Les leçons que je tire de mon premier bullet journal

Depuis pratiquement un an, j’utilise le système du bullet journal pour m’organiser : j’aime sa flexibilité, le fait de pouvoir se l’approprier comme on le souhaite. Le côté créatif et graphique est aussi un gros point fort à mes yeux.

Depuis Novembre 2016 j’ai entamé un second Leuchtturm 1917, ce qui m’a permis de repenser mon système.

Voici les leçons que je tire de mon premier carnet. A noter, toutes les photos de cet article sont de mon ancien carnet, pour montrer ce qui ne marche plus pour moi, ce que j’ai fait évoluer, mais aussi ce qui a bien fonctionné !

Ne pas chercher à faire trop compliqué tout de suite

Ici, vous pouvez voir le code couleur avec le petit carré sur le côté des pages, et le masking tape en haut : à force d’en mettre autant, mon premier carnet est plus volumineux sur le haut des pages que sur le bas !

Quand j’ai commencé à utiliser ce système, j’ai voulu tout de suite incorporer tout un tas de petites choses pour le rendre vraiment pratique (croyais-je).

J’ai donc instauré un code couleur pour les tranches de pages, des masking tapes pour les catégories, et ma légende était assez fournie.

A l’usage, je me suis rendue compte que certaines choses ne m’étaient pas utiles ou me prenaient trop de temps.

Pour la légende par exemple, je suis revenue à quelque chose de très simple : point pour les rendez-vous, carré à colorier pour ce que je veux accomplir.

Et cela marche très bien comme cela.

Idem pour le masking tape et le code couleur sur les tranches des pages (cf. le matériel que j’utilisais à ce moment là) : j’utilise le masking tape sur les tranches des pages maintenant, notamment pour les pages mensuelles dédiées au Desire Map, ou le Future Log : ça me permet d’un coup d’œil de savoir où commence un mois et où se trouvent les pages dédiées aux rendez-vous des prochains mois.

Les outils de planification future sont utiles

J’ai intégré la vue mensuelle et autres outils de planification future sur le tard, et aujourd’hui ce sont les pages dont je me sers pratiquement tous les jours.

Dans mon premier Bullet Journal, je n’avais pas de future Log ou de Calendex (si vous ne savez pas ce que c’est, je vous invite à lire cet article de Kara sur le sujet). Je n’en avais pas vraiment besoin à ce moment-là, et je n’arrivais pas à envisager comment intégrer utiliser ces outils.

Aujourd’hui, j’ai une page de Calendex pour les 4 premiers mois de l’année et une autre page qui me permet de noter les rendez-vous à plus long terme (tels que les rendez-vous médicaux pour lesquels il y a un long délai entre la prise de RDV et la visite en elle-même).

Dans la même veine, j’ai intégré sur le tard une vue mensuelle, et c’est aujourd’hui l’une des pages que je consulte le plus, surtout depuis la reprise du travail.

C’est un outil qui évolue avec nous, et il doit pouvoir s’adapter (= rien n’est gravé dans le marbre)

Dans mon précédent carnet, je collais des pages quadrillées sur lesquelles je faisais mon tracker : les pages lignées n’étaient pas adaptées à mes envies graphiques !

La principale difficulté que j’avais avec mon premier carnet c’était les pages lignées : comme je suis quelqu’un de visuel, faire des tableaux, grilles ou graphiques me prenait beaucoup plus de temps.

Aujourd’hui j’ai une version « dotted » et je trouve que cela me correspond mieux, c’est plus flexible.

Par ailleurs, maintenant que j’ai un rythme différent, je suis en train de voir comment mieux adapter le système : peut être une vue hebdomadaire plutôt que journalière, moins de tâches dans la journée (j’ai un bullet journal dédié au travail qui ne quitte pas le bureau), moins de fioritures (mais suffisamment quand même pour que j’ai envie de l’utiliser).

C’est un outil qui permet d’accomplir de bien belles choses

Les temps forts, le tracker et les pages mensuelles du Desire Map sont celles qui m’ont le plus servi à accomplir de belles choses, en plus des vues quotidiennes qui décrivent mes priorités pour la journée.

Depuis que j’utilise le bullet journal, je suis plus productive : j’ai une vision claire de ce que je veux faire, je m’organise mieux pour réaliser ce que je souhaite, et, forcément, j’atteins mes objectifs, je réalise mes intentions.

J’ai aussi adopté de meilleures habitudes via l’utilisation du tracker et les liens que je peux faire entre certaines activités et mon humeur : en décembre je me suis donnée comme intention de sortir de chez moi tous les jours par exemple, et cela m’a fait beaucoup de bien. De même, j’ai pu noter une meilleure humeur les jours où je peins, j’écris ou je fais du yoga, j’ai donc plus tendance à faire ces activités.

Enfin, j’ai développé plus de gratitude via la page de temps forts du mois : j’y note les petits et grands moments de ma vie, et cela m’aide beaucoup à avoir une vision plus positive de ma vie, plus réaliste aussi.

Et vous, avez-vous adopté le système du bullet journal ? Que vous a-t-il apporté ? Quelles leçons tirez-vous de l’utilisation de cet outil ?

Bonne journée !

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