu commencé Pride and Prejudice du même auteur.

Connaissiez vous ce livre ? Vous tente-t-il ?

Bonne journée !

5 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

The Great Gatsby – Francis Scott Fitzgerald

27 avril 20162 août 2016

En fin de semaine dernière, un méchant virus a trouvé le chemin de mon organisme.

3 jours avec 40°C de fièvre, autant dire que je n’étais pas dans une forme olympique et que j’ai passé une grande partie de mes journées à dormir.

Pendant mes rares heures éveillée et à peu près alerte, je me suis lancée dans la lecture de The Great Gatsby de Francis Scott Fitzgerald.

Je confesse avoir été un peu optimiste pour mon premier essai de lecture du premier chapitre : je l’ai lu alors que j’avais de la fièvre, et le cocktail avec la VO n’a pas été des plus réussis, ne comprenant rien de ce que je lisais.

Du coup, après une bonne sieste j’ai repris ma lecture depuis le début et je me suis plongée dans le New-York des années 1920.

Pour faire très simple, l’histoire autour de Gatsby donc, un millionnaire au passé mystérieux, qui organise des fêtes somptueusement délirantes, sans doute au moins farfelues que les rumeurs qui circulent à propos du passé de l’hôte. L’histoire est contée du point de vue de son voisin, devenu son ami, Nick Carraway, jeune homme du Midwest qui cherche à se faire une carrière dans le monde de la finance.

L’histoire fait aussi intervenir 4 autres personnages secondaires, Daisy, la cousine germaine de Nick, Tom, le mari de Daisy et camarade de promotion de Nick, Jordan, la belle amie de Daisy et Myrtle, la maîtresse de Tom. L’intrigue s’articule autour de ces 6 personnages, tout en réalisant une critique des riches de l’époque.

The-great-gatsby

Si l’intrigue est plutôt bien trouvée, qu’on tourne frénétiquement les pages pour comprendre qui est ce fameux Gatsby et quelles relations se jouent entre tous les protagonistes, j’avoue que j’ai trouvé le style assez plan-plan, lourd un peu.

Ensuite, c’est peut-être parce que j’ai suivi des cours de psychologie et d’analyse transactionnelle ces dernières années, je n’ai pas accroché avec les protagonistes, que pour la plupart j’ai trouvé assez pathétiques et franchement névrosés (sauf peut-être Jordan).

C’est dommage, parce que je pense qu’il y avait plein de choses à exploiter avec l’histoire, que certains aspects auraient mérité d’être plus fouillés, et puis ça laisse comme une impression de soufflé mal cuit : il y avait tous les ingrédients, mais à la réalisation la « magie » ne se fait pas.

Peut-être que j’en attendais trop après avoir vu les images du film et avoir lu les articles de Lisa de Make my lemonade sur le sujet et que du coup je m’attendais à quelque chose de très dynamique, puissant, farfelu.

Et en fait non, ça n’a pas marché avec moi.

Et vous, vous connaissez ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Le comte de Monte-Cristo – Alexandre Dumas

18 mars 20162 août 2016

Je crois que je suis en train d’envisager sérieusement de lire l’ensemble de l’œuvre de Dumas, avec toute la mesure qui me caractérise, ainsi que la tempérance associée.

C’est que voyez-vous, j’ai fini il y a quelques temps les 6 tomes (oui oui, 6 TOMES) du Comte de Monte-Cristo.

Je ne vais pas vous mentir, après les aventures de D’Artagnan, le premier tome qui pose la situation d’Edmond Dantès ainsi que l’intrigue du roman, m’a semblé un peu mou.

Et puis je me suis rendue compte que j’étais, naïvement, en train d’espérer que les premiers chapitres d’une œuvre me soient aussi passionnants que ceux de la fin d’une autre, couplée à l’enthousiasme de l’ensemble de la lecture.

Ce qui n’était donc pas raisonnable.

Monte-Cristo

Alors j’ai changé mon regard sur l’œuvre, et je l’ai laissée se dérouler sous mes yeux, avec une bienveillante curiosité : le mariage avorté d’Edmond, son emprisonnement, la rage, le désespoir, les limites de la folie et du suicide, etc.

Et puis le Comte de Monte-Cristo, à la fois fascinant et un brin dérangeant, juste sublime dans sa mainmise sur cet écosystème qui ne comprend pas bien d’où sort ce personnage exotique (mais il a de l’argent), ni ce qu’il veut (mais il a de l’argent) et qui se laisse prendre au jeu, l’invitant partout, prenant ses conseils, etc.

Je me suis laissée moi-même envoûter par ce personnage, par les relations tissées, par ce travail minutieux, d’orfèvre, qu’est celui de la vengeance pour apaiser un cœur et un ego meurtris.

L’ensemble est fluide, et finalement, au fur et à mesure des pages, on se rappelle de quelque chose lu les pages ou tomes précédents, et on réalise le génie : celui du personnage sans doute, mais peut être encore plus celui de l’auteur.

En résumé, fabuleux. Différent des 3 mousquetaires (bien qu’il y ait des thèmes communs aux deux œuvres), mais tout aussi prenant. Je ne saurais dire lequel je préfère des deux, en tout cas, comme pour le premier, je vous conseille chaleureusement le Comte de Monte-Cristo.

Et qu’on se le dise : 6 tomes, ça se lit trop vite.

Bonne journée !

8 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Les 3 Mousquetaires – Alexandre Dumas

17 février 20162 août 2016

Si vous vous rappelez bien, le mois dernier, j’avais évoqué le fait que je lisais pour la première fois Les 3 Mousquetaires d’Alexandre Dumas et que j’étais absorbée dans ma lecture.

Les 3 Mousquetaires, en très très résumé, c’est l’histoire d’un gascon, D’Artagnan, qui monte à la capitale pour devenir mousquetaire. Il y fait la connaissance de Porthos, Aramis et Athos, tous trois mousquetaires, avec qui il se lie et tous les 4 vont vivre tout un tas d’aventures relatées dans les différents chapitres de l’ouvrage.

On y retrouve d’autres personnages bien connus, tels que Milady, la reine de France Anne d’Autriche ou le cardinal de Richelieu, qui viennent pimenter le tout.

Les-3-Mousquetaires-kindle

C’est un ouvrage assez conséquent (3 tomes ! Heureusement je l’ai lu sur le kindle…), dont la dynamique me rappelle un petit peu celle des séries télévisées : à l’époque, chaque chapitre était publié dans le journal Le Siècle et il fallait tenir en haleine les lecteurs, tout comme chaque semaine vous avez envie de retrouver l’épisode de votre série favorite !

Et je dois dire que le système a plutôt bien fonctionné pour moi, d’une part parce que le format est addictif, d’autre part parce que l’histoire est tout simplement passionnante !

C’est en effet un ouvrage de cape et d’épée très complet : de l’aventure, du combat, de la romance, de l’espionnage, des trahisons, il y en a pour tous les goûts !

De plus, les personnages, bien qu’imparfaits, sont très attachants et hauts en couleur, ce qui fait qu’on ne voit pas l’heure tourner pendant qu’on parcourt les pages des différents tomes.

En résumé, Les 3 Mousquetaires feront sans aucun doute partie de mes coups de coeur de l’année, et peut être même seront-ils mon livre préféré, qui sait ?

D’ailleurs, j’ai d’autres romans qui m’attendent, mais j’ai d’ores et déjà prévu de lire les autres romans de la trilogie (Vingt ans après et Le Vicomte de Bragelonne).

Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

1 Comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

La princesse de Clèves – Mme de Lafayette

3 février 20162 août 2016

Vous savez, il y a des livres qu’on aimerait aimer tout de suite.

La princesse de Clèves de Madame de Lafayette fait partie de ceux là pour moi.

Parce qu’en lisant l’article de Cél sur les classiques, j’étais convaincue que ça allait me plaire.

Alors peut être que je suis partie bille en tête, sans trop bien prendre le temps de me renseigner sur l’époque (alors que Cél le conseille !), sur le sujet, tout ça.

J’avoue.

Les recherches sur un livre dont je n’ai encore rien lu, ce n’est pas mon style.

la princesse de cleves

C’est ainsi donc que j’ai lu La princesse de Clèves, et tenté de décrypter ce qu’il pouvait bien se passer dans la tête de Mademoiselle de Chartres (qui devient vite la princesse de Clèves) et le duc de Nemours.

Jusque là ça allait.

C’est tout le reste qui m’a perdue : tous ces noms, ces références historiques que je n’avais pas.

Même si le style est étonnamment (je dis « étonnamment » parce que l’ouvrage date de 1678 quand même) fluide et accessible, et que cet ouvrage doit être un pilier de la langue française, je n’ai pas accroché.

C’est un ouvrage très précieux, où l’amour et les bruits de cour (et leurs innombrables protagonistes) ont la part belle.

Cela aurait pu me convenir, mais pour une lecture détente, c’était trop, je ne voyais pas trop pourquoi mentionner tous ces gens, qui était « gentil », qui était « méchant », où est-ce qu’on allait avec toutes ces personnes, détails, lieux et sentiments.

Et puis, avouons-le, le personnage de la princesse de Clèves ne m’est pas sympathique de prime abord.

Je me rends bien compte qu’avec un article pareil, je ne vais pas vous inciter à le lire.

Et pourtant, vous savez quoi ?

J’ai très envie de le relire.

Mais en prenant mon temps, en faisant mes recherches, en décortiquant.

Je suis certaine que travailler cet ouvrage et l’analyser doit être passionnant.

Et c’est sans doute pour cela que j’aurais aimé l’aimer (c’est une histoire d’amour, soyons donc dans l’amour jusqu’au bout) dès la première lecture.

Comme quoi, on peut apprécier la qualité d’un texte et avoir envie de s’y replonger sans avoir adhéré à l’histoire.

Et vous, quel est votre avis sur La princesse de Clèves ?

Bonne journée !

PS : le thé qui accompagnait ma lecture, c’était Avec les anges.

6 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Jane Eyre – Charlotte Brontë

1 octobre 20142 août 2016

Il faut que je vous dise, ces derniers temps je n’ai pas chômé d’un point de vue de la lecture. Bon en vrai, mais je suppose que vous l’avez déjà remarqué, je n’ai pas chômé tout court, d’où parfois quelques difficultés pour venir mettre à jour mon petit bout de web, alors que pourtant j’ai bien des choses à vous raconter.

La preuve, en Septembre, j’ai lu 4 livres, tous intéressants à leur niveau. La lecture, lorsque les temps sont un peu agités au niveau du travail me permet de me mettre dans une bulle protectrice, de m’évader, de rêvasser.

Le premier livre que j’ai fini le mois dernier est Jane Eyre de Charlotte Brontë. Livre qui m’était illustrement inconnu jusqu’à ce que je me perde dans les méandres de la section d’ebooks Kindle gratuits sur Amazon et que je me rende compte qu’il était bien noté. Ni une, ni deux je l’ai mis dans mon panier, téléchargé sur ma machine bien aimée et, lorsque j’ai eu fini les livres que j’avais précédemment téléchargés, je me suis attelée à sa lecture (oui, je lis les livres dans l’ordre où je les achète, ça ne sert à rien de particulier si ce n’est que cela évite que j’en oublie un dans les méandres du Kindle / de mon placard où on ne voit rien / ma mémoire qui préfère se concentrer sur un bon chaï latté plutôt que de se remémorer les livres que j’ai dans ma pile à lire) (c’est que j’ai des priorités dans la vie vous voyez).

Donc Jane Eyre (pardonnez moi pour les multiples digressions, je suis juste tellement contente d’avoir pu me libérer un peu de temps pour écrire ici que j’ai envie d’écrire des kilomètres) (mais rassurez-vous, je vais essayer d’être concise quand même), c’est en fait l’histoire de la fameuse jeune femme dont le patronyme fait office de titre.

Jane nous raconte son histoire, depuis son enfance chez sa tante, plutôt malheureuse (c’est à dire qu’être humiliée et maltraitée par sa famille ne fait pas partie de ce que j’appellerais une « enfance heureuse ») (et sur ce point là la narratrice est plutôt d’accord avec moi, même si elle passe beaucoup de temps à avoir des paroles très dures vis à vis d’elle même), puis son internat à Lowood où elle commence à s’épanouir, n’en déplaisent les conditions déplorables dans lesquelles elle vit (et les drames qui en découlent), son expérience de gouvernante à Thornfield et enfin (pas tout à fait en fait, mais je vais pas tout vous raconter non plus, lisez-le plutôt) son errance dans les landes.

source : amazon
source : amazon

Ce roman fait la part belle aux sentiments, à l’analyse et aux expériences que connaît Jane. Même si au début j’ai eu du mal à rentrer dans le roman, ayant un peu peur de quelque chose d’un peu ennuyeux, dès qu’elle arrive à Lowood, l’intérêt point à l’horizon et à partir de ce moment là j’ai bien eu du mal à laisser le livre pour me reposer ou faire autre chose : je voulais tellement savoir ce qu’il allait se passer, si cette jeune femme plein de bon sens, de piété, de ferveur, de bons sentiments allait s’en sortir, si cette histoire d’amour qui s’immisce, alors qu’on ne s’y attendait pas plus que cela, allait se concrétiser ou non, les enseignements et l’analyse que Jane allait faire au fur et à mesure de ses aventures.

Aventure sera peut être un mot un peu trop fort au goût de certains tant il est vrai que Jane, bien que très courageuse, tenace et loyale (dans le bon sens de ces termes), n’en est pas, tout de même, une aventurière sur des contrées lointaines. Cependant, son parcours singulier, riche de rebondissements plus ou moins faciles (souvent moins que plus d’ailleurs) vient teinter le récit d’une pointe de suspense : que va-t-il lui arriver après ? Comment va-t-elle se sortir de cette situation ? Quel enseignement va-t-elle tirer de cette expérience ?

J’ai beaucoup aimé le ton du récit, qui m’a semblé juste et qui donne encore plus de caractère à la protagoniste principale. J’ai aimé ses analyses quant à ses sentiments, ses descriptions poétiques de son environnement, comme en témoigne cet extrait :

Bessie descendit dans la cuisine, et m’apporta une petite tarte sur une assiette de porcelaine de Chine, où l’on voyait des oiseaux de paradis posés sur une guirlande de boutons de roses. Cette assiette avait longtemps excité chez moi une admiration enthousiaste; j’avais souvent demandé qu’on me permit de la tenir entre mes mains et de l’examiner de plus près; mais jusque-là j’avais été jugée indigne d’une telle faveur; et maintenant qu’elle était placée sur mes genoux, et on m’engageait amicalement à manger la délicate pâtisserie qu’elle contenait, faveur inutile, venant trop tard, comme presque toutes les faveurs longtemps désirées et longtemps refusées ! Je ne pus manger la tarte; le plumage des oiseaux et les teintes des fleurs me semblèrent flétris.

Une belle découverte donc que ce livre déniché au cours de pérégrinations sur le web, un petit parfum suranné et pourtant attachant, une belle qualité de langue…

J’ai aimé, tout simplement. Et vous ?

Bonne journée !

PS : Je n’ai pas vu les films qui ont été adaptés de ce livre, si vous en avez vus, est-ce qu’il y en a un qui vaut le détour ?

4 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Le livre de la jungle – Rudyard Kipling

10 septembre 20142 août 2016

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais dans mon cas, le Livre de la jungle est l’un des premiers Disney que j’ai vu. En fait, je ne saurais dire lequel est le premier que j’ai vu, mais j’ai des souvenirs assez précis, même si anciens de ce dessin animé, et notamment des personnages (Bagheera, Shere-Kahn, Baloo, Mowgli). Je confesse que l’histoire en elle-même me faisait un peu défaut.

C’est donc avec grand plaisir que j’ai trouvé le livre de la Jungle dans les ebooks Kindle gratuits, que j’ai téléchargé et que je me suis empressée de lire.

Peut être est-ce par nostalgie ou par envie de renouer avec la petite fille en moi que j’ai choisi ce livre, je ne sais pas. En tout cas, j’ai été surprise par cet ouvrage !

Source : Chapitre.com
Source : Chapitre.com

Car contrairement à ce que je croyais, le Livre de la Jungle, ce n’est pas seulement l’histoire de Mowgli, mais plutôt un recueil de nouvelles : certaines évoquent les aventures de Mowgli, d’autres sont complètement déconnectées de cette histoire, comme par exemple la nouvelle Le Phoque blanc, qui se passe en Alaska.

En lisant les nouvelles je n’ai pas retrouvé les souvenirs du Disney de mon enfance, je suppose que la firme de dessin animé a pris ses libertés pour établir son film, mais j’ai néanmoins passé un excellent moment : les nouvelles sont divertissantes, les petits chants du début et à la fin de chaque nouvelle sont super mignons, les histoires sont rythmées, etc.

C’est un très joli ouvrage, pour les petits comme pour les grands, peut être plus pour les grands d’ailleurs, j’avoue que je ne me rends pas trop compte.

Et comme il existe un Second livre de la jungle, je vais essayer de le trouver et de voir la suite des aventures de Mowgli (certaines nouvelles lui sont consacrées) et des animaux du monde.

Une bien belle lecture en somme.

Bonne journée !

5 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Posts navigation

1 2 Next Page

Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

Réseaux sociaux

  • Instagram
  • Pinterest
  • Ravelry
  • Twitter

Catégories

Articles récents

  • Séjourner au Château de l’Epinay : mon avis
  • J’ai fabriqué une pochette en cuir bicolore
  • Les débuts du juge Ti – Robert Van Gulik
  • Petits contes de printemps – Natsume Sôseki
  • Propos sur la racine des légumes – Hong Zicheng

Recherche

Archives

Site made with ♥ by Angie Makes
Angie Makes Feminine WordPress Themes