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Month: août 2014

Revue du web #25

31 août 2014

Toute occupée que j’étais à dessiner (today was a craft day), j’ai failli oublier la revue du web de cette semaine ! Pas de panique, je suis fidèle au poste, et j’ai plein de jolies choses à vous proposer !

Source des images dans l'ordre de lecture : Les livres de George, Hello Kim, Deedee, Wit & Whistle
Source des images dans l’ordre de lecture : Les livres de George, Hello Kim, Deedee, Wit & Whistle
  1. Une chouette revue chez George d’un livre qui me fait envie depuis un moment : je finis ceux que j’ai en stock et je pense que je vais me le procurer, son article m’a encore plus donné envie de le lire.
  2. Une jolie housse de coussin au crochet avec un motif chevrons chez Kim, voilà qui pourrait peut être me permettre de diminuer mon stock de pelotes tout en apportant un côté encore plus douillet à mon canapé. Il n’y a plus qu’à s’y mettre (mais avant je veux finir le projet boulet, je le veux !) !
  3. Un petit guide visite et logement pour Lisbonne chez Deedee. Et il y a un autre article à suivre, voilà qui me donne envie de faire mes valises (mais non, les vacances il va falloir attendre encore un peu…).
  4. Une recette pour une pâte à tourte chez Amanda, ce qui me donne envie de faire des fournées de tourtes à la rhubarbe. Vraiment, la sienne n’est-elle pas juste appétissante à souhait ?

Les autres articles qui ont attiré mon attention cette semaine :

  • La revue du livre « Être végétarien » chez Anne.
  • Des conseils pour entretenir les cheveux bruns chez Mini.
  • Un tutoriel pour les bricoleurs qui voudraient construire un lit sur pieds pour leur compagnon à 4 pattes chez A Beautiful Mess.
  • Quelques photos de la maison d’une lectrice chez A Beautiful Mess (qui me fait complètement rêver !).

Et vous, quelles sont vos découvertes de la semaine ?

Bonne journée !

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Haïkaï – Bashô (et ses disciples)

30 août 201427 septembre 2014

Dans toutes les choses que j’apprécie concernant l’utilisation du Kindle, il y en a une que j’apprécie particulièrement, celle de pouvoir accéder gratuitement à des œuvres tombées dans le domaine public.

Ainsi, de temps en temps, je parcours la sélection d’ebooks Kindle gratuits et je télécharge des livres, surtout des « classiques » que j’estime comme fondamentaux et qui donc sont une espèce de lacune dans ma culture que j’essaie de combler*.

Ce recueil d’haïkaï, poésies traditionnelles japonaises, de Bashô et de ses disciples rentre dans cette catégorie.

source : amazon.fr
source : amazon.fr

Ce genre de poésie que l’on qualifie souvent de difficile à comprendre, est pour moi une source d’émotions : je suis touchée par cette économie de mots, émue par cette concision puissante.
Peut être que lorsqu’on arrive à imaginer les situations, à les « vivre » dans sa tête avec le plus de détails possibles, il est plus facile de saisir le sens de ces poèmes, d’en apprécier l’essence.
Parfois ce sont simplement des ressentis un peu tapis au fond de soi qui se réveillent doucement, qui reviennent en mémoire sans violence…

Beaucoup de choses
dans mon cœur. Laissons-les aller
au gré des mouvements du saule.

J’ai apprécié lire ce recueil, dans lequel je picorais quelques poèmes au gré de ma journée, pour y apporter une petite touche en plus.
Si vous êtes amateurs du genre et que vous aimez la nature, sa contemplation, nul doute que ce livre saura vous combler.

A noter, il y a quelques pages très intéressantes sur l’histoire de cette poésie et sur la vie de Bashô, très bien écrites et agréables à lire. Un peu de culture connexe ne fait pas de mal et permet d’apprécier encore mieux ces superbes poèmes. Dans le même registre, les notes apportent des commentaires éclairants pour apprécier les détails des haïkus.

Bonne journée !

* J’ai un complexe sans doute un peu sot, celui de manquer de culture littéraire, sans doute renforcé par le fait que j’aime beaucoup lire les œuvres classiques. Alors plutôt que de me morfondre dans mon coin de mon ignorance et de ce manque, j’essaie de lire quelques classiques de temps en temps, que je choisis toujours selon l’inspiration et l’envie du moment.

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Parenthèses gourmandes à Sandyan

29 août 201427 août 2014

Après avoir été voir  le conte de la princesse Kaguya au cinéma ABC, j’ai eu envie d’un bon thé et d’une pâtisserie, alors j’ai marché un peu, je suis passée devant Sandyan, ça me semblait chic mais pas guindé, j’en avais entendu parler je ne sais plus trop où, alors je suis rentrée.

Sandyan-intérieur

L’endroit est à la fois sobre, élégant et très lumineux, c’est petit et intimiste.
Au rez-de-chaussée il y a la boutique avec les pâtisseries à emporter, et à l’étage il y a la partie restaurant/salon de thé, très agréable.
Il y a environ une vingtaine de couverts si tout est rempli, en été il y a aussi la terrasse, mais dans le doute je vous conseille de réserver. Les deux fois où j’y suis allée j’étais seule alors il n’y avait pas de problème pour me trouver une place (à chaque fois je suis arrivée avant le flot de personnes et j’ai choisi la petite table pour deux à côté de l’escalier) mais l’endroit se remplit vite.

Sandyan-ganache-1

Bien entendu ce jour là j’ai choisi une douceur au chocolat qui porte le doux nom de ganache chocolat Gianduja, cardamome, croustillant graines de tournesol (qui fait partie de la gamme « Les éclats (de rire) » ) et j’ai choisi un thé blanc pour accompagner (mais je ne me rappelle plus lequel… oups !).

La pâtisserie était à la fois crémeuse et croustillante, la cardamome apporte un vrai pep’s au dessert, c’était vraiment délicieux !

Sandyan-ganache-2

Je ne me rappelle plus combien j’ai payé, je me souviens juste que le rapport qualité-prix était bon, alors dans un coin de ma tête je me suis glissée l’idée de revenir pour déjeuner…

Ce que j’ai fait mercredi dernier.

J’ai choisi le bentô qui, pour 18€, propose de la cuisine macrobiotique (Gwyneth, sors de ce corps !).

Sandyan-bento-1

Au menu ce jour là (dans l’ordre de dégustation):

  • Pain vapeur façon burger, galette de riz à l’huile de sésame, légumes confits et sauce tartare : le pain est moelleux à souhait, l’ensemble est très doux et rond en bouche, vraiment savoureux. C’est ce que j’ai préféré dans le bentô, les oignons et salsifis confits étaient excellents.

Sandyan-burger

  • Okonomiyaki qui est une galette japonaise poêlée au chou vert et seiche avec de la bonite séchée, mayonnaise et sauce soja sucrée un peu sirupeuse : à la fois moelleuse et croustillante, un très bon équilibre dans les goûts, les sauces relèvent le plat sans le dénaturer. Délicieux !

Sandyan-okonomiyaki

  • Soupe froide et salade d’haricots tarbais, oignons croquants à l’huile d’olive, croûtons de chorizo : la crème de haricots était très bonne, j’aurais juste aimé que l’on sente un peu plus le chorizo, ça aurait apporté un peu plus de peps au plat. C’est celui que j’ai le moins aimé dans le bentô mais c’était bon quand même !

Sandyan-soupe-froide

  • Salade de lentilles vertes épicée, espuma au citron et à l’aneth : honnêtement c’est le plat qui m’enchantait le moins sur le papier, l’association lentilles vertes-aneth me laissant perplexe, et finalement c’était une bonne façon de terminer le bentôt, l’espuma était juste un petit peu sucrée, un peu fraîche, l’association des saveurs est surprenante et goûteuse.

Sandyan-bento-2

Il y avait aussi des petits pains feuilletés à la fleur de sel, pas franchement diététiques, mais parfaits pour saucer la fin de la crème d’haricots tarbais !

Sandyan-pain

Après ça je n’avais plus faim pour une pâtisserie, alors à la place, comme j’avais laissé mes collègues aller à la cantine, j’ai pris un assortiment de macarons (7 pour 10€) pour partager mon dessert avec eux.
Les goûts changent régulièrement, ce jour là j’ai choisi : framboise, thé matcha, caramel beurre salé, fruit de la passion, citron, chocolat et cassis.

Sandyan-macarons

J’ai goûté celui au matcha (vraiment bon, pas trop sucré, parfait) et celui au citron (un vrai bon goût de citron, un peu comme un lemon curd ou une tarte au citron vous voyez ?). Mes collègues qui ont goûté les autres les ont trouvé bons aussi, tout le monde était content.

J’y retournerai sans aucune hésitation !

Sandyan
54 bis rue Alsace-Lorraine
31000 Toulouse
Téléphone : 05 61 21 45 64
Site web : www.sandyan.fr

Bonne journée !

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The Happiness Project – Gretchen Rubin

27 août 20142 août 2016

La semaine dernière j’ai profité de quelques jours de vacances pour faire ce que je faisais peu : me reposer, prendre du temps pour moi, tricoter (le projet boulet avance !) et lire. Car même si j’ai l’habitude de lire dans les transports et un peu avant de me coucher, finalement je ne lis pas beaucoup je trouve, alors que c’est une activité que j’aime.

C’est ainsi qu’après avoir fini Les frères Karamazov de Dostoïevski, je suis partie en quête d’un livre divertissant pour occuper mes vacances, quelque chose de gai tant qu’a faire, qui me donne de l’énergie.

Qui dit vacances dit livre en VO, alors je me suis tournée vers The happiness project de Gretchen Rubin (Opération bonheur en VF), livre que j’ai depuis un certain temps dans ma liste à lire. Et puis quoi de mieux qu’un ouvrage sur le bonheur pour les vacances ?

Le pourquoi du livre et du projet, le voici.
Un après midi pluvieux, alors qu’elle prend le bus, Gretchen Rubin s’interroge sur ce qu’elle veut dans la vie, et en arrive à la conclusion qu’elle veut être heureuse, et décide de se lancer dans un projet sur un an à se concentrer sur son bonheur : à chaque mois une « ligne de conduite » avec des résolutions mesurables, qui se cumulent au fur et à mesure. Ainsi en Février, la ligne de conduite et les résolutions de ce mois-ci sont à remplir, mais aussi celles de Janvier. Le livre présente les choix faits par Gretchen et ce qu’elle a mis en place. A la fin, bien entendu, elle fait le bilan de son « happiness project ».

source : amazon.fr
source : amazon.fr

Ce livre j’en avais entendu beaucoup de bien, peut être que je m’attendais à quelque chose dans la même veine que Mange, prie, aime d’Elizabeth Gilbert, à savoir un genre de récit initiatique, un livre qui présenterait de manière romancée la démarche de Gretchen Rubin.

En fait je suis un peu partagée, je l’apprécie sans vraiment l’aimer vous voyez ?

En premier lieu, contrairement à ce que je croyais, ce n’est pas un récit romancé. Chaque mois sont présentées la ligne directrice et les résolutions, et pour chacune d’entre elles quelques pages viennent expliquer comment elles ont été mises en place. Il n’y a pas de continuité dans le récit qui est fragmenté par résolutions et c’est un peu dommage, parce que du coup j’ai trouvé le livre un peu « froid ».

Ensuite, à la lecture, j’ai trouvé que certes l’auteur appuyait ses propos de moult références bibliographiques et d’extraits d’études (la liste des références est d’ailleurs disponible à la fin du livre), pourtant les résolutions ou les lignes de conduites sont abordées trop rapidement à mon goût. On a peu de détails sur les démarches, sur les tentatives (réussies et avortées), et je trouve que c’est un peu dommage, ça aurait mérité un peu plus d’approfondissement, d’explications, parce que finalement c’est ce qui fait la richesse du témoignage je trouve (non ?).

Autre chose qui me refroidit un peu, c’est que je n’ai pas réussi à m’identifier ou à avoir vraiment envie « de faire comme elle », quand bien même je me suis trouvée des points communs (pas forcément très glorieux, comme le fait d’être envieux, et d’autres plus acceptables, comme mon côté « underbuyer »), je ne me suis pas attachée à l’auteure, à son histoire, à son ressenti, à ses expériences.

En dépit de tout cela, à mes yeux, l’idée d’un happiness project est bonne, la méthode est bien structurée (la revue des résolutions à intervalles réguliers, ne sélectionner que des résolutions « mesurables » pour voir les efforts) et il y a de très bonnes idées pour améliorer sa qualité de vie (j’ai par exemple bien aimé le mois consacré aux relations sociales) et il y a des pistes intéressantes que j’aimerais explorer.

Finalement, si je fais un parallèle avec une recette de cuisine, il y a de bons ingrédients, la marche à suivre me semble bien et donner de bons résultats, mais malgré tout à la fin de la lecture, je n’ai pas envie de m’y mettre moi aussi, il manque un petit quelque chose, une petite étincelle, un je-ne-sais-quoi. En fait, j’aurais aimé lire un témoignage appuyé de détails pratiques plutôt qu’une méthode illustrée d’exemples réels.

Dommage, l’idée était prometteuse, mais, définitivement, le récit est trop froid pour qu’il me passionne.

Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

PS : Pour ceux qui disposent d’un kindle et que l’anglais ne rebute pas, sachez que le livre en VO dans ce format est bien moins cher que pour tous les autres disponibles. A bon entendeur…

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Se laver les cheveux avec le rhassoul

25 août 201425 août 2014

Il y a quelques années, il ne me serait jamais venu à l’idée de me laver les cheveux avec autre chose que du shampoing et je croyais naïvement que ceux de pharmacie étaient les meilleurs. Pourtant, j’en suis (déjà ?) à mon 2ème lavage des cheveux avec du rhassoul (ou ghassoul), une argile.

C’est qu’entre temps, il s’en est passé des choses. En premier, des picotements, puis des boutons et enfin de l’eczéma sur le crâne après chaque shampoing, sans en avoir changé depuis longtemps (à l’époque j’étais une graaaaande fan des produits John Frieda, et je tournais entre frizz eaze et brillante brunette) (pas l’idée la plus brillante pourtant).
Comme cela devenait passablement insupportable, je me suis mise à traquer les compositions pour trouver le(s) coupable(s), j’en suis arrivée à la conclusion que les SLS n’étaient pas neutres dans mon histoire, j’ai donc cherché un shampoing sans. Un vrai chemin de croix à l’époque, j’en avais trouvé un seul, et franchement ce n’était pas la panacée.

Alors j’ai collecté des informations sur les compositions, les bienfaits des ingrédients, je me suis documentée, j’ai cherché à comprendre, à décortiquer, à faire des choix plus éclairés. J’ai découvert iHerb et les shampoings Desert Essence : c’était un peu mieux pour la composition et un peu plus fun que mon flacon pompe de produit qui lave autant qu’il y voit. Pour autant ça ne me satisfaisait pas pleinement : pourquoi aller chercher si loin quelque chose alors qu’il devait exister des alternatives ici ?
J’ai aussi arpenté le rayon shampoing de ma biocoop et j’ai testé des choses très variées, parfois j’ai eu de bonnes surprises et parfois beaucoup moins bonnes (j’ai un souvenir très précis d’un shampoing bi-phasé, sans doute un des produits les plus désagréables et inefficaces que j’ai utilisé). J’ai même testé le shampoing au savon d’Alep, mais ça me rend les cheveux tout emmêlés (et avec les cheveux aux omoplates, les nœuds, c’est non, merci).

Premier essai de mixture, elle est un peu trop liquide et pas forcément super engageante, et pourtant le résultat est vraiment chouette !
Premier essai de mixture, elle est un peu trop liquide et pas forcément super engageante, et pourtant le résultat est vraiment chouette !

Ça faisait un moment que j’entendais parler des poudres lavantes, et pourtant je n’avais pas sauté le pas, « pas convaincue » sans avoir même essayé. Peut être qu’il faut être prêt dans sa tête pour décider de se laver avec de l’argile ou des plantes, j’en sais rien. Toujours est-il qu’il y a peu de temps, alors que je faisais une commande aroma-zone pour des ingrédients, j’y ai ajouté un paquet de rhassoul.

Pour voir.

Premier essai, je me documente rapidement sur la marche à suivre (= comment préparer la mixture, avec quoi, etc.) et je me lance. La pâte est un peu trop liquide, mais c’est pas grave, je me dis que ça devrait marcher quand même.

Je mouille mon cuir chevelu, et j’essaie d’appliquer proprement mon rhassoul. A la fin de l’opération j’ai décoré mon carrelage de salle de bains d’un moucheté marron (design certes, mais pas très homogène) et comme j’avais trop de produit (et que je ne sais pas si cela se garde) j’en ai mis non seulement sur mes racines et le cuir chevelu, mais aussi sur les longueurs (l’erreur du débutant on va dire) (le rhassoul ne se pose que sur le cuir chevelu et les racines, qu’on se le dise).

Premier essai, avec l'erreur du débutant, à savoir l'application du produit sur toute la longueur du cheveux : sur les racines et le cuir chevelu c'est suffisant !
Premier essai, avec l’erreur du débutant, à savoir l’application du produit sur toute la longueur du cheveux : sur les racines et le cuir chevelu c’est suffisant !

Je laisse poser une quinzaine de minutes (le temps de faire perdre quelques parties à Candy Crush) et je vais rincer.

N’étant pas d’un naturel très patient, j’essaie de bien ôter le produit sans y passer 3h : au final, il n’y aura juste que la région des tempes qui aurait mérité un peu plus de soin, mais le reste est bien rincé. Un rinçage au vinaigre et à l’eau froide (plus JAMAIS ça, l’eau froide je peux pas, en fait) plus tard, j’enroule mes cheveux dans une serviette. Quand je les laisserai finir de sécher à l’air libre je les trouverai dans un premier temps un peu poisseux, mais après ça ira. Ils sont bien propres, un peu trop sur les longueurs que je trouve un tout petit peu sèches. Ça m’apprendra à ne pas être plus minutieuse. En tout cas, mes cheveux seront propres pendant une semaine, à mon grand étonnement (d’habitude, grand max je tiens 4 jours, avec le 4ème jour genre « j’ai versé une bouteille d’huile sur ma tête »).

Résultat du premier essai (c'est fou comme c'est difficile à prendre en photo les cheveux quand même)
Résultat du premier essai (c’est fou comme c’est difficile à prendre en photo les cheveux quand même)

Deuxième essai, je me dis que je vais faire ça dans les règles de l’art. Je profite de quelques jours de congés pour vraiment prendre du temps pour moi. 1ère étape : un bain d’huile de monoï (parce que ça fait vacances), qui pose toute la journée et toute la nuit. Le lendemain, démêlage minutieux des cheveux, préparation de la pâte (comme dans l’article de Green Me Up*) qui sera cette fois-ci comme il faut (un peu la texture de la pâte à muffins vous voyez ?). J’humidifie bien soigneusement le cuir chevelu, j’applique méthodiquement la pâte, je masse bien tout ça, un gloubiboulga avec les cheveux non enduits pour que tout le monde tienne sur le sommet du crâne en une magnifique chose informe sculpture capillaire, et hop, Candy Crush (à l’époque niveau 570 faut dire quand même). Après une vingtaine de minutes (je n’ai pas perdu toutes mes vies du premier coup, j’ai réussi quelques tableaux), je vais sous la douche pour rincer tout ça en massant bien comme il faut. J’ai un peu sali mon rideau de douche (blanc, forcément) mais c’est parti au lavage, rien de grave donc. Un petit rinçage à l’eau fraîche et au vinaigre de cidre, et hop, tout le monde sous la serviette.

Deuxième essai, là je n'ai pas mis de rhassoul sur mes pointes et ça leur conviendra bien mieux que pour l'essai précédent !
Deuxième essai, là je n’ai pas mis de rhassoul sur mes pointes et ça leur conviendra bien mieux que pour l’essai précédent !

Résultat ? Des cheveux bien propres, bien brillants, doux. Et ça dure un bon 6 ou 7 jours.
C’est un peu fastidieux (surtout le bain d’huile avant) alors je ne vais sans doute pas passer tout de suite au « tout rhassoul » mais une fois sur deux, pourquoi pas.

En tout cas, maintenant j’ai envie de me faire un henné et de tester les autres poudres lavantes (sidr, shikaikai…).
C’est malin… Mais c’est rigolo aussi.

Et vous, le rhassoul, vous avez envie de tester ? si vous l’avez testé, avez-vous été convaincus ?

Bonne journée !

* Révélation du jour : à chaque fois que je lis « Green Me Up », ça me fait penser à « Wake me up before you go-go » de Wham ! Ne me remerciez pas, c’est cadeau. en plus le clip est génial (matez le déhanché de Georges dans son short blanc et bleu, épique ça !).

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Revue du web #24

24 août 201424 août 2014

La blogosphère recommence à être plus active, c’est le moment pour moi de reprendre la revue du web… Et de vous présenter un « nouveau format ». Je mets le tout entre guillemets, parce que le fond ne change pas, il s’agit toujours de vous présenter les articles qui ont retenu mon attention dans la semaine, mes jolies découvertes.

En revanche, suite à un article et une discussion avec Anne à propos des photos des blogs et des droits d’auteur, je me suis dit que ce serait pas mal de trouver un compromis entre d’un côté, ne pas illustrer du tout l’article (pas très engageant) et prendre les photos des autres (pas forcément terrible pour leur droit d’auteur, même si on fait un lien).

Alors j’en suis arrivée à ça, un collage de 4 petites sélections des photos des articles qui m’ont le plus plu : pour en savoir plus et/ou voir la totalité de la photo, il suffit de se reporter au bon numéro et de cliquer sur le lien pour accéder à l’article correspondant.

Ce n’est pas forcément encore parfait, il y a sans doute des choses à améliorer, en tout cas j’espère que le « nouveau format » vous plaira, et n’hésitez pas à me faire part de vos suggestions à ce sujet !

source des images : Friendly Beauty, Better than butter, Fraise & Basilic, Hej you
source des images  (dans l’ordre de lecture) : Friendly Beauty, Better than butter, Fraise & Basilic, Hej you
  1. Un petit guide sur les déodorants naturels chez Friendly Beauty : un chouette article qui présente des produits testés, des liens vers des recettes maison et une explication simple de « pourquoi passer aux déodorants naturels ».
  2. Un tutoriel pour faire ses serviettes hygiéniques lavables chez Better than butter : le passage aux serviettes lavables me trotte dans la tête depuis un petit moment et, si je ne suis pas sure de m’en fabriquer là tout de suite pour débuter, je trouve que c’est intéressant de savoir que c’est possible de les faire et d’avoir le pas à pas au cas où.
  3. Une recette de citronnade maison citron combava chez Fraise & Basilic : d’habitude je suis plus partisane des citronnades dans le genre « infused water » (c’est fou comme on invente des noms et des modes pour tout, y compris pour des rondelles de citron dans une carafe d’eau *), mais cette recette de sirop m’a l’air pas mal du tout, et puis changer ses habitudes c’est une bonne idée.
  4. Une réflexion suite à une méditation chez Hej you : elle et moi (et vous peut être aussi ?) participons aux 21 jours de méditation avec Oprah (Winfrey) et Deepak (Choprah), ce texte est une réflexion sur l’une des méditations centrées sur la phrase « We are here to enjoy ». J’aime beaucoup son analyse des choses, son cheminement est très intéressant.

Les blogs découverts cette semaine :

  • Le plus bel âge
  • Miss Blemish

Les autres articles qui ont attiré mon attention pendant les semaines calmes (principalement du DIY et des recettes de cuisine, vous commencez à me connaître maintenant !) :

  • Un album photo fait maison
  • Une recette de pierogi
  • Comment faire ses propres encadrements de toiles
  • Une recette de granola sans gluten
  • Une recette de rouleaux de concombre à la ricotta
  • Des idées pour le pique-nique (ou pour les gamelles du bureau)
  • Une bien belle cause pour faire un peu de pratique artistique

Et vous, quels sont vos coups de cœur de la semaine ?

Bonne journée !

* Sérieusement, est-ce que maintenant on commande un « infused Perrier » à la place d’un Perrier tranche ?

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Les frères Karamazov – Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski

21 août 20142 août 2016

(A vos souhaits !)

Habituellement, j’évite de parler des livres qu’on appelle des classiques que je peux lire, quand bien même ils m’auraient plu. La raison en est toute simple, presque facile : si ce sont des classiques, qu’est-ce que mon avis apporterait en plus alors que l’œuvre jouit déjà d’une réputation monumentale ?

Jusqu’aux 80% des frères Karamazov de Dostoïevski, je pensais que je ferais comme d’habitude, je n’en parlerais pas. Ce sont les dernières pages qui m’ont décidée : tant pis, même si ça n’apporte rien de plus à la réputation du roman (considéré comme un des plus grands chefs d’œuvre de la littérature mondiale quand même), si j’arrive à convaincre, ne serait-ce qu’une personne de lire ce livre et qu’elle l’apprécie, ce sera une belle victoire.

Les frères Karamazov c’est l’histoire d’un père, Fiodor Pavlovitch Karamazov, homme sans principes, dur, vulgaire, marié deux fois et aujourd’hui veuf, qui a trois enfants légitimes (Dmitri, Ivan et Alexei) et probablement un illégitime (Smerdiakov, qui est domestique et cuisinier de Fiodor Pavlovitch).

Chacun des trois fils est une incarnation des idéaux types de la Russie de l’époque : Dmitri est un homme passionné, voire impétueux, constamment tiraillé entre le vice et la vertu (représentation de « l’homme russe » selon Dostoïevski) ; Ivan est un intellectuel, philosophe, matérialiste aussi, qui ne croit pas en l’existence de Dieu ; Alexei, quant à lui, est un homme de foi, qui fait son apprentissage dans un premier temps auprès du starets Zosime qui l’enverra peu avant sa mort « se mêler au monde ».

L’ensemble de l’œuvre tourne autour d’un événement : le parricide. En effet, alors que les relations entre Fiodor Pavlovitch et ses fils sont compliquées, il est un soir retrouvé mort, vraisemblablement tué par un de ses fils pour une présumée affaire d’argent et de rivalité amoureuse…

source : le livre de poche
source : le livre de poche

Je n’en dirai pas plus sur l’histoire pour ne pas trop en dévoiler et vous laisser découvrir toutes les pièces du puzzle, En tout cas, vous devez vous en douter, j’ai trouvé ce roman absolument passionnant. Les protagonistes sont bien fouillés, leurs relations sont parfois étonnantes, chacun a sa manière propre de s’exprimer (les polonais sont assez rigolos dans ce registre), le rythme de l’histoire est plaisant, il y a aussi des histoires dans l’histoire et pas une seule fois je ne me suis ennuyée. Pourtant, quand même, il faut bien l’avouer, il n’y a pas un suspense insoutenable (on se doute de qui va se faire accuser du parricide rapidement), mais je sais pas, je me suis prise au jeu, au fur et à mesure des pages il y a des zones de flou qui apparaissent dont on attend l’éclaircissement. J’ai bien aimé le narrateur omniscient, qui relate à la fois les événements et commente régulièrement avec ses idées et états d’âmes qui viennent apporter encore plus de profondeur au récit, comme par exemple dans cet extrait :

Le bourbier où il s’était enlisé volontairement lui faisait horreur et, comme beaucoup en pareil cas, il comptait surtout sur le changement de milieu : échapper à ces gens, aux circonstances, s’envoler de ce lieu maudit, ce serait la rénovation complète, l’existence transformée.

Et puis cette vivacité dans le discours, le lyrisme presque, ces personnages fougueux sont à la fois intéressants et pour certains attachants, tout cela concourt à tout le bien que je pense de ce livre.

N’écoutez pas votre première impression qui pourrait vous faire croire que c’est un gros pavé rébarbatif voire difficile d’accès : au contraire, c’est une épopée dans une famille russe, un déchirement entre la folie, le vice, la vertu, la raison, la foi, l’athéisme, une bataille familiale, un combat d’orateurs, un rythme saisissant.

Un chef d’œuvre, incontestablement, que je conseille aux amateurs du genre.

Bonne journée !

PS : Pour ceux que cela intéresse, j’ai lu l’oeuvre sur Kindle, et c’est très confortable pour lire, même un ouvrage de cette taille (mais je suis entraînée, j’avais déjà lu Guerre et Paix sur le Kindle) ! Et puis qu’est-ce que c’est pratique dans les transports en commun !

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Le conte de la princesse Kaguya

13 août 20142 août 2016

Samedi dernier, un peu de mal de tête, un peu en colère dès le matin (ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien, ça m’arrive de temps en temps), je commençais à larver sur mon canapé en boudant. Et puis dans ma tête (et sur la table), cet article de Psychologies magazine sur le film dont je vais vous parler aujourd’hui, et une envie de sortir malgré tout, parce que je n’avais rien à faire de mieux et que sortir me ferait forcément du bien, même si j’y allais seule.

Je me suis donc décidée au dernier moment, j’ai mis 3 plombes à trouver le cinéma ABC (qui est très bien, il y avait une exposition photo qui avait l’air chouette d’ailleurs, mais je n’ai pas eu le temps de la regarder, je suis arrivée juste à temps !), et puis j’ai mis mes lunettes, je me suis assise et j’ai profité du spectacle…

Le conte de la princesse Kaguya, anime du studio Ghibli présente l’histoire d’un couple dont le mari s’occupe d’une bambouseraie.

Un jour, alors qu’il va couper des bambous, il découvre dans une pousse un tout petit bébé, qui grandira à une vitesse incroyable.

Bientôt rebaptisée « Pousse de Bambou » par les enfants du village et « Princesse » par ses parents adoptifs, la petite fille découvre son environnement, sa destinée étant influencée par les présents que son père trouve dans la bambouseraie…

source : allociné
source : allociné

Vous le savez déjà, j’aime beaucoup les animes, et celui-ci ne déroge pas à la règle : outre l’histoire rondement menée (il y a presque plusieurs histoires pendant le film), les personnages sont bien fouillés. L’histoire ne manque pas de rebondissements, il y a de l’émotion : on rit, on est triste parfois, on s’attache à la Princesse et aux différents protagonistes de l’histoire.

Le dessin est particulièrement beau à mes yeux, un peu « à l’ancienne », avec des couleurs transparentes à l’aquarelle et un train de crayon foncé, vif, simple mais très expressif. L’affiche de l’anime est représentative de la qualité des dessins tout au long du film.

Et puis il y a des sujets de fond, celui de la destinée, de l’attachement aux racines et du déracinement, de l’adaptation à un nouvel environnement pas forcément voulu, de l’orientation que l’on veut donner à sa vie, du lien que l’on a avec ses parents à vouloir leur faire plaisir (à tort ?), et pourtant ce besoin d’être le seul juge et maitre à bord de son histoire personnelle pour être heureux : la seule personne qui sait ce qui est bien pour nous, pour notre bonheur, c’est nous-mêmes, quels que soient les efforts et les bons sentiments mis en œuvre par nos proches pour nous rendre heureux.

En résumé, un bel anime pour tous : les petits seront ravis par le côté un peu « magique » de l’histoire, les grands pourront réfléchir un peu sur la morale du chemin de vie, mais la tendresse et la singularité de l’histoire plaira au plus grand nombre je pense.

Je suis sortie de là en me disant qu’il fallait que j’accorde plus de crédit en mes choix, que je croie plus fort en mes rêves, parce que la seule personne qui peut me rendre heureuse et me permettre de réaliser ce que je souhaite, c’est moi. Je le « savais » déjà, mais ce petit rappel n’est pas de refus.

Je vous le conseille chaleureusement, c’est une très belle histoire, émouvante, et on ne voit pas passer les 2h15.

Bonne journée !

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Mes soins d’hygiène dentaire

11 août 20147 août 2014

J’ai longuement hésité à publier cet article sur mes soins d’hygiène dentaire, peut être parce que ce n’est pas trop « sexy » comme sujet (mais bon vu qu’on a déjà parlé ménage, on est plus à ça près) et ensuite parce que je me suis dit que ça n’avait peut être aucun intérêt.

Néanmoins, pendant des années, le brossage des dents a été un calvaire pour moi, et je pense que ça peut être intéressant de partager nos tests et expériences pour rendre cette activité que l’on pratique plusieurs fois par jour plus agréable.

Mais d’abord mon contexte, histoire que vous compreniez bien toutes les problématiques.

Prenez un bon thé, et prévoyez du temps, l’article est très long, mais j’ai essayé d’être aussi précise que possible.

Si j’ai bien compris (parce que je ne suis pas dentiste), du côté des dents, le monde se divise en deux catégories : il y a ceux qui ont tendance à avoir des caries et ceux qui creusent ont tendance à avoir du tartre et des problèmes de gencives. Moi, je creuse fais partie de la deuxième catégorie.

Il n’y a pas de catégorie « mieux » qu’une autre, chacune à ses problèmes (dents plombées ou dents qui tombent) et le seul moyen de s’en prémunir c’est de leur apporter l’attention et les soins dont elles ont besoin.

Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas eu de problèmes de dents (juste les dents de sagesse à enlever), en revanche le brossage m’était très douloureux, j’avais très souvent les gencives gonflées et qui saignaient, ce n’était pas du tout un rituel sympathique pour moi.
Rituel que j’avais donc tendance à bâcler, pour en finir plus vite, sauf que ça ne résolvait pas le problème, ça ne faisait qu’amenuiser les conséquences.

Il y a quelques années, ma dentiste m’a appris à me brosser les dents comme il faut (mouvements circulaires doux en pensant à s’occuper aussi de la gencive, plutôt que faire des va et vient avec la brosse à dents en frottant comme une forcenée) et, de mon côté, je suis partie à la recherche des produits qui me convenaient (notamment le dentifrice, dont l’aspect et la texture plâtreuse habituelle me rebutait complètement).

Voici donc un aperçu de mes chouchous, et comment je les utilise.

hygiene-dentaire-produits

Les brosses à dents

J’ai deux brosses à dents (une manuelle et une électrique) tout simplement parce que j’ai besoin de varier la façon dont je me lave les dents. Il n’y a aucun bénéfice particulier à procéder de la sorte (enfin je ne crois pas), si ce n’est que ça me permet d’être plus assidue (je me lasse très vite des choses). Chacune a ses avantages et ses inconvénients à mes yeux.

La brosse à dents manuelle a l’avantage d’être disponible à tout moment, mais elle m’est moins pratique pour les petits recoins ou la face intérieure des dents.
La brosse à dents électrique quant à elle est plus efficace pour enlever la plaque, mais il faut la recharger régulièrement et elle est plus encombrante (et ça me chatouille le nez quand je l’utilise).

Pour les deux je choisis des brosses souples, qui sont plus adaptées à mes gencives sensibles et si la brosse manuelle s’use plus vite, c’est parce que j’ai tendance à appuyer plus fort (d’où l’intérêt encore une fois pour moi de varier). Pour la brosse à dents manuelle, j’essaie de la choisir avec une petite tête pour qu’elle puisse plus facilement atteindre les endroits exigus.

Le fil dentaire
Je choisis en général un fil « plat » (comme un ruban) plutôt que les fils « ronds » (comme un fil de laine) parce que je trouve qu’ils glissent mieux entre les dents et qu’ils me font moins mal. Je les choisis cirés parce que ça glisse mieux. Je n’ai pas encore essayé ceux qui sont montés sur archets parce que ça ne me dérange pas de me saucissonner les doigts en l’utilisant et puis ça me permet de régler plus facilement mes gestes (des petits zigouigouis sans tirer ou scier comme une brute).

C’est l’étape la plus fastidieuse à mes yeux, mais pour les gens qui font du tartre ça apporte une vraie différence (le tartre se dépose moins vite, moins de gencives douloureuses) sur le long terme je trouve. Je n’ai pas de marque ou de fil préféré, pour l’instant tous ceux que j’ai essayé se valent.

Le bain de bouche

Je l’utilise assez rarement, plutôt quand j’ai les gencives un peu irritées ou après un détartrage (parce que j’ai des petites plaies et que ça m’apaise).
J’ai choisi le bain de bouche à la  myrrhe de Weleda, parce que les trucs chimiques de supermarché ou de pharmacie me font encore plus mal aux gencives (et je trouve que ça décape trop).

Il a le désavantage de tacher (attention les T-shirts blancs et bien rincer le lavabo) mais il est très doux et j’aime bien cette sensation de frais et de propre. Attention aussi, le contenant est en verre, et même s’il est épais, ça peut casser (mais bon ça ne m’est pas encore arrivé, et pourtant je suis un peu maladroite).

A noter, pour l’utiliser, il faut mettre quelques gouttes dans un verre et ajouter un peu d’eau, il ne s’utilise pas pur. Du coup, c’est un produit super économique, il en faut vraiment très peu (et pas de risques de dézinguer vos gentilles bactéries buccales qui font bien leur travail).

Le dentifrice

Pour moi, trouver mon dentifrice a été très très difficile, c’était un peu la quête du Graal : j’en ai essayé plein, et souvent j’ai été déçue.

Je n’aime pas les pâtes dentifrices (genre Fluocaril) parce que ça laisse une sensation un peu plâtreuse.
Je n’aime pas non plus les gels parce que je les trouve moins faciles à rincer.
Je n’aime pas les choses trop synthétiques en termes de parfum, ni les choses trop liquides parce que j’ai l’impression de gaspiller.
Je n’aime pas non plus les dentifrices de pharmacie pour les gencives sensibles, parce que je trouvais mes dents moins propres.
En gros, je suis très exigeante sur le dentifrice : quitte à s’en servir plusieurs fois par jour, autant utiliser quelque chose qu’on aime.

J’ai donc testé un nombre conséquent de dentifrices. Un peu par hasard, j’ai pris un jour la pâte dentifrice saline de Weleda, et là, ré-vé-la-tion !
Mon dentifrice !

Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un gel un peu granuleux (je suppose que c’est du fait des grains de sel, mais je n’en suis pas sure), une formule pour limiter le tartre, et ce que j’adore par dessus tout, c’est qu’il est très frais, presque piquant, un peu comme les bonbons Frisk ou Fishermans Friend si vous voyez ce que je veux dire (en gros et en pas très bien dit, ça arrache rigolo).

Le seul petit point négatif, c’est que sur la fin il n’est pas forcément facile d’en extraire le produit, mais c’est complètement mineur à mes yeux, le produit me plait tellement que je suis prête à passer outre cela.

 

Voilà donc pour mes petites astuces, qui me permettent de prendre soin de mes dents, sans toutefois négliger les visites régulières chez le dentiste (qui a validé mon choix de produits, youpi !).

J’espère que cela aura pu être utile, peut être que aurez découvert des pistes pour tester de nouvelles choses si vous avez les dents et les gencives sensibles comme moi (j’espère !) et bravo si vous avez lu jusqu’au bout !

Et vous, qu’utilisez vous pour prendre soin de vos dents ? Vous avez trouvé votre dentifrice favori ?

Bonne journée !

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Salade italienne

8 août 20147 août 2014

Au quotidien, je vais souvent à la simplicité pour mes repas, réservant les recettes les plus élaborées ou les plus gourmandes en temps pour le week-end, quand je peux me poser tranquillement et m’absorber à ce que je fais. Cette salade italienne, qui n’a d’italienne que le nom puisqu’elle n’est composée que d’un seul ingrédient italien (les pâtes) et que donc j’aurais sans doute mieux fait d’appeler salade du sud (mais moi elle me fait penser à l’Italie, les couleurs peut être ?), est un concentré de textures et de goûts, sans chichis.

salade-italienne

Ingrédients (pour une personne)

  • 1 petite poignée d’épinards frais
  • 1 petite poignée de petits pois frais
  • 3 minis poivrons (un rouge, un orange et un jaune)
  • 1 petit verre (toujours le fameux pot de yaourt) de pâtes
  • 4 petites feuilles de basilic
  • 1/2 bloc de tofu
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • 1 cuillère à café de vinaigre celtique épicé

 

salade-italienne-3

Réalisation

  1. Préparer l’huile d’olive infusée au basilic : dans un petit récipient, mettre l’huile d’olive et les feuilles de basilic grossièrement ciselées et laisser infuser à température ambiante.
  2. Faire cuire les pâtes selon les instructions du paquet pour avoir une cuisson al dente (ici 10 minutes). Une fois cuites, les égoutter et les rafraîchir à l’eau froide.
  3. Pendant que les pâtes cuisent, préparer les légumes : laver les feuilles d’épinards ; écosser les petits pois ; laver, enlever le chapeau et les fibres blanches, épépiner et découper les minis poivrons (j’ai choisi de faire des tranches dans la largeur, ça fait des ronds colorés, c’est joli, mais ça ne change rien au goût).
  4. Découper le tofu en cubes.
  5. Dans un bol (parce que je fais partie de l’équipe « je mange dans des bols » mais ça marche aussi avec une assiette je suppose), disposer (dans l’ordre ou pas) : les feuilles d’épinards, les petits pois, les pâtes, les mini poivrons, le tofu. Assaisonner avec l’huile d’olive infusée au basilic (laisser les feuilles, c’est trop bon) et le vinaigre épicé.
  6. Ajouter les petits plus à votre convenance (graines, fruits séchés… Ici ce sont des graines de courge), assaisonner (ici gomasio) et déguster à l’ombre, en regardant les nuages ou le ciel bleu.

Quelques petites précisions :

  • Sur les photos, c’est du tofu fumé sésame amandes, mais avec tout autre tofu ça marche aussi (mention spéciale au tofu rosso qui est une merveille ici !).
  • Les petits pois sont crus dans cette recette, libre à vous de les cuire quelques minutes si vous ne les aimez pas comme cela (merci Cél pour la découverte, ce petit goût sucré c’est un délice !).

pates-italiennes-bio

  • J’ai trouvé mes petites pâtes rondes dans mon magasin bio, mais toutes les pâtes fonctionnent. Je les ai choisies parce qu’avec leur forme de petites billes, elles me font penser au boulgour et à l’orge perlé (et que c’est joli, voilà) (on devrait toujours mettre du beau dans ses assiettes bols).

vinaigre-celtique

  • Le vinaigre celtique épicé vient de chez Roellinger. Il en faut très peu pour relever un plat, et il fait des merveilles avec les crudités (essayez avec une semoule de chou fleur, quelques graines germées et des tomates cerises, c’est un bonheur !).
  • Il est tout à fait possible de préparer l’huile d’olive infusée au basilic à l’avance, le goût du basilic sera ainsi plus prononcé.

Ce que j’ai aimé dans cette recette, outre toutes ces jolies couleurs, c’est qu’elle est rapide à préparer : en 10 minutes le repas est prêt. Elle a aussi l’avantage de proposer plein de saveurs différentes et de textures, ce qui est agréable en bouche.

Avec en dessert une belle tranche de pain tartinée de purée d’amandes et une compote de pommes épicée, voilà un bon dîner rassasiant et plein de bonnes choses.

Bonne journée !

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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