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Category Archives: Voyages

Londres – jour 6 : Soho & Mayfair

9 juin 2013

Dernier jour de visite à Londres, le lendemain je prenais l’avion en début d’après-midi. Ce jour là, j’ai surtout visité des musées : le temps était gris, il faisait un peu frais et on était mieux au chaud…

1/ Trafalgar square

Trafalgar square & National GalleryJe suis arrivée assez tôt à Trafalgar square, je voulais prendre de jolies photos sans avoir à slalomer et puis profiter du matin tranquille. Alors certes il n’y avait pas grand monde (il y en avait beaucoup plus quand je suis sortie de la National Gallery), par contre il m’a été difficile de faire de jolies photos : la luminosité n’était pas terrible et puis il y avait pas mal de travaux. C’est dommage parce que l’endroit est très joli, la fontaine m’a beaucoup plu.

Enfin j’en garde un bon souvenir, j’ai pu m’installer tranquillement sur un banc pour siroter mon thé et me préparer à arpenter la National Gallery. Et puis il y a plein de petits détails rigolos si on prend le temps de vraiment regarder (je dois être passée à côté de plein de trucs d’ailleurs), et les lumières sont très belles (pendant tout mon séjour j’ai photographié tous les lampadaires et les horloges qu’on voit dans les rues, c’était mon thème rigolo) (on s’amuse d’un rien, c’est moi qui vous le dis).

Trafalgar square & National Gallery2/ National Gallery

Trafalgar square & National GalleryCe qu’il y a de bien avec la National Gallery, c’est que dès l’entrée on est dans l’ambiance : elle est tellement majestueuse qu’on en a le souffle coupé. Rien que le hall vaudrait une bonne demie heure à tout regarder (sauf qu’on a un programme chargé quand même).

Avec le London Pass j’avais le droit à un audioguide qui propose de faire la visite en 60 minutes, en se focalisant sur 40 tableaux du musée. Qu’on soit clairs dès le départ, c’est du pipeau : il y avait une aile de fermée jusque midi (donc 10 tableaux de la sélection qu’on ne pouvait voir) (non parce que je ne comptais pas rester 3 heures) (hahaha), et j’ai fait le parcours…

En 2h45.

Oui, oui, en 2h45. Déjà parce que, comme d’habitude, je me suis perdue, ensuite parce que la collection est tellement chouette que c’était stupide de se focaliser seulement sur  les 30 tableaux qui restaient dans le programme. Ce sont les salles présentant les tableaux du XVIème et XVIIème siècles qui m’ont le plus plu (c’est peut être parce que j’en suis à ces chapitres là dans l’Histoire de l’art), mais vraiment toutes les œuvres exposées sont chouettes. Un peu de déception de ne pas avoir pu admirer les Tournesols de Van Gogh. L’audioguide est moins chouette que celui du Tate Modern, mais il est très bien quand même, il m’a bien servi pour les peintres que je connaissais moins.

Bref c’était chouette, j’aurais pu y passer la journée presque.

Trafalgar square & National Gallery3/ National Portrait Gallery

Juste à côté de la National Gallery (vous ne pouvez pas imaginer à quel point j’ai rigolé comme une baleine quand un groupe d’américains sont venus me demander où elle se trouvait, alors que de là où j’étais on voyait les panneaux d’entrée du musée) se trouve sa sœur (?) la National Portrait Gallery.

National Portrait galleryDonc avec mon petit (15) groupe d’américains (oui parce qu’ils m’ont demandé, ils ont compris que j’allais là, alors il m’ont suivie en me demandant s’ils pouvaient m’accompagner, ils étaient gentils, ça me faisait de la compagnie alors j’ai dit oui) (ils ont pas compris par contre comment je pouvais parler français avec un français qui me demandait où était le musée Harry Potter – ce que je ne savais pas – et parler anglais avec un accent américain avec eux, je vous laisse imaginer leur tête quand je leur ai dit que j’étais française, ça avait l’air incroyable qu’un français parle anglais avec un accent américain) (BREF), nous sommes allés à la NPG.

La NPG, c’est un peu particulier, parce que ce sont des portraits (sans blague ?) de personnages importants britanniques, depuis la reine Élisabeth I jusqu’à la duchesse de Cambridge (superbe le portrait par ailleurs, cette femme est belle mais le portrait est fabuleux) (il est de Paul Emsley si ça vous intéresse). Le musée est très fourni, il y a beaucoup d’informations historiques. Malheureusement, l’histoire n’a jamais été mon grand fort et j’avoue que j’ai été bien vite larguée dans les époques, les différents règnes, etc.

C’était pas bien grave, je me suis dit que j’allais faire comme d’habitude : regarder les différentes pièces dans leur globalité et me focaliser sur les tableaux / sculptures qui me touchaient le plus. C’est à ce moment là que les américains n’ont pas compris pourquoi je passais tant de temps à regarder certains portraits de personnes qui n’avaient pas eu un grand rôle politique, alors que je ne regardais pas ceux des personnages importants. J’ai répondu que j’étais plus artiste dans l’âme qu’historienne, ils ont répondu « Ah?! » et je leur ai dit avec un grand sourire qu’apparemment nous recherchions pas la même chose dans le musée, mais que ça ne me dérangeait pas s’ils voulaient le regarder à leur rythme et donc ils sont partis de leur côté et moi du mien.

A partir de ce moment là mon estomac a décidé qu’il en avait marre des musées et que donc pour protester il allait s’auto-digérer. J’ai tenu bon et j’ai fait les 3 étages du musée (sans me perdre, je précise) (mais en montant tous les escaliers à pied, pas en prenant les ascenseurs) et quand je suis sortie il devait être aux environs de 15h, mon ventre faisait pratiquement plus de bruit que les bus qui passaient à côté.

Je suis donc allée me chercher un sandwich (poulet avocat tomates salade, très très bon) en face de la NPG (je crois que c’est un Prêt à manger qu’il y a, mais je ne suis plus sûre) et je suis partie vers d’autres horizons…

4/ Somerset House (Courtaud Gallery)

Somerset house & Courtaud galleryQuelques minutes à pied plus tard, me voilà à la Somerset House. A la base j’y allais surtout pour voir les expos de la Courtaud Gallery qui se trouve dans ces bâtiments, mais 1/ je n’ai jamais réussi à savoir ce que je pouvais voir avec mon London Pass, 2/ l’architecture du bâtiment était tellement jolie que je me suis dit que j’allais surtout regarder l’édifice (c’est pas comme si j’avais déjà passé 6h dans des musées à regarder des peintures et sculptures, hein).

Du coup j’y ai dégusté le petit gâteau que je m’étais achetée en chemin, assise dans la cour (il y a plein de petites tables et chaises) (je crois qu’il y a un restaurant aussi), j’étais bien, mes pieds se reposaient, mes neurones aussi. Je suis sortie de l’autre côté, et je suis bien contente de l’avoir fait, parce qu’on arrive proche de la Tamise et qu’il y a une très jolie vue. Par temps dégagé, je suis sure que c’est chouette. Par temps couvert, l’ambiance est assez particulière, ça m’a fait un peu penser aux romans d’Agatha Christie (mais je ne sais pas trop pourquoi à vrai dire…).

Somerset house & Courtaud gallery5/ Covent Garden Piazza

Après la Somerset House, comme je n’avais pas assez marché, je suis allée faire un tour du côté de Covent Garden Piazza. C’est un endroit tout à fait charmant, avec de bien belles boutiques (et un glacier qui m’a donné une envie folle d’en prendre une, mais je me suis ravisée en me disant qu’avec 13°C, c’était peut être mieux de prendre un thé), il y a de la musique, c’est vraiment un bel endroit.

Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas pris de photos des lieux, je devais être occupée à flâner sans doute, mais il y a de jolies boutiques (et des pâtissiers et autres glaciers très tentants).

6/ London Transport Museum

London transport museumA la base, je n’avais pas prévu de me rendre dans ce musée. Et puis comme j’étais dans le coin, qu’il faisait frais, que je ne payais pas avec le London Pass et que cela me permettait de me divertir et donc de ne pas penser que le lendemain, à cette heure là, je serais déjà loin, j’y suis allée.

Et je ne le regrette pas. Alors bien sûr, c’est un musée qui retrace l’évolution des moyens de transports publics à Londres et qui est fait surtout pour les enfants, mais qu’est-ce qu’il est chouette ! La rétrospective sur les 150 ans du métro est très bien, j’ai adoré voir les anciens wagons. Et puis il y a une section dédiée à la publicité faite pour promouvoir le métro, les affiches sont très étonnantes (certaines sont un brin sexistes mais bon), certaines sont particulièrement drôles, inventives et inspirantes.

Beaucoup d’enfants malgré le fait que j’y sois allée en semaine, mais le musée n’est pas bien grand, il est ludique et vraiment passionnant. Une belle découverte imprévue ! Je suis sûre que mon neveu aurait adoré cet endroit (ma nièce aussi peut être), c’était tellement bien fait que tout le monde qui a encore son âme d’enfant s’y amuse.

London transport museum(Elle est géniale cette affiche je trouve)

Et puis je suis sortie, j’avais pas envie de prendre le métro alors je suis rentrée à pied, j’ai regardé les boutiques, les londoniens et les touristes, je suis allée prendre un chocolat chaud chez Starbucks (sans commentaire) en me mettant face à la baie vitrée, il s’est mis à pluvioter, je suis sortie, je m’en fichais qu’il pluviote, j’ai marché lentement même si j’avais mes valises à faire, au bout d’un moment je suis arrivée à l’appartement, j’ai dit bonjour à Hannah (la gérante de l’appart hôtel), je suis montée, je me suis déchaussée, j’ai sorti les valises du placard et j’ai soupiré.

C’était déjà fini ? Et dire que le lendemain je prenais l’avion…

Bonne journée !

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Londres – jour 5 : Shoredich & Spitalfields

6 juin 20135 juin 2013

Pour ce cinquième jour à Londres, me voilà partie dans les quartiers de Shoredich et Spitalfields. Une journée ensoleillée marquée par les visites de marchés, avec bien sûr un musée ! On y va ?

1/ Columbia road sunday flower market

Columbia road flower market

A l’heure où tout le monde décuve de son samedi soir, j’ai pris le métro pour me rendre à Columbia road et arpenter son célèbre marché aux fleurs du dimanche matin. Je suis arrivée assez tôt, le marché était encore dans l’effervescence de l’installation et pourtant les clients étaient déjà là, nombreux.

Columbia road flower marketAlors j’ai pris mon temps, j’ai regardé chaque étal de fleurs, ait plongé mon regard dans chacun des vendeurs, j’ai senti chaque fleur que j’ai eu à portée de nez, bref j’ai pris le temps de me mettre dans l’ambiance, de profiter de chaque odeur, de chaque couleur…

Columbia road flower marketIl y avait beaucoup d’ambiance même s’il était encore tôt, et puis peu à peu ça s’est vraiment rempli, les touristes aussi sont arrivés avec leurs appareils photos. Les locaux marchandaient leurs fleurs, négociaient à grands renforts de sourires et de blagues, repartaient les bras chargés de tiges et de plantes en pots.

Columbia road flower marketAh si j’avais pu rester encore quelques jours, j’aurais acheté des renoncules (les plus belles que j’ai jamais vu, si colorées) et peut être des lys pour mettre à l’appartement. Si j’étais sure d’avoir pu les ramener, j’aurais pris quelques fleurs en pot. J’ai choisi la sécurité et j’en ai profité pour faire le tour des boutiques de Columbia Road, toutes plus mignonettes les unes que les autres…

Columbia road flower marketJe ne sais pas comment ils font ces anglo-saxons pour faire des devantures si jolies, si apprêtées, pour mettre dans de bonne humeur et de joie de vivre partout. En tout cas, j’étais bien contente d’arriver tôt ce jour là : je suis restée un moment (=pratiquement toute la matinée) à humer l’air et me détendre. Ne manquez pas les petits cafés du coin, tellement mignons !

Columbia road flower market2/ Spitalfields market

spitalfields-1J’ai beau m’être arrêtée dans un salon de thé / café à Columbia Road (dont j’ai complètement oublié de noter le nom, c’est malin), quand je suis arrivée à Spitalfields market j’étais affamée. Mais alors vraiment affamée. Ma priorité c’était trouver à manger. Sauf que quand je suis rentrée, mes yeux ont été happés de tous les côtés. J’ai donc fait un premier tour du marché (je me suis perdue, bien sûr), et puis n’y tenant plus je suis allée me régaler d’un brunch complet…

spitalfields-2

Le premier truc qui me faisait envie c’était Giraffe (c’est une chaîne, je précise), alors je suis allée m’installer histoire de déguster mes patates, œufs brouillés, bacon, saucisse et compagnie. Je n’ai pas pu finir, mais c’était très bon et puis ça m’a permis d’avoir suffisamment d’énergie pour arpenter le marché en long, en large et en travers (je vous ai dit que je me suis perdue ?) (il y a même eu un moment où j’ai découvert qu’il y avait encore le marché un peu plus loin, sauf que je ne savais pas du tout où j’étais, mais c’est pas grave).

spitalfields-3Spitalfields market c’est l’endroit où vraiment (mais alors vraiment) j’ai regretté de ne pas avoir pris plus de sous en partant. Ce marché est démentiel pour toutes les crafteuses et bidouilleuses, il y a plein de choses à chiner et acheter. Et puis il y a plein de jolies vestes (argh la veste militaire que j’ai du laisser !), de jolies robes, plein de petits bijoux, bref, le paradis pour les filles plutôt fifilles !

Devinerez-vous combien de temps je suis restée au Spitalfield market à m’extasier pratiquement à tous les stands ?

spitalfields-4

3/ Geffrye museum

Geffrye museumAprès toutes ces heures passées à déambuler dans les dédales de marchés, j’ai eu envie de prendre l’air, de voir autre chose. Pas loin du Spitalfields market se trouve le Geffrye museum, alors j’ai décidé d’y aller.

Déjà, avant même de parler du musée, le parc est superbe. Il y règne un calme et une douceur de vivre très agréables, et j’ai bien aimé m’y reposer quelques instants. Il y avait là des familles qui pique-niquaient tranquillement, des jeunes allongés sur l’herbe et des mamies qui conversaient assises sur les bancs. Un vrai havre de paix !

Geffrye museumLe Geffrye museum est un musée assez étonnant. Il se trouve dans un ancien hospice, et propose de voir l’évolution de l’habitat britannique depuis 1600 jusqu’à nos jours. Pour chaque période, on commence par voir des objets du quotidien, des panneaux avec les textures et coloris phares de tendances de l’époque (un peu comme un moodboard) et puis il y a un plan qui présente l’agencement et l’organisation des habitations. Un truc assez rigolo, on peut essayer toutes les chaises typiques. Hé bien je suis bien contente de vivre à notre époque, elles sont quand même beaucoup plus confortables qu’en 1600 !

Dans la salle d’après, on peut voir un exemple de salle (salon / salle à manger). C’est assez étonnant de voir qu’au départ l’agencement était frugal (peu de meubles et décoration pratiquement inexistante), puis il y a eu une grosse période très chargée (presque rococo tous ces imprimés, ces tentures, ces fioritures) et dans la période moderne, on en revient à quelque chose d’assez épuré, mais beaucoup plus joyeux (et confortable, ouf !).

Geffrye museumC’est un musée assez ludique (comme pratiquement tous les musées à Londres d’ailleurs), et je me suis beaucoup amusée à faire les activités proposées aux enfants (ben quoi ?).

Après toutes ces couleurs et autres sollicitations des sens, il était temps pour moi de me rentrer à l’appartement. Encore une bien belle journée, différente des précédentes mais tout aussi charmante. Et ce qu’il y a de bien avec de telles vacances, c’est que j’attendais les aventures du lendemain avec impatience, pour voir ce que l’itinéraire me réservait !

Bonne journée !

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Londres – jour 4 : Camden & Marylebone

2 juin 20134 juin 2013

Mon quatrième jour à Londres a commencé par le quartier de Camden. Je suis dans un premier temps allée au Camden Market mais pour être franche, je n’ai pas accroché. Peut être que l’ambiance ne me convenait pas, peut être que je n’étais pas dans le bon état d’esprit pour ce marché là, peut être était-il trop tôt quand j’y suis allée, toujours est-il que je ne m’y suis pas attardée, je n’y ai même pas pris de photos.

Après cette courte escapade (un bref échauffement des pieds dirons-nous), je me suis rendue au London Zoo.

1/ London Zoo

London ZooDepuis toute petite, j’aime aller dans les zoos. Les animaux me fascinent, j’aime les regarder évoluer, j’aime leur nonchalance, j’aime lire les panneaux descriptifs. Avec le London Pass, le zoo est gratuit (et puis il y a un coupe-file), c’était une raison de plus pour y aller.

Donc, je me suis rendue au zoo, un samedi matin ensoleillé. Alors peut être qu’en vacances je perds quelque peu mon sens pratique, parce que j’ai réalisé de la chose quand je suis arrivée : une file énorme de gens faisaient la queue pour rentrer. Bien sûr, je n’ai pas attendu du tout (London Pass je te chéris), mais sur le coup je me suis demandé si c’était bien raisonnable, s’il ne valait pas mieux que je revienne un autre jour.

London Zoo

Et puis non, je suis rentrée, et je suis restée pitée devant les pingouins, entourée d’une nuée d’enfants, à m’amuser, comme eux, de les voir marcher sur les galets, plonger dans l’eau et faire moult pitreries. Si je suis restée là moins de 20 minutes, ce serait vraiment extraordinaire. Mais comme j’ai tout lu, que j’ai porté une petite fille (après avoir demandé la permission à son père qui était à côté de moi les bras déjà chargés), et que quand tu es encerclée d’enfants c’est un peu difficile de sortir dans trop gêner, je suis restée là un moment. Ce qui m’a permis de prendre le soleil au passage (et j’ai bien fait, parce que c’est pas à Toulouse que je le vois le soleil en ce moment).

Et puis après je suis allée voir les papillons, avec le choc thermique j’ai bien cru que j’allais m’étouffer, mais en fait non, j’ai regardé patiemment les papillons voleter tranquillement, ça m’a fait remonter des souvenirs, j’ai pensé à Montréal et aux papillons en liberté (Alain, tu as ma gratitude éternelle pour m’avoir fait découvrir ça et partagé avec moi ce moment fabuleux), c’était presque pareil sauf que c’était plus petit et que mon grand-frère du Canada n’était avec moi que par le cœur et la pensée.

London ZooJ’ai largement passé la matinée au zoo, à fureter d’animaux exotiques en animaux plus communs, en me perdant bien entendu (du coup je pense que j’ai vu des choses que personne n’a vu), en revenant sur mes pas, en attendant que certains animaux reviennent une fois leur enclos nettoyé. Je me suis extasiée devant des cochons (si, c’est pas glamour mais c’est vrai), des lapins (je suis très fière d’avoir réussi à le prendre en photo en train de bailler, j’ai poireauté 10 minutes pour ça), des hippopotames, des perroquets, des lynx, des tigres, j’en passe et des meilleures.

London ZooJ’ai eu un pincement au cœur, quand même, de voir toutes ces pauvres bêtes entassées dans des enclos pour nous distraire. C’est là le paradoxe du zoo : ça permet de voir « en vrai » des animaux qu’on ne verrait peut être pas autrement (j’avoue que la mygale, je leur laisse), mais de l’autre, ils ont vraiment l’air (et pas que l’air) de s’ennuyer. Par contre, j’ai été agréablement surprise de voir que les londoniens avaient profité de cette belle matinée pour emmener leurs enfants, notamment handicapés, au zoo pour les stimuler, leur donner le sourire.
Jamais je n’avais vu autant d’enfants handicapés dans un même endroit et j’ai été très touchée de voir ces enfants rire, essayer de rentrer en contact avec l’animal, interroger leurs parents du regard. C’était très beau (#gnangnan).

2/ Regent’s park

En sortant du zoo, on accède directement à Regent’s park. C’est un parc immense, et il y avait beaucoup de monde ce jour là. Histoire d’entrevoir un peu plus clairement mon après-midi je me suis posée sur des gradins, à côté d’un papi très charmant.

London Zoo

Il y avait un match de baseball où les petits jouaient, le papi a jugé bon de m’expliquer les règles parce que je suis Française et comme il était gentil comme tout (et qu’on a bien blagué mine de rien), je ne me voyais pas lui dire que j’avais passé quelques années au Canada et que donc les règles, je les connaissais.

Et puis qu’on parle de papis et de mamies, je vous le dis de suite : les papis et mamies à Londres c’est la vie, c’est le charme britannique dans toute sa splendeur (vous allez vite comprendre pourquoi je vous dis ça). J’en ai croisé plein, j’ai adoré partager ne serait-ce qu’un petit bout de chemin avec eux, ils sont d’une bonté et d’une gaieté extraordinaires (et puis les papis ils m’appelaient « sweetheart » et rien que pour ça, ça dépote).

Enfin avec tout ça, ça devait faire bien 30 minutes que je m’auto-digérais tranquillement, alors j’ai remercié mon ptit papi, je lui ai souhaité une bonne journée, et je suis partie crapahuter du côté de Marylebone parce qu’on m’avait conseillé une bonne adresse pour déjeuner (et quand on parle de manger, hein…).

3/ Paul Rothe & Son

paul-rothe-2Cette adresse, j’ai beau avoir mis 3 plombes à la trouver (c’est pas compliqué, j’ai pratiquement arpenté Marylebone High Street 3 fois avant de trouver Marylebone Lane), mais je ne regrette pas le déplacement !

L’adresse m’a été conseillée par Sarah et quel bon conseil (merci mille fois) ! Ici, c’est une épicerie très vieille Angleterre, avec les étalages en bois remplis de confitures et autres délices, une affaire de famille qui sent bon la tradition.

paul-rothe-3

On peut y manger aussi, il y a quelques tables. On commande au comptoir et en quelques minutes vous avez devant vous votre menu, avec le sourire et le petit mot qui va bien.
Ce jour là, quand je suis arrivée, il ne restait qu’une seule table (de 4) tout au fond de la boutique, bien entourée de confitures. Toutes les autres tables étaient occupées par une clientèle apparemment très habituée des lieux, et notamment des petits couples de papis et mamies, des papis entre eux et des mamies entre elles. J’aime bien ces ambiances un peu hors du temps et à la fois très cocon, c’est très réconfortant.

paul-rothe-1Au menu pour moi ce midi là, un petit bol de goulash (une merveille) et un sandwich à la saucisse (la meilleure saucisse que j’ai mangé de ma vie, bien apprêtée, sans chichis mais à la perfection). Le tout en regardant la carte, en me disant que faire du shopping un samedi après midi sur Oxford Street ce n’était peut être pas du tout une bonne idée et que, comme les nuages commençaient à arriver doucettement, un musée, finalement ce ne serait pas trop mal pour l’après-midi. Forte de ce changement de plan, et bien rassasiée par mon déjeuner, je demande un thé (on est à Londres ou pas ?) histoire que la digestion se profile sous les meilleurs auspices.

C’est à ce moment là que les 3 mamies de la table juste devant moi se retournent, toutes guillerettes et gaillardes, et me demandent si ça me dérange si elles viennent s’assoir avec moi, histoire de partager le thé. Bien entendu j’ai dit oui, j’ai fait de la place dans mon bazar, elles étaient toutes contentes, m’ont posé 3  milliards de questions, m’ont raconté comment elles se sont rencontrées, ce qu’elles faisaient dans la vie, ah mais regardez, ici c’est John mon arrière-petit fils et ça c’est mon chat, vous voulez venir jouer au bridge avec nous, on y va à 15h, ça nous ferait plaisir, mais vous voyagez seule, oh vous êtes bien courageuse, etc., etc.

J’ai décliné le bridge, mais j’ai adoré ce moment avec ces petites mamies qui ont insisté pour m’offrir mon thé, qui m’ont raconté un peu de leurs histoires, le tout ponctué de sourires et d’éclats de rire. Quand je vous dis que les papis et mamies à Londres c’est la vie, c’est pas pour blaguer : ce sont les plus belles rencontres de mon séjour.

4/ Tate Britain

Après toutes ces chouettes discussions, je suis retournée sur Oxford Street pour prendre le métro (et oui, quelle bonne décision de renoncer au shopping !) histoire de me rendre au Tate Britain.

Alors déjà, le quartier est très chouette, un brin résidentiel mais vraiment joli et apaisant. Et alors le musée (quoi je suis toujours enthousiaste pour un musée ?!), il est aussi bien que le Tate Modern, même si le style est différent. Ici, on présente les œuvres des peintres britanniques depuis 1500 à nos jours. On y voit l’évolution de l’art, des sujets, on s’y perd (encore ?!), on y découvre plein de choses.

Je vous aurais bien montré quelques photos mais elles étaient interdites, en tout cas il y a beaucoup, beaucoup de belles choses, les amateurs d’art classique et contemporain y trouveront leur compte.

Quelques heures plus tard je suis donc ressortie du musée avec dans l’idée que j’irais bien aux Kensington gardens et à la Serpentines gallery, mais il commençait à se faire un peu tard, j’avais envie d’un bon thé et de me reposer un peu les pieds (parce que mine de rien, le lendemain j’avais deux marchés et un musée à faire) alors je suis rentrée.

Et ce soir là, j’ai réalisé que j’avais déjà passé la moitié de mon séjour à Londres… Déjà ?!

Bonne journée !

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Londres – jour 3 : Notting Hill, Kew gardens et South Kensington

28 mai 201327 mai 2013

Pour mon troisième jour à Londres, je n’ai pas ménagé mes pieds : marché, jardin et musée, de quoi enchainer les foulées en se divertissant ! Et puis c’est l’occasion de prendre plein de photos, de s’émerveiller des couleurs, des odeurs, des textures…

1/ Portobello road market

Portobello road marketPortobello road market, comme son nom l’indique, se tient dans la rue Portobello, dans le quartier de Notting Hill. C’est comme un grand marché aux puces, où l’on peut trouver un peu de tout. Il y a moins d’exposants le vendredi (le jour où j’y suis allée) que le samedi, mais l’ambiance y était vraiment sympathique.

Portobello road marketCe qui est rigolo sur ce marché, c’est qu’on peut à la fois y trouver de la vaisselle, des vêtements vintage, des collections en tout genre (des plaques de rues, des timbres, des cuillères (!), bref, tout ce qui se collectionne quoi), des bijoux, bref il y a beaucoup de jolies petites choses.

Portobello road marketC’est dans ce marché que j’ai rencontré deux françaises, une mère et sa fille. Nous avons arpenté le marché ensemble, à la fraiche, alors que les exposants montaient leurs stands. Nous avons bien papoté (la jeune fille faisait du repérage parce qu’elle hésitait à venir passer une année Erasmus à Londres) (est-il besoin de préciser que je l’ai fortement encouragée à le faire en lui racontant mon expérience de vie au Canada ?), c’était très sympa de partager un petit bout de vacances avec d’autres.

Portobello road marketLe quartier de Notting Hill (enfin, le peu que j’en ai vu) est vraiment très joli. Quand on prend les petites rues perpendiculaires à Portobello road, on se retrouve bien souvent face à des maisons colorées, toutes plus jolies les unes que les autres. Cet esprit anglo-saxon qui permet de mettre de la couleur et de la gaieté dans le quotidien me plait beaucoup, j’aurais pu rester des heures à flâner ici…

Portobello road marketA Portobello road, si les exposants sont quelque peu le centre de l’attention des flâneurs, il ne faut néanmoins pas oublier d’aller jeter un œil dans les petites boutiques de la rue. Il y a plein de cafés sympas, de pâtisseries (notamment une des trois boutiques de la fameuse hummingbird bakery) (où je ne suis pas allée), de boutiques de vêtements vintage, bref de quoi titiller le budget (sauf si, comme moi, vous avez juste pris de quoi manger le midi et prendre un thé l’après midi).

Portobello road marketEn bref, une belle petite matinée à flâner entre les stands, dans les boutiques… Comme une après-midi girly avec les copines, mais seule et à Londres !

2/ Kew gardens

Kew gardensComment dire ? Quiconque me connaît bien (ou a déjà lu mon précédent blog) sait à quel point j’aime les jardins. Quand je vivais à Montréal et que je voulais me vider la tête, je ne cherchais pas bien loin, j’allais flâner au jardin botanique.

Kew gardensImpossible pour moi donc de ne pas venir aux Kew gardens. Alors ce n’est pas un jardin botanique, mais je ne sais pas trop comment le décrire. Il est immense, il y a un superbe bassin (et des palmipèdes), des serres (lotus, palmiers…) et de superbes expositions (les galeries Shirley Sherwood et Marianne North sont à couper le souffle, les reproductions de végétaux sont vraiment superbes) (je rêverais d’avoir 1/10ème de ce talent).

Kew gardens(Ne sont-ils pas mignons ? Hein ?)

J’ai passé 4 heures à arpenter le jardin, et je crois que je n’en ai même pas vu un tiers. Cela doit sans doute sembler stupide de passer 4 heures dans un même endroit, mais j’étais tellement bien là bas que j’aurais pu y passer la journée à l’aise.

Kew gardensBref, ce jardin est superbe. Vraiment. Je m’y suis sentie comme un charme, on se sent coupé de tout et à la fois tellement serein ! L’entrée est payante, sauf si vous avez un London Pass. mais quoi qu’il en soit, ce jardin, il vaut vraiment le détour.
Vraiment.
Si j’avais qu’une seule chose à refaire à Londres, sans aucune hésitation, ce serait ça.

3/ Victoria & Albert museum

Victoria & Albert museumAprès les Kew gardens, j’avais envie de me perdre dans un musée, voir du classique, me cultiver un peu. Alors hop, j’ai pris le métro et je suis allée au Victoria & Albert museum…

Victoria & Albert museumEt, effectivement, je me suis perdue ! Ce musée est immense et, honnêtement, assez bizarrement fait. Il y a beaucoup de salles, beaucoup de collections… Et beaucoup d’escaliers, de passerelles…
Un vrai labyrinthe quoi.

Victoria & Albert museumQuel plaisir de se perdre dans ce musée ! Les collections sont splendides, hétéroclites, mais il y a beaucoup, beaucoup de choses formidables à voir. J’ai particulièrement aimé la section sur le travail des métaux, la sculpture et l’aile sur l’Asie (étonnant, non ?).

Victoria & Albert museumJe n’ai pas eu le temps (ni forcément la force, il faut bien l’avouer… Après 7 heures à crapahuter c’était un peu normal) de tout visiter, le musée se répartissant sur 6 étages. Je suis néanmoins très contente d’avoir fini sur cette note de culture classique, c’était vraiment la journée de l’émerveillement !

Bonne journée !

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Londres – jour 2 : South bank & City finsbury

27 mai 201326 mai 2013

Pour mon deuxième jour à Londres, je suis allée visiter les deux quartiers de South bank (au sud-est par rapport à l’appartement) et de City finsbury (est). Ces deux quartiers très différents regorgent de choses à voir et jouissent chacun de leur propre ambiance…

1/ Southwark cathedral

Southwark cathedralA côté du métro London bridge se trouve cette très jolie cathédrale. Il faut descendre quelques marches pour y accéder et pouvoir admirer sa jolie façade du XIIIème siècle, à la fois un peu austère et toutefois très travaillé. Ce jour là, il faisait beau (mais si, regardez le ciel bleu), les Londoniens et quelques touristes profitaient du soleil dans le parc.

Southwark cathedralC’est dommage qu’il faille un permis (2£ pour les appareils photos, c’est plus cher pour les caméras) pour prendre des photos, parce que les vitraux et les boiseries sont à tomber à la renverse tant c’est joli. L’intérieur de la cathédrale est à l’image de son extérieur, le tout avec une ambiance très détendue. Bien sûr on y sent la piété et la ferveur religieuse, mais cette cathédrale m’a laissée une impression de calme, je ne me suis pas sentie oppressée. J’y suis d’ailleurs restée un bon moment à y regarder tous les détails : si vous y allez, regardez le sol, il est étonnant.

2/ Borough market

borough-1Juste à côté de la cathédrale (mais alors juste à côté : vous sortez de la cathédrale, vous faites 10 mètres et vous y êtes) se tenait le Borough market. C’est un marché alimentaire, avec une ambiance très bon enfant. On y trouve de tout, des fruits et légumes bien entendu, mais aussi de la viande, du poisson, du fromage, du pain, etc. J’ai particulièrement aimé ce marché couvert qui pétille de vie, avec ses marchands qui donnent de la voix pour attirer les flâneurs (un peu ambiance village gaulois vous voyez ?), où on vous propose de goûter à tout.

borough-2L’avantage de ce marché, c’est qu’il y a aussi tout un tas de petits stands qui vous proposent de quoi grignoter ou manger : là des falafels, ici des sandwichs à la saucisse… Dans mon cas, j’ai voulu essayer un burger de kangourou. Quand je l’ai acheté (5£ avec le supplément fromage, 4,50£ sans fromage) je me suis vraiment demandée si j’allais aimer. C’est bien pire que ça, je n’ai jamais mangé un aussi bon burger de ma vie. Je ne sais pas si c’est la sauce aux cranberries, la viande, le fromage, les oignons caramélisés ou l’ensemble, mais il était vraiment goûteux : tout ce dont j’avais besoin pour tenir l’après-midi !

3/ Tate Modern

Tate modernJe l’ai déjà dit, à la base je ne suis pas vraiment une grande fan de l’art moderne. Cependant, après l’essai concluant de la veille, je me suis dit qu’il était dommage de venir à Londres sans passer par le Tate Modern.
Déjà, une précision importante : le musée est immense. Il comporte 7 étages, dont 3 dédiés aux expositions (le 6ème étage est un restaurant, le niveau 0 c’est la boutique), autant dire que vous avez intérêt à avoir de bons pieds et un bon dos, sinon la visite risque de vous sembler très longue. Par contre, c’est sans doute un des rares musées où je ne me suis pas perdue.
Deuxième chose, si vous avez acheté un London Pass, vous avez droit à un audioguide gratuit, très pratique puisqu’il comporte une carte (sinon il faut l’acheter 1£) et les explications des œuvres sont vraiment intéressantes et synthétiques (pas plus de 2 minutes par œuvre il me semble).

Tate modern
From Line – Lee Ufan (1978)

C’est à croire que je suis plus touchée par l’art moderne que je ne veux bien l’admettre : je ne dis pas que toutes les œuvres m’ont parlé (loin de là), mais j’ai vu beaucoup de choses qui m’ont plu. Les oeuvres sont très bien réparties dans des salles à thème, on sent la cohérence et les œuvres se « répondent », se complètent, c’est vraiment intéressant.
Dernière chose au sujet de ce musée (valable pour tous les autres d’ailleurs) : essayez d’y aller dans des heures creuses pour éviter la foule (à l’ouverture ou entre midi et deux par exemple) et notamment pour éviter de trébucher sur un petit Londonien assis par terre qui fait un croquis du tableau que vous êtes en train de regarder. Je crois que je n’ai jamais vu autant de classes de jeunes enfants dans les musées qu’à Londres (ce que je trouve très bien d’ailleurs), donc pour la tranquillité il vaut mieux bien choisir son heure (ou alors faire le parcours d’une manière complètement illogique, ça marche aussi).

4/ La tour de Londres

Tower of LondonLa tour de Londres je l’ai visitée lorsque j’étais au collège alors que j’étais en voyage avec ma classe (pour que nous approfondissions notre anglais). Je me rappelle que c’était très intéressant (j’avais acheté le livre souvenir d’ailleurs), mais comme je l’ai vue plusieurs fois, je me suis juste promenée dans le parc histoire de prendre quelques photos. J’avoue aussi que je commençais à avoir mal aux pieds, que les gros nuages ne me disaient rien de bon (en fait il a plu 3 gouttes) et que donc je ne me voyais pas faire la queue pour passer 2 heures (au moins) à l’intérieur.

Tower of LondonEt pourtant j’aurais pu me le permettre, puisqu’avec le London pass, non seulement l’entrée est gratuite, mais en plus il y a un coupe-file. N’empêche que sans le savoir cette décision m’aura apporté un autre avantage, mais vous en saurez plus après.

5/ Saint Olave

St Olave church

Le quartier de la City regorge de petites églises, toutes plus mignonnes les unes que les autres, chacune avec l’empreinte britannique mais différentes dans leur architecture et leur décoration. Celle-ci n’est pas forcément facile à trouver et ne paye pas de mine de l’extérieur, en revanche l’intérieur est superbe.
Dans les mêmes quartiers, St Stephen Walbrook et St Mary Woolnot sont magnifiques aussi.

6/ Saint Paul’s Cathedral

St Paul's cathedralLe clou de la journée. L’édifice est superbe, imposant, à couper le souffle. Le parc est splendide, j’aurais pu y rester des heures.
C’est à ce moment là que je me suis félicitée de ne pas avoir visité la Tour de Londres : ce soir là, une chorale venait chanter à 17h. Alors je me suis posée sur mon siège, j’ai pesté contre ces imbéciles de touristes qui décidément ne savent jamais se taire et être respectueux quand il faut (en vrai je leur ai dit de se taire ou de partir) et j’ai écouté. Une heure de pur bonheur (et pourtant je ne suis pas croyante), un son splendide, des voix superbes, la chair de poule du début à la fin.

St Paul's cathedralAprès ça, je suis repartie dans le parc (non sans avoir manqué de m’étaler lamentablement de tout mon long parce qu’il avait plu 3 gouttes et que le parvis est extrêmement glissant), histoire de m’extasier comme une gamine devant les oiseaux et les écureuils qui gambadent gaiement.

Encore une journée bien remplie, un thé et un bain de pieds bien mérités…

Bonne journée !

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Londres – jour 1 : Bloomsbury & Clerkenwell

25 mai 201324 mai 2013

J’ai beaucoup hésité quant à la manière de parler de la semaine que j’ai passé à Londres, finalement j’ai opté pour la version « jour par jour » et à la fin je ferai un petit bilan…

Pour mon premier jour à Londres, j’ai choisi de visiter le quartier le plus proche de l’appartement que je louais, histoire de prendre la température de la ville tranquillement. J’ai pas mal crapahuté, un peu tourné en rond. J’ai voulu voir l’église Saint Georges Bloomsbury, mais c’était fermé, alors j’ai continué mon périple…

1/ British Museum

Brittish museumComment ne pas passer par le British Museum en venant à Londres ? C’est vraiment un musée étonnant, très riche, immense. Avant d’y aller, j’avais soigneusement regardé les plans du musée pour savoir ce que je voulais voir en priorité : le musée est tellement grand qu’il aurait été impossible d’en faire le tour, même en y passant la journée.

Brittish museumJ’avais donc sélectionné quelques salles (Asie, la Grèce ancienne et Rome, …) et j’y suis restée quelques heures. Trois heures pour être précise. Quelle collection immense ! Et si intéressante ! Bizarrement, une des salles qui m’a le plus marquée concernait les céramiques et porcelaines : tout ce qui y était exposé était absolument fabuleux ! Les décors, les couleurs, la maîtrise d’exécution et la poésie des pièces m’ont littéralement fascinée…

Brittish museumQuelques petits conseils pour ce musée :

  • Préparez votre visite en sélectionnant les salles que vous souhaitez absolument voir. Un plan est disponible ici.
  • Attention, suivant les escaliers que vous empruntez, vous ne montez pas forcément d’un étage. C’est un peu compliqué à expliquer, mais tous les escaliers du rez-de-chaussée ne mènent pas au premier étage. Étudiez-bien le plan, ça vous évitera de vous perdre. Si vous vous perdez, au pire vous ferez comme moi, de belles découvertes !
  • Dans la mesure du possible, essayez d’arriver tôt, de préférence avant 11h. Vers 10h30, les groupes scolaires et les touristes arrivent, il y a donc beaucoup plus de monde. Si vous aimez regarder les œuvres tranquille et dans le calme, pas de grasse matinée !

2/ Déjeuner à Bedford square

london-review-1

Tant que j’étais au British museum, je suis partie au London Review Bookshop. A l’intérieur plein de livres, bien entendu (le personnel est charmant et de bon conseil), mais aussi, sur la gauche, un petit restaurant. C’est tout petit, c’est un peu dans une ambiance « cantine », il n’y a pas vraiment de tables individuelles. C’était plein et il faisait beau, alors j’ai commandé un sandwich, ils sont frais du jour et délicieux.

london-review-2 Ce jour là, j’ai choisi un sandwich au bleu, à la poire et aux noix et je suis allée au Bedford square le déguster et vérifier mon itinéraire de l’après midi. Une fois rassasiée, direction le musée des jouets !

3/ Pollock’s toy museum

Pollock's toy museumCe musée est tout à fait étonnant ! C’est une collection de jouets du monde entier, de tous types (poupées, avions, trains, jeux de plateau, etc.). Le musée est tout petit, un peu étroit, pas forcément facile d’accès (les escaliers sont assez raides par exemple), mais vraiment intéressant. Je me suis sentie comme une gamine un jour de Noël !

Pollock's toy museum

J’ai bien aimé voir tous ces vieux jouets. Les maisons de poupées au dernier étage sont incroyables, j’aurais rêvée d’en avoir une pareille quand j’étais petite (ne manquez pas le petit service à thé, tellement mignon !).A noter, le musée est payant, sauf si vous disposez d’un London pass.

Maintenant que la parenthèse en enfance est terminée, un peu d’art serait le bienvenu, non ?

4/ Wellcome Collection

Wellcome collectionLa Wellcome Collection c’est le coup de cœur de cette journée. Ce musée est absolument incroyable. Quand j’y suis allée, il y avait une exposition temporaire intitulée « Souzou, Outsider art from Japan », de l’art moderne, très coloré, très inspirant (et pourtant à la base je ne suis pas trop art moderne). Il y avait plein de chouettes œuvres exposées, vraiment j’étais enchantée (mais les photos étaient interdites).

Wellcome collectionA l’étage, il y a deux expositions permanentes. La première s’intitule « medicine man » et représente la collection d’objet médicaux d’Henry Wellcome : des chaises de dentistes, des mannequins pour enseigner l’évolution du corps de la femme enceinte, des amulettes de fertilité, des boites à pilules, … La collection est aussi éclectique qu’impressionnante, vraiment intrigante. J’ai bien aimé voir cette évolution de la médecine.
La seconde exposition s’intitule « medicine now » et concerne la médecine « moderne » (depuis la mort d’Henry Wellcome en 1936 en fait). Il y a beaucoup de choses intéressantes, des réflexions sur les gènes, l’alimentation, la manière dont le cerveau fonctionne, etc. Et à la fin, il y a un grand pan de mur avec plein de petites cartes : chaque visiteur peut prendre une carte, y dessiner ce qui lui a particulièrement plu ou ce qui l’a interpellé et laisser une trace sur le mur (et ça, je trouve que c’est franchement intelligent comme idée).

5/ British Library

British libraryAprès la Wellcome Collection (et malgré la fatigue et le mal de pieds) (j’ai eu mal aux pieds pendant une semaine à tant marcher, sachez-le), je suis allée à la British Library, plus par curiosité (et parce que je pensais que c’était pas loin d’y aller à pied…) que par réel intérêt, j’avoue.

Brittish libraryAlors qu’on soit clairs, le bâtiment est immense. A ce moment là, je me suis dit que soit je prenais une carte et je sélectionnais ce que je voulais voir, soit j’y allais au feeling et je risquais d’y laisser mes pieds.
J’ai opté pour la première solution et j’ai choisi de voir la « Sir John Ritblat Gallery » qui regroupe les plus grands trésors de la British Library en termes de manuscrits. C’était vraiment intéressant, presque impressionnant (les carnets de Léonard de Vinci ça remet l’ego en place, il faut bien le dire). Par contre, c’est une salle très très sombre pour préserver les manuscrits de la lumière et, malheureusement, ça fait atrocement mal aux yeux…

6/ Drink, Shop & Do

Drink, Shop, DoAprès la British Library, j’avoue, j’en avais plein les pieds, j’avais mal aux yeux et j’étais un peu fatiguée (mais tellement contente !). Mais était-ce une raison pour zapper le traditionnel afternoon tea ? Il était un peu tard, d’accord, donc ce n’était plus vraiment un afternoon tea, mais comme j’étais à côté de Drink, Shop & Do…
Que je vous explique. Cet endroit, c’est à la fois un salon de thé, une boutique et certains soirs il y a des ateliers craft où on utilise les produits de la boutique (il suffit de s’inscrire sur le site).

Drink, Shop, DoEnfin, pour en revenir à nos moutons, cette fin d’après-midi là, j’avais choisi un cherry blossom tea (thé vert aux pétales de cerisier) et un brownie (avec des noisettes et des framboises, ça ne vous rappelle rien ?). C’était délicieux, le personnel est charmant, il y a beaucoup d’ambiance (enfin c’était assez animé quand j’y étais), la décoration est vraiment chouette (il y a de grosses grues en origami au plafond, c’est très joli et coloré, j’adore).

Et voilà comment on passe une journée à marcher et à s’émerveiller… Inutile de préciser que ce soir là (comme tous les autres) j’ai franchement bien dormi !

Bonne journée !

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Une semaine à Paris : le voyage

24 avril 201321 avril 2013

En fait c’est à ce moment là que les péripéties commencent, pour ne pas changer (et s’arrêtent, fort heureusement). Je crois bien que ma réputation de Joe la Poisse n’est pas prête de faillir vous voyez. L’avantage, pour une fois, c’est que cela s’est limité à l’avion et que ce n’était pas bien méchant (la preuve, je suis toujours en vie). Mais ça méritait un petit article quand même.

Samedi 13 donc, un taxi vient me chercher pour m’amener à l’aéroport avec mes valises. Le trajet se passe bien, on arrive beaucoup plus rapidement que je me l’imaginais, j’avais donc du temps pour aller tranquillement m’enregistrer, faire toutes mes petites affaires.

En partance de Toulouse
En partance de Toulouse, 20°C et grand ciel bleu

Je vais donc au comptoir d’enregistrement, je dépose mon bagage en soute et on m’annonce que mon vol va avoir du retard, environ 15 minutes. Pas de problème, ça me laisse le temps d’aller faire du lèche vitrines et de boire un thé, tout va bien. Quelques minutes après mon enregistrement, je regarde les panneaux et en fait mon vol aura bien plus de retard que 15minutes. D’ailleurs j’ai reçu un sms me disant que mon vol décolle à 11h15 au lieu de 10h25.

Pas grave, je continue à crapahuter dans l’aéroport et puis je me pose sur un siège, les panneaux de renseignements juste devant pour vérifier de temps en temps, et je potasse mes guides.

Un peu avant 10h30, je me dirige vers les contrôles pour accéder à la salle d’embarquement. Bien entendu j’ai oublié une bouteille d’eau dans mon sac à main, donc on fouille mon sac, mais je reste que peu de temps. A environ 10h40, je suis dans la salle d’embarquement, il y a une petite dizaine de personnes, tout va bien.

Que je crois.

Parce que je regarde un peu plus attentivement le panneau, et je vois « embarquement terminé » avec une mention comme quoi l’avion a décollé. Je reste un peu circonspecte, je me dis que j’ai dû me tromper, et pourtant c’est bien la bonne salle, le bon numéro de vol, tout ça. Les gens qui étaient installés dans la même salle que moi regardent eux aussi le panneau (ça doit attiser la curiosité d’avoir quelqu’un qui reste pité devant pendant 5 bonnes minutes et se déconfit au fur et à mesure), ils pestent, ils râlent et font machine arrière.

Je décide de les suivre, je ne comprends pas ce qui a bien pu se passer.

On vient de décoller…

Donc machine arrière, tout le monde repart vers les espaces d’enregistrement et les comptoirs de la compagnie. Je marche moins vite qu’eux, de toute façon si j’ai raté mon vol, à quoi bon courir ? Je demande plusieurs fois des explications, et puis au bout d’un moment une hôtesse me dit cette phrase incroyable :

Ah mais il ne faut pas se fier aux affichages, votre vol est bien parti à 10h30 puisqu’on a réussi à limiter le retard. On a fait des annonces au micro vous savez.

Alors déjà, petit un : si on ne peut pas se fier aux affichages, à quoi doit on se fier ? Et puis petit deux : quiconque a déjà pris l’avion à Toulouse sait très bien qu’on n’entend rien des annonces micro. Et enfin petit trois : pourquoi j’ai pas reçu un sms me disant que finalement mon vol partirait à 10h30 ?

Bref, j’ai raté mon vol (c’était ma hantise, eh bien c’est bon, c’est fait) et il faut que j’aille au comptoir du service client. Où il y a une dizaine de personnes en train de beugler donc. J’attends patiemment. Au bout d’un moment, on me demande ce que j’ai. J’explique calmement mon cas alors qu’il y a la dizaine de personnes remontées comme des pendules qui sont en train d’assassiner verbalement l’hôtesse juste à côté, et je précise que bon, il y a eu cafouillage des deux côtés on est d’accord (diplomatie un jour…), mais que moi si on me met sur le prochain vol ça me va et on n’en parle plus (et comme ça je pourrai aller récupérer ma valise qui m’attend sagement en bas, la réenregistrer en bagage soute et surtout je vais pouvoir m’acheter un truc et manger) (diplomatie certes, mais il ne faut pas perdre de vue les fondamentaux quand même).

Donc finalement, il y a le responsable du service qui vient me voir (alors qu’à côté la pauvre hôtesse est en train de subir la mauvaise humeur du groupe et qu’elle commence à perdre patience) (mes respects les plus sincères à cette dame qui franchement a entendu des menaces et propos pas très jolis tout en restant d’un professionnalisme presque stoïque), à qui je réexplique calmement mon cas et qui me propose, tranquillement, de me placer sur le vol suivant, mais vous voulez quelle place, oh ben je vous mets sur une rangée vide, vous choisirez comme ça (très bien on fait comme ça). Il me réédite donc mon billet, me souhaite bon voyage.

Les nuages, le bleu du ciel, tout ça...
Les nuages, le bleu du ciel, tout ça…

Je me mets un peu sur le côté pour ranger mes affaires et récupérer mon sac cabine pour aller chercher ma valise (oui, celle qui a attendu 3/4 d’heure en bas, tranquillement, et que j’étais bien contente de retrouver), et le responsable s’occupe des autres passagers qui râlent depuis presque une heure, en montant en pression comme des cocottes minutes. Et c’est là que j’ai entendu qu’eux, vu comment c’était parti, non seulement ils n’auraient pas de vol avant 16h, mais en plus ils allaient devoir s’acquitter de 180€ de franchise pour le changement du billet. Là d’un coup, ça les a bien calmés.

Moralité : rester calme et courtois, ça paye.

Et donc après, tout s’est bien passé, j’ai effectivement réenregistré mon bagage en soute, je suis allée me chercher un truc à manger, j’ai mangé et je suis bien partie sur le vol d’après, celui de 13h30 (juste 3h plus tard que l’heure initiale donc).

L'arrivée à Paris, il fait 12°C et il pleut
L’arrivée à Paris, il fait 12°C et il pleut

Le retour était moins sport, mon vol a juste eu 30 minutes de retard, j’ai eu le droit à une fouille corporelle et fouille de mon sac cabine (Totue doit mal passer au scanner), j’ai croisé Yves Lecoq dans l’aérogare et j’ai pris le même vol que Sonia Rolland.

Mais au moins, ça fait des anecdotes à raconter (et puis à force, je m’habitue je crois). La prochaine fois, on parlera bonnes adresses car même si c’est loin d’être exhaustif (très loin même), des fois c’est pratique quand même.

Bonne journée !

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Un week end à Barcelone ?

8 mars 201312 mars 2013

Les vacances, avec moi, peuvent vite tourner à la catastrophe, en témoignent les innombrables annulations de voyages ou séjours que j’ai pu faire en peu de temps. Du coup, à chaque fois que je commence à penser à mes vacances, j’ai un brin d’appréhension (euphémisme) et j’essaie de tout bien cadrer pour que ça se passe bien.

J’ai essayé plusieurs fois de partir loin, mais cette année, après avoir longuement réfléchi (et saoulé tous mes proches avec mes questions existentielles et angoisses en tout genre), je pense que je vais commencer par quelque chose de « simple ».
Il y a quelques années de cela, j’ai passé quelques jours à Barcelone, pendant mes vacances, avec mon compagnon de l’époque. La ville m’avait beaucoup plu, mais j’étais repartie un peu frustrée parce que je n’avais pas pu voir tout ce que je voulais (notamment la Sagrada Familia, que je n’ai vu que de loin et que je n’ai pas pu étudier aussi longuement que je l’aurais voulu).

barcelone-plage

Un peu plus tard, j’ai fait une croisière avec Choupie, il y avait une escale à Barcelone, mais je n’étais pas descendue du bateau (trop de souvenirs mal digérés, journée « j’ai pas le moral, j’ai plus envie de faire la crêpe », etc.). A la place, j’avais effectivement fait la crêpe (je crois que quand Choupie était remontée sur le bateau, en fait, j’avais pratiquement pas bougé de la journée, je suis même pas sûre d’avoir ploufé dans la piscine ou quoi, c’est dire si j’étais un foudre de guerre ce jour là), sans cramer, mais du coup, je n’avais pas pu revoir Barcelone.

barcelone-sagrada

Bref.

Du coup, Barcelone, j’y songe, tranquillement (je sais bien que je vous ai parlé de Venise il n’y a pas longtemps, mais il faut le temps que ça mûrisse ces affaires là…). Je regarde attentivement les pages de l’office de tourisme de Barcelone, en me demandant combien de temps il faudrait que je parte, comment j’y vais, qu’est-ce que je visite et dans quel ordre, etc. J’ai déjà décidé que la Sagrada Familia, c’était un passage obligé (non, sans blague ?), le Parc Güell aussi, sans oublier le Quadrat d’or avec toutes les maisons modernistes (que je visiterai par la même occasion, parce que ça aussi ça m’avait frustrée de ne pas voir l’intérieur). Tant de choses à voir…

barcelone-moderniste

Je regarde aussi les restaurants sympas où je pourrais m’installer (mais est-ce que je vais oser m’attabler seule ?), je me renseigne pour me trouver un hôtel calme mais cosy à Barcelone (ou un appart hotel dans la ville mais pas à l’extérieur quoi) (la dernière fois j’étais presque aux limites de la ville et j’ai trouvé que c’était une perte de temps de tout traverser à chaque fois), je me demande si je loue un vélo là bas ou si je prends la Barcelona card pour me déplacer…

3 milliards de questions, pas vraiment de réponses, ni de certitudes. Juste des envies, un peu de rêve parce que j’ai vraiment besoin de me vider la tête. Je n’ai pas encore bloqué les dates (on ne se refait pas…), mais si vous avez des bonnes adresses à partager, des conseils d’itinéraire (voir même de période pour partir, sachant que soit c’est le week end de pâques, soit ce sera en mai…), n’hésitez pas !

Bonne journée !

PS : Les photos de l’article ont été prises lors de mon précédent voyage, et plus je les regarde, plus je me dis que c’est vraiment une belle ville, voilà.

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Passage éclair à Bordeaux

13 juin 2012

Ce début de semaine, j’étais en déplacement professionnel à Bordeaux. Je suis partie avec mon amie Annoche (avec qui je travaille) et, malgré les diverses réunions et le temps un peu capricieux, nous en avons profité pour crapahuter un petit peu dans ma ville natale…

Quelques petits photos du coin donc…

La grosse cloche
La grosse cloche

 

Monument des Girondins
Monument des Girondins

Dommage que l’appareil photo de mon téléphone soit si capricieux, nous avons vu bien d’autres choses, mais je n’ai pas réussi à prendre de photo potable… Sur le coup je pensais que oui, mais en regardant mes photos, je me suis rendue compte que beaucoup étaient floues…

Nous avons passé la nuit à la Cour Carrée. C’est un petit hôtel très sympathique : l’accueil y est chaleureux, c’est calme. Les chambres dans lesquelles nous logions étaient assez petites, mais confortables.

Salle d'eau
Salle d'eau (la douche était énorme !)

 

Vue de la chambre
Vue de ma chambre

Enfin, une adresse très chouette où nous avons dîné, La Côte de bœuf !

Salle - La Côte de boeuf
La salle du restaurant

La salle, un peu dans le style d’une véranda, est spacieuse, lumineuse, très agréable avec la végétation.

L'entrée
L'entrée...

Le service est très agréable et attentionné (le petit cocktail avec la verrine de saumon à l’aneth en guise de bienvenue, très sympa). La nourriture est vraiment bonne, sans chichis (le poulet est délicieux, et ce jus, ce jus ! Un dé-li-ce !). Bien entendu, on a beaucoup trop mangé, mais après le sandwich dans le train et les réunions, c’était un vrai plaisir !

Finalement, même si on y est allées pour le travail, cette petite escapade était bien sympathique !

Hôtel la Cour Carrée – 5 rue de Lurbe 33000 Bordeaux – Téléphone : 05 57 35 00 00
Restaurant la Côte de Boeuf – 49 rue Lafaurie de Monbadon 33000 Bordeaux – Téléphone: 05 56 44 03 35

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Bali – Sekala & Niskala

26 mars 201225 mars 2012

Il y a presque un an, je faisais, avec mon grand-frère du Canada (j’ai un « vrai » grand-frère en France, mais la personne avec qui je suis partie, c’est mon frère de cœur, et ce, depuis 2005), mon premier voyage en Asie.
Alors que je devais partir au Japon, c’est à Bali que nous avons posé nos valises et fêté nos anniversaires respectifs (certes, avec un peu de retard, mais l’idée c’était ça) (et de se revoir aussi).

Sur le coup, je ne suis pas sure d’avoir bien pris conscience de ce que je voyais, de ce que je vivais. Et pourtant, je suis certaine que lorsque j’en parle, j’ai des étoiles plein les yeux. Je n’attendais rien de ce voyage, je n’en espérais rien si ce n’est un peu de repos et de dépaysement et je crois que j’ai pris une des plus belles leçons de ma vie, une belle leçon de vie.

Sekala & NiskalaLorsque nous nous sommes arrêtés au Bali Eco Stay, au milieu des rizières, loin de toute ville, j’ai commencé à emprunter des livres dans la salle où nous prenions nos repas. Je voulais en apprendre plus sur cette île, son histoire, sa culture, son folklore. En parcourant un gros livre sur l’histoire de l’île (impossible de me rappeler le titre, grand-frère si tu passes par là, c’est celui que tu as acheté à ta maman !), j’ai découvert une histoire, une âme, un folklore, une culture…

Sekala & Niskala
Un des calendriers en vigueur à Bali

Nous avions déjà visité quelques temples et musées, mais c’est véritablement à Ubud, ville culturelle par excellence de l’île, que j’ai commencé à m’intéresser à me laisser atteindre par cette culture. Les différents lieux historiques ou musées que nous avons visités m’intriguaient. C’est en discutant avec les locaux, en assistant aux représentations de danse et à une cérémonie de temple que j’ai commencé à être fascinée, à vouloir grappiller des informations, à comprendre.

Sekala & Niskala
L'astrologie

Je voulais comprendre pourquoi tel jour est plus favorable que tel autre pour organiser certains rites de passage, pourquoi les offrandes ne sont pas partout pareilles, pourquoi les danseurs balinais bougent les doigts et les yeux de cette manière, alors que leur visage reste complètement neutre…

Sekala & Niskala - offrandes
Le petit panier d'offrandes, préparé chaque jour

Alors un jour que nous étions à Ubud et que nous faisions un peu de shopping, nous nous sommes arrêtés dans une librairie. J’y ai acheté ce livre pour avoir quelques réponses à mes questions, de quoi assouvir ma soif de connaissances.

Sekala & Niskala - Prière
Scène de prière à l'Odalan

Ce livre s’intitule Sekala & Niskala, ce qui signifie « ce que l’on voit et ce que l’on ne peut pas voir ». Ce titre me paraît bien résumer ce que j’ai pu vivre là bas: il y a les offrandes et les prières (ce que l’on voit) faits dans un ordre bien précis, pour une divinité, pour que les forces s’équilibrent (ce que l’on ne voit pas)…

Sekala & Niskala - Barong
En vrai, ce personnage est très intriguant...

Avec ce livre, j’ai pu commencer à entrevoir certains rouages (le calendrier balinais, c’est une usine à gaz, très difficile à comprendre pour nous occidentaux et pourtant terriblement fascinant !), apprendre des mythes (celui, justement, autour du Barong est vraiment fascinant), les us et coutumes finalement.

C’est un ouvrage très dense, détaillé. Si l’anglais n’est pas une barrière pour moi, j’ai clairement pris mon temps pour le lire, petit à petit, tous les soirs. Je n’aurais pas pu le lire d’une traite, j’avais besoin de temps pour assimiler, décortiquer (encore !). En tout cas c’est un ouvrage intéressant.

Tellement intéressant que j’ai presque envie de retourner à Bali pour voir si j’appréhende l’île, ses habitants, son folklore de manière différente… Une invitation au voyage et à l’ouverture en somme…

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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