Don’t worry, be happy

Dans mon métier, parfois, on est appelé à faire des interventions tard, parfois en soirée, parfois de nuit.

Cela ne m’arrive pas souvent, parce que je ne suis pas un personnel technique, mais quand cela concerne mon périmètre, je m’arrange pour être connectée avec les équipes, pour les accompagner et faire un rapport de ce qu’il s’est passé pendant l’intervention.

Hier soir, avec mon équipe, nous avons été d’intervention en soirée. J’ai donc passé 3 heures à être connectée à une audio pour savoir ce qu’il se passait et, le cas échéant, être disponible pour coordonner les activités en cas de problème.

Nous n’avons pas rencontré de problème, ce qui est appréciable, et j’ai ainsi pu avancer dans mon travail. Lorsque j’ai eu fini mes tâches, il a bien fallu que je trouve un moyen de m’occuper pour ne pas sombrer dans le sommeil, alors pendant les intervalles où je n’avais rien à noter dans mon rapport, ni le chef de mon chef qui me posait des questions sur l’opération, j’ai pris mon carnet de croquis et un crayon, et j’ai gribouillé ce qui me passait par la tête.

Don’t worry be happy (et la musique qui va avec, juste pour le plaisir).

sketchbook-151102

J’ai beaucoup suivi les articles de Makewells sur le blog d’Alisa Burke, et je suis partie de cette idée de « calligraphie » (en anglais ils disent « hand lettering », mais je ne suis pas trop sure de la bonne traduction… Ecriture stylisée ?), avec quelque chose autour.

Je n’ai jusque alors pas pris le temps de me pencher sur cette technique, et même si j’ai fait un petit peu de calligraphie japonaise, les deux pratiques sont complètement différentes, alors je n’étais pas trop affirmée dans ce que je voulais faire.

Finalement, je suis assez contente de comment ce modeste croquis un soir d’intervention a évolué. Je voulais le mettre en couleur ce matin (puisque je ne travaille pas pour avoir mon quota d’heures réglementaires de repos), mais je me suis rendue compte que je n’avais pas à disposition de pinceau assez fin pour colorer les lettres.

Alors à la place je me suis dit que j’allais en parler sur mon blog et prendre le temps de glaner des conseils.

Je vais donc aller me chercher, un de ces jours, un petit pinceau, et je pense que je vais faire le tout en gouache, avec un peu d’aquarelle et peut être du crayon de couleur.

Enfin je ne sais pas encore trop, j’avoue. Je me demande même si je ne vais pas le scanner plutôt pour pouvoir essayer plein de choses et ne pas « perdre » mon travail.

Reste juste à savoir si en expérimentant (et en « ratant ») on « perd » le fruit de sa pratique. Sinon, ça me donnera une bonne raison de recommencer, c’est assez rigolo comme pratique.

Avez-vous déjà essayé ? Avez-vous des conseils pour colorer le tout ?

Bonne journée !

4 thoughts on “Don’t worry, be happy

  1. C’est vrai qu’il est chouette ton croquis ! Moi ça me donnerait envie de repasser les traits au feutre noir, d’en prendre une photo de meilleure qualité (ou mieux de le scanner) et de le mettre en couleur à l’ordinateur. Mais c’est aussi parce que je sors plus facilement GIMP ou Photoshop qu’un tube de peinture ^^

    1. Merci pour le compliment, ça me fait plaisir.
      J’y ai pensé, mais je ne sais pas bien me servir de Photoshop (alors GIMP n’en parlons pas…), du coup c’est une bonne idée, mais pas facilement exploitable pour moi.
      Après je pense quand même que je vais le scanner, et je vais faire des essais, je verrai bien ce qu’il en ressort !

    1. Pas de cafards ici non plus ce soir (hier 2, je n’y comprends rien…) (mais bon ils ne sont pas allés bien loin non plus hein !), bisous, profitez bien de votre séjour !

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