Mnêmosunê
Les petits riens forgent de belles existences…
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Tag Archives: jeu d’écriture

Aujourd’hui violet

6 août 20156 août 2015

chou-rouge-violet

Régulièrement, face à ce légume, je me pose cette question : qui a eu l’idée de nommer un crucifère violet, que wikipedia qualifie de pourpre, par le libellé chou rouge ?

Les courgettes jaunes, les citrons verts, les poivrons rouges, les aubergines blanches, les carottes violettes ont bel et bien un nom qui est approprié.

Il y a aussi les appellations sournoises, telles que les pêches blanches ou jaunes dont la couleur ne caractérise que la chair, les cerises noires dont la peau est certes foncée mais pas d’ébène.

Et puis il y a le choux rouge. Qui est violet.

Allez comprendre.

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Aujourd’hui offre spéciale

5 août 20155 août 2015

L’offre spéciale du jour, c’est le retour de vacances de ma collègue C.

Partie quelques semaines en road trip aux Etats-Unis, elle est rentrée avec des étoiles plein les yeux, le sourire aux lèvres et les mains remplies de cadeaux pour nous : du granola et du chocolat pour les douceurs, et pour chacun un porte clé de New York.

Maintenant j’ai une jolie petite pomme avec le drapeau américain dessus pour tenir mon badge et ma clé de caisson.

J’aime l’idée de partager un morceau de voyage aimé avec les gens qui comptent.

Joli cadeau. Merci.

pomme-cle

Note : J’ai entendu parler des 366 réels à prise rapide chez Coumarine qui m’a redirigée vers le blog Cassy en 100 mots. L’idée et le format me plaisant, j’ai envie d’essayer de faire un petit texte d’environ 100 mots (celui-ci en fait 100 tout pile !) par jour à partir d’une consigne. Je ne sais pas encore si je les publierai tous, je verrai au fur et à mesure… En tout cas j’espère que vous aimerez lire mes mots, et, pourquoi pas, aurez envie de nous rejoindre pour cet exercice de style…

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La danse du riz

14 mai 2014

Jeu-ecriture-16-1L’aube transparaît à peine sur ce paysage en terrasse, et pourtant le petit groupe est déjà là. Ils sont six, vêtus de couleurs chatoyantes, les bras chargés.

Les préparatifs rituels se font : d’abord disposer tout le matériel, puis se préparer soi. Préparer les offrandes, réciter les prières et disposer fleurs, fruits et riz harmonieusement composés dans le petit autel prévu à cet effet.

A présent, ils peuvent commencer à travailler, dans la bonne humeur, comme d’habitude.

Ils pénètrent dans le champ, la boue leur arrive jusqu’aux genoux. Ils s’espacent d’environ deux mètres chacun, se mettent en ligne face à l’autel, le champ est derrière eux.

La petite machine se met en route : tous en même temps, bien synchronisés, plantent 6 multiples brins de riz. C’est que c’est toute une organisation : prendre une dizaine de brins de riz dans la main droite, les caler entre l’index et le majeur, les planter d’un mouvement rotatif du poignet à l’extrême gauche, ni trop profondément, ni pas assez, à environ un mètre de soi, sans bouger les pieds. Puis reprendre une autre dizaine de brins, les replacer entre l’index et le majeur, planter ces brins à 50 cm environ des précédents.

Et continuer sa ligne.

Chacun plante six brins : deux à gauche, deux au milieu, deux à droite. Et quand le rang de chacun est fini, un pas en arrière et le manège recommence, jusqu’à ce que l’ensemble du champ soit couvert de petits bouquets de brins.

Pendant qu’ils effectuent cette tâche qu’ils font depuis leur adolescence, ils chantent, ils blaguent, ils partagent. Cette danse des personnes est une danse de vie, ritualisée et extrêmement joyeuse.

Quand le champ est fini, ils passent au prochain, et la danse continue jusqu’au zénith, après il fait trop chaud et d’autres activités sont prévues.

Sur mon ponton, à l’abri du soleil sous l’ombrelle rouge, je les regarde, fascinée. Leur enthousiasme est communicatif et un jour, plus tard, je m’essaierai à cette pratique, je prendrai part à la danse du riz, désireuse de bien faire, appliquée, beaucoup plus lente qu’eux certes, mais tellement heureuse de participer à leur quotidien.

C’est à ce jour la plus belle expérience de partage qu’il m’ait été donnée de faire. Et depuis que j’ai appris à le danser, maladroitement, j’ai aussi appris à aimer le riz.
Et embrasser la culture de ceux qui le cultivent.

 

Ce texte est ma participation au 16ème jeu d’écriture du blog à mille mains, la photo est de Lizly. Il n’y aura plus d’autres jeux, je suis encore une fois limite pour les temps, mais je suis très contente d’avoir pu jouer et aller chercher l’inspiration dans les jolies photos proposées.

Bonne journée !

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Le départ

20 novembre 201319 novembre 2013

jeu14Nous partons déjà ?

Depuis le début de ce voyage, nous ne faisons que cela : partir. Pas un instant de répit pour profiter du paysage, pour en admirer les couleurs, pour s’imprégner de l’atmosphère ou en humer les parfums.

Nous partons.
Tout le temps.
Loin, plus loin, encore plus loin, toujours plus loin.

Tout cela pour quoi ?

Est-ce que ce paysage, si calme, si serein, si doux, n’est pas un bon endroit pour se poser et respirer ? Est-ce qu’on ne pourrait pas arrêter de s’agiter et laisser ces chevaux profiter de leur quiétude ?

Ils partent. Pas un seul moment ils n’ont stoppé leur frénésie de découverte pour profiter de l’instant, ne serait-ce que pour prendre une photo, pour regarder ce que ce voyage nous offre.

Moi je suis toujours à la traîne, à essayer de me connecter à l’environnement et l’expérience avec l’ensemble de mes 5 sens, et eux, ils partent, me tirant sans cesse vers un ailleurs dont ils ne profiteront pas et moi non plus.

Avant j’étais comme eux, je partais sans cesse : je partais au travail, je partais faire des loisirs, je partais au restaurant, je partais en week-end, je partais en voyage, je partais partout où du « mieux » pouvait se nicher.

A force de partir, on ne fait que glisser, que courir vers un ailleurs, un mieux, une chimère inatteignable censée apaiser nos angoisses, nos souffrances.

Et si on posait nos couvertures par terre, si on ralentissait pour partager, pour ressentir, pour se reconnecter à soi, au groupe, au voyage, à la nature, au monde, à la vie ?

Vivons, au lieu de partir.

 

Ce texte est ma participation au jeu n°14 du Blog à 1000 mains. La photo est de Lullaby.

Bonne journée !

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Réflexions embrumées

18 septembre 201317 septembre 2013

jeu-13

 

Aujourd’hui, je profite du soleil, de la petite brise apaisante et de mon hamac pour rêvasser: voilà des mois que je cours partout pour répondre aux demandes et requêtes de tout un chacun, il est temps de m’accorder du temps pour moi.
Je ne prends même pas la peine de me dévêtir un peu pour avoir moins chaud ou de réajuster ma coiffure : ici il y a moult plantes et feuillages qui me protégeront du soleil et des regards importuns pendant que je m’abandonne à mes songes, allongée en travers du confortable et fidèle hamac.

En fermant les yeux, ton visage me revient en tête. Ton absence, le vide qui en résulte réapparaîssent à ma mémoire, se manifestent dans ma chair, étreignent mes tripes et encombrent ma gorge de larmes, alors que mon cœur déborde d’amour.
Il s’en est passé des choses depuis que nous nous sommes parlés la dernière fois. J’ai réfléchi, j’ai pris conscience de choses et je me suis posée des questions que je n’avais jamais envisagées jusqu’alors.
J’ouvre les yeux : « Et si c’était moi qui avait été lâche, qui avait menti, qui avait blessé ? »

Aujourd’hui, tu es loin. J’ai envie de t’en parler, parce que je crois que c’est important. Je ne sais comment le faire, ni même si j’en suis capable, encore moins si cela t’intéresse. Je regarde les feuilles de l’arbre bouger au gré du vent sans vraiment les voir, et je me dis que penser m’embrouille, seule l’action délivre. Si ce n’est pas possible maintenant, alors cela le sera plus tard, d’une manière ou d’une autre.

Je repense à la douceur de ta peau, à son subtil parfum, tes bras autour de mes épaules, je m’apaise et je m’assoupis, sereine.

Finalement, j’aurai réussi à me reposer et à mettre les choses au clair, au moins dans ma tête.

***

Ce texte est ma participation au jeu n°13 du blog à 1000 mains. L’oeuvre présentée ici est Le Hamac de Gustave Courbet (source: wikimedia).
Bonne journée !

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L’observatoire

22 avril 201321 avril 2013

jeu-11-shaya

Je me poste là, je prends ma photo. J’ai à la fois l’impression de déranger et d’être invisible, comme à chaque fois que je regarde les gens.

Je ne regarde pas les gens pour les critiquer ou pour me moquer, je regarde les gens pour m’inventer des histoires. Je me demande qui ils sont, d’où ils viennent, s’ils se connaissent. Les inconnus me passionnent, ils sont une distraction inépuisable.

Par exemple, ces deux femmes là qui font leurs offrandes, est-ce qu’elles sont venues ensemble ? Est-ce qu’elles sont de la même famille ? Et leur visage grave, à quoi est-ce dû ?

Peut être sont-elles mère et fille qui viennent rendre hommage à un disparu.
Peut être sont-elles tante et nièce qui viennent prier pour un événement important, pour un mariage heureux par exemple.
Peut être sont-elles amies et partagent un rite religieux ensemble, afin d’avoir la protection des divinités.
Peut être qu’elles ne se connaissent pas et qu’elles voudraient juste un peu d’intimité pour se recueillir, pour une fois.

Je ne sais jamais qui sont ces gens que je regarde, sauf s’ils viennent me parler. Je ne sais jamais ce qu’ils deviennent.

Je ne veux pas savoir, parce que cela permet à mon imagination de s’exprimer.

Mais ces gens que je regarde, se doutent-ils qu’ils nourrissent mon imaginaire et renforcent ma curiosité du genre humain ? J’en doute fort. Et pourtant, tout inconnus qu’ils sont pour moi, ils sont, bien malgré eux, une part intégrante de ma vie. Des instants qui me rappellent combien les liens entre humains sont complexes et pourtant si beaux. Et dans ce cas précis, cela me rappelle aussi combien nos liens avec le divin sont complexes et insondables.

D’ailleurs, je dois y aller, c’est à mon tour de participer au rituel. Et peut être que, quand je repasserai ici, il y aura quelqu’un qui me prendra en photo et s’interrogera avec bienveillance comme moi…

Ce texte est ma participation au jeu n°11 du blog à 1000 mains. La photo est de Shaya.

Bonne journée !

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Souvenirs encombrants

17 février 201317 février 2013

Voilà un petit moment qu’on n’avait pas vu un texte pour un jeu d’écriture ici ! Je m’y remets doucement (tellement doucement d’ailleurs que je suis en retard…) avec ce texte pour participer au jeu n°10 du blog à 1000 mains. La photo est de Sacrip’Anne.

jeu-10

Cette photo, c’est moi… Il y a quelques années.

A cette époque, c’était le renouveau : nouvel emploi, nouvel appartement, nouveau régime, nouveau chéri, nouvelle voiture, nouveaux meubles, nouveau cadre de vie. Tout était neuf dans ma vie, je me croyais infaillible, je croyais au nouveau départ, je croyais à la lumière au bout du tunnel, à l’accalmie après la tempête.
Tiens cette robe, c’était celle que je portais pour notre première Saint Valentin. Je me trouvais belle, j’étais amoureuse, j’avais plein d’idées et autant de projets, un rien m’émerveillait. Tout me semblait simple et à ma portée.

Depuis, les années ont passé, des meubles ont pris place dans mon appartement, le chéri est parti et les mauvaises habitudes alimentaires sont revenues. L’émerveillement du tout neuf a laissé place à une routine ronronnante et un brin teintée de solitude déprimante, les souvenirs et épreuves douloureuses se sont accumulés comme autant de bibelots ramasse-poussière dans une vitrine.

Oui c’est cela, je suis devenue une vitrine.

Une vitrine qui a l’air en bon état mais qui souffre d’un bazar intérieur impressionnant. Il faudrait pousser les parois, prendre quelque chose de plus grand, avec plein de rangements pour trier tout cela, faire des choix, mais c’est si difficile de faire des choix, de sortir d’une zone de confort, quand bien même elle nous détruit à petit feu.

Voilà des mois que je veux changer d’air, retrouver de l’espace serein. Je n’y arrive pas, mes tentatives sont des ratés qui me ramènent à l’échec cuisant de ma vie. Voilà des années que je regarde cette photo, nostalgique, puis, invariablement, cette robe, triste.

Aujourd’hui, c’est pareil. J’ai regardé la photo, puis la robe et je me suis mise à pleurer. Et je ne sais pas vraiment ce qui m’a pris, mais j’ai attrapé de rouleau de sacs poubelle et je les ai remplis. Un, puis deux, puis trois, puis… J’ai arrêté de compter. De toute façon, ça fait belle lurette que je ne rentre plus dans cette robe, que ce bougeoir m’exaspère à prendre la poussière, que je ne sais pas pourquoi je garde autant de brochures publicitaires. Je ne veux plus souffrir au quotidien en espérant que le passé redevienne mon présent. Avant, c’était avant.

Je n’ai pas encore fini mon tri. J’ai rangé la photo, je n’ai plus envie de pleurer : les souvenirs sont là où ils doivent être, dans ma tête et l’album photo. Finalement, cette fille avec cette jolie robe, c’est encore un peu moi, au fond, non ?

Maintenant, il y a un peu plus de place pour demain, mais surtout réinventer aujourd’hui, en se promettant de ne plus se laisser piéger et enfermer par le passé… Jusqu’à la prochaine fois ?

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La simplicité riche de l’instant

14 février 2012

Jeu 7Elle rentre du travail. Elle est fatiguée, la journée a été rude avec toutes ces réunions. Et ce mal de tête qui persiste, toujours prêt à se manifester pour n’importe quel motif…

Pendant qu’elle avale les kilomètres qui la séparent de chez elle, à chaque pas, elle dresse un bilan, thématique par thématique : le travail, les sorties, les amis, les projets, l’amour, tout est analysé. Elle décortique dans sa tête chaque journée, chaque semaine, chaque mois, chaque année qui vient de s’écouler : elle se félicite de ses succès, cherche à apprendre de ses échecs. Progresser, toujours. Avancer, continuellement. Faire vibrer le quotidien, ne pas s’enliser.

Elle allait traverser la rue pour rejoindre le parc, comme tous les soirs ou presque. Mais le feu piéton est rouge et les automobilistes n’ont pas l’air conciliants. Elle laisse errer son regard et scrute l’intérieur de l’établissement de dégustations de vins. Il vient d’ouvrir, elle en a entendu parler. D’ailleurs, elle s’était dit qu’elle irait y faire un tour un de ces jours, pour voir l’ambiance, la carte, la qualité du service…

Le feu piéton est maintenant vert.

Elle pousse la porte de l’établissement, légèrement grisée par la nouveauté. Elle s’installe au comptoir, commande un verre de Bordeaux, celui que l’on lui recommande. Elle regarde les photos au mur. Elle aime la sensibilité des portraits affichés, leur mélange d’enthousiasme communicatif et de pudeur sensible.

Elle apprécie les lieux avec tous ses sens, prend une gorgée de vin. Il est bon, rond, différent de ce qu’elle a pu boire auparavant. Le conseil était pertinent. Elle sourit au caviste, tend l’oreille : est-ce elle que l’on interpelle ?
Deux jeunes femmes qui discutent l’invitent à s’asseoir avec elles pour faire connaissance. Chacune reprendra un verre en suivant les conseils du tenancier qui leur apportera des tapas du plus bel effet avec les boissons commandées.

Les verres sont vides, l’assiette de tapas aussi. Les répertoires des téléphones ont été gonflés de nouveaux protagonistes.

Le feu piéton vient de passer au rouge.

Elle est déjà dans le parc. Elle rentre chez elle, le sourire aux lèvres, la tête vide de pensées et libérée de ses céphalées. Les yeux vers le ciel, elle écoute le chant du vent, frissonne sous la caresse du soleil qui se couche.

La simplicité riche de l’instant.

Ce texte est ma participation au jeu n°7 du blog à 1000 mains, d’après la photo, superbe comme toujours, de ma copine Gabrielle.

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Carnet de voyage

13 septembre 201114 février 2012
Cadenas
Crédit photo : Coumarine

J’ai sorti mon cahier à couverture rouge de mon grand sac, non sans l’avoir cherché un moment. Malgré le bazar qui règne dans ma maison mobile, le cahier rouge était là, à mes côtés, fidèle au poste.

Bien plus indispensable que le téléphone portable, l’agenda ou le poudrier de sac, c’est un outil qui me suit partout et que je protège jalousement. Il est mon confident sans parole à qui je raconte mes états d’âmes, mon recueil de découvertes en tout genre, mon livre de cuisine parsemé d’anecdotes personnelles voire familiales, ma liste de choses à faire ambulante, mon aide mémoire de mots savants et règles de grammaire facétieuses, mon classeur de citations à méditer.

Quiconque en lirait quelques pages en saurait bien plus sur moi que n’importe qui. Peut être même plus que moi-même qui, de temps à autre, fais des découvertes en en parcourant quelques passages triés sur le volet, alors que je suis en quête d’une information précieusement consignée.

Cette extension de moi-même, dans laquelle je me replonge avec délice comme certains feuillettent leurs albums photo, je ne pourrais la protéger avec moult cadenas. Alors je la garde près de moi, le plus proche possible.

Car aussi insignifiants que peuvent paraître ces milliers de mots alignés et de croquis griffonnés pour un  non initié, le grand cahier à couverture rouge est un réceptacle aux plus grandes richesses, au merveilleux moments, aux indescriptibles évasions que procure une existence.

Oui, je protège mon cahier dans le grand fouillis de mon sac. Oui, je le remplis d’anecdotes hétéroclites, éclectiques voire même hétérogènes.

Mais comme pour ces prédécesseurs, c’est pour mieux préserver une voie vers le cœur, la raison et l’âme, qui discourent tous ensemble dans un joyeux endroit accueillant. Pour mieux se souvenir que, en dépit des chaînes à briser, des obstacles à franchir et des barrières à faire tomber, mon modeste passage ici a un sens : celui de l’ouverture.

[Pour la consigne 63… Courage Coumarine]

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Bienvenue !

Bonjour ! Je suis Mnêmosunê, croqueuse de chocolat noir, lectrice invétérée, créatrice curieuse et artiste dans l'âme. Depuis 2021, j'ai deux minettes noires adorables, deux sœurs, Orphée et Cassiopée. Sur ce blog je partage mes expérimentations et états d'âme : on en parle ensemble ? ♥

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