Rosa Candida – Auður Ava Ólafsdóttir

Préambule

J’ai acheté ce bouquin alors que j’ai une liste de livres que j’aimerais lire absolument gargantuesque et qu’il n’apparaît pas dedans.

Le titre m’a intéressé, la couverture colorée est jolie. Et puis je connaissais déjà l’autrice et j’avais aimé le précédent livre d’elle que j’avais lu.

J’étais dans ma librairie de quartier favorite, pourquoi ne pas se laisser tenter ?

Photo du livre Rosa Candida de Auður Ava Ólafsdóttir. La couverture est vert foncé avec des cercles de couleur orange, vert pomme, gris clair et gris foncé. Il y a un bandeau rouge qui dit "Rosa Candida plus de 350 000 lecteurs déjà conquis".

L’histoire

C’est l’histoire du jeune Arnljótur, que son père surnomme affectueusement Lobbi, que l’on suit au fil des pages.

Il a 22 ans et une passion pour les plantes, comme sa défunte mère, et les roses en particulier.

Alors il quitte la maison familiale, laissant derrière lui son père octogénaire et son frère jumeau handicapé, pour aller travailler dans une ancienne roseraie qui jouxte un monastère.

Le roman raconte son voyage, les premiers jours de Lobbi à la roseraie, mais aussi sa vie dans la maison familiale, la relation avec sa famille, sa passion pour les fleurs, Anna et sa petite fille, et tant d’autres sujets qui font la vie d’un jeune de 22 ans.

Le roman est raconté du point de vue d’Arnljótur.

Photo de la quatrième de couverture du livre. On peut y lire le texte suivant : "En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa Candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile."
Il y a aussi deux critiques de journaux : "Un humour baroque et léger irradie tout au long de cette histoire où rien décidément ne se passe comme il faut, ni comme on s'y attend." par Anne Crignon, du journal l'Obs.
"Tant de délicatesse à chaque page confine au miracle de cette Rosa Candida, qu'on effeuille croyant rêver, mais non. Ce livre existe Auður Ava Ólafsdóttir l'a écrit et il faut le lire. " par Valérie Marin La Meslée du journal Le Point.

Mon avis

Ce roman est une jolie et douce tranche de vie.

Au début j’étais décontenancée de ne pas avoir de nom de pays ou de ville auquel me raccrocher, pour mieux me situer et mieux imaginer le cadre de vie d’Arnljótur.

Mais en fait cela n’a aucune importance.

Au fil des chapitres, on apprends à découvrir le jeune Lobbi, la relation qu’il entretenait avec son cercle familial, celle qu’il entretien aujourd’hui. On apprend sa passion pour les fleurs, les roses, en particulier la rose à huit pétale, Rosa Candida, qui est centrale au roman, un vrai fil conducteur, une ancre délicate à chaque page ou presque. Le périple vers la roseraie, au départ aux motivations un peu brumeuses, se révèle au fil de l’histoire, des souvenirs du protagoniste principal, de ses pensées.

Il y a des moments cocasses, certaines avec plus de sentiments et d’émotion(s), mais le résultat est léger, comme un pétale de rose qui volète au gré du vent.

Conclusion

Rosa Candida est un super roman pour qui a envie de légèreté un peu candide et maladroite. Points bonus pour les amateurices de voyages et de plantes / fleurs.

Une lecture qui fait du bien, et ça, on aime !

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