Mnêmosunê
Les petits riens forgent de belles existences…
Menu
Skip to content
  • À propos
  • Accueil
  • Contact

Category Archives: Culture

La délicatesse – David Foenkinos

28 mars 201228 mars 2012

Pour ce livre, j’arrive clairement après la bataille. Pourtant cela fait un moment que je voulais le lire. J’en avais entendu parler dans le magazine Psychologies (l’auteur y écrit une chronique), mais je ne me sentais pas disposée à le lire. Je m’attendais à une histoire quelque peu « gnangnan » et je voulais donc avoir un état d’esprit adapté pour lire un roman qui parle d’amour: il faut bien avouer que lire ce que je pensais être un roman à l’eau de rose lorsqu’on se morfond soi-même de son célibat ce n’est pas forcément une idée géniale. Et puis, après avoir fini mon livre sur Bali, j’ai regardé ma pile de livres à livre et j’ai finalement entamé celui-ci…

La délicatesse - David FoenkinosEt quel coup de cœur ! Je l’ai littéralement avalé en deux jours, profitant du moindre moment disponible (et pourtant ces derniers temps je n’en ai que très peu !) pour lire quelques pages.

Le titre me faisait penser que le roman serait quelque peu « mou du genou », mais ce n’est pas du tout le cas ! L’histoire est dynamique, j’ai beaucoup aimé les petits apartés comme  les trois livres préférés de Nathalie, les dictons ridicules (qui n’a jamais entendu « un de perdu, dix de retrouvés » ?) ou les résultats de ligue 1 (soit disant que des matches nuls, mais Bordeaux avait gagné quand même !).

J’ai aussi aimé la sensibilité et l’analyse de l’auteur quant à certaines situations. Certains passages ont particulièrement résonné en moi, comme celui-ci (p183):

Le sentiment amoureux est le sentiment le plus culpabilisant. On peut alors penser que toutes les plaies de l’autre viennent de soi. On peut penser, toujours dans la folie, d’un mouvement presque démiurge, que l’on est au cœur du cœur de l’autre. Que la vie se résume à un vase clos des valves pulmonaires. Le monde de Markus était celui de Nathalie. C’était un monde entier et totalitaire, où il était à la fois responsable de tout et moins que rien.

Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous le conseille chaudement. C’est un roman qui m’a transportée, qui m’a vraiment émue par moments. Voilà quelques temps que je n’avais pas autant vibré en lisant et je suis contente d’avoir eu ce livre entre mes mains. Quel bonheur tant de délicatesse !

PS : Ce qui est rigolo aussi, c’est que, sans avoir vu le film, j’ai imaginé Audrey Tautou et François Damiens en train d’intéragir. Et c’était plutôt bien ! Mais du coup, je crois que je ne verrai pas l’adaptation au cinéma tout de suite…

3 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Bali – Sekala & Niskala

26 mars 201225 mars 2012

Il y a presque un an, je faisais, avec mon grand-frère du Canada (j’ai un « vrai » grand-frère en France, mais la personne avec qui je suis partie, c’est mon frère de cœur, et ce, depuis 2005), mon premier voyage en Asie.
Alors que je devais partir au Japon, c’est à Bali que nous avons posé nos valises et fêté nos anniversaires respectifs (certes, avec un peu de retard, mais l’idée c’était ça) (et de se revoir aussi).

Sur le coup, je ne suis pas sure d’avoir bien pris conscience de ce que je voyais, de ce que je vivais. Et pourtant, je suis certaine que lorsque j’en parle, j’ai des étoiles plein les yeux. Je n’attendais rien de ce voyage, je n’en espérais rien si ce n’est un peu de repos et de dépaysement et je crois que j’ai pris une des plus belles leçons de ma vie, une belle leçon de vie.

Sekala & NiskalaLorsque nous nous sommes arrêtés au Bali Eco Stay, au milieu des rizières, loin de toute ville, j’ai commencé à emprunter des livres dans la salle où nous prenions nos repas. Je voulais en apprendre plus sur cette île, son histoire, sa culture, son folklore. En parcourant un gros livre sur l’histoire de l’île (impossible de me rappeler le titre, grand-frère si tu passes par là, c’est celui que tu as acheté à ta maman !), j’ai découvert une histoire, une âme, un folklore, une culture…

Sekala & Niskala
Un des calendriers en vigueur à Bali

Nous avions déjà visité quelques temples et musées, mais c’est véritablement à Ubud, ville culturelle par excellence de l’île, que j’ai commencé à m’intéresser à me laisser atteindre par cette culture. Les différents lieux historiques ou musées que nous avons visités m’intriguaient. C’est en discutant avec les locaux, en assistant aux représentations de danse et à une cérémonie de temple que j’ai commencé à être fascinée, à vouloir grappiller des informations, à comprendre.

Sekala & Niskala
L'astrologie

Je voulais comprendre pourquoi tel jour est plus favorable que tel autre pour organiser certains rites de passage, pourquoi les offrandes ne sont pas partout pareilles, pourquoi les danseurs balinais bougent les doigts et les yeux de cette manière, alors que leur visage reste complètement neutre…

Sekala & Niskala - offrandes
Le petit panier d'offrandes, préparé chaque jour

Alors un jour que nous étions à Ubud et que nous faisions un peu de shopping, nous nous sommes arrêtés dans une librairie. J’y ai acheté ce livre pour avoir quelques réponses à mes questions, de quoi assouvir ma soif de connaissances.

Sekala & Niskala - Prière
Scène de prière à l'Odalan

Ce livre s’intitule Sekala & Niskala, ce qui signifie « ce que l’on voit et ce que l’on ne peut pas voir ». Ce titre me paraît bien résumer ce que j’ai pu vivre là bas: il y a les offrandes et les prières (ce que l’on voit) faits dans un ordre bien précis, pour une divinité, pour que les forces s’équilibrent (ce que l’on ne voit pas)…

Sekala & Niskala - Barong
En vrai, ce personnage est très intriguant...

Avec ce livre, j’ai pu commencer à entrevoir certains rouages (le calendrier balinais, c’est une usine à gaz, très difficile à comprendre pour nous occidentaux et pourtant terriblement fascinant !), apprendre des mythes (celui, justement, autour du Barong est vraiment fascinant), les us et coutumes finalement.

C’est un ouvrage très dense, détaillé. Si l’anglais n’est pas une barrière pour moi, j’ai clairement pris mon temps pour le lire, petit à petit, tous les soirs. Je n’aurais pas pu le lire d’une traite, j’avais besoin de temps pour assimiler, décortiquer (encore !). En tout cas c’est un ouvrage intéressant.

Tellement intéressant que j’ai presque envie de retourner à Bali pour voir si j’appréhende l’île, ses habitants, son folklore de manière différente… Une invitation au voyage et à l’ouverture en somme…

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

April Snow

21 mars 201225 mars 2012

Synopsis :

Après avoir appris que leurs époux respectifs avaient provoqué un accident de voiture, In-su et Seo-young se rendent à l’hôpital. C’est ainsi qu’ils découvrent que leurs époux étaient amants. Déchirés entre l’amour et la colère, ils vont se rencontrer, s’aimer à leur tour et partager les mêmes peines.

April SnowCe film sud Coréen est un bijou de sensibilité. Les personnages sont attachants et crédibles.

L’histoire se déroule petit à petit, les protagonistes se découvrent lentement, s’apprivoisent, se font part de leurs peines et de leur colère, rendent visite à leurs époux respectifs qui sont plongés dans le coma.

Un quotidien commence à se mettre en place, avec les petites habitudes. L’amour entre In-su et Seo-young s’installe, au début de manière pudique et maladroite, puis de plus en plus assumé et affiché.

L’amour qui nait est touchant, pourtant j’ai trouvé l’histoire particulièrement injuste avec l’un des protagonistes, qui subit beaucoup plus de moments difficiles que l’autre.

Le final est néanmoins assez réussi, toujours avec cette empreinte asiatique, ce flou qui laisse libre cours à l’imagination.

Si vous aimez les histoires d’amour douces sur fond de situation dramatique, ce film est pour vous !

PS : Rien à voir avec le sujet, mais c’est le 100ème post…

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Aimer la pluie, aimer la vie – Dominique Loreau

23 janvier 2012

4ème de couverture :

Dominique Loreau a une véritable fascination pour la pluie. Aussi pendant quelque dix années, elle a répertorié textes littéraires, poèmes, haïkus et musiques qui ont accompagné les différentes pluies qu’elles a aimées à travers le monde. Avec Aimer la pluie, aimer la vie, elle se propose de vous faire partager ces moments fugaces et intenses qui ont enrichi sa vie.

Grâce à ce livre, vous allez apprendre comment la pluie peut changer votre perception du monde et vous ouvrir à un univers infini de sensations.

Aimer la vieCe livre n’est ni un roman, ni un essai, ni un livre de développement personnel à proprement parler je trouve. C’est un réceptacle de références et de réflexions sur la plue que Dominique Loreau nous propose.

C’est un livre savoureux, tellement poétique et beau ! Déjà, parce que les références que propose l’auteure sont fabuleuses… Par exemple, cet haïku de Takahashi Awajijo (page 64) :

Ondées brusques
Et presque à la fin
Ton parapluie à ma rencontre.

Ensuite, son analyse des instants pluvieux est abordable, sensée, profonde et argumentée. Et puis, tout simplement, j’aime la sensibilité de son écriture (page 135) :

C’est seulement lorsque le temps s’arrête que nous pouvons accéder à un état de pure intensité. Les Japonais ont un terme pour cela : Mujo.

Mujo c’est prendre conscience que tout est instable et rien n’est constant. Tout est transitoire, mais c’est justement ce côté éphémère des choses qui fait le charme de l’existence. Que serait la mer sans les vagues, une montagne sans brumes, une personne sans défauts ? C’est toute cette beauté flottante avec ses flux et ses reflux qui font que nous sommes semblables à la pluie. […]

Ce n’est pas un livre révolutionnaire, mais c’est un livre qui m’a fait du bien, qui m’a permis de relativiser certaines choses. Sa douceur et sa sensibilité m’ont beaucoup émue, et je ne regarde plus vraiment la pluie comme avant. Maintenant, je l’apprécie, je la regarde, je l’écoute, je la sens, je m’émerveille de son contact. Je me suis sans doute ouverte à quelque chose… Et, au final, 180 pages c’était un peu court, j’aurais bien vogué sur la poésie de la pluie encore quelques temps…

10 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Balzac et la petite tailleuse chinoise

15 janvier 2012

Synopsis :

Dans la Chine maoïste des années 70, en pleine révolution culturelle, Dai et Luo, deux lycéens, amis d’enfance et fils de médecins, sont arrachés à leurs familles respectives et envoyés dans un camp de rééducation dans les montagnes de la province de Sichuan. En se rendant dans le village voisin, les deux garçons font la rencontre d’une jeune couturière inculte. Luo ne va pas tarder à en tomber éperdument amoureux.

Balzac et la petite tailleuse chinoiseCe film a la fraîcheur et l’insouciance de l’adolescence dont il dépeint les tumultes, à commencer par les premiers émois amoureux.
Dai et Luo sont deux jeunes garçons intrépides et malins, dont l’amour pour la culture n’a d’égal que leur amitié.

Luo, en tombant amoureux de la petite tailleuse, démontrera une grande ingéniosité pour lui transmettre son amour pour les livres, avec la complicité de son ami Dai.
Le trio formé par les deux amis et la petite tailleuse, sera à l’origine de quelques mutations au sein du centre de rééducation qui leur feront peu à peu changer de statut au sein de la communauté.

C’est un film assez dynamique qui montre les mutations d’une société qui essaie de se prémunir de la révolution culturelle en cours. Pourtant, malgré les efforts mis en œuvre, celle-ci se propagera et entraînera des évolutions de mentalités et bien plus encore.
Balzac et la petite tailleuse chinoise n’est pas un film gai, ni un film triste d’ailleurs, mais il permet de s’interroger sur les effets de la révolution culturelle sur une communauté qui s’est déroulée à cette époque, sur fond d’amitié et d’amours adolescentes.

Leave a comment
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

A la verticale de l’été

9 janvier 201215 janvier 2012

Synopsis :

Hanoï, de nos jours. Lien travaille comme serveuse dans le café qui appartient à sa sœur aînée. Elle partage un appartement avec son grand frère Hai qui est acteur. A l’occasion de l’anniversaire de la mort de leur mère, toute la famille se retrouve réunie chez leur sœur aînée pour célébrer ce moment. Tout au long de cette journée, on voit entre eux une grande complicité. Ils semblent tout se dire et se consulter sur tout.
Pourtant, chacun d’eux à son secret…

à la verticale de l'étéCe film vietnamien m’intéressait parce qu’il fait écho à une partie de ma vie. On entre très rapidement dans son atmosphère à la fois très gaie et très sereine : le travail de mémoire et de célébration y est abordé de manière très positive, très joyeuse, comme une occasion pour cette famille de se retrouver réunie autour de rituels.

La famille, justement, y est dépeinte très unie, très soucieuse du bien être et de la vie de l’autre (sans être intrusif), en dépit des secret, parfois très lourds, que chaque membre porte. Chaque protagoniste a son caractère et ses propres aspirations, pourtant chacun a sa place et une « légitimité ».

Chaque scène de ce film propose une atmosphère feutrée, sensible et pourtant terriblement zen : à regarder les personnages se mouvoir avant autant de délicatesse, d’absorption dans leurs tâches, de lenteur et de sérénité, il nous semblerait presque que la vie est résolument douce.

L’histoire se déroule tranquillement, sans heurts, et met en valeur les protagonistes dans leur lieu de vie. Et vu les cadres présentés, on ne peut qu’avoir envie de visiter le Vietnam !

Au final, ce film m’a beaucoup plu et touche. Son positivisme et la sérénité qui s’en dégagent en sont presque contagieux. Je vous le conseille chaleureusement, c’est un bon moment !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Le vieux jardin

8 janvier 2012

Synopsis :

Mai 1980, fuyant une manifestation réprimée par l’armée Coréenne, Hyun-woo, jeune militant socialiste, trouve refuge dans la montagne auprès de Yoon-hee. Ils vivent 6 mois d’amour fusionnel, mais Hyun-woo retourne à ses activités politiques et est incarcéré. A sa sortie de prison, 17 ans plus tard, il découvre son pays transformé et part à la recherche de Yoon-hee…

Le vieux jardinLe film commence par la sortie de prison de Hyun-woo qui découvre son pays, ses évolutions depuis son incarcération. Au fur et à mesure de ses recherches, on en apprend plus sur son passé, son histoire avec Yoon-hee.

Les différents flashbacks au fil des découvertes, permettent de comprendre ce qu’il s’est passé pendant l’incarcération de Hyun-woo : les manifestations politiques, la répression ou encore les différents combats de Yoon-hee (la scène de la visite à la prison est assez emblématique…).

Cette histoire d’amour qui unit deux êtres que rien ne prédestinait à se rencontrer est très belle, très profonde et le côté tragique de la situation du pays amplifie le drame des épreuves des protagonistes.

C’est un film magnifique, pas forcément gai en dépit de la fin porteuse d’espoir, qui permet de s’interroger sur nous, nos engagements, notre rapport à l’amour, nos priorités dans la vie.

Ce film émeut, bouleverse presque. Un grand film, finalement.

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Shinobi

9 décembre 20114 décembre 2011

ShinobiSynopsis :

En 1614, le Japon est dirigé par les Shoguns qui ont su unifier le pays en imposant la paix. Pour en finir définitivement avec les années de chaos, le Shogunat décide de mettre un terme à la rivalité existant entre les clans Iga et Koga, deux familles ninja rompues à l’art ancien du shinobi.

Profitant de la haine ancestrale existant entre les deux familles, le premier Shogun oblige les chefs des deux tribus à désigner respectivement leurs cinq meilleurs guerriers pour un combat à mort au terme duquel sera désigné l’héritier du royaume.

Ainsi se voit scellé le sort d’Oboro (Yukie Nakama) et de Gennosuke (Jô Odagiri), les héritiers des deux familles qui devront choisir entre leur amour et la mort pour l’honneur de leur clan.

Shinobi02Ce film est splendide ! Les histoires de ninjas me plaisent en règle générale, mais celle-ci est très bien ficelée. Comme d’habitude, les décors et les costumes sont magnifiques, l’intrigue et les personnages (y compris les secondaires !) sont particulièrement soignés.

On pourra reprocher des effets spéciaux parfois un peu limites, voire flagrants, mais c’est quand même assez sporadique. Dans l’ensemble, le film est très cohérent, le scénario réussi et le jeu des acteurs franchement bon.

Shinobi01A ce titre, les deux protagonistes principaux sont particulièrement convaincants ! Les jeux de regards, le langage corporel sont bien maîtrisés. Le couple Oboro/Gennosuke est crédible, le tiraillement entre les deux protagonistes entre leur amour et la loyauté envers le clan palpable. Les valeurs véhiculées par le film sont positives, fortes et imprègnent l’histoire dans ses fondements.

Le dénouement est particulièrement surprenant, bien qu’en accord avec les messages véhiculés par le film. Je ne vous en dis pas plus et vous invite à visionner ce superbe film (si ce n’est déjà fait !) pour me donner votre avis !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Du pouvoir de la musique

5 décembre 20114 décembre 2011

A la base, quand bien même j’aurais voulu apprendre à jouer du violon, je ne suis pas une mélomane. Loin de là !

J’écoute des musiques variées, mes goûts sont assez éclectiques : cela va de AC/DC, à Lady Gaga, en passant par Norah Jones, Daft Punk ou encore IAM. Je ne m’arrête à aucun style en particulier, j’aime la diversité des genres et les émotions qu’elles peuvent susciter en moi.

Il y a peu, j’écoutais d’ailleurs la musique uniquement à la radio. J’avais très peu de CD et je n’écoute pas vraiment de musique chez moi. Et puis, des amis m’ont offert un Ipod Shuffle. Bien sûr, j’avais eu des lecteurs MP3, sans trop vraiment accrocher au concept : il n’y avait guère que dans les transports en communs que je l’utilisais.

Par la suite, je suis rentrée dans le monde du travail, et avec lui le monde des open-spaces dans lesquels la délimitation de son espace est un enjeu (ou presque). Et même si j’ai une bonne capacité d’occultation du bruit, parfois j’ai envie de m’enfermer dans ma petite bulle rien qu’à moi, avec de la musique qui, au choix, m’apaise, me dynamise ou me stimule.

C’est là que l’Ipod rentre en jeu.

Ipod ShuffleDepuis que j’ai entamé ma nouvelle mission, je l’utilise beaucoup plus qu’avant. Cela me permet d’avoir un peu de réconfort, de m’apaiser. Il m’aura fallu ce « déclic » pour enfin me mettre à trier ma musique, la sélectionner et former des playlists.

Hier, j’ai pris le taureau par les cornes : j’ai attrapé mon ordinateur (poussiéreux, et pourtant je l’époussette tous les jours !), j’ai téléchargé Itunes (que je n’avais que sur l’ordinosaure), les musiques, j’ai trié, classé, sélectionné.

Au bout de quelques heures, tout était fin prêt pour que je puisse avoir le meilleur de ma musique pour aller travailler. Hop, une chose en plus de faite avant 2012 !

Et des heures de plaisir musical en perspective !

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

La princesse du désert

1 décembre 201129 novembre 2011

Il faut que je vous avoue quelque chose : j’ai une culture cinématographique proche de ma culture musicale, à savoir le néant. Autant je suis très calée d’un point de vue philosophie (par exemple), autant je n’y connais rien en cinéma.

Enfin, rien c’est vite dit. Je ne connais pas les grands classiques (exemple : je n’ai jamais vu le grand bleu) mais j’ai vu tous les Hayao Miyazaki (ou presque). J’ai des références assez pourries (exemple : j’adore Bruce Willis) mais j’ai vu des films asiatiques que personne n’a vu… Ou presque. Si vous vous attendez à voir des revues de film à grosse production, j’annonce tout de suite que c’est pas ma spécialité…

Donc, le film du jour :

La princesse du DésertSynopsis :

En 1375, les seigneurs Ming renversent l’empereur mongol de la dynastie Yuan qui gouverne la Chine. Un nouvel empereur s’installe à Pékin. Vaincus, les cavaliers mongols s’enfuient à travers l’Empire, après avoir enlevé une princesse Ming. Une délégation de diplomates et de soldats du royaume de Corée traverse la Chine pour sceller la paix avec le nouvel empereur mais, à peine arrivés, ils sont accusés d’être des espions et arrêtés. Alors que la délégation est conduite dans le désert, des Mongols attaquent et tuent leurs gardes avant de repartir en les laissant libres. Les deux diplomates ayant succombés, Choi-Jung, un jeune général inexpérimenté, prend la tête de la délégation.

La Princesse du Désert
Source : http://martialconnection.blogspot.com/2010/12/musa-warrior-2001.html

Les Coréens croisent peu après la route des cavaliers ayant enlevé la princesse et leur tendent une embuscade au cours de laquelle Yeo-sol, ancien esclave du chef initial de la délégation et virtuose dans le maniement de la lance, blesse le général mongol mais lui laisse la vie sauve. Ébloui par la beauté et l’orgueil de la princesse, Choi-Jung décide de l’escorter jusqu’à Pékin et rivalise avec Yeo-sol pour obtenir ses faveurs. Les soldats coréens, poursuivis par les Mongols et obligés de livrer des combats sanglants, font de moins en moins confiance en leur général et sont finalement contraints de trouver refuge dans une forteresse abandonnée où ils vont devoir livrer un combat désespéré.

(Source du texte)

J’ai adoré ce film. L’histoire est belle et bien ficelé, les acteurs jouent très bien. Ce que j’apprécie en particulier dans les films asiatiques, c’est qu’il n’y a pas à proprement parler de « fin », elle est toujours plus ou moins ouverte pour laisser libre cours à notre imagination, à notre ressenti.J’aime aussi énormément la part belle qui est laissée aux valeurs, à l’expression des sentiments, aux caractères des personnages… Les costumes et les décors sont splendides, les combats sont certes un poil violents, mais très artistiques je trouve.

Et puis, comment vous dire ? Le Général Choi-Jung (joué par Ju Jin-Mo) je l’ai trouvé plutôt pas mal, ce qui ne gâche rien, mais alors rien au film (les hommes se consoleront avec Zhang Ziyi, qui joue la princesse et qui est éblouissante !).

Source : http://houlengjai.com/jujinmo-musa.html

Non ? Je vous sens pas convaincues, alors je suis allée fouiner un peu sur le net…

Ju Jin-Mo
Source : http://www.allkpop.com/tag/joo-jin-mo

Voilà, je crois que tout est dit. Je veux le même à la maison, avec les mêmes yeux noisettes et la même bouche charnue sexy associée*.

En résumé, et au delà du physique plus qu’agréable des acteurs, c’est un très chouette film, très beau, bien réalisé avec une histoire profonde, des belles valeurs et des combats assez époustouflants !

Bon film !

(* Oui, je sais, pour celles qui le « connaissent », mon ex lui ressemble énormément…)

2 Comments
Share
  • Pin it
  • Share
  • Tweet
  • Email

Posts navigation

Previous Page 1 2 … 11 12 13 14 Next Page

Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

Réseaux sociaux

  • Bluesky
  • Pinterest
  • Ravelry

Catégories

Articles récents

  • Rosa Candida – Auður Ava Ólafsdóttir
  • La compétence des familles – Guy Ausloos
  • Séjourner au Château de l’Epinay : mon avis
  • J’ai fabriqué une pochette en cuir bicolore
  • Les débuts du juge Ti – Robert Van Gulik

Recherche

Archives

Site made with ♥ by Angie Makes
Angie Makes Feminine WordPress Themes