Mnêmosunê
Les petits riens forgent de belles existences…
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Et voir les paillettes de la vie

21 septembre 2013

Je ne sais pas trop bien ce qu’il se passe en ce moment, c’est étrange. Je flirte avec un ras-le-bol assez prononcé et une envie de tout envoyer valser, mais je mets ça sur le compte du besoin de vacances (qui approchent mine de rien) (youpi !).
Et puis il y a tous ces projets qui n’avancent pas comme je voudrais (l’appartement à acheter, les kilos à perdre, l’estime de soi à retrouver, des activités à choisir mais qui collent jamais avec mon emploi du temps instable, entre autres), qui me mettent un peu le moral en berne.

Alors je me force à relever la tête, à sortir. J’appelle des amis, je propose des choses variées, j’ai envie de nouvelles choses, j’essuie beaucoup de refus, parfois pour des prétextes fumeux, ça me contrarie beaucoup, et puis finalement, quelqu’un est emballé par une de mes idées (il était temps, je commençais à me renfermer dans ma coquille), alors je recommence à sourire, je me prépare un peu et je sors.
Même quand je n’ai pas dormi parce que toutes ces choses ça me fait réfléchir, même quand j’ai trop pleuré, même quand j’ai mal à la tête à cause des deux points précédents. J’ai souvent entendu dire que je me bougeais pas assez, que j’attendais trop que ça arrive tout prêt, ça me vexe parce que je crois que je suis quand même quelqu’un qui sort régulièrement de sa zone de confort, alors quand j’ai le moral en berne et que je me renferme, je pense à ces critiques, je crie (mes voisins m’adorent je crois), et je me mets un coup de pied au derrière.

Aujourd’hui il fallait que je sorte, que je me change les idées. Ça tombait bien, parce que c’était l’occasion de retrouver quelqu’un de cher à mon cœur que je n’ai pas beaucoup vu ces derniers temps, de prendre le soleil, de faire un peu de shopping (dois-je préciser que vu l’état d’esprit actuel, l’idée ne m’a même pas effleurée que je trouverais quelque chose pour moi ?).
En fait le shopping c’était juste un prétexte pour papoter fringues et tout ce qui va avec, en tentant de se frayer un chemin parmi les trop nombreuses personnes qui avaient eu la même idée que nous, et aussi pour ensuite aller se poser chez Bapz (LE QG quoi), prendre sa dose de sourires et de petits gestes gentils, et puis bien sûr le fameux scone BAPZ avec un bon thé oolong châtaigne (à tomber par terre ce thé et il se marie très bien avec les scones). En face de moi, un thé vert à la menthe, une coupe de glace à la vanille, des sourires et puis plein de choses à se raconter.

bapz-092013Après un petit détour « câlins à Plush » (je suis MÉGA fan de ce lapin, je l’aime, j’ai pris ma dose de câlin-lapin pour le trimestre, mais je crois que dès que je peux j’y reviendrai en fait), on devait aller je ne sais plus trop où, et puis j’étais vraiment fatiguée, alors je suis rentrée à l’appartement.

J’ai eu la flemme de faire les courses, trop mal à la tête, je me suis affalée sur le canapé plutôt, et puis il y avait mon étole en tricot que j’ai délaissée pendant l’été à côté de moi, je me suis dit que c’était un signe (signe que j’ai occulté pendant des mois donc, puisque mon tricot en cours traine toujours sur le canapé), je n’ai pas oublié le dessin des points, allez hop, on fait quelques rangs… C’est agréable et toujours aussi merveilleux de voir le motif apparaître, de tâter le bambou et la laine sous les doigts, d’en sentir l’odeur presque imperceptible et pourtant caractéristique, de percevoir les pelotes qui sautillent au fur et à mesure que l’on tire les fils… Limite, le tricot c’est sensuel quand on est réceptif avec ses 5 sens (oui, je sais, c’est conceptuel).

etole-tricot-bleu-vertC’est une bien belle journée qui s’est écoulée, une de ces journées qui ramènent un peu d’espoir, qui réveillent les paillettes de la vie que l’on oublie trop dans les tourmentes, quand bien même on a conscience que nos problèmes sont bien ridicules par rapport à certains.
Et puis demain, je vais tester un brunch, ça va être bien.

Moi j’aime bien les week-ends qui ramènent à l’essentiel : un peu de douceur, des sourires, des paillettes et de l’amour. C’est ça l’important, c’est ça qui fait les petits bonheurs de l’existence.

Bonne journée !

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Réflexions embrumées

18 septembre 201317 septembre 2013

jeu-13

 

Aujourd’hui, je profite du soleil, de la petite brise apaisante et de mon hamac pour rêvasser: voilà des mois que je cours partout pour répondre aux demandes et requêtes de tout un chacun, il est temps de m’accorder du temps pour moi.
Je ne prends même pas la peine de me dévêtir un peu pour avoir moins chaud ou de réajuster ma coiffure : ici il y a moult plantes et feuillages qui me protégeront du soleil et des regards importuns pendant que je m’abandonne à mes songes, allongée en travers du confortable et fidèle hamac.

En fermant les yeux, ton visage me revient en tête. Ton absence, le vide qui en résulte réapparaîssent à ma mémoire, se manifestent dans ma chair, étreignent mes tripes et encombrent ma gorge de larmes, alors que mon cœur déborde d’amour.
Il s’en est passé des choses depuis que nous nous sommes parlés la dernière fois. J’ai réfléchi, j’ai pris conscience de choses et je me suis posée des questions que je n’avais jamais envisagées jusqu’alors.
J’ouvre les yeux : « Et si c’était moi qui avait été lâche, qui avait menti, qui avait blessé ? »

Aujourd’hui, tu es loin. J’ai envie de t’en parler, parce que je crois que c’est important. Je ne sais comment le faire, ni même si j’en suis capable, encore moins si cela t’intéresse. Je regarde les feuilles de l’arbre bouger au gré du vent sans vraiment les voir, et je me dis que penser m’embrouille, seule l’action délivre. Si ce n’est pas possible maintenant, alors cela le sera plus tard, d’une manière ou d’une autre.

Je repense à la douceur de ta peau, à son subtil parfum, tes bras autour de mes épaules, je m’apaise et je m’assoupis, sereine.

Finalement, j’aurai réussi à me reposer et à mettre les choses au clair, au moins dans ma tête.

***

Ce texte est ma participation au jeu n°13 du blog à 1000 mains. L’oeuvre présentée ici est Le Hamac de Gustave Courbet (source: wikimedia).
Bonne journée !

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Petit bonheur du matin #21

17 septembre 2013

the-rooibosGoûter un nouveau thé, admirer sa couleur, humer son doux parfum, et prendre le temps de faire les choses.

J’ai décidé de ralentir un peu au boulot, un nouveau voyage sensoriel est une parenthèse appréciable pour souffler…

Bonne journée !

PS : Il est très très bon ce rooibos, un peu fruité mais pas écœurant, doux… Un régal !

 

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Cookies beurre de cacahuète et pépites de chocolat

11 septembre 20135 juin 2014

J’ai découvert le beurre de cacahuète à Montréal. Et honnêtement, au début, ça ne m’avait pas emballée : je trouvais que c’était à la fois trop salé, trop sucré, trop étouffant, trop écœurant. J’en ai essayé plein et à chaque fois, je n’étais pas emballée (par contre le beurre d’érable, qui était 3000 fois plus calorique, je le mangeais à la petite cuillère).

A mon retour en France, s’il y a bien quelque chose qui ne me manquait pas, c’était ça. Et puis un jour, on en discutait avec un collègue, et lui il trouvait ça très bon, ça lui rappelait plein de souvenirs d’enfance, tout ça, tout ça… C’est aussi à ce moment là que j’ai commencé à me pencher sur les purées d’amande, purées de sésame et consorts. Quelques jours plus tard, je me suis rappelée de cette recette de cookies que j’avais vue dans le livre de Rose Bakery , Breakfast, lunch, tea.

Et donc je me suis lancée La première fournée a été pour le collègue en question, il en a été très ému, il m’a parlé pendant 30 minutes de son enfance, de son beurre de cacahuète favori, etc. A chaque fois que j’en ai fait ou presque il en a mangé et la dernière fournée, elle était pour lui. Le cookie beurre de cacahuète, c’est un peu sa madeleine de Proust.

Comme quelqu’un me l’a demandée, voici la fameuse recette. Mais permettez moi de vous mettre en garde : si vous faites un régime ou n’importe quel truc du genre, ne lisez pas la recette. Demandez à quelqu’un de vous la faire, et dégustez, vous vous éviterez de la culpabilité (recette anglosaxone oblige !).

Ready ? Set. Go !

cookies-cacahueteIngrédients pour environ 25 cookies:

  • 200g de beurre ramolli (mais pas fondu)
  • 200g de beurre de cacahuète
  • 250g de sucre roux (je n’en mets « que » 200g voire moins)
  • 1 cuillère à café d’extrait naturel de vanille
  • 2 œufs
  • 335g de farine tamisée
  • 1 cuillère à café de sel
  • 1 cuillère à café de bicarbonate de soude
  • 250g de chocolat haché (je n’en mets « que » 100g et c’est amplement suffisant !)

Réalisation :

  1. Battre le beurre, le beurre de cacahuète et le sucre, jusqu’à ce que la consistance soit légère et incorporer l’extrait de vanille. Si comme moi le fait de battre les ingrédients ne fait que redécorer les murs de la cuisine, optez pour le mixeur ou un blender puissant, vous obtiendrez la consistance mousseuse désirée…
  2. Ajouter les œufs un à un, en mélangeant bien au fouet à chaque fois.
  3. Incorporer la farine et le sel.
  4. Mélanger le bicarbonate de soude avec un cuillère à café d’eau chaude et incorporer aussitôt dans la préparation.
  5. Ajouter enfin le chocolat.
  6. Former une boule avec la préparation, filmer et laisser 1h au frais (2h c’est mieux). Rose Bakery dit de former un boudin avec la pâte, de le filmer, pour ensuite le découper en tranche mais je trouve que ça plus sablés que cookies au final… A vous de voir !
  7. Préchauffer le four Th6 (180°C).
  8. Chemiser la plaque du four avec du papier sulfurisé (pour éviter qu’il ne se « décolle » de la plaque, vous pouvez mettre un peu de beurre au 4 coins et au milieu de la plaque, cela permettra à la feuille de bien adhérer)
  9. Prélever un peu de pâte (une cuillère à soupe environ), former une boule entre les mains, la disposer sur la plaque et l’aplatir légèrement avec la main. Répéter l’opération jusqu’à remplir la plaque. Attention, les cookies s’étalent un peu à la cuisson, ne rapprochez pas trop les petits tas de pâte !
  10. Enfourner 10 minutes environ : les cookies doivent dorer sur les côtés, mais ne pas trop brunir.
  11. Sortir la plaque du four et laisser les cookies refroidir sur le papier sulfurisé (ne les disposez pas sur une assiette, ils vont en prendre la forme et coller !).
  12. Recommencer jusqu’à épuisement de la pâte et déguster !

cookies-cacahuete-chocolat2Ces cookies sont absolument délicieux quand ils sont encore un peu tièdes. Mais comme ils sont légèrement addictifs, vous trouverez bien le moment adéquat pour les déguster ! Ils se conservent très bien jusqu’à une semaine dans une boite en métal… Si on résiste jusque là !

Bonne pâtisserie et bonne journée !

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Petit bonheur du matin #20

7 septembre 2013

bonheur-matin-20Enfin samedi, enfin le week-end et un peu de temps pour voir les amis, se reposer, décompresser, faire du yoga, peindre et se (re)mettre dans le droit chemin.
En ce matin tout gris, 2 cookies au beurre de cacahuète rescapés, un muffin banane chocolat qui s’ennuyait un peu tout seul, une théière pleine de bon breuvage chaud (évidemment) et un peu de lecture gourmande.

Le week-end commence bien !

Bonne journée !

PS: Pour information, la théière est une Bodum, le plateau et l’assiette sont des Ikéa (merci June !).

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Priceless

7 septembre 20137 septembre 2013

Partir du boulot à 18h15.

Aller faire les courses à la Biocoop: 33€ et des broutilles, 15 minutes dans le magasin grand maximum.

Déposer un collègue, se garer à sa place de parking, prendre le courrier, monter les deux étages.

Se lancer dans la réalisation de muffins à la banane et au chocolat.

Se rendre compte qu’on n’aura pas assez de farine pour faire des cookies au beurre de cacahuète et au chocolat.

Ressortir à 19h30 chercher de la farine et de la poudre d’amandes à la supérette du coin : 3,50€, 20 minutes de marche, 10 minutes d’attente à la caisse.

Finir de confectionner la pâte des muffins, la mettre dans les moules en silicone et enfourner le temps qui va bien, sans se brûler.

muffin-bananePendant ce temps, confectionner la pâte à cookies, s’arrêter en plein milieu pour sortir les muffins sans se brûler, continuer la pâte à cookies.

Former des petites boules de pâte, les aplatir doucement avec la main, et les enfourner, sans se brûler.

Pendant que ça cuit, mettre le tampon qui va bien sur l’étiquette cadeau et crocheter un peu de baker’s twine.

lien-crochet-bakers-twine

Sortir la première fournée de cookies, se brûler, les mettre à refroidir, préparer la seconde plaque et les petits tas de cookies, remettre au four.

Finir la cordelette de baker’s twine, sortir les cookies, se rendre compte qu’on a oublié de manger alors qu’il est 22h15, préparer la dernière plaque de cookies, enfourner.

Ecrire un petit mot sur l’étiquette, faire la vaisselle.

Sortir la dernière plaque de cookies, préparer les boites : dans la plus profonde, 6 muffins, dans la plus large, 12 cookies.

cookies-cacahuete

Refermer doucement les boîtes, enrubanner, faire un joli nœud en enfermant l’étiquette.

Mettre les boîtes dans le sac, aller se brosser les dents, se nettoyer le visage, boire un verre d’eau et se coucher à 23h et des brouettes sans avoir mangé parce qu’il est trop tard et que de toute façon ça sent tellement la cacahuète qu’on est un peu écœurée.

Se réveiller à 7h30, se préparer.

Descendre la poubelle, mettre le sac dans le coffre, récupérer un collègue, arriver au boulot à 8h36.

Sortir les boîtes et les mettre sur le bureau de celui qui est à la fois un collègue à féliciter et un être cher à qui on ne dit pas assez combien il est important pour nous.

boites-muffin-cookie

Voir ses yeux pétiller quand il aperçoit les boîtes, le voir délicatement défaire le nœud, l’entendre soupirer de satisfaction en respirant les muffins, s’exclamer quand c’est le tour des cookies, et dire je ne sais combien de fois merci : priceless.

Patienter jusque 15h37 qu’il goûte un cookie la crainte au ventre, l’entendre répéter « c’est trop bon » en savourant le sourire aux lèvres, les narines frémissantes presque et les yeux plus que jamais pétillants : priceless.

Avoir la consécration avec le muffin banane chocolat et un soupir de satisfaction qui a attiré tous les regards : priceless.

Des moments de bonheur comme ça demandent juste un peu de soi et beaucoup d’amour. Il suffisait juste de s’activer un peu pour y assister…

Bonne journée !

 

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Le premier cours de zumba

4 septembre 20134 septembre 2013

Lundi, j’ai enfin sauté le pas (rappelez-vous, c’était sur la liste) et je suis allée prendre un cours de zumba, non sans quelques appréhensions. Une de mes collègues particulièrement entraînée (elle, elle survit au step niveau 2 alors que moi je ne comprends pas ce que font les gens avec leurs pieds) m’avait dit que c’était particulièrement cardio et que je ne tiendrais pas 10 minutes sans cracher mes poumons.

Il faut bien avouer que le yoga c’est pas vraiment cardio et que j’ai peu d’entraînement sur ce type d’activité. Donc lundi je n’en menais pas trop large en fait.

Histoire de me mettre en condition, je me suis dit que le principal c’était d’essayer et de voir si cela me plaisait ou pas. Si j’arrivais à m’amuser c’était tant mieux, sinon ça me donnait l’occasion de voir quelque chose de différent, ce qui n’est jamais une expérience gâchée. Pour l’occasion, j’avais même « investi » (9,90€, visez un peu l’investissement…) dans un nouveau pantalon de sport : le jogging qui a 15 ans, ce n’était plus possible.

Bref, Lundi je suis arrivée à la salle de sport avec mes nouvelles fringues, un sourire un peu crispé mais avec l’envie d’en découdre quand même, un brin curieuse (je demeure fermement convaincue qu’un peu de curiosité et d’ouverture d’esprit permettent de faire bien des choses). J’avais déjà vu la prof, j’avais pris un cours de barre à terre avec elle il y a quelques temps, j’étais rassurée parce que je la trouve très dynamique, souriante et motivante.

zumba

Ah ça pour être dynamique, c’était dynamique…

Au bout de 10 minutes, j’avais l’impression de sauter partout depuis des heures, j’étais rouge écarlate, brûlante de partout et j’étais déjà complètement trempée. Je crachais mes poumons, j’avais le nez qui coule, mon pantalon me collait de partout alors qu’il était supposé être large. Top glamour quoi.

Sauf que je m’éclatais. Complètement. Je m’amusais comme une folle à sauter partout, à dandiner des épaules, tortiller du bassin et compagnie. Et pourtant ce n’était pas le premier cours (donc les autres connaissaient un peu la chorégraphie, et moi pas du tout), alors j’ai eu quelques moments de solitude à faire des pas alors que c’était pas ça qui fallait faire (mais au moins je « dansais » c’est déjà pas mal) (enfin de là à dire que c’était gracieux ou joli, c’est une autre histoire… Je bougeais on va dire). A la fin du cours, j’étais complètement euphorique (et lessivée, cela va sans dire).

Et je pense que si je m’éclatais comme ça, c’est aussi pour une raison très simple : je ne connaissais personne à ce cours (sauf la prof que j’avais vue une fois quoi). Alors je n’ai pas cherché à être bien, à être convenable, à demeurer « jolie ». Je me contre-fichais des mecs sur les machines qui nous regardaient sauter comme des dératées, de ne pas savoir un pas, de me vautrer lamentablement (le parquet, ça glisse…), etc.

Le meilleur dans l’histoire ? C’était la première fois que je prenais un cours de sport toute seule. Moi qui suis toujours paniquée de faire les choses seules (par exemple, le prochain step c’est d’aller au cinéma et/ou au théâtre toute seule), là j’ai compris à quel point c’était chouette. J’en avais déjà eu un aperçu lors de mon voyage à Londres, mais là vraiment, on est juste… face à soi, avec soi, et on peut oublier les autres.

Et ça, c’est trop bien. Du coup, si j’arrive à caler ça dans mon planning, j’y retourne lundi prochain. Parce que c’est pas le tout d’essayer, mais il faut se donner les moyens d’apprendre la chorégraphie et d’y prendre du plaisir.

La suite au prochain épisode…

Bonne journée !

PS : Article matinal aujourd’hui, je profite de la révision de ma tuture d’amour et du wi-fi du garage pour poster 🙂

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Faire du yoga

1 septembre 2013

J’en ai déjà parlé, cela fait partie de mes objectifs de cette année, je fais du yoga. Plus ou moins régulièrement, mais au moins deux fois par semaine. En ce moment, avec le stress des exams du boulot, je suis plus à 3 ou 4 séances, si ce n’est pas tous les jours.

Quand je dis que je fais du yoga, on me regarde avec les yeux ronds, on me demande pourquoi j’en fais. Parce que, c’est bien connu, « le yoga c’est pas du sport » *.

D’autres pensent que j’en fais parce que c’est à la mode (ben oui, il y a Gwyneth Paltrow – encore elle – et Garance Doré qui en font) (d’ailleurs les billets de Garance sur le yoga sont des merveilles qui me font beaucoup rire), que c’est tendance de faire du yoga. Ce qui veut dire que le yoga est tendance depuis au moins 2007…

Personnellement, je fais du yoga sans doute pour les mêmes raisons que certains font du jogging, dansent la salsa ou font du foot.
Parce que ça me fait du bien. Parce que dans ces moments là, je ne pense qu’à mon souffle et à la posture, et j’oublie le projet machin à finir dans moins de 3 semaines alors que je suis en retard. Pendant au moins 25 minutes, je pense à baisser mes épaules, sourire, respirer lentement, gainer mes abdos (et Dieu sait qu’il faut les chercher…), faire une rétroversion du bassin quand ça s’applique, etc.

Et puis j’aime l’esthétique du yoga. Quand je pratique, je reconnecte avec mon corps que je délaisse bien trop souvent et que je n’écoute que quand c’est insupportable, et j’ai cette impression incroyable d’avoir un corps agréable qui se meut avec fluidité (même si ce jour là je n’arrive à rien).

Posture du triangle - crédit photo:  yogamazing
Posture du triangle – crédit photo: yogamazing

Je suppose que vous l’avez compris, j’ai un rapport à mon corps très compliqué et celui au sport à l’activité physique n’est guère plus brillant. Vous savez quand vous êtes au collège ou au lycée, cet élève qu’on ne prend jamais dans son équipe, ou qu’on récupère en dernier parce qu’on n’avait pas le choix ? C’était moi. Ce gamin à qui on rabâche que c’est un cérébral mais pas DU TOUT sportif ? C’était moi aussi.
Pendant des années, me parler d’activité sportive, c’était comme me parler de régime, c’était juste m’envoyer un pavé dans la tête pour me rappeler (comme si je ne le savais pas) « tu es grosse ».  J’ai bien essayé de faire du sport (de l’équitation, de la gymnastique…) pour maigrir, pour qu’on arrête de me dire que je n’étais pas sportive. Étonnamment, ça n’a pas marché. Ni pour le poids, ni pour la confiance en moi, ni pour quoi que ce soit.

L’ironie de la chose, c’est qu’à un moment, là où j’ai atteint mon plus haut poids de toute ma vie **, que j’ai commencé à vouloir me bouger. Pas pour perdre du poids, juste pour « ressentir mon corps ». C’est là que j’ai commencé à faire du yoga.
Quand j’ai été très mal ***, je me suis aussi tournée vers l’activité physique. Oh pas grand chose (je n’avais pas les forces pour…), mais un peu de Wii Fit… Et du yoga. Tous les jours. Je crois que ça m’a servi à me sentir encore vivante alors que j’étais complètement détruite de l’intérieur.
Il y a quelques années, j’ai essuyé un échec amoureux particulièrement cuisant (dont j’ai bien du mal à me remettre). Moi qui était si contente de rentrer dans mon 36-38 ****, j’ai commencé à grossir, peu à peu. Au début, mon entourage m’a dit que ça m’allait mieux que d’être maigre (décidément, « on » n’est jamais content et a toujours son mot à dire). Maintenant, soyons honnêtes, je suis juste grosse et ça m’horripile.

Retour à la case départ. Et retour au yoga de manière plus assidue, avec d’autres petites choses en parallèle *****, selon l’envie.

Le yoga je le pratique chez moi au calme, parce que je n’ai pas trouvé de cours qui me conviennent (et aller à Montréal toutes les semaines pour faire du yoga, ce ne serait pas sérieux). Pendant longtemps j’ai pratiqué avec mes seules connaissances des cours que j’ai pu prendre et le livre que je m’étais acheté. Au bout d’un moment j’ai commencé à m’ennuyer à faire toujours les mêmes choses, alors je suis allée chercher des supports pour me booster quand je suis à court d’idées.

Depuis, je fais les séances de Direct 8 (celles du vendredi, le coach c’est Constant) et celles du fabuleux podcast Yogamazing (Chaz a aussi une chaîne Youtube).

yogamazing_logoSi on m’avait dit il y a 15  ans que je ferais une activité physique plusieurs fois par semaine, j’aurais sans doute rigolé. Comme quoi, rien n’est impossible.

Namasté.

Bonne journée !

* On pourrait rentrer dans des considérations linguistiques proches de la philosophie et se demander « qu’est-ce qu’un sport? » mais parlons d’activité physique. Je voudrais juste rappeler que depuis 2000, les échecs sont considérés comme un sport en France, alors je ne vois pas pourquoi le yoga n’en serait pas un…
** 79 kgs… No comment.
*** A ce moment là, je pesais 52 kgs (pour 1.69m)
**** Oui je sais, c’est ridicule de se baser sur les chiffres, n’empêche que j’étais très fière de rentrer dans des pantalons que même adolescente je ne pouvais pas m’offrir. Il n’y a qu’à cette (courte) période de ma vie que je me sois sentie bien (physiquement, mentalement, etc.).

***** Demain par exemple je vais à un cours de zumba et je viens de télécharger l’appli Nike Training Club (suite à un article d’Anne). Limite j’ai envie de faire du jogging, c’est dire.

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Les croquis de la semaine #10

25 août 2013

Ce ne sont toujours pas des croquis et les photos ne sont pas forcément très nettes (surtout la première, pardon…), mais voici la production de la semaine…

larmes-de-sang
Larmes de sang – Acrylique sur papier

Les deux ont été faits à l’acrylique sur papier. Sur celle du dessus  j’ai voulu essayer quelque chose d’un peu différent. Les splashs de couleur c’est assez rigolo à faire même si ça tache un peu (j’en avais même dans les cheveux !). Et puis j’aime bien le côté aléatoire de la chose. Il y a beaucoup de sensibilité dans cette peinture, de la douleur aussi. Du moins c’est ce que je vois, ce que j’ai voulu retranscrire.

renoncule-noire
Renoncule noire – Acrylique sur papier

Celui-ci est un peu plus standard, mais pas plus réfléchi que l’autre. J’aime bien juste laisser ma main et le pinceau faire leur vie, « patouiller » et donner naissance à quelque chose d’imprédictible au départ !

Peut être que je lâche peu à peu prise sur ce que je fais. Comme je le disais la dernière fois, je ne me mets plus la pression pour faire quelque chose de joli à tout prix. Je veux juste que mes émotions ressortent et m’amuser.

Et petit à petit, je prends de plus en plus de plaisir, je suis plus indulgente avec mon travail, j’apprends à l’aimer comme il est, avec ses imperfections, ses approximations. Mon ami Marco m’a dit une fois que c’est pour son ensemble qu’on aime quelqu’un, que la beauté se nourrit d’imperfections et que c’est là que ce niche le charme.

Je ne l’ai pas encore bien assimilé pour moi-même, mais pour ma peinture c’est en cours.

Bonne journée !

PS : Certains m’avaient demandé un swatch pour le favorite lipstick #1, il est là !

 

 

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Requiem for a dream

18 août 2013

J’ai plein de petites manies, de petits rituels. Certains en déduisent que je suis d’une organisation extrême, d’autres pensent que je suis simplement maniaque, et ceux qui restent ne comprennent pas, tout simplement.

Au mieux ça les fait rire.

Les rituels, je crois que c’est une parenthèse qu’on se créé pour soi : on s’enferme dans sa bulle, on fait abstraction de l’extérieur et on se concentre sur ce qui est important, à savoir ce que l’on est en train de faire, que ce soit faire son gommage sous la douche, écrire à un ami ou préparer une paella.

Donc j’ai des rituels, comme plein de gens qui peut être ne s’en rendent pas compte. Quand je peins, j’en ai un aussi.

requiem-paletteEn fait je ne sais pas vraiment si c’est un rituel pour quand je peins, ou s’il arrive avant. Enfin toujours est-il que cela commence par les mêmes choses, des petits trucs minuscules mais qui me mettent en condition. Quand on va au fitness on s’échauffe pour ne pas se blesser : le rituel c’est un peu un tour de piste pour se mettre en jambe.

Je ne peins pas juste parce que j’ai envie de peindre. Je peins aussi parce qu’il y a quelque chose (ne me demandez pas quoi, je n’en sais rien) qui doit sortir, que je dois lâcher. Alors je choisis mon support (papier ou toile), je vais chercher la peinture qui me fait envie (acrylique, gouache ou, plus rarement, aquarelle), je prends les pinceaux qui vont bien, la grosse poche en plastique pour protéger la table ou le sol (oui, je peins à même le sol), un peu d’eau. Je dispose tout bien pour que ce soit pratique devant moi.

Je m’assois.

Et j’attends. Là c’est le moment où il s’agit de mettre de côté le vacarme de ma tête pour n’en extraire que l’important. Enlever le « tu devrais aller faire remplacer la pile de ta montre plutôt » pour se concentrer sur ce qu’il y a dessous, au fond, qui essaie de se faire un chemin mais il y a trop de monde.

En fait peut-être que je médite dans ces moments-là, je ne sais pas trop. J’attends que le train avec le vacarme s’en aille, et je me concentre sur ce qu’il reste.

Ce qu’il reste se résume à deux choses : une musique et une palette de couleurs. C’est tout. Je ne sais pas ce que je vais en faire de ces deux choses, mais c’est ça qui doit sortir (je crois) (je n’ai pas la science infuse, je veux juste raconter comment ça se passe pour moi). Parfois j’ai une image qui me vient, parfois rien.

Ce jour là c’était rien. Et  quand il n’y a pas d’image, je me dis que ce qu’il faut faire, c’est juste prendre de la couleur, poser et laisser faire. En gros, je passe en art abstrait (ou contemporain, appelez ça comme vous voulez) (les mots ne sont pas importants, c’est l’émotion et le geste qui en découle qui le sont je crois).

Ensuite, il faut prendre son courage à deux mains, son pinceau dans l’une, la palette dans l’autre (ça fait beaucoup de mains pour une seule personne, je sais) et commencer. Quand on n’a pas confiance en soi, la vraie difficulté c’est de faire la première touche de couleur. Parce que même si on a détecté l’essentiel, l’essence, ce que l’on veut sortir de soi, il y a cette petite voix qui dit tout bas, puis de plus en plus fort « à quoi bon, c’est moche ce que tu fais ? ».

Pour la faire taire, le meilleur antidote c’est l’action. Parce que finalement on s’en fiche un peu que ce soit moche ou pas, l’important c’est de s’écouter. Peut être qu’on n’affichera pas cette toile là, peut être qu’on y reviendra plus tard, peut être qu’on la recouvrira avec autre chose. Quelle importance ?

Faire c’est prendre un risque : celui de se tromper. J’ai mis longtemps à comprendre (peut être que ça vient juste de venir à mes neurones en fait) que ce n’est pas un problème de se tromper, que moi aussi j’avais le droit de ne pas tout le temps réussir, que j’avais le droit d’envisager les choses différemment, de faire autrement, de ne pas être comme tout le monde. Et que si je faisais quelque chose de « moche », j’avais au moins le mérite d’avoir puisé au fond de moi quelque chose.

requiem-dreamCe jour là, 3 couleurs à la palette : jaune, rouge et puis du blanc. Une toile où il y avait déjà quelque chose mais que je trouvais fade. Et puis dans ma tête, la musique de Requiem for a dream. De cette musique qui m’évoque tellement la douleur de l’humain, cette sensation qu’on m’arrache les côtes lentement et qui me tire dès les premières secondes un torrent de larmes, en est sorti un tableau tout en rose et orange, avec quelques touches de blanc et de jaune.

Le tableau ne peut pas refléter le film, je n’ai toujours pas réussi à le regarder en entier tellement il me fait mal. Je ne sais pas ce qui résonne en moi dans ce film, dans cette musique, mais ce jour là, c’est ça qui m’est venu.

Je ne sais pas ce que j’ai voulu représenter. J’ai superposé beaucoup de couches, j’ai rajouté du blanc, du rouge, non en fait le jaune là il est bien. Au fur et à mesure je tourne la toile, je tourne autour, je m’éloigne et j’y reviens.

Au bout d’un moment, la musique dans ma tête s’est arrêtée. J’ai reposé le pinceau. Mon visage se détend, je me sens plus légère, presque soulagée.

La peinture est faite.

Requiem for a dream.

Il suffisait juste de s’écouter un peu et de commencer…

Bonne journée !

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Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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