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Les petits riens forgent de belles existences…
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Que lire pour commencer à travailler sur soi ?

28 septembre 201622 septembre 2016

On me demande assez souvent quels sont les livres que je conseillerais à une personne qui voudrait commencer à travailler sur son développement personnel, entamer un travail sur elle-même.

Et c’est assez difficile de répondre, parce que tout un chacun a ses envies, ses besoins et ses problématiques, et que la personne qui pose la question attend, plus ou moins consciemment, un livre qui va lui permettre de trouver des clés utilisables tout de suite.

Alors pour cette sélection, je vous propose des thèmes universels du travail personnel, à savoir le bonheur et l’estime de soi, et puis une initiation pour se reconnecter au Féminin : Trois ouvrages qui ont profondément marqué mon cheminement personnel et auxquels je me réfère régulièrement.

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Vivre : La psychologie du bonheur – Mihaily Csikszentmihaily

Ce livre, outre le fait que j’y ai trouvé le nom de ce blog (et donc mon pseudo), est le fruit de recherches de l’auteur sur le bonheur, ou plutôt de l’expérience optimale : quelles sont les activités qui nous permettent de vivre le « flow » et comment atteindre cet état ?

C’est un ouvrage fondateur de la psychologie positive, et ce que j’aime particulièrement c’est qu’il propose des clés simples, pratiques pour aller vers cet état recherché, le tout appuyé par des années de recherche.

Ce n’est pas forcément le livre le plus facile à lire parce qu’il est empreint de cet esprit scientifique, mais c’est celui qui m’a permis d’ouvrir des portes et d’entamer un sérieux travail sur moi, sur ce que je voulais faire de mon temps, sur ma relation au bonheur.

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Imparfaits, Libres et Heureux – Christophe André

J’aime beaucoup Christophe André : je l’ai vu en conférence, j’ai lu plusieurs de ses ouvrages, et son approche fondamentalement positive et à la fois vulnérable me parle.

Ce livre parle d’estime de soi, d’accepter la personne que l’on est, de notre parfaite imperfection et de trouver sa place.

C’est un ouvrage qui permet de s’interroger et d’entamer un cheminement pour comprendre qui nous sommes et se sortir de la pression du regard des autres, du jugement, pour aller vers une progression personnelle.

Je trouve qu’il se complète très bien avec 3 amis en quête de sagesse qui apporte un exposé des différents cheminements personnels, mais il se suffit à lui-même pour amorcer un travail personnel.

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Femmes qui courent avec les loups – Clarissa Pinkola Estès

Celui-ci est un ouvrage particulier parce qu’il s’adresse aux femmes dans la mesure où il traite de l’archétype de la Femme Sauvage à travers des contes et mythes, pourtant je crois qu’il serait tout aussi intéressant à lire pour un homme.

C’est un livre fort, qui propose des analyses qui font énormément réfléchir sur la manière dont on aborde la féminité, l’instinct féminin, la divine féminité j’ai envie de dire.

C’est un ouvrage qui m’a profondément bouleversée, c’est une lecture vibrante, j’y reviens régulièrement et au fur et à mesure de mon cheminement personnel il résonne différemment en moi et en celles à qui je l’ai conseillé.

Comme les deux autres livres de la sélection je l’ai depuis plusieurs années et j’en avais fait une revue (avec un petit extrait) que vous pouvez retrouver ici.

Une sélection est forcément toujours partiale, j’espère néanmoins avoir parcouru les fondamentaux avec ces ouvrages. Et si vous souhaitez encore plus de suggestions de lecture, je vous invite à parcourir les articles regroupés sous le mot-clé « développement personnel » il y a d’autres pépites qui vous attendent !

Bonne journée !

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La grand-mère de Jade – Frédérique Deghelt

26 septembre 20161 janvier 2017

Dans la série « j’ai noté un livre que quelqu’un m’a conseillé mais je ne sais plus qui » après Je suis là de Clélie Avit, je demande La grand-mère de Jade de Frédérique Deghelt.

Et comme pour le précédent, si le conseiller en question passe par ici, merci.

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La grand-mère de Jade, c’est l’histoire de Jeanne, Mamoune, cette grand-mère qui vit seule dans sa campagne savoyarde depuis le décès de son mari. Un jour elle perd connaissance chez elle, et c’est le drame : ses trois filles veulent la placer en maison de retraite, la pensant trop fragile pour vivre seule. Mamoune n’a pas envie, elle ne veut pas aller dans un mouroir.

La grand-mère de Jade, c’est aussi l’histoire de Jade, cette jeune femme dynamique, libre, un peu perdue sur son chemin de vie parfois, mais qui avance tambour battant. Elle aime sa Mamoune et, sur un coup de tête, décide d’aller la chercher dans sa campagne savoyarde pour la ramener avec elle à Paris : pas question pour Jade que sa grand-mère aille en maison de retraite, plutôt se fâcher avec ses tantes mais avec l’appui et l’approbation de son père.

La grand mère de Jade, c’est la cohabitation de ces deux générations, ces deux expériences de vie, ces deux femmes, avec toutes les questions qui vont avec : Jeanne arrivera-t-elle à s’adapter à la vie parisienne et Jade à vivre avec sa grand mère ? Finalement, les deux femmes se connaissent-elles aussi bien qu’elles le croient ?

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Ce roman est émouvant. C’est une belle histoire d’amour familial entre ces deux femmes de deux générations différentes, avec chacune leur expérience de la vie, leurs croyances, leurs espoirs.

Les personnages de Jade et de Jeanne, centraux, sont particulièrement attachants et bien fouillés, cohérents. Leur histoire personnelle et commune est distillée lentement, et cela rend les personnages d’autant plus touchant qu’on en apprend plus sur leur passé en même temps que l’on suit leurs péripéties.

Le récit n’est ni trop lent ni trop rapide pour le récit, suffisamment dynamique pour garder l’attention du lecteur. L’histoire est relatée à deux voix, celle de Jade et celle de sa grand-mère, ce qui renforce le rythme de l’ouvrage.

Je ne veux pas trop vous en dévoiler, mais la fin est parfaite, étonnante, poignante, bref, formidable.

Une excellente lecture que je vous recommande fortement.

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Shampoing pour cheveux gras – Coslys

23 septembre 201622 septembre 2016

S’il y a bien quelque chose pour laquelle je ne pense pas avoir développé beaucoup d’aptitude, c’est bien la logistique : soit je stocke une quantité astronomique d’un même produit « au cas où », soit je n’en ai qu’un en cours d’utilisation et régulièrement je me retrouve avec le contenant vide (et bien embêtée).

Pour les shampoings, je me trouve systématiquement dans cette catégorie : mis à part celui que j’ai sur le rebord de la baignoire je n’ai pas de stock, et j’oublie d’en racheter avant que le produit ne soit fini.

Résultat des courses, je me retrouve parfois sans shampoing, la référence que je souhaite non disponible, et les cheveux sales.

Et donc j’achète autre chose que le shampoing Propolia que j’utilise d’habitude. Cette fois-ci je me suis portée sur un shampoing Coslys pour traiter les cheveux gras, qui avance les promesses de purification, régulation et tonification du cuir chevelu.

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Le shampoing pour cheveux gras de Coslys est un shampoing à l’huile essentielle de menthe poivrée avec une texture transparente de couleur jaune-orangée (ambre).

L’odeur de menthe poivrée est très forte, un peu trop à mon goût à vrai dire, et ce produit est très actif : je me suis sans doute emballée en choisissant un shampoing pour cheveux gras alors que je me lave grand maximum les cheveux 2 fois par semaine et que j’ai le cuir chevelu sensible.

Vous l’aurez donc compris c’est un vrai shampoing pour cheveux gras, et effectivement je pense qu’il est très bien pour réguler la production de sébum. Je vous conseille d’ailleurs de mettre un peu d’huile sur vos longueurs et pointes avant de faire le shampoing, il a un peu tendance à dessécher.

En résumé, il n’est pas vraiment pour moi, alors je l’alterne avec d’autres choses, mais si vous avez les cheveux gras et un cuir chevelu sain, je pense que c’est un bon produit pour vous.

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Beautiful – Lush

21 septembre 201619 septembre 2016

Oui c’est encore un gel douche. Non pas que j’en utilise 2 par semaine, mais plutôt que comme à chaque fois qu’il s’agit de shopping, acheter des gels douche n’est pas forcément mon activité favorite (je préfère peindre, écrire ou marcher dans la nature vous voyez).

Et puis de toute façon, quitte à être dans une boutique Lush, autant se laisser happer par la folie des paillettes n’est-ce pas ?

Donc Beautiful, ce gel douche ambré avec des paillettes doré a rejoint le rebord de ma baignoire après avoir reçu un échantillon lors d’un précédent passage. J’ai été intriguée, je me suis dit que je pouvais bien faire l’effort d’acheter le moyen format pour voir sur plus long terme ce que cela donnait et voilà.

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Comme je le disais, c’est un gel douche jaune ambré (qui tâche bien le rideau de douche blanc, je vous le dis tout de suite) avec une texture bien moins fluide que l’autre que j’utilise actuellement (The Olive Branch), plus gélatineuse mais néanmoins facile à appliquer.

Il lave bien, rien à déclarer de ce côté là.

Il est un peu moins facile à rincer par contre je trouve, et ce n’est pas du fait des paillettes puisqu’on ne les voit pratiquement pas sur la peau, je pense qu’elles s’en vont avec le produit, par contre je trouve que le produit « accroche » la peau et il faut vraiment le rincer soigneusement.

Côté odeur, je ne saurais trop vous définir à quoi ça ressemble, c’est définitivement une odeur « Lush », qui je trouve mêle les agrumes et quelque chose de plus prononcé, un peu comme de la résine (?) et un soupçon d’amande (?). Sur l’étiquette il est mentionné du jus de pêche fraîche et de l’infusion d’abricot, je n’ai rien senti de tel.

Vous aurez compris, je ne sais pas vraiment ce que cela sent, mais c’est une odeur plutôt agréable, et si elle est assez forte à la sortie du flacon, après rinçage c’est bien plus discret, ce que j’apprécie.

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Bon par contre toujours le même problème avec les produits Lush (et je pense que je vais arrêter d’acheter leurs gels douches pour cela), s’ils sont agréables à utiliser, leur formule est un peu trop forte pour moi et si je m’en sers trop souvent cela finit par me démanger, donc j’alterne avec d’autres choses plus douces.

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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La fractale des raviolis – Pierre Raufast

19 septembre 201619 septembre 2016

Et si pour changer de la romance, on parlait un petit peu d’un livre drôle avec La fractale des raviolis de Pierre Raufast ?

Lorsque j’ai commencé mon bullet journal, je m’étais mise en tête que dans les premières collections, il y aurait une liste de livres que je souhaitais lire, parce que je fais partie de cette catégorie de personnes qui est enthousiasmée par plein de livres et qui en oublie la moitié des titres sur la route, les nouveaux intrigants remplaçant les anciens.

Ainsi, j’ai fait le tour des blogs qui parlent de livres et que j’aime bien, parcouru les archives et j’ai noté ce qui me tentait. Il a bien fallu m’arrêter à un moment donné parce que sinon je crois que la moitié du carnet serait passé dans cette liste, et catégoriser aussi, parce que je suis comme ça.

Et donc j’ai 3 listes : la première un peu en vrac, avec principalement du français, la deuxième avec que des livres en anglais et la dernière avec des livres de développement personnel ou intéressants dans le cadre de la kinésiologie. Le classement est un peu arbitraire, il faut bien l’avouer, mais il a eu un effet intéressant (et escompté) : contenir mes achats de livres vers ce qui me tentait d’après les revues des blogueurs que j’aime bien.

Celui dont je vais vous parler aujourd’hui a rejoint ma bibliothèque suite à un article de Cél sur des livres à offrir, son petit paragraphe ayant titillé ma curiosité sur ce livre qui semblait bien différent de ce que j’avais l’habitude de lire.

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La fractale des raviolis commence avec un adultère raconté de manière très drôle (je vous laisse le soin de lire le premier paragraphe sur la quatrième de couverture qui est aussi le début du roman) et l’idée de la femme trompée d’assassiner son mari.

Après avoir réfléchi à de nombreux stratagèmes, elle décide de se débarrasser de celui qui partage sa vie en l’empoisonnant via son plat favori, à savoir les raviolis.

Bien entendu, cela ne se passe pas comme prévu et la protagoniste principale se souvient d’un épisode de sa vie, qui lui même débouche sur une autre intrigue, etc. Et c’est ainsi que les différents chapitres s’enchaînent comme autant de poupées russes ou… de fractales (vous savez, quand un miroir reflète un miroir qui reflète un miroir, etc.).

Mais au final, le mari volage sera-t-il puni ?

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La fractale des raviolis est un roman qui m’a beaucoup, mais alors beaucoup fait rire. J’ai aimé le dynamisme et le style de l’auteur pour raconter ces intrigues toutes plus farfelues les unes que les autres.

Le livre se lit bien, rapidement même tellement que j’allais dire un peu trop : une fois emportée dans ce dédale d’histoires, j’avais juste envie que cela continue !

On pourrait craindre une fin un peu bâclée, mais non, tout s’enchaîne bien et on a la réponse à la question. Et c’est toujours aussi farfelu et surprenant.

Bref, un petit roman délicieusement drôle et pétillant que je vous conseille chaleureusement !

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Mousse nettoyante légère Bouquet floral – Melvita

16 septembre 201615 septembre 2016

Je ne sais pas si c’est pour tout le monde pareil, vous me direz si vous en êtes, mais plus je vieillis, et plus je trouve ma peau exigeante.

Adolescente, je pouvais pratiquement mettre n’importe quoi et elle ne disait rien, maintenant, à 32 ans, quand je m’épile les sourcils à la cire j’ai des boutons, j’ai de l’acné quand je suis fatiguée ou que je mange du fromage, ça cicatrise mal alors j’ai des tâches, et tant qu’à faire, au moindre truc trop chimique ou trop agressif ou trop pailleté ou trop je-sais-pas-quoi, c’est la fête à l’eczéma.

Remarquez que je mets ça sur le dos du vieillissement, mais c’est peut être juste que je récupère le boomerang de mes expérimentations farfelues d’adolescente et d’hygiène de vie parfois très limite (stress, nourriture pas terrible, exercice limité, vous voyez le tableau quoi).

Et donc, j’ai une peau exigeante, qui aime bien qu’on s’occupe d’elle mais pas trop quand même, un peu comme feu mon chat qui était capable d’être une teigne absolue quand il avait trop ou pas assez d’attention à son goût (mais que j’aimais très fort quand même).

Alors j’expérimente, je cherche les formules que j’aime et que ma peau apprécie, j’essaye de ne pas avoir des tonnes de produits non plus (car qui sait ce que ça peut donner tous ces mélanges à la fin ?) et tant qu’à faire des choses qui puissent, autant que faire se peut, s’adapter à toutes les saisons.

Si aujourd’hui ma quête c’est le gel douche parfait, pendant longtemps j’ai cherché le nettoyant visage qui allait faire en sorte que ma peau soit propre sans la dessécher ni laisser les boutons proliférer (amis de la poésie, bonjour).

J’ai essayé beaucoup de choses, et pendant un temps j’en étais arrivée au bon vieux savon d’Alep mais deux fois par jour c’était quand même un peu trop pour ma peau, et pour le matin je voulais vraiment une formule douce (un peu de tendresse envers soi pour commencer la journée, c’est agréable, essayez).

Mnemosune mousse nettoyante melvita 1

Par hasard, j’ai trouvé la mousse nettoyante légère de Melvita et depuis je ne l’ai plus quittée.

C’est une formule très (mais alors très) douce aux eaux florales, qui sent bon les fleurs fraîches (et pas le parfum synthétique hein, les vraies fleurs). La mousse est onctueuse et une seule pompe suffit pour nettoyer le visage le matin.

Ce n’est pas un nettoyant suffisamment robuste pour se démaquiller, en revanche vous pouvez vous en servir pour le nettoyage à l’eau après démaquillage à l’huile, c’est testé et approuvé, pas de picotis dans les yeux (ce qui ne veut pas dire qu’il faille vous nettoyer les globes oculaires avec non plus). Je pense que c’est une formule qui peut convenir à beaucoup de personnes.

La peau est souple après nettoyage, il n’y a pas d’inconfort, et je trouve mon teint moins brouillé, plus frais.

Deux petits bémols néanmoins :

  1. le prix est assez élevé (10 ou 12 € je crois pour 155ml), ce qui ne me dérange pas pour un produit avec une composition correcte et qui me convient
  2. j’ai du mal à le trouver à Toulouse, mis à part la Biocoop dans laquelle je vais faire mes courses je ne l’ai encore trouvé nulle part, et il n’y est pas à chaque fois (après on doit pouvoir sans doute le trouver facilement sur internet mais je n’ai pas cherché).

Donc si vous cherchez un nettoyant doux et que vous aimez les mousses, je vous conseille celui-là, il est vraiment chouette.

Bonne journée !

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Pride and Prejudice – Jane Austen

14 septembre 201614 septembre 2016

Deux articles d’affilée sur des lectures, voilà qui n’est pas vraiment commun par ici.
Voyez-vous, à la base je voulais vous parler de mes recettes de tartine d’avocat favorites (dont la fameuse avec des tomates cerises confites), mais en fait je me suis rendue compte que je n’avais pas de photos des tartines, alors que je le croyais, que je n’ai pas d’avocats en stock, et que, de surcroît, je me suis rappelée que je ne vous avais pas encore fait un compte rendu de ma lecture de Pride and Prejudice de Jane Austen, alors que je l’ai terminé depuis un bon bout de temps.

Donc aujourd’hui, c’est encore lecture, mais un petit classique pour changer (ou pas).

Suite à la lecture de Persuasion (c’est vous dire si ça date cette histoire), je me suis lancée dans Pride and Prejudice (Orgueil et Préjugés en français) : quitte à être dans du Jane Austen, autant y aller à fond (et puis, à ce moment là, je n’avais rien d’autre à lire que ça ou l’oeuvre complète de Tchouang Tseu, donc bon).

Alors il va être un peu ardu de synthétiser l’histoire de Pride and Prejudice, déjà parce qu’il y a trois tomes (60 chapitres en tout) et ensuite parce que je ne veux pas tout dévoiler de l’intrigue qui fait justement partie des points forts de ce roman.

Pride and Prejudice, c’est l’histoire des 5 filles que Madame Bennet s’est mise au défi de marier à des bons partis dans l’espoir de contrer un désaveu testamentaire : vous vous doutez donc que les thèmes principaux sont le mariage et l’argent, deux des leviers de l’époque pour assurer une certaine condition et un statut social.

Dans ce roman, on suit les aventures (et quelles aventures !) sentimentales des filles Bennet, et si au départ je croyais que Jane, l’aînée, serait le personnage principal, en fait c’est Elizabeth (la deuxième fille) qui a ce rôle là.

Entre faveurs accordées aux bals, absence de nouvelles, désaveux, manipulations et querelles d’orgueil, l’intrigue se noue en prenant dans ses filets les différents personnages, qu’il s’agisse des filles Bennet (principalement Jane, Elizabeth et Lydia) ou des protagonistes masculins (Collins, Bingley, Darcy et Wickham pour ne citer qu’eux).

Mais au final, est-ce que les filles Bennet vont réussir à être mariées à la personne qu’elles souhaitent ?

pride-and-prejudice

J’ai trouvé ce roman complètement différent de Persuasion, quand bien même les thèmes de l’amour et du mariage sont centraux dans les deux, et dois avouer que j’ai préféré celui-ci.

Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est que dans Pride et Prejudice, l’intrigue est véritablement là et les rebondissements nombreux et cohérents, ce qui donne un ouvrage plutôt dynamique et rythmé.

Chacun des personnages a un caractère bien défini sans que l’on soit pris au piège de descriptions sans fin : les nombreux dialogues et retranscriptions d’interactions permettent de facilement imaginer chacun des protagonistes et de s’en faire une idée.

C’est un roman très fluide, bien mené, facile à lire et très divertissant, donc si je devais choisir entre Persuasion et Pride and Prejudice, c’est ce dernier que je vous conseillerais en priorité, je pense qu’il permet de surcroît de bien se familiariser avec le style de Jane Austen.

En tout cas, j’aime bien la façon d’écrire de l’auteur, donc il n’est pas exclu qu’un de ces jours apparaisse un compte rendu de lecture de Sense and Sensibility…

Et vous, vous connaissez ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Je suis là – Clélie Avit

12 septembre 201613 septembre 2016

Je continue sur ma lancée des livres achetés avec la carte cadeau et que j’ai lus le mois dernier avec Je suis là de Clélie Avit.

Honnêtement, cela fait plusieurs jours que je cherche dans ma mémoire, je ne sais plus qui me l’a conseillé. Mais alors vraiment je n’en ai aucune idée : je pensais que c’était suite à un article de Cél mais je ne trouve rien qui y corresponde, j’ai pensé à ma copine Books and Tea et ce n’était pas elle non plus (enfin du moins, je n’ai pas trouvé d’article récent sur ce livre).

Alors voilà, je ne sais pas comment ce roman s’est trouvé dans ma liste de livres à lire, mais si l’instigateur de cette idée passe par là, merci.

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Je suis là, c’est d’abord l’histoire d’Elsa. C’est une passionnée de montagne que cette fille là, toujours dans les sommets, à escalader, à randonner. Et puis il y a eu la chute. Celle qui a fait qu’elle est dans le coma depuis 5 mois maintenant. Elle ne s’en rend compte que depuis 6 semaines, et aucun de ses visiteurs ne se doute de ce qu’il se trame, de ce qu’elle entend, de ce qu’elle perçoit.

Je suis là, c’est aussi l’histoire de Thibault. Lui, il accompagne sa mère à l’hôpital parce que son frère a eu un accident de voiture : il est actuellement en soins, parfois il peut se déplacer en fauteuil roulant. Les deux filles qu’il a fauché parce qu’il avait pris le volant en ayant bu n’auront plus cette opportunité là. Thibault est en colère contre ce frère, il n’a pas le courage de le voir.

Alors il n’y va pas, attend dans la voiture, ou, comme ce jour là, cherche un endroit pour se reposer un peu. Pensant arriver dans la cage d’escalier, il déboule finalement dans la chambre d’Elsa…

Et il commence à lui parler, et à nouer une relation avec elle.

Pourquoi ? Où cela va-t-il bien le mener ?

mnemosune-je-suis-la-2

Ce livre m’a émue. Complètement, profondément, et je n’avais rien vu venir.

Je m’attendais à une histoire triste, alors que c’est une histoire empreinte d’amour, de rédemption, de couleurs, de tendresse, de sentiments plus ou moins inavoués.

C’est une petite tranche de vie de deux personnes avec leurs difficultés, leurs espoirs, leurs interprétations de la vie, leur sensibilité. On la suit un chapitre par la voix d’Elsa, et le suivant avec celle de Thibault, et on se demande bien ce qu’il va se passer entre ces deux-là.

Et puis il y a en fond cette question de la survie, ou de la vie tout court, celle un peu moins cachée de l’euthanasie qui est toujours polémique, celle de la douleur de l’hypothèse (ou de la réalité) de voir un être aimé partir, que ce soit peu à peu, ou brutalement.

Ces quelques pages (moins de 250) ne sont pas tristes, je les trouve belles, je les trouve rythmées, je les trouve…
Vivantes.

Ce roman se lit bien, facilement, il est fluide, et pourtant ce n’est pas un livre qu’on dévore à ne plus savoir s’arrêter, on le picore, et à chaque bouchée on se demande ce que l’on ressent, voire ce qu’on ferait à leur place à ces gens-là.

Très gros coup de cœur pour moi, je vous le recommande et bien plus encore.

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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The olive branch – Lush

9 septembre 20169 septembre 2016

En fait, je crois que le point positif principal de cette période de calme, c’est que je peux m’arrêter et me demander ce que je veux dans ma vie, tout en posant un regard neuf sur les choses qui m’arrivent.

Je croyais avoir mis ça en place dans ma vie, notamment avec le recul que m’ont apporté mes cours, et puis maintenant je n’en suis plus très sûre : j’envisage les choses différemment, moins dans un sacrifice à l’autre et plus dans un respect de moi-même…

C’est peut être parce que je suis dans une période de transition et que je croise régulièrement des situations qui m’invitent à me demander : est-ce que je veux de cela dans ma vie ?

Que ce soit pour une activité, une personne, une réaction, je passe les choses au crible, en faisant de mon mieux pour être le plus honnête avec moi-même.

Pendant longtemps j’ai refoulé en moi cette envie de me sentir puissante : pas une force oppressante envers les autres, non, mais me sentir accomplie, capable, réalisatrice. Parce que dans ma tête c’était « pas bien », qu’il fallait être humble et au service de l’autre, patati patata.

Résultat des courses, j’étais complètement frustrée à deux niveaux : 1/ parce que je ne me donnais pas ce dont j’avais besoin, et 2/ parce que j’allais chercher un idéal qui n’existait pas.

Après avoir tergiversé pendant quelques semaines, j’ai finalement décidé d’expérimenter ça, cette puissance, et de voir ce que ça donne : peut être que j’aimerai, peut être que cela m’apportera quelque chose, ou pas, mais au moins j’aurais essayé et ça alimentera mon cheminement en termes de développement personnel.

——-

Avec tout ça je m’éloigne du sujet de cet article à savoir le gel douche The olive branch de Lush. Je suis toujours dans ma quête du gel douche parfait pour l’été et lors d’une de mes récentes virées en centre ville, je me suis dit que je pouvais bien essayer celui là.

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The olive branch donc, c’est de la méditerranée en bouteille avec un parfum huile d’olive-bergamote avec un je ne sais quoi de sucré pas écœurant. Pour être honnête, j’adore l’odeur de ce gel douche, jusqu’à présent je pense que c’est l’odeur d’un gel douche / savon Lush que je préfère.

C’est un gel douche qui est biphasé au repos et en l’agitant (un peu !), il devient un peu couleur cocktail jus d’orange-grenadine, c’est assez joli.

Côté texture, c’est très fluide, attention à ne pas en mettre des tonnes parce qu’il mousse vraiment beaucoup.

Et j’allais dire, c’est un peu là que le bât blesse pour moi : la formulation est beaucoup trop agressive (je m’abstiendrais de parler de la présence de parabens dans le produit, même si c’est en dernière position, sérieusement Lush, des compositions plus clean ça serait bien, merci) !
A la première utilisation ça va, mais au bout de quelques unes il a fallu que j’arrête de l’utiliser tous les jours, sinon je me retrouvais avec des démangeaisons, même avec un rinçage plus que soigneux et l’application d’huile sur le corps.

mnemosune-the-olive-branch-2

C’est vraiment dommage, parce que l’odeur est vraiment, vraiment chouette je trouve et que sans cette composition si agressive (paye tes SLS en 3ème position dans la liste des ingrédients…) mon gel douche de l’été c’était lui.
Mais The olive branch, malgré ce qu’annonce le flacon, n’est clairement pas pour les peaux sensibles…

La quête continue donc !

Vous connaissez ? Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Mes podcasts favoris

7 septembre 20166 septembre 2016

J’en ai souvent parlé par ici, mais depuis quelques années, je ne regarde plus la télévision et je n’écoute plus non plus la radio, dans la mesure où aucun des deux ne m’apportent satisfaction.

Si j’ai remplacé la télévision par Youtube, j’ai délaissé la radio pour les podcasts. Je n’en écoute pas beaucoup, parce que j’aime me concentrer sur certains sujets avant d’en explorer d’autres.

En ce moment, je les écoute souvent le matin ou bien lorsque je vais me promener, et je fais le plein de positif, parce que j’ai envie de me focaliser sur cela, sur ce qui me fait grandir, sur ce qui me fait du bien, sur ce qui ouvre mes horizons.

Voici donc les cinq que j’écoute depuis quelques temps…

TED Talks

Source : ted.com
Source : ted.com

Je ne suis pas sure d’avoir besoin de présenter les TED talks, je pense que vous savez de quoi il s’agit : des conférences données par des passionnés et experts de tous les sujets possibles et imaginables : de l’astronomie au développement personnel en passant par la recherche médicale, il y a fort à parier que vous trouverez un sujet qui fera votre bonheur.

Personnellement je suis abonnée au podcast vidéo, parce que j’aime bien voir les conférenciers, mais il existe une version audio (pour en savoir plus, c’est par ici !). Il y a beaucoup de sujets en anglais, il y en a d’autres en français, et sur beaucoup vous pouvez avoir les sous-titres.

Magic Lessons

Source : elizabethgilbert.com
Source : elizabethgilbert.com

Bien que je n’ai pas encore lu Big Magic, le livre d’Elizabeth Gilbert qui l’a incitée à faire ce podcast, j’aime beaucoup chacun des épisodes, qui marchent par paires (du moins pour la saison 1 que j’écoute actuellement) : dans un épisode Elisabeth Gilbert échange avec une personne qui a une problématique de créativité, elle lui donne des pistes, et puis dans l’épisode suivant, elle échange sur ce même sujet avec quelqu’un de son entourage qui peut apporter un éclairage particulier de part son parcours.

Je trouve que c’est un podcast très bienveillant, très stimulant créativement parlant, loin des conseils tout faits que l’on peut lire parfois. A noter, il est en anglais, et les épisodes durent une vingtaine de minutes (pour en savoir plus, c’est par ici !).

Happier with Gretchen Rubin

Source : gretchenrubin.com
Source : gretchenrubin.com

J’ai beau avoir été un tantinet déçue par le livre, j’aime bien ce podcast qui propose à la fois des petits conseils faciles à appliquer au quotidien et une discussion sur un élément nous permettant d’être plus heureux, ou de comprendre comment nous fonctionnons et ce qui nous apporte du bonheur.

Le podcast est animé par Gretchen Rubin et sa sœur, Elisabeth Craft, c’est assez dynamique. Je regrette juste qu’il y ait autant de publicité (du moins pour les premiers épisodes que j’écoute) et puis là encore, c’est en anglais (pour en savoir plus, c’est par ici !).

Les nouveaux chemins de la connaissance

Source : franceculture.fr
Source : franceculture.fr

Celui-ci cela fait un bon moment que je vous en parle, et c’est un grand classique, le podcast vers lequel je me tourne quand je ne sais plus trop quoi faire. C’est de la philosophie, avec des extraits de textes, de films, c’est de l’analyse de sujets de société, c’est très contemporain.

Les épisodes sont plus longs, ils durent une heure, mais c’est d’une telle qualité qu’on ne les voit pas passer et (youpi !) c’est en français (pour en savoir plus, c’est par ici !).

Possibilitarian podcast

Source : kellyraeroberts.com
Source : kellyraeroberts.com

Celui-ci, je confesse que je viens juste de le commencer, je n’en ai écouté que deux épisodes. C’est une discussion entre deux amies, sur des sujets aussi variés que l’art, le développement d’une société, la gestion des relations, etc.

Celui-ci aussi est en anglais (décidément), mais j’aime bien le côté frais, sans chichis, ces deux femmes n’ont pas l’air de réciter un texte et ça me plait (pour en savoir plus, c’est par ici !).

Voilà pour mes podcasts favoris du moment, j’espère vous avoir fait découvrir quelques petites choses intéressantes. Et vous, quels sont vos podcasts préférés ?

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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