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Les bêtises

13 août 201513 août 2015

Mardi soir, je suis allée voir Les bêtises avec ma copine M. Nous nous étions données rendez-vous à 19h à l’Utopia Tournefeuille, afin de pouvoir dîner ensemble d’une grande salade avant d’aller à la séance de 20h.

C’était la première fois que j’allais dans ce cinéma (d’habitude je vais à celui de Toulouse centre ville parce que c’est plus pratique pour moi) et je suis contente de mon expérience : c’est facile de se garer, le personnel est charmant et les salles (enfin la salle 1 du moins) sont agréables.

Voilà qui commençait bien !

M. m’avait laissé le choix du film car, d’après elle, je suis « trop forte pour trouver de super films comiques », sachant que le précédent film que nous sommes allées voir ensemble était… Loin de la foule déchaînée !

Du coup j’ai épluché le programme de l’Utopia, et s’il y avait beaucoup de films intéressants (suis-je la seule à trouver qu’il y a plein de choses à voir au cinéma en ce moment ?), mon dévolu s’est donc jeté sur Les bêtises.

les-betises

C’est l’histoire de François, jeune homme de 35 ans, rêveur et gaffeur
Adopté à sa naissance, François a engagé des démarches pour retrouver sa mère biologique. Les démarches ont abouti, malheureusement la mère biologique de François ne veut pas le rencontrer. Usant de malice, il arrive finalement à se procurer les coordonnées de celle-ci et se rend chez elle où une fête est organisée.
Se faisant passer pour un extra, il s’introduit dans la demeure pour enfin adresser quelques mots à celle qu’il recherche depuis longtemps. C’était sans compter sur sa maladresse qui va apporter beaucoup de ryhtme à cette fête un brin ennuyeuse de prime abord…

Honnêtement je suis contente de mon choix, j’ai passé un bon moment à regarder ce film et j’ai beaucoup ri.

Je suis assez bon public pour les films comiques, notamment de tradition un peu burlesque avec leurs grosses ficelles, et le personnage de François est tout à fait dans cette lignée là, un Pierre Richard moderne.

Les autres personnages ne sont pas en reste, entre le fils médecin alcoolique qui a l’air complètement à côté de la plaque alors qu’il est le seul à avoir entrevu la situation, l’autre fils un brin psychorigide mais qui n’a le contrôle de rien, la savoureuse Sonia qui hoquette sans arrêt mais dont le mal s’arrête en présence de celui qui fait battre un peu plus vite son coeur, et plein d’autres.

Cependant, ce qui change un peu, c’est l’aspect poétique du film, ce panel de personnages qui sont certes dans des situations cocasses, mais qui ont tous des failles, des manques, des blessures à combler. C’est peut être cela qui rend ce film imparfait touchant, l’idée que la maladresse est peut être issue d’un manque, d’un désir à combler.

Les bêtises, quand bien même on ressent parfois les défauts qui sont ceux d’un premier film, est une parenthèse légère, colorée, pleine de joie de vivre et qui donne le sourire.

Un joli film d’été, frais et pétillant !

Et vous, quels sont vos films de l’été ? Qu’avez-vous pensé de ce film ?

Bonne journée !

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Aujourd’hui quelque chose qui clignote

12 août 201512 août 2015

mail

Quand je rentre dans le bureau, quel que soit le moment de la journée, la première chose que je fais, presque inconsciemment, c’est de regarder le téléphone.

Parce que sur le téléphone il y a ce bouton rouge avec une enveloppe qui indique si quelqu’un a essayé de nous joindre. Si c’est le cas, le bouton clignote jusqu’à ce qu’on consulte le journal pour savoir qui c’est.

Et à l’heure d’Internet et du mail, si quelqu’un m’appelle, c’est que c’est urgent / important / catastrophique.

Comme la sonnerie, une enveloppe rouge clignotante est donc un signe avant-coureur de problèmes.

Fichu téléphone.

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Aujourd’hui liberté chérie

11 août 201512 août 2015

zone-de-confort

La zone de confort, ce set de lieux et activités auxquels on se cantonne d’habitude, est peut être bien une aire pour se ressourcer et de bien être, tout en étant aussi un parc clôturé et limité.

Comme toute personne un brin peureuse, sortir de cette zone peut s’assimiler à un challenge, plus ou moins ardu selon les cas.

Et pourtant, à chaque fois que j’expérimente, je suis fière, je suis heureuse. Peut être parce que j’ai progressé, peut être parce que j’ai appris quelque chose de cette expérience.

Surtout parce que suis libre.

 

PS : l’image est extraite de cette vidéo.

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Aujourd’hui des papiers

8 août 20158 août 2015

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La musique, les graphismes, l’histoire, tout ceci m’emporte.

M’emmène ailleurs et ici, dans la vie d’un autre et dans la mienne.

Au fil des tableaux, l’immersion est plus profonde, la résonance plus forte.

Où est-ce que je me positionne dans cette fiction ? Quels choix aurais-je fait, comment aurais-je vécu cela ?

Et aujourd’hui, qu’en est-il ? Quelles situations à trancher, quelles décisions prises ou à prendre, quels impacts, positifs ou négatifs, à tenter d’anticiper ?

Quatre heures, chamboulement interne, émotions fortes, interrogations intimes.

Un simple jeu vidéo.

Beaucoup de mouchoirs en papier.

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Aujourd’hui coule

7 août 20157 août 2015

Mnemosune-keyboard

Ces derniers temps au travail j’avais l’impression de courir un peu partout, dans des directions opposées bien que complémentaires, pour faire des choses certes importantes pour la plupart mais que j’avais du mal à inscrire dans une globalité.

J’aime travailler pendant la période estivale et le mois d’Août en particulier pour cette simple raison : à cette période de l’année, on peut prendre le temps, ce luxe, de dérouler les étapes posément dans le bon ordre, d’avoir des notes propres, des idées claires et des réunions pour les bonnes raisons.

Se concentrer sur le pertinent.

Aujourd’hui, ça coule, journée fluide.

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Un dîner à Iori

7 août 20155 août 2015

Mardi soir je suis allée avec E. dîner au restaurant Iori.

Ni lui, ni moi ne connaissions l’adresse, mais tous deux souhaitions manger japonais. C’est ainsi qu’après quelques recherches sur internet nous avons convenu de passer notre soirée dans cet établissement entre les Carmes et Esquirol, rue des Paradoux précisément, pour nous raconter ce qui s’était passé pendant cette année sans nous voir.

Iori est un restaurant traditionnel japonais de type izakaya, ce qui se rapproche du bar à tapas espagnol : on choisit sa boisson et les plats qu’on souhaite partager et la soirée peut commencer.

iori-plats

De notre côté, comme nous ne sommes pas vraiment doués avec E. pour trouver des créneaux pour nous voir, nous avons décidé de ne pas faire les choses à moitié et d’essayer plein de mets, de marquer le coup un peu. Côté boissons, il a pris un saké (qui avait un petit goût sucré de poire je trouve, mais lui n’était pas d’accord) moi j’ai choisi une bière au gingembre (parce que le gingembre c’est la vie).

C’est pour les plats que cela s’est un peu gâté et que nous n’avons pas vraiment été raisonnables : E. ayant envie du combo viande + féculents alors que mon choix allait vers la verdure et les produits de la mer, nous avons chacun pris ce qui nous tentait et ensuite nous avons partagé selon nos goûts.

Je ne me rappelle plus dans le détail ce que E. a pris, je sais qu’il y avait du riz frit, des boulettes de poulpe avec de la sauce sucrée et des udon  au porc. De mon côté, tout en finesse aussi, j’ai sélectionné des edamame, de la soupe miso, du poulpe frit et un okonomiyaki stick.

iori-gyozas

En plein milieu de nos tests de dégustation nous avons remarqué qu’il y avait aussi des gyozas au menu et il était hors de question que nous laissions passer cela, alors nous en avons pris deux parts, simplicité oblige.

Et comme décidément nous n’en étions plus à ça près, E. a pris un gâteau de riz gluant en dessert et moi des mochis glacés, un au thé vert et l’autre au goût sakura.

L’ensemble était délicieux, le service est très bien, très agréable et de bon conseil. L’addition a été un peu salée (une quarantaine d’euros par personne), mais c’est un peu le jeu avec ce genre de restaurant où l’on commande au fur et à mesure de nos envies, sans trop savoir où en est le budget.

iori-mochis

De toute façon, je le répète, c’était amplement mérité, tous les plats étaient fabuleux, j’ai d’ailleurs rarement mangé du poulpe aussi bien cuisiné que ce soir-là, la chair tellement fondante avec la panure croustillante… Miam !

Ah et je tiens quand même à ajouter, qu’effectivement il aurait été dommage de passer à côté des gyozas, ils étaient parfaits.

En résumé, une bonne adresse pour ceux qui aiment picorer  des plats variés et pour les occasions spéciales, à mes yeux, mais peut être penserez-vous que le lieu ferait une excellente cantine du midi, qui sait ?

Iori
20 rue des Paradoux, 31000 Toulouse
Téléphone : 05.61.28.02.47
Site web : http://www.iori.fr

Bonne journée !

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Aujourd’hui violet

6 août 20156 août 2015

chou-rouge-violet

Régulièrement, face à ce légume, je me pose cette question : qui a eu l’idée de nommer un crucifère violet, que wikipedia qualifie de pourpre, par le libellé chou rouge ?

Les courgettes jaunes, les citrons verts, les poivrons rouges, les aubergines blanches, les carottes violettes ont bel et bien un nom qui est approprié.

Il y a aussi les appellations sournoises, telles que les pêches blanches ou jaunes dont la couleur ne caractérise que la chair, les cerises noires dont la peau est certes foncée mais pas d’ébène.

Et puis il y a le choux rouge. Qui est violet.

Allez comprendre.

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Aujourd’hui offre spéciale

5 août 20155 août 2015

L’offre spéciale du jour, c’est le retour de vacances de ma collègue C.

Partie quelques semaines en road trip aux Etats-Unis, elle est rentrée avec des étoiles plein les yeux, le sourire aux lèvres et les mains remplies de cadeaux pour nous : du granola et du chocolat pour les douceurs, et pour chacun un porte clé de New York.

Maintenant j’ai une jolie petite pomme avec le drapeau américain dessus pour tenir mon badge et ma clé de caisson.

J’aime l’idée de partager un morceau de voyage aimé avec les gens qui comptent.

Joli cadeau. Merci.

pomme-cle

Note : J’ai entendu parler des 366 réels à prise rapide chez Coumarine qui m’a redirigée vers le blog Cassy en 100 mots. L’idée et le format me plaisant, j’ai envie d’essayer de faire un petit texte d’environ 100 mots (celui-ci en fait 100 tout pile !) par jour à partir d’une consigne. Je ne sais pas encore si je les publierai tous, je verrai au fur et à mesure… En tout cas j’espère que vous aimerez lire mes mots, et, pourquoi pas, aurez envie de nous rejoindre pour cet exercice de style…

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Le restaurant de l’amour retrouvé – Ito Ogawa

5 août 20153 août 2015

Le restaurant de l’amour retrouvé c’est l’histoire de Rinco. Un soir, en rentrant chez elle après sa journée de travail, Rinco retrouve son appartement vide : son amoureux s’est volatilisé avec toutes leurs possessions, ne laissant derrière lui que la jarre de saumure que Rinco a hérité de sa grand-mère lui ayant transmis son amour de la cuisine.

Démunie et choquée, Rinco perd sa voix et décide de retourner vivre chez sa mère, personnage fantasque avec qui elle entretien des relations houleuses, dans son village natal.

Elle y retrouve son ami d’enfance et décide avec son aide de se consacrer à sa passion en ouvrant son restaurant, l’Escargot, où elle cuisine pour ses convives des repas pensés exclusivement pour eux et pour leur histoire.

Est-ce pour cela que les vœux des clients sont exaucés, ou bien Rinco utilise-t-elle un ingrédient particulier ?

restaurant-amour-retrouve

Le restaurant de l’amour retrouvé est aussi teinté de pudeur, de sérénité et d’observation des petits riens que la Cucina (de Lily Prior, roman que j’avais beaucoup aimé aussi) est un roman coloré, débordant de passion et de gourmandise.

Dans celui-ci cependant, le rythme est plus lent, sans être soporifique. Quel plaisir de lire les descriptions des plats, d’imaginer leur fumet, d’appréhender le processus créatif culinaire, d’essayer de se représenter Rinco dans sa cuisine ou son potager.

C’est un petit livre que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire, notamment du fait de son atmosphère douce.

Et vous l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bonne journée !

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Ongles courts, parme et prune

4 août 20153 août 2015

L’autre jour, j’ai eu envie de me vernir les ongles. Cela n’a l’air de rien, mais je ne me suis pas vernie les ongles depuis bien longtemps, je pense que cela n’est arrivé une seule fois l’an dernier.

Du coup, je me suis dirigée vers la chambre et j’ai cherché dans la boite de Ferrero Rocher (la boite a pile poil la bonne dimension pour y ranger les vernis Mavala) qui abrite ma collection de vernis.

Enfin qui abritait ma collection de vernis devrais-je dire.

parme-prune-1

En effet, une bonne partie des pensionnaires avaient bien tourné / épaissi / déphasé ou autre joyeusetés et j’ai donc entamé un tri par le vide (peut être que la récente lecture d’ouvrages sur le ménage et le rangement n’est pas pour rien dans la réduction drastique de mon stock…).

Résultat des courses, il me reste 5 vernis : trois violets, un bronze et un or.

parme-prune-2

Mon idée de base était de mettre du corail, à la place j’ai fait une manucure avec deux vernis : sur quatre doigts j’ai mis un vernis mauve/taupe holographique (Mavala 352 Copper Violet) et sur l’auriculaire j’ai mis un prune foncé (Kiko Magnetic nail lacquer 704) en accent nail (c’est bien comme cela qu’on dit ?).

Je suis assez contente du résultat, je trouve que les deux vont bien ensemble, mais les coloris, en y regardant à deux fois, ne font pas vraiment « été » non ?

parme-prune-3

Du coup quand je l’enlèverai, je pense que je mettrai les deux restants, le bronze et le or, ça sera peut être plus en accord avec le temps…

Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée !

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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